Andernos-les-Bains – 10 mars 1931 – Louis David
Avocat, maire, sénateur, né à Saint Caprais de Blaye en 1856 est mort à Andernos-les-Bains en 1931. Propriétaire viticole et avocat au barreau de Bordeaux, il s’attache à Andernos-les-Bains où il est élu conseiller municipal en 1896, puis maire le 20 mai 1900 ; il occupe ce mandat jusqu’au 18 mai 1929 ; il assure aussi la charge de conseiller général du canton, puis celle de sénateur de la Gironde de 1920 à 1924.
Andernos devenue, par décret en 1897, Andernos-les-Bains, connaît en ce début du XIXe siècle ses « Trente Glorieuses ». Elle devient un lieu de villégiature ; la ville s’équipe et s’embellit. Les réalisations sous les mandats de Louis David sont nombreuses. Il crée de grandes régates de « tilloles », de réputation régionale, à l’origine du club nautique. Il entreprend, en 1901, l’aménagement des alentours de l’église Saint-Eloi en jardin, ce qui permet la découverte des vestiges gallo-romains.
C’est aussi sous son impulsion qu’apparaissent à Andernos-les-Bains le premier téléphone, le premier facteur, puis en 1908, le premier bureau de poste. Il créé en 1905 un éclairage public au pétrole qu’il fait électrifier en 1910. De belles villas sont construites ; des hôtels, des cafés, des petits commerces s’installent et les « trains de plaisirs », trains de voyageurs à tarif réduit, subventionnés par la mairie, amènent des Bordelais de plus en plus nombreux.
Il fait agrandir la villa « Ignota » pour en faire sa demeure ; il ouvre aussi une crèche municipale.
Atteint par la maladie, il cesse ses fonctions en mai 1929. Mort le 10 mars 1931. Sa veuve fait ériger une sépulture monumentale dans le parc de sa villa d’Andernos-les-Bains où il est inhumé, œuvre du sculpteur parisien Raymond Delamarre, sculpteur et médailleur de renommée internationale, Grand Prix de Rome en 1919.
Propriété de la ville depuis 1978, « La Maison Louis David » abrite un musée de vestiges gallo-romains et des expositions d’arts plastiques.
