Noms de familles – BA à BL

BACHÉ

Statistiques des naissances

1891 – 1915 : 213 ; 1916 – 1940 : 242 ; 1941 – 1965 : 323 ; 1966 – 1990 : 313

1 091 personnes nées en France en 100 ans, dans 69 départements : Gironde, Landes, Martinique, Vienne…

71e nom le plus porté en Pays de Buch (Andernos-les-Bains, Arès, Gujan-Mestras).

Toponymie – 41 toponymes avec ‘Bache’ ou ‘Baché’ en France dont 4 en Gironde : Le Taillan-Médoc, Illats, Virelade et Naujac-sur-Mer.

Origine – Y a-t-il un rapport entre Bache et Baché ?

– Une bâche est un creux sur une plage où il reste de l’eau à marée basse, dit aussi baïne. C’est aussi un réservoir d’eau. Cela pourrait donc être un nom de lieu avec le sens de terrain enfoncé, bas-fond (également auge, abreuvoir).

– Celui qui s’occupe des vaches. En Gascogne, les consonnes b et v se valent. On pense donc Baché = Vaché = Vacher.

Je penche pour cette dernière hypothèse.


BACOT

1 083 naissances en 100 ans en France : Rhône, Saône-et-Loire, Pas-de-Calais, Oise, Paris, Yonne… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 225 ; 1916 – 1940 : 243 ; 1941 – 1965 : 330 ; 1966 – 1990 : 285

Pays de Buch – La Teste-de-Buch, Salles.

325 BACO (66…), 56 BACAUD (23, 71…), 120 BACCOT (71, 69…), 31 BACAULT (21…)

Toponymie – 10 noms de lieux avec ‘Bacot’ en France : ‘Bois Bacot’ à Loupeigne (02), ‘Bois de Puy Bacot’ et ‘Lagune de Puy Bacot’ à Sainte-Hélène (33), ‘Puy Bacot’ au Temple (33), ‘Ruisseau de Bacot’ à Geraise (39), ‘Moulin Bacot’ à Clairoix (60), ‘Bacot’ à Sauvelade (64) et à Saint-Christophe (69), ‘Baco’ et ‘Moulin de Bacot’ à Sagy (71). Et puis aussi ‘Le Bacaud’ (23), ‘En Bacaud’ (39), ‘Ruisseau de Bacaud’ (81).

Le Bacot est le nom d’une petite rivière (9,7 km) qui arrose sept communes de la Saône-e-Loire et du Jura.

Si on effectue une recherche des noms de lieux en rapport avec l’eau (hydronymes) commençant pas ‘Baco-‘ on en trouve 12 en France (08, 15, 33, 39, 44, 48, 59, 51, 65, 71 et 86)

Viographie – Une rue Bacot à Lognes (77) et à Vellexon-Queutrey-et-Vaudey (70), un chemin de Bacot à Pibrac (31), une rue Robert-Bacot à Voncq (08), une ‘Bacot Avenue’ (voir image) et une ‘Bacot Road’ à McCombs, Mississipi (USA)…

Geneanet : 32 661 résultats pour une recherche avec le nom BACOT dont 6 028 pour le Rhône, 4 504 pour la Saône-et-Loire, 3 011 pour Paris, 1 507 pour l’Indre-et-Loire, 1 491 pour le Pas-de-Calais… Dans notre région, la plus grande concentration de BACOT se situe vers Miramont-de-Guyenne (47), notamment à Puysserampion, avec 303 résultats dans un rayon de 30 km.

Origine – L’onomastique n’est pas un long fleuve tranquille. Sans doute plusieurs origines plausibles selon les régions

1-Jean Tosti pense qu’il s’agit d’un nom de personne d’origine germanique, Bacaldus ou Bagaldus de bagan (combattre) et waldan (gouverner).

2-Jean Coste nous apprend que baque, en ancien français, désignait  le genévrier, du latin bacca qui avait le plus souvent le sens général de « baie ».

3-Pour  les BACOT d’Aquitaine, je pencherais pour une variante des noms VACHOT/VACHAUT/VACHER/VACHIER/VAQUIER, etc. à rapprocher des BAQUEY que nous connaissons en Gironde. Du latin vacca (vache). On sait qu’en gascon le B et le V sont interchangeables. Donc, un nom en rapport avec les bovins : soit un métier (éleveur ou gardien de vaches), soit un lieu où se trouvait une étable à vaches, soit un surnom… tout semble envisageable.

4- En vieux français, selon le dictionnaire Godfroy (voir l’image), une bâche est un goulet ou une tranchée pour conduire l’eau. Nous pourrions donc avoir affaire à des noms de lieux dérivés du mot bâche, en rapport avec l’eau.

Pour info – Le baco noir est un cépage français de vigne obtenu par François Baco (1865-1947).


BACQUEY

Le 58e nom en Pays de Buch. 458 naissances en un siècle, essentiellement en Gironde.

1891 – 1915 : 90 ; 1916 – 1940 : 109 ; 1941 – 1965 : 145 ; 1966 – 1990 : 114

Zone HTBA – Saumos, Le Porge, Lacanau, Le Temple, Andernos-les-Bains, La Teste-de-Buch, Mios, Sanguinet, Arès, Audenge, Salles, Lanton…

Pendant la même période on relève également les naissances de 2 227 BAQUÉ (31, 31, 66…), 1 556 BACQUÉ (64, 09, 32, 65…), 326 BAQUEY (33…).

Toponymie – Sept noms de lieux ‘Bacquey’, tous en Gironde : Marimbault, Saint-Sulpice-de-Guilleragues, Préchac, Cabanac-et-Villagrains, Carcans, Lignan-de-Bazas. On trouve aussi 24 ‘Bacqué’ dont quatre dans les Landes, 10 ‘Baquey’ dont sept en Gironde, ainsi que de très nombreux ‘Baqué’ dont 25 dans les Landes.

Le nom BACQUEY apparaît sur les Monuments aux Morts du Porge et de Saumos.

Geneanet – 6 804 résultats en effectuant la recherche dans la base du nom BACQUEY dont 5 198 en Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Sainte-Hélène (398 résultats), Carcans (366 résultats), Saumos (324 résultats). Dans un rayon de 30 km autour de Sainte-Hélène, on obtient 3 894 résultats.

Tous les porteurs de la graphie BACQUEY sont-ils parents ? C’est bien possible. Ce nom serait alors monophylétique.

Origine – Le lointain ancêtre devait avoir une profession en rapport avec les vaches et autres bovidés. Un éleveur, un marchand, un simple gardien (vacher) ? Du latin vacca (vache), du gascon vaca (vache). On sait qu’en gascon de V et le B sont interchangeables.


BADETS

Christine BADETS DRUART est ostréicultrice à Gujan-Mestras

407 naissances en France en 100 ans, essentiellement dans les Landes et dans une moindre mesure en Gironde.

1891 – 1915 : 121 ; 1916 – 1940 : 82 ; 1941 – 1965 : 119 ; 1966 – 1990 : 85

Zone HTBA – Belin-Béliet, Salles, Lugos, Biganos, La Teste-de-Buch, Arcachon…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 2 383 BADET (71, 40…), 111 BADETZ (40…).

Toponymie – On trouve en France neuf lieux-dits avec ‘Badets’ : Allier, Haute-Garonne, Landes (Labatut, Misson, Rivière-Saas-et-Gourby), Saône-et-Loire. De plus, on relève 54 lieux-dit avec ‘Badet’, dont quatre en Gironde (Salles, Captieux, Lesparre-Médoc) et onze dans les Landes (Canenx-et-Réaut, Geloux, Uchacq-et-Parentis, Villenave, Saugnac-et-Cambran, Pontenx-les-Forges, Orx, Saint-Jean-de-Marsacq, Sainte-Marie-de-Gosse, Rion-de-Landes, Sabres). Un ‘Badetz’ à Pontonx-sur-l’Adour (Landes).

Viographie – Lotissement Badets à Pontonx-sur-l’Adiur.

Geneanet – 7 677 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BADETS dont 6 000 pour les Landes, 292 pour les Pyrénées-Atlantiques, 270 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Heugas 40 (1093 résultats), Saint-Paul-les-Dax 40 (606 résultats), Habas 40 (606 résultats), Pouillon 40 (584 résultats). On obtient 5 409 résultats dans un rayon de 15 km autour d’Heugas.

Je penche pour un nom monophylétique, c’est-à-dire qu’il n’y aurait qu’une seule souche.

Origine – Sans doute un surnom donné au lointain ancêtre. Du gascon badaïre (badaud). Voici ce qu’en dit Guy Suire : « Il y a un côté badaud chez le badaïre, cet ébaubi qui admire niaisement. De surprise, sa bouche reste ouverte, il ouvre le bec devant le moindre spectacle qui, pour lui, devient curiosité. Il bade-au-bec, bouche ouverte comme les vieilles carpes du Jardin public à la recherche d’oxygène. Plus couillon que méchant. »

Une autre piste nous est donnée par Jean Coste : un nom de lieu où poussent les ronces, du latin batus (ronce).


BAILE

Voici un nom intéressant, car mystérieux…
Statistiques – 1891 – 1915 : 80 ; 1916 – 1940 : 102 ; 1941 – 1965 : 148 ; 1966 – 1990 : 115

Ce qui fait que 445 BAILES sont nés en France en 100 ans, dans 48 départements, essentiellement dans le sud : 06, 83, 11, 63, 13, 33…

BAILE est classé au 21975e rang des noms les plus portés en France.

Pendant la même période, on dénombre aussi les naissances de 9 697 BAYLE (42, 63, 75, 87, 43, 30, 33…) et de 102 BEYLE (15, 38…).

Toponymie – On trouve 12 lieux-dits avec ‘Baile’ en France dans les départements 04, 11, 13, 30, 49, 79, 81, 83 et 85. On trouve en revanche une multitude de ‘Bayle’ dont pas moins de 18 en Gironde. Parmi eux on repère une ‘Dune du Bayle’ et une ‘Lette du Bayle’ dans la commune de Lège-Cap-Ferret.

Geneanet – On obtient 38 691 résultats en effectuant une recherche avec le nom BAILE. Cette graphie y est attestée à Grenoble et Briançon vers 1220.

Origine – En gascon et en occitan en général le baile, c’est le bailli.

Du latin bajulus [gouverneur], le bailli (aussi appelé sénéchal) était un officier royal exerçant par délégation les pouvoirs de justice et militaires sur une province du royaume. Les bailliages avaient été établis au XIIe siècle sur le domaine royal, notamment par Philippe Auguste. C’est à cette époque, justement, que sont également apparus nos noms de familles.

À partir de là, on peut envisager deux hypothèses :

– le lointain ancêtre habitait un lieu qui était administré par un bailli ; mais c’était le cas de très nombreuses familles et pourquoi aurait-on attribué le nom de BAILE à une famille plutôt qu’à toutes les familles voisines ? Je n’y crois donc que très modérément.

– il s’agissait plus sûrement d’un sobriquet correspondant à un trait de caractère du lointain ancêtre, auteur de la lignée. Celui-ci devait avoir une forte personnalité, parlait avec autorité et avait sans doute un réel talent d’organisation.

À rapprocher des LEROY, LEPRINCE, LEDUC, LECOMTE, LEPAPE, LEVEQUE, PREVOT, SENECHAL, MARQUIS, etc.

Et puis, une autre hypothèse, étonnamment ignorée par les spécialistes, mais très attrayante : selon le dictionnaire Godefroy de l’ancien français p. 553, un « baile » était une enceinte fortifiée. Voir la copie d’écran jointe. Le nom BAILE aurait pu être alors donné à une personne qui habitait une telle enceinte où bien qui y était employée.


BAILLARGEAT

À force de passer près de l’enseigne de cette quincaillerie… j’ai voulu savoir.

468 naissances en France en 100 ans : Indre, Vienne, Hauts-de-Seine, Haute-Vienne…

1891 – 1915 : 114 ; 1916 – 1940 : 92 ; 1941 – 1965 : 145 ; 1966 – 1990 : 117

Zone HTBA – La Teste-de-Buch.

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 449 BAILLARGEAU (79, 86, 37…), 153 BAILLARGEON (17…), 160 BAILLARGE (79, 86…)…

Toponymie – Il n’existe pas de nom de lieu ‘Baillargeat’ mais on repère les toponymes ‘Baillarge’ (16, 17, 24, 85, 33 Saint-Sulpice-de-Faleyrens), ‘Baillarges’ (16, 86), ‘Baillargeau’ (16, 79, 33 Cavignac et Gauriaguet), Baillargeauds’ (17), ‘Baillargeaux’ (16, 24, 86), ‘Baillargeon (16, 85), ‘Baillargère’ (16, 79, 85), ‘Baillargères’ (79), ‘Baillargerie’ (16, 79)…

Geneanet – 16 064 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BAILLARGEAT dont 10 558 pour l’Indre, 2 048 pour la Vienne, 669 pour la Haute-Vienne. L’énorme concentration de porteurs de ce nom est Chaillac (36) avec 7 952 résultats et 12 532 dans un rayon de 30 km. Ce nom est à coup sûr monophylétique (une seule souche et tous les porteurs du nom sont parents).

Origine – Le Dictionnaire d’ancien français de Godefroy nous renseigne : les mots baillarge, ballarge, baillerge, baillarc, baillark, bailliarc, ballarc désignaient une variété d’orge. Celle-ci était la grande orge de printemps à deux rangs ou orge plate (hordeum distichum). Elle était très rustique, craignait moins la sécheresse que beaucoup d’autres espèces; sa paille était excellente et sa tige assez rigide pour supporter un épi chargé de grains nombreux, gros et pesants. D’après Yves Lavalade, cette céréale proviendrait des Baléares (balearicum), d’où son nom.

Conclusion : la famille du lointain ancêtre habitait en un lieu caractérisé par la culture de cette orge.


BAILLET

6 426 naissances en France en 100 ans : Pas-de-Calais, Landes, Gironde, Somme, Paris, Oise… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 1 226 ; 1916 – 1940 : 1 471 ; 1941 – 1965 : 1 968 ; 1966 – 1990 : 1 761

En Pays de Buch : Belin-Béliet, Salles, Mios, Arès, Lège-Cap-Ferret, Lanton, Audenge, Arcachon, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Biganos.

Pendant la même période on relève les naissances de 185 BAILLETTE (66…), 1 714 BAYET (03, 75, 69…), 570 BAYE/BAYÉ (62, 59…)…

Toponymie – On trouve 36 noms de lieux en France avec ‘Baillet’ 01, 27, 32, 33 (Le Barp, Sauternes, Landiras), 37, 38, 40 (Castandet, Haut-Mauco, Labrit), 45, 54, 55, 56, 57, 60, 62, 66, 78, 80, 95 (dont une commune, Baillet-en-France).

Dix toponymes avec ‘Baillette’ (02, 28, 62, 66, 79), 27 toponymes avec ‘Bayet’ (01, 03, 21, 25, 26, 38, 42, 63, 64, 65, 73, 74), 15 avec ‘Bayette’ (02, 16, 22, 35, 38, 53, 57, 83, 84), 51 avec ‘Baille’ ou ‘Baillé’, 38 avec ‘Baye’ ou ‘Bayé’, etc.

Un toponyme ‘Bailhette’ à Samazan (47).

Geneanet – 212 186 résultats en effectuant une recherche sur le nom BAILLET dont 6 007 en Gironde, 4 159 dans les Landes. C’est en Picardie que le nom est le plus répandu. Dans notre coin, c’est du côté de la commune du Barp que le nom prolifère : 1 256 résultats (4 107 résultats dans un rayon de 30 km).

Origine – Ce nom qui est présent du nord au sud me semble correspondre au lieu où habitait le lointain ancêtre. Il est probable que les BAILLET de notre zone soient issus d’une souche née au lieu-dit Baillet du Barp.

Ce nom qui devait sans doute se prononcer « baillette », me semble être en rapport avec l’état juridique ou administratif d’un domaine sans que la consultation de la documentation disponible ne m’ait éclairé précisément.

Sans doute issu du latin bajulare (confier la charge de).

Un bail, c’est un contrat par lequel on donne à quelqu’un la jouissance d’une chose, moyennant un prix convenu et pour un temps déterminé. Une baillette – terme bien connu au sujet des transactions concernant  notre Forêt Usagère – est une terre donnée par un noble à un serf, à un vilain.

Autre piste : Jean Tosti nous rappelle que l’adjectif « baillet » s’applique à un cheval qui a le poil roux tirant sur le blanc, et qu’il aurait pu donner lieu à un surnom.


BAILLON

3 541 naissances en France en un siècle : Nord, Somme, Paris, Gironde … Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 547 ; 1916 – 1940 : 789 ; 1941 – 1965 : 1 136 ; 1966 – 1990 : 1 069

Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Le Barp, Arcachon, Arès…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 876 (BALLION (33, 40…).

Toponymie – On dénombre 45 lieux-dits avec ‘Baillon’ en France.

Le  Baillon (ou Ballion) est une rivière de 18,7 km de long, qui prend sa source dans la commune de Bourideys et se jette dans le Ciron sur la commune de Villandraut.

Viographie – En Gironde, une rue Baillon à Bordeaux.

Le nom BAILLON apparaît trois fois sur le Monument aux Morts de Gujan-Mestras.

Geneanet – 155 063 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BAILLON dont 19 310 pour la Somme, 18 692 pour le Nord, 10 660 pour l’Oise, 9 423 pour l’allier… 1 420 pour la Gironde.

Si on effectue une recherche par Prénom on obtient 970 résutats pour Baillon, 7 675 pour Bayard, 3 936 pour Bay

Origine –  Nous avons les BAILLON de la Gironde et les BAILLON du nord. Dans les deux cas le suffixe –ON fait penser à un diminutif.

1 – Pour ceux de la Gironde, je pense que BAILLON est une variante de BALLION (ou l’inverse) provenant de la graphie à géométrie variable constatée sur les registres anciens. Nous savons que chez nous le B et le V sont interchangeable. J’ai donc pensé au nom donné à la personne qui habitait dans un vallon, petit val, petite vallée, espace de terre resserré entre deux coteaux. Du gascon valon.

Hypothèse renforcée par la rivière ‘le Baillon’ ou ‘ le Ballion’ qui coule évidemment… dans un vallon.

À rapprocher aussi du lieu-dit d’Audenge, autrefois orthographié ‘Babalon’ et maintenant orthographié ‘Bas Vallon’.

2 – Pour ceux du nord, les hypothèses sont multiples et incertaines. J’ai retenu en priorité

Celle d’un nom de baptême ou un diminutif de nom de baptême ancien.


BALASE

Statistiques – 1891 – 1915 : 1 ; 1916 – 1940 : 0 ; 1941 – 1965 : 0 ; 1966 – 1990 : 0.

Une personne née en France depuis en 100 ans, dans la Nièvre (à Nevers).

Plus un BALAZE en Corrèze, 6 BALAIZE dans le Puy-de-Dôme…

Toponymie – Aucun lieu-dit en France avec une orthographe voisine.

Geneanet – 154 résultats. Attesté en Catalogne avant 1600.

Origine – Balaye et balage sont deux mots occitans qui désignent le genêt et par extension le balai. Ils viennent sans doute du gaulois banatlo précise Jean Coste. Le lointain ancêtre devait habiter un lieu où le genêt proliférait.

Autre piste, un mot d’origine catalane, pourquoi pas ? (cf supra). Le mot bala désigne une balle (projectile), une bille ou un sac.


BALESTE

Le 4e nom le plus porté à Hostens

Jean-Robert BALESTE est ostréiculteur au port d’Audenge (cabane 12)

350 naissances en 100 ans en France : Gironde, Aude, Landes… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 95 ; 1916 – 1940 : 73 ; 1941 – 1965 : 102 ; 1966 – 1990 : 80

Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Belin-Béliet, Gujan-Mestras, Biganos, Biscarrosse, Lugos, Audenge, Arès, Lège-Cap-Ferret, Hostens, Salles, Le Teich…

Toponymie – On trouve les lieux-dits ‘Baleste’ à Nérac (47), Lahontan (64) et Clarens (65), ‘La Baleste’ à Rieux-Minervois (11), ‘Balesté’ à Bidache (64), ‘Le Balesté’ à Montesquieu (47) et Barbaste (47), ‘Balesteguy’ à Guiche (64). En Gironde, nous avons aussi ‘Balesteins’ à Béguey, ‘Balestrin’ à Aillas, ‘Balestard’ à Sauveterre-de-Guyenne et Saint-Quentin-de-Baron.

Viographie – Rue Baleste-Guilhem et rue Baleste-Marichon à Arcachon*

Le nom BALESTE apparaît sur le Monument aux Morts de Lugos.

Geneanet – 12 411 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BALESTE dont 3 750 pour l’Aude, 3 081 pour la Gironde, 1 313 pour les Landes. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Cabrespine 11 (1 776 résultats), La Teste-de-Buch (1 349 résultats), Belin-Béliet (553 résultats), Gujan-Mestras (231 résultats).

Origine – Il s’agit de l’arbalète, de l’arbalétrier, du marchand ou du fabricant d’arbalètes, ou même, pourquoi pas, de celui dont la silhouette rappelle une arbalète. Il est difficile d’être plus précis.

L’arbalète est une arme en forme d’arc, souvent en acier, monté sur un fût et qui se bande à la main ou à l’aide de d’un mécanisme. Du latin arcubalista (baliste à arc) et de l’ancien français arbaleste, arbalestre.

À savoir – La baliste est une vieille machine de guerre lanceuse de pierre. Le baliste (Balistes capriscus) est un poisson du Bassin, à puissante mâchoire dont la nageoire dorsale porte un aiguillon pouvant se redresser brusquement comme l’antenne d’une baliste.

Autres noms de même origine : BALESTÉ, BALESTER, BALESTIÉ, BALESTIER, BALESTRIÉ, BALESTRIER, LAUBALETTE, BALEYTE, BALESTRAT, AUBALESTRAT, BOULESTEIX, BOULESTEX, BOULESTEIN, BOULESTIN…

Les BALESTE locaux sont bien connus, retrouvez-les dans les Bulletins de la Société historique n° 27, 39, 66, 70, 71, 97, 121, 164…

* Rue Baleste-Guilhem – Elle perpétue le souvenir d’une ancienne famille bourgeoise de La Teste, éteinte au XVIIIe siècle, issue du marchand Guilhem de Baleste (1653-1716), époux de Marie Darmailhac (1649-1719). Cette famille compta deux fabriqueurs de la chapelle Notre-Dame d’Arcachon (A. Rebsomen).

Rue Baleste-Marichon – Cette rue rappelle la plus connue des branches bourgeoises de la famille Baleste, issue de Bertrand Baleste-Marichon (décédé avant 1668) et de Marie Caupos (décédée en 1671). Des membres de cette famille testerine, éteinte au XXe siècle, figurent dans l’ascendance de nombreux propriétaires de la Petite Montagne, à la veille de l’érection en commune de la section d’Arcachon. Elle compta de nombreux fabriqueurs de la chapelle Notre-Dame d’Arcachon : c’est ainsi qu’à Charles Baleste-Marichon succéda en 1689 Guilhem de Baleste.

(Arcachon raconté par ses rues et lieux-dits, Michel Boyé)


BALLION

C’est le nom le plus porté au Barp selon l’INSEE qui relève 876 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.

1891 – 1915 : 192 ; 1916 – 1940 : 215 ; 1941 – 1965 : 259 ; 1966 – 1990 : 210

Zone HTBA – Le Barp, Belin-Béliet, Salles, Saint-Magne, Lanton, Mios, La Teste-de-Buch, Arès, Le Teich, Biganos, Gujan-Mestras…

Toponymie – ‘Le Ballion’ ou ‘Baillon’ est une rivière de 18,7 km de longueur, qui prend sa source sur la commune de Bourideys et se jette dans le Ciron en rive gauche sur la commune de Villandraut. Traverse aussi Saint-Léger-de-Balson.

‘Ballion’, lieu-dit de Puch-d’Agenais (47), ‘Ballion de Haut’, lieu-dit de Belin-Béliet, ‘Ballions’, lieu-dit de Sabres (40).

Viographie – Rue Robert-Ballion à Mérignac.

Geneanet – 11 639 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BALLION dont 7 390 pour la Gironde, 108 pour les Landes. À noter qu’on obtient 435 résultats en Belgique. Il existe donc plusieurs souches. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent au Barp (2 433 résultats), Belin-Béliet (1 672 résultats), Hostens (442 résultats), Salles (396 résultats).

Monument aux Morts du Barp – Lourd tribut… BALLION Georges +05/05/1917 à Vauxaillon (02), BALLION Jean + 26/02/1916 à Bordeaux (33), BALLION Jean + 22/07/1917 à Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon (02)     , BALLION Jean Aurel + 01/08/1915 à Hohrod (68), BALLION Jean Georges + 05/09/1916 Fleury-devant-Douaumont (55), BALLION Jean René + 16/06/1915 à Souchez (62), BALLION Pierre Éloi + 05/05/1917 à Sancy-les-Cheminots (02), BALLION Raymond + guerre 1914-1918, BALLION Amand + 03/12/1939 à Grenoble (38).

Origine –

Ce n’est pas évident, aucun spécialiste ne s’est penché sur l’origine de ce nom. Nom de lieu donné à une personne qui y habitait ? Ou bien l’inverse ?

1 – Nous savons que chez nous le B et le V sont interchangeable. J’ai donc pensé au nom donné à la personne qui habitait dans un vallon, petite vallée, espace de terre resserré entre deux coteaux. Du gascon valon.

Hypothèse renforcée par la rivière ‘Le Ballion’ qui coule évidemment… dans un vallon.

À rapprocher aussi du lieu-dit d’Audenge, autrefois orthographié ‘Babalon’ et maintenant orthographié ‘Bas Vallon’.

2 – Avec la terminaison –ION, on peut aussi penser au diminutif de baile ou bayle, termes qui désignaient le bailli, représentant du seigneur dans le village. De l’ancien français bail (bailli, gouverneur). Ce sobriquet aurait été attribué à un homme dont le comportement rappelait celui d’un petit bailli.


BALLU

Quelques statistiques

1891 – 1915 : 206 ; 1916 – 1940 : 291 ; 1941 – 1965 : 401 ; 1966 – 1990 : 388

Moyennement porté : 1 286 personnes sont nées en France en un siècle, dans 60 départements : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Paris, Loir-et-Cher, Deux-Sèvres parmi les principaux.

Théodore Ballu était architecte célèbre (hôtel de ville de Paris, églises). Originaire de l’Eure-et-Loir actuelle. Sa généalogie est sur Geneanet. Il a sa rue à Paris, près de la place Blanche. La SACEM y a son siège au n° 30.

Jean de la Balue, cardinal, était ennemi de Louis XI, originaire de la Vienne actuelle

Jacques Balutin, comédien. Aurait-on affaire à un hypocoristique de Ballu ?

Toponymes en France : 9 Ballu, 3 Balu, 5 Ballue, 11 Balue, 1 Balues, 4 Ballues

Variantes : Balu, Ballus, Ballue, Ballues, Balluais, Balluas, Balluet.

Nombreuses hypothèses quant à l’origine. On peut en retenir deux :

– Jean Coste – Du celtique aballe = pomme.

– Jean Tosti – Ce sont peut-être des variantes de Bellu, qui désigne un personnage sauvage, farouche (du latin bellua, ancien français belue = bête sauvage). « Lo belue », terrible créature, en Limousin, est là pour faire peur aux enfants.


BALSAN

Du latin balsameus, balsamum (« baume »), suc d’un arbrisseau : le baumier (Dacryodes macrophylla). Désigne celui qui est originaire de Balzac. Outre la commune de Balzac (16), plusieurs localités portent ce nom, notamment dans le Périgord. On trouve aussi Balsac dans l’Aveyron. Sens du toponyme : nom de domaine gallo-romain formé avec le suffixe -acum sur le nom de personne latin *Ballitius, dérivé de Ballius. En ce qui concerne Honoré de Balzac, sa généalogie connue situe ses ascendants à Canezac, hameau du Tarn (commune de Montirat) et à Gaffatou, également hameau de Montirat, ce qui rend plausible un rapprochement avec la commune de Balsac, d’autant que les plus anciens ascendants portaient le nom de Balssa. A noter cependant que, selon certains, les noms Balssa, Balsan, Balzan seraient des dérivés du latin balteus, désignant un cheval tacheté de blanc et de noir.


BARITAUT – BARITAUD – BARITHAULT – BARITEAU

De toutes ces variantes, la plus portées est BARITEAU

Statistiques – 1891 – 1915 : 126 ; 1916 – 1940 : 154 ; 1941 – 1965 : 237 ; 1966 – 1990 : 227

Donc 744 BARITEAU sont nés en France en un siècle, dans 45 départements : 17, 85, 33, 79…

Pendant la même période on relève 466 BARITAUD (87, 85, 79, 17…) et 19 BARITAUT (33…). Le nom BARITHAULT n’est plus porté.

Toponymie – En France on dénombre 38 lieux-dits dont le nom commence par ‘Barit-‘ (17, 23, 26, 33, 40, 46, 50, 79, 82, 2A, 85 et 86) et 4 qui commencent par ‘Barrit-‘ (07, 40, 85). Pour la Gironde nous avons ‘Baritou’ à Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, ‘Baritaud’ à Carignan-de-Bordeaux et ‘Barit’ à Coirac.

Geneanet – Si on effectue une recherche avec les variantes orthographiques sur le nom BARITEAU, on obtient 25 311 résultats. Le nom y est attesté dès de XIIIe siècle.

Origine – Jean Tosti qu’il faut rapprocher les différentes variantes du nom aux mots occitans baruta, barutèl (avec variantes baritel et balutel), qui désignent un blutoir, tamis pour la farine. Barutel est parfois aussi attesté avec le sens de “moulin” (F. Mistral). On devrait donc avoir affaire au surnom d’un meunier, éventuellement à un toponyme évoquant un moulin.

Quelques variantes – Baritau, Baritault, Baritaut, Baritaux, Bariteau, Bariteaud, Baritheau, Baritel Barithel, Barideau, Bariton, Baritou…

La famille de Baritault est propriétaire du château de Roquetaillade. Voir la généalogie sur la base roglo.eu


BANOS

Le 8e nom le plus porté à Biganos. Et c’est une rime riche ! 962 naissances en France en 100 ans, essentiellement dans les Landes et dans une moindre mesure en Gironde. Plusieurs souches.

Le célèbre champion cycliste, Antonin MAGNE (1904-1983) épouse Germaine BANOS (1911-2003) à Arcachon le 6 décembre 1934.

1891 – 1915 : 118 ; 1916 – 1940 : 206 ; 1941 – 1965 : 314 ; 1966 – 1990 : 324

Zone HTBA – Biganos, Arcachon, La Teste-de-Buch, Mios, Arès, Audenge…

Toponymie – Une commune des Landes (en Chalosse) se nomme Banos (268 habitants, 5,77 km2). Dautres lieux-dits ‘Banos’ à Begaar (40), Benquet (40), Perquie (40), Cabrières (34) et Nogent-le-Bernard (72).

‘Los Baños’ est un quartier de Sestao, dans la province de Biscaye, dans la Communauté autonome du Pays basque en Espagne.

On recense une dizaine de communes espagnoles avec ‘Baños’.

Sur le Monument aux Morts de Biganos – BANOS Pierre, BANOS Pierre Gaston.

Geneanet – 23 502 résultats en effectuant une recherche avec le nom BANOS dont 8 987 dans les Landes, 8 554 en Espagne, 671 en Gironde. Les principaux clusters français apparaissent à Souprosse 40 (2 048 résultats et 7 649 résultats dans un rayon de 30 km), Goudosse-et-Saint-Etienne-d’Artiguebaude 40 (670 résultats), Tartas 40 (666 résultats), Gouts 40 (651 résultats).
En Gironde, c’est à Bordeaux qu’on en a le plus (179 résultats) et dans la zone HTBA, c’est à Biganos (93 résultats).

On s’aperçoit qu’en Espagne Baños était parfois donné comme nom de baptême.

Origine – Il s’agit du lieu d’habitation ou d’origine du lointain ancêtre. Comme beaucoup de nom de lieux en Gascogne, celui-ci est formé avec le suffixe –os, abréviation de –ossum qui marque l’appartenance. Banos désigne sans doute le domaine d’un homme ancien, peut-être d’un homme gaulois nommé Bandus, peut-être d’un personnage d’origine germanique nommé Bano.

À moins que la famille ne vienne d’Espagne et soit originaire d’un lieu local appelé ‘Baños’ qui se traduit en français par ‘Bains’.

À moins que, sachant qu’en certains endroits des régions occitanes (pas en Gascogne), bana, c’est la corne et que nous ayons affaire à un sobriquet.

À moins que ce ne soit une autre origine…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Banos


BANSE

C’est le 8e nom le plus porté à Lanton et pourtant ce n’est pas un nom d’ici. Un nom plein de mystère qui m’a intéressé. 943 naissances en France en un siècle : Nord, Calvados, Manche, Aisne… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 149 ; 1916 – 1940 : 229 ; 1941 – 1965 : 302 ; 1966 – 1990 : 263

Zone HTBA – Lanton, Andernos-les-Bains, Biganos, Arès, Arcachon, La Teste-de-Buch…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1 942 BANCE (76, 27, 60, 14…), 346 BENSE (13, 62, 32…), 279 BENCE (62, 27, 13…)…

Toponymie – ‘Banse à Saulce-sur-Rhône’ (26), ‘La Banse’ à Saint-Chély-d’Apcher (48), ‘La Maison Banse’ à Sept-Vents (14), ‘Bance’ à Saint-Michel-de-Chavaignes (72), ‘La Vallée Bance’ à Chambray (27), ‘La Haie Bance’ à Saint-Nicolas-de-la-Taille (76), ‘Bois Bance’ à Belleville (76), ‘Côte de Bois Bance’ à Sainte-Marguerite-sur-Duclair (76), ‘Bois de la Croix Bance’ à Méricourt (78), ‘Bense’ à Izon (33), ‘Bence’ à Manerbe (14), ‘La Bence’ à Lées-Athas (64).

Viographie – Allée Banse à Charenton-sur-Cher (18), rue Armand-Bence à Caen (14)

Monument aux Morts de Lanton – BANSE Pierre dit Gaston, BANSE Pierre dit Octave

Geneanet – 26 529 résultats en effectuant une recherche avec le nom BANSE dont 199 pour la Gironde. 43 348 résultats pour une recherche avec le nom BANCE dont 97 pour la Gironde. Si on examine l’ascendance de Val Banse, on s’aperçoit que son ancêtre Pierre Louis auguste BANCE né à Muids (27) est venu épouser Marie DAYRES à Lanton en 1850. BANSE et BANCE confondus, nous obtenons 1 394 résultats pour Muids et 7 205 résultats dans un rayon de 30 km autour de Muids (qui intègre Chambray où on trouve le toponyme ‘La Vallée Bance’).

Origine – C’est ici que les difficultés apparaissent. Selon les zones où le nom est porté, il peut y a avoir plusieurs explications.

– Selon Jean Tosti qui cite Marie-Thérèse Morlet, il s’agirait le plus souvent d’un nom de personne germanique : Banzo, contraction de Bandizo, de bant ou banz (lien, pays).

– Autre possibilité citée par Jean Tosti : le moyen français banse, qui a désigné dans le Nord un panier d’osier, une manne (surnom possible de vannier ou d’utilisateur).

– Et Jean Coste évoque aussi le vieux français bance ou banche qui désignait l’osier, du gaulois abancos, de même sens. Aurait désigné un lieu où poussait l’osier ?

– Jean Coste évoque aussi un mot ancien d’origine indo-européenne, awantos, qui aurait donné par la suite avance ou avanche, termes qui désignaient une source.

– Enfin, Jean Coste, évoque également l’ancien français banse, peut-être d’origine italienne, qui désignait une sorte de vigne. Ce mot aurait survécu avec l’occitan pansa avec le sens de raisin sec ou raisin de treille

Autres variantes : BANS, BASSE, BENCE, BENS, BENNSE, BANSARD.

Muids (27) est le berceau de la famille BANSE/BANCE de Lanton.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Muids_(Eure)


BAQUEY

326 naissances BAQUEY en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.

1891 – 1915 : 79 ; 1916 – 1940 : 84 ; 1941 – 1965 : 90 ; 1966 – 1990 : 73

Zone HTBA – Lacanau, Andernos-les-Bains, La Teste-de-Buch, Le Teich, Lanton, Saumos…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 458 BACQUEY (33…), 2 227 BAQUÉ (31, 32, 66…), 1 556 BACQUÉ (64, 09, 32…).

Toponymie – On dénombre 10 noms de lieux ‘Baquey’ à Fargues (33), Rions (33), Izon (33), Avensan (33), Landiras (33), Croignon (33), Targon (33), Gontaud-de-Nogaret (47), Cocumont (47), Ruffiac (47). On trouve aussi sept lieux ‘Bacquey’ (tous en Gironde), 24 ‘Bacqué’ (09, 32, 40, 47, 64, 65, 73, 80), 75 ‘Baqué’…

Geneanet – 4 571 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BAQUEY dont 3 707 en Gironde. Les principales concentrations s’observent à Eysines (482 résultats), Saint-Médard-en-Jalles (475 résultats), Bordeaux (237 résultats), Le Haillan (178 résultats), Saint-Jean-d’Illac (152 résultats). Difficile de dire s’il existe une ou plusieurs souches.

Pour info, les BACQUEY sont concentrés sur Carcans, Saumos, Sainte-Hélène, Querac, Cussac-Fort-Médoc…

Origine – Ce nom indique l’activité du lointain ancêtre ; c’est l’équivalent gascon de VACHER. Du latin populaire vaccarius, de vacca (vache) puis du gascon vaquèr, vaquèir, vacaire, vacivèir, vaqueròt, vaqueiròt. On sait que le B et le V sont interchangeables. S’agissait-il d’un éleveur de vaches ou plus simplement d’un gardien de vaches ?


BARREAU

Le 4e nom le plus porté à Audenge, le 508e en France avec 10 275 naissances en 100 ans : Vendée, Deux-Sèvres, Maine-et-Loire, Tarn. Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 1 916 ; 1916 – 1940 : 2 404 ; 1941 – 1965 : 3 127 ; 1966 – 1990 : 2 828

Zone HTBA – Audenge, Lège-Cap-Ferret, Lanton, La Teste-de-Buch, Arcachon, Arès…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 4 358 BARRAU (81, 31, 12…), 6 696 BARRAUD (71, 16, 85…), 488 BARREAUD (17, 33…), 214 BARRAUT (71, 51…), 3 833 BARRAULT (86, 49, 37…), 239 BARREAULT (37, 79…).

Toponymie – Nombreux noms de lieux ‘Barreau’, on en compte 13 en Gironde (Avensan, Nonzac, Cessac, Le Fieu, Hourtin, Libourne, Marsas, Montagne, Saint-Aubin-de-Médoc, Saint-Laurent-d’Arce, Saint-Mariens). En Gironde, on compte également neuf ‘Barrau’, trois ‘Barraud’, un ‘barrault’…

Viographie – Impasse Barreau à Cenon

Monument aux Morts d’Audenge – BARREAU François, sergent, décédé le 15/07/1918 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (51), BARREAU Pierre dit Henri, matelot, décédé en mer le 19/09/1917.

Geneanet – 267 972 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BARREAU dont 41 966 pour la Vendée, 17 773 pour le Loiret, 18 416 pour les Deux-Sèvres, 12 814 pour la Charente-Maritime… 4 409 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Beaune-la-Rolande 45 (4 504 résultats, pour 2 015 habitants en 2018) et Challans 85 (3 513 résultats). Pour la zone HTBA, c’est à Audenge avec 149 résultats.

Origine –  Nous dénombrons un nombre important de lieux nommés ’Barreau’ ou de variantes. Je pense que c’est donc vers le lieu où habitait le lointain ancêtre qu’il faut se diriger.  Mais ce n’est pas si simple.

1 – L’origine est-elle le latin populaire barra, provenant du gaulois barros, qui a donné les mots « barre », « barrage » et « barrière » ?

Dans ce cas on pourrait envisager un lieu clôturé, un enclos, le lieu où on pouvait entrer dans les fortifications d’une ville, lieu où était perçu un péage, un amas ou une élévation de roches qui interdit le passage et bien d’autres explications.

2 – Jean Coste signale l’ancien français barre qui désignait un plan de vigne. Le dictionnaire de Godefroy précise que cette appellation est toujours employée dans la région de l’Aunis. Y aurait-il un rapport avec nos vins dits « de barrot », vins acides et faiblement alcoolisés (8 à 10°) produits par les propriétaires dont la petite parcelle de vigne assurait la consommation familiale ?

3 – Jean Tosti y voit un nom d’origine germanique, Berwald de ber (ours) et wald, waldan (gouverner).

Il existe sans vraisemblablement plusieurs explications selon les régions.

 

Pierre (dit René) BARREAU (Audenge, 29 août 1918 – Arès, 8 mai 1993). Après l’École normale des Instituteurs, il est nommé à Saint-André-de-Cubzac, à Pellegrue, à Cambes, puis revient sur le bassin à Andernos-les-Bains. Au Collège d’Audenge, il enseigne ensuite les mathématiques, la physique et la chimie. Il est conseiller municipal d’Audenge de 1971 à 1983. Il écrit des articles sur l’histoire de la commune. Il y mène des recherches archéologiques et y intéresse bon nombre de ses élèves.


BARSACQ

Un nom bien gascon !

Statistiques – 1891 – 1915 : 180 ; 1916 – 1940 : 214 ; 1941 – 1965 : 242 ; 1966 – 1990 : 197

Au total 833 BARSACQ sont nés en France en 100 ans : surtout dans les Landes (Commensacq, Trensacq, Pissos, Sabres, Rion-des-Landes, Luglon, Ygos-Saint-Saturnin, Arjuzanx, Castets, Escource, etc.) et un peu la Gironde (Bordeaux, Louchats, Pauillac, etc.)

Zone HTBA – Belin-Béliet, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Saumos, Le Teich, Le Temple, Arcachon, Arès…

Nous allons leur rajouter les naissances, pendant la même période, de 109 BARSAC (mêmes départements), de 27 BARZAC (75, 24…) et de 18 BARZACQ (64…).

Toponymie – Un lieu-dit ‘Barsacq’ à Arengosse (40)

Deux communes de Barsac (Gironde et Drôme) et 11 autres lieux-dits en France avec ‘Barsac’ : Ailhon, Lanas et Payzac (07), La Boissière-d’Ans (24), Die (26), Paillet (33), Sainte-Gemme-Martaillac (47), Serques (62), Dore-l’Église et Marsac-en-Livradois (63).

Viographie – Rue André-Barsacq à Paris 18e*

Geneanet – 8 422 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BARSACQ, dont 6 142 pour les Landes, 611 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Sabres, Vert, Luglon, Commensacq, Trensacq, Arengosse (toutes des communes landaises). Dans un rayon de 30 km autour de Luglon, on obtient 5 048 résultats.

Je m’étais amusé en 2019 à remonter l’ascendance de Corentin Barsacq. On arrivait à Vital BARSACQ qui épousait le 30/01/1731 à Arengosse, Catherine DARROUZÈS. Et c’est à Arengosse que se trouve l’unique lieu-dit ‘Barsacq’ du Monde ! Nous avons peut-être trouvé le nid. Voir l’acte en illustration. Le vicaire LESCARRET, paresseux, n’a pas noté les parents des mariés. Rien n’est perdu ! mais ce sera plus long. Il faudra étudier la famille BARSACQ sur la paroisse (baptêmes, mariages, sépultures) pour en déduire l’identité des parents. Heureusement la paroisse est petite et les actes sont peu nombreux.

Origine – Le lointain ancêtre auteur de la lignée était originaire d’un lieu portant ce nom. Quel est le sens de ce nom de lieu ? Ce serait le domaine (suffixe -acum) de Barcius (nom de personne gauloise). C’est l’avis motivé de Bénédicte Boyrie-Fénié dans son Dictionnaire toponymique des communes de Gironde. Au chapitre consacré à la commune de Barsac, elle liste toutes les anciennes graphies qu’elle a pu collecter concernant cette paroisse très ancienne ; Barciaco, Barsac, Bersac, Berzac, Barsaco, Barssiaco, Bersako, Berzac, Barssaco, etc.

On peut, selon Yves Lavalade, considérer que les noms de BERSAC et BERSAT ont la même origine.

* André Barsacq était un metteur en scène, réalisateur et dramaturge français, (1909, Théodosie (Crimée) – 1973 Paris – 18e). Il fut également décorateur, scénographe, animateur et directeur de théâtre. Son ascendance landaise remonte aussi au couple BARSACQ-DARROUZÈS d’Arengosse évoqué plus haut.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Barsacq


BARREYRE

Émilien BARRERE (Arès, 1883 – 1944), poète gascon.

495 naissances en France en 100 ans, surtout en Gironde mais aussi Haute-Loire, Puy-de-Dôme…

1891 – 1915 : 116 ; 1916 – 1940 : 126 ; 1941 – 1965 : 133 ; 1966 – 1990 : 120

Pays de Buch : Arès, Andernos-les-Bains, Lanton, Audenge, Arcachon, La Teste-de-Buch, Biganos, Le Temple, Salles.

Pendant la même période on relève aussi les naissances de 8 179 BARRIERE (87, 33, 24…), 4 867 BARRERE (65, 40, 64…), 1 095 LABARRERE (64, 40, 65…), 1 074 LABARRIERE (40, 75, 46…), 249 BAREYRE (47, 40…), 142 BARERE (64, 40…)…

Toponymie – En France, nous avons 24 lieux ‘Barreyre dont 18 en Gironde (Villenave-Dordon, Cissac-Médoc, Sainte-Terre, Cénac, Pompignac, Arcins, Macau, Grayan-et-l’Hôpital, Gauriac, Saint-Michel-de-Rieufret, Landirac, Cérons, Guillos, Noaillan, Saint-Germain du-Puch), deux dans l’Ardèche, un dans le Cantal, deux dans les Landes (Arjuzanx) et un dans le Lot-e-Garonne  (Labastide-Castel-Amouroux).

Geneanet – 8 335 résultats avec une requête sur le nom BARREYRE dont 3 274 en Gironde. Le nom est attesté dès 1520 à Celles-sur-Durolle, aujourd’hui dans le Puy-de-Dôme. Pour la Gironde c’est à Saint-Loubès, Sainte-Terre, Mérignac et Cérons qu’on trouve les plus anciens porteurs sur la base.

Origine – C’est le lieu où vivait le lointain ancêtre qui habitait près d’une clôture, d’une barrière, d’un barrage qui fermait une propriété.

De la même origine : BARRE, BARRADE, LABARRADE, BARRET, BAROUTY, BARADIS, LABARERE, LASBARRÈRES, LESBARRÈRES, LESBARRÈRE…


BARTHEROTTE

1 – Patronyme BARTHEROTTE

Statistiques
1891 – 1915 : 20 ; 1916 – 1940 : 21 ; 1941 – 1965 : 24 ; 1966 – 1990 : 20

85 personnes nées en France en 100 ans, dans 9 départements : Lot-et-Garonne, Gironde (Abzac, Libourne, Sablons)…

2 – Patronyme BARTHEROTE

Statistiques
1891 – 1915 : 30 ; 1916 – 1940 : 23 ; 1941 – 1965 : 25 ; 1966 – 1990 : 24

102 personnes nées en France en un siècle, dans 18 départements : Gers…

3 – Patronyme BARTEROTTE

Statistiques
1891 – 1915 : 1 ; 1916 – 1940 : 3 ; 1941 – 1965 : 1 ; 1966 – 1990 : 4

9 personnes nées en France en 100 ans, dans 4 départements : Lot-et-Garonne…

Toponymie – Un lieu-dit ‘Barterotte’ en Lot-et-Garonne, commune de Saumont près de Nérac. Un lieu-dit Barthelotte dans le Gers, commune de Miradoux, près de Condom.

Geneanet – 308 résultats pour Bartherotte. Les plus anciens sont attestés à Donzac, aujourd’hui dans le Tarn-et-Garonne.

Origine – Jean Coste pense que ce nom semble être un diminutif (hypocoristique) de Barthère, (même région), toponyme évoquant un lieu broussailleux ou boisé, dérivé du gaulois barto (hallier) et de l’occitan barta.

Quelques noms de la même origine : Barthe (81, 31, 11), Barthes (81, 34), Barthère (31, 32), Barthet (25, 31, 09), Barthole, Barthoux (03, 63), Bartier (59, 62), Bartoux (62), Labarthe (40, 64), mais aussi Berthe (62,80) et Burthe (54),

Jean Tosti remarque cependant les variantes Bartelotte (82), Barthelote (32) et Barthelotte (09), qui pourraient faire penser à un matronyme formé sur Barthelot, diminutif de Barthélémy, nom de baptême popularisé par l’un des apôtres du Christ, dont le martyre aurait été particulièrement horrible, puisqu’il fut écorché vif. Vient de l’araméen Bar-Tolmaï (= fils de Tolmaï, grand-père biblique d’Absalon).


BASQUE

1 351 naissances en France en 100 ans : La Réunion, Gironde, Landes, Haute-Garonne, Ardennes… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 209 ; 1916 – 1940 : 281 ; 1941 – 1965 : 417 ; 1966 – 1990 : 444

Zone HTBA – Lacanau, Le Porge, Saumos, Biscarrosse, Arès, Le Temple, Lanton, Lège-Cap-Ferret, Andernos-les-Bains, La Teste-de-Buch, Arcachon, Mios

Toponymie – On compte 72 noms de lieux en France avec ‘Basque’. En gironde on les trouve à Mios, Brouqueyran, Saillans, Villegouge, Castets-en-Dorthe, Saint-André-de-Cubzac, Cubzac-les-Ponts, Saint-Pey-d’Armens, Lesparre-Médoc, Bossugan, Latresne, Lignan-de-Bordeaux, Salleboeuf, Jugazan, Lignan-de-Bazas, Bazas, Marimbault, Saint-Loubès, Mauriac, Haux, Petit-Palais-et-Cornemps, Puisseguin, Arbanats, La Brède, Samonac, Illats, Uzeste, Listrac-de-Durèze. On en trouve également 24 dans les Landes mais je suis trop fatigué pour énumérer les communes…

Viographie – Chemin Jean-Basque à Biganos. Personne ne sait qui c’était. Son nom, son chaffre ?

Geneanet – 21 807 résultats en effectuant une recherche avec le nom BASQUE dont 1 839 en Gironde, 576 dans les Landes. C’est à Tracadie au Nouveau-Brunswick (Canada) qu’on en trouve le plus (651 résultats). En gironde, c’est à Léognan (507 résultats). Dans la zone HTBA, c’est à Lacanau (119 résultas), Le Porge (91), Saumos (77), Biscarrosse (46).

Origine – Peu de mystère. Soit l’origine du lointain ancêtre était le Pays Basque, soit il habitait en un lieu appelé ‘Basque’ qui lui-même tirait son nom d’un ancien habitant originaire du Pays Basque. Du latin vasco qui a aussi donné le mot « gascon ».


BASSIBEY

Il n’est que 39e dans les noms portés à Salles et pourtant c’est un des noms typiquement sallois. 150 personnes nées en France en un siècle essentiellement en Gironde et aussi un peu dans les Landes…

Statistiques INSEE – 1891 – 1915 : 50 ; 1916 – 1940 : 32 ; 1941 – 1965 : 36 ; 1966 – 1990 : 32

Zone HTBA – Salles, Belin-Béliet, Le Barp, Le Teich, Mios, Lugos, La Teste-de-Buch, Biganos…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 16 BASSIBE (33, 64…).

Toponymie – Un seul toponyme ‘Bassibey’ en France : à Landiras en Gironde. 12 toponymes avec ‘Bassibe’ ou ‘Bassibé’ (09, 32, 40, 48, 64, 65), 11 ‘Bassibes’ ou ‘Bassibès’ (64, 66), six ‘Bassibié’ (09), un ‘Bassibet’ (09)

Monument aux Morts de Salles – BASSIBEY Jean René, décédé le 23/10/1917 à Allemant (02).

Geneanet – 5 480 résultats en effectuant une requête pour le nom BASSIBEY, dont 4 375 pour la Gironde. Les principaux clusters apparaissent à Salles (3 134 résultats), Belin-Béliet (393 résultats), Le Barp (127 résultats), Le Teich (82 résultats).

Avant 1600, le patronyme est attesté à Labrède.

Les BASSIBEY sont-ils tous parents, c’est bien possible mais sans doute invérifiable.

Origine – En gascon, gardien de troupeau, du latin vacivus. Nous savons, qu’en gascon, le B et le V sont interchangeables.


BASTIAT

289 naissances en France en un siècle, essentiellement dans les Landes.

1891 – 1915 : 61 ; 1916 – 1940 : 77 ; 1941 – 1965 : 83 ; 1966 – 1990 : 68

Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Biscarrosse…

Pendant la même période on relève aussi les naissances de 9 530 BASTIEN (88, 54, 62, 59, 55…), 3 090 BASTIAN (67, 57, 74, 54…), 289 SEBASTIA (64, 47, 33…)

Toponymie – Pas de lieu-dit ‘Bastiat’. On repère en revanche des lieux ‘Bastia’ (09, 2B, 32, 64).

Viographie – Rues Frédéric-Bastiat à Biscarrosse (40), Bordeaux (33), Ychoux (40)  et Limoges (87), square Frédéric-Bastiat à Mugron (40), rues Bastiat à Toulouse (31) et Saint-Germain-en-Laye (78).

Geneanet – 7 790 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BASTIAT dont 5 303 pour les Landes, 388 pour le Rhône, 226 pour les Pyrénées-Atlantiques, 154 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Laurède (932 résultats), Saint-Cricq-Chalosse (775 résultats), Mugron (526 résultats). Dans un rayon de 15 km autour de Mugron, on obtient 3 876 résultats. Pour info, Laurède est une importante agglomération qui comptait 37 habitants en 2020.

Ce nom m’a tout l’air d’être monophylétique (une seule souche, tous les porteurs sont parents).

Origine – Il s’agit d’un diminutif affectueux (hypocoristique) de Sebastia, forme gasconne du prénom Sébastien. Du latin Sebastianus, du grec sebastos (vénérable).

Ce nom de baptême a été popularisé par un célèbre martyr, percé de flèches par ses propres soldats. Le Martyr de saint Sébastien a été écrit à Arcachon par Gabriele D’Annunzio puis mis en musique par Claude Debussy qui séjourna souvent dans la cité balnéaire.

Selon Jean Tosti, les formes Bastiaen, Bastiaens, Bastiaenssens (Nord, Belgique), Bastian (Alsace-Lorraine), Bastiand (Savoie), correspondent également à Sébastien, de même que les noms italiens ou corses Bastiano, Bastiani et leurs dérivés Bastianaggi, Bastianel, Bastianello, Bastianelli, Bastianini.

La ville de Bastìa dont le nom signifie en corse « poste fortifié » est plutôt à rapprocher du mot « bastide ».

*Frédéric Bastiat, né en 1801 à Bayonne et mort en 1850 à Rome, était un économiste, homme politique et magistrat. Il passa une grande partie de sa vie à Mugron et fut député des Landes. Il a son buste sur une place de Mugron. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Bastiat


BASTIDE

L’INSEE nous annonce que 7 206 BASTIDE sont nés en France en un siècle (Gard, Hérault, Aveyron, Paris, Loire, Ardèche…) selon la répartition ci-dessous :
1891 – 1915 : 1 616 ; 1916 – 1940 : 1 706 ; 1941 – 1965 : 2 081 ; 1966 – 1990 : 1 803.

En Pays de Buch, on les voit apparaître à Arcachon, Audenge et La Teste-de-Buch.

Toponymie – 15 communes et un nombre très important d’autres lieux-dits avec ‘Bastide’. En Gironde, nous en trouvons à Bordeaux, Sainte-Radegonde, Labarde, Blaignac, Cabanac-et-Villagrains et Préchac.

Geneanet – 186 505 résultats en effectuiant une requête dans la base avec le nom BASTIDE dont 27 386 pour le Gard, 13 541 pour l’Hérault, etc.

Origine – . Il s’agit du nom du lieu où habitait l’auteur de la lignée. De l’occitan bastida. Bastide avait à l’origine le sens d’exploitation agricole communautaire. Le nom correspond aussi à une maison provençale, et à un type de villes, créées au Moyen Âge, dans l’objectif de constituer de nouveaux foyers de population.


BASTIEN

Naissances pour le patronyme en France : 1891 – 1915 : 1 746 ; 1916 – 1940 : 2 063 ; 1941 – 1965 : 2 905 ; 1966 – 1990 : 2 816.

Au total, 9 530 BASTIEN sont nés en France en 100 ans, dans 100 départements ce qui classe ce nom au 570e rang des noms les plus portés en France.

Les départements où en trouve le plus : dans l’ordre, Vosges, Meurthe-et-Moselle, Pas-de-Calais, Nord, Meuse, Moselle, etc.

Origine : A l’origine nous avons le nom de baptême Sébastien. Celui-ci a été popularisé par un célèbre martyr, percé de flèches par ses propres soldats qui firent cependant attention à ne toucher aucun organe vital. Gabriele D’Annunzio écrivit “Le martyre de saint Sébastion” en 1911, pendant son séjour au Moulleau. Et Claude Debussy que nos connaissons bien à Arcachon mit tout ça en musique.

Jean Tosti nous précise l’étymologie de Sébastien : du latin Sebastianus, du grec sebastos (= vénérable).

Trois syllabes pour un nom, c’est long ! Tout naturellement la première n’a plus été prononcée par les paresseux. Cela se nomme une aphérèse. Ce qui a donné le diminutif Bastien (ou hypocoristique, mot que vous commencez à connaître).

Variantes : Bastian, Bastin, Bastiaen, Bastiaens.

Pour info, on trouve 28 noms de lieux avec ‘Bastien’ en France, dont un en Gironde (commune d’Izon).


BATS

Un nom bien gascon, 1 645 naissances en France en 100 ans, essentiellement dans les Landes et dans une moindre mesure dans le Gers, la Gironde… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 327 ; 1916 – 1940 : 420 ; 1941 – 1965 : 511 ; 1966 – 1990 : 387

Pendant la même période, on relève (notamment) les naissances de 253 BAT (65…), 8 987 LABAT (40, 33, 64…), 839 LESBATS (40, 33…), 284 DEBATS (32…)…

Zone HTBA – Sanguinet, Biscarrosse, Belin-Béliet, Andernos-les-Bains, Le Barp, Marcheprime…

Toponymie – ‘Bats’ est le nom d’une commune des Landes (317 hab. en 2020). 12 autres noms de lieux avec ‘Bats’ (31, 32, 33 – Saint-Caprais-de-Bordeaux, 40 – Laurède et Le Leuy, 64, 65) et trois noms de lieux avec ‘Bâts’ (15, 67)

Viographie – Impasse Bats à Mont-de-Marsan.

Geneanet – 59 783 résultats pour une requête dans la base avec le nom BATS dont 34 225 pour les Landes, 2 040 pour le Nord, 996 pour les Pyrénées-Atlantiques, 626 pour le Gers, 544 pour la Gironde… De fortes concentrations de porteurs du nom dans les communes/paroisses des Landes suivantes : Souprosse, Tartas, Gouts, Goudosse-et-St-Etienne d’Artiguebaude, Carcarès-Sainte-Croix, Bégaar, Meilhan, Carcen-Ponson… Tous ces lieux sont dans une zone de 10 km de rayon.

On obtient 11 430 résultats pour les BATS des Pays-Bas et 3 548 pour ceux de la Belgique.

Origine – Désigne celui qui était originaire d’un lieu appelé ‘Bats’ et qui signifie « vallée ». On sait que, chez nous, le B et le V sont interchangeables. Tederic Merger sur le site gasconha.com, pense que le S terminal n’est généralement pas la marque du pluriel.

Du latin vallis (vallée), du gascon vath, de l’occitan val, valh.

‘Les Abatilles’, nom d’un quartier d’Arcachon, à la même origine (petites vallées).

Quant aux BATS du Nord, des Pays-Bas et de la Belgique, l’origine est forcément différente. On peut penser à l’anglo-saxon bāt (chauve-souris). Sans garantie…


BAUDRIN

Quelques statistiques pour commencer
1891 – 1915 : 107 ; 1916 – 1940 : 171 ; 1941 – 1965 : 243 ; 1966 – 1990 : 241

Donc, 762 BAUDRIN sont nés en France en 100 ans, essentiellement dans le Pas-de-Calais et le Nord.

Toponymie – On dénombre cinq lieux-dits en France avec le mot ‘Baudrin’ (35, 47, 62).

Geneanet – 8 441 résultats en effectuant une recherche avec le nom BAUDRIN, dont 2 546 dans le Pas-de-Calais et 2 582 dans le Nord. On constate que le prénom Baudrin est employé dans 176 occasions. Les plus anciens porteurs du nom de la base vivaient avant 1550 dans les départements actuels de la Charente et du Gard.

Origine – Nous avons plusieurs hypothèses ! Je les ai trouvées dans les ouvrages de plusieurs auteurs.

1 – Comme BAUDRIC, BAUDRY, BAUDRAN et BAUDRAND, ce serait un nom de baptême d’origine germanique ‘bald’, audacieux, et ‘ric’, puissant. La base Geneanet nous entraîne sur cette voie avec ses 176 porteurs du prénom Baudrin. C’est mon hypothèse préférée. De plus, on trouve un saint Baudran (Xe siècle) et un saint Baudry (VIIe siècle).

2 – Un nom de lieu dérivé de ‘baldre’, ‘baudre’, ‘braude’, ‘brode’, ‘boldre’, ‘boudre’, ‘bodre’ mots très anciens présents dans plusieurs dialectes et qui signifient boue ou bourbier. Autres noms dérivés : BAUDRAIS, BAUDEIX, BAUDRELLE, BAUDREUIL, BAUDREUX, BAUDREY, BAUDROUS …

3 – Un nom de métier dérivé de l’ancien nom ‘baudroyer’ qui désignait un ouvrier qui corroyait les cuirs c’est-à-dire qui les préparait pour les rendre plus souple après tannage et leur donner le dernier apprêt pour divers usages.


BEAUCOUSIN

Statistiques INSEE des naissances
1891 – 1915 : 95 ; 1916 – 1940 : 122 ; 1941 – 1965 : 156 ; 1966 – 1990 : 158

Ce qui fait que 531 BEAUCOUSIN sont nés en France en un siècle, dans 32 départements, essentiellement dans l’Eure et la Seine-Maritime.

Toponymie – Aucun lieu-dit avec ‘Beaucousin’ mais 63 lieux-dits en France avec ‘Cousin’ dont un en Gironde à Giscos.

Geneanet – 13766 résultats. Le nom BEAUCOUSIN est attesté avant 1550 à Franqueville, aujourd’hui en Seine-Maritime, et à Paris.

Origine – BEAU se passe de commentaires. Jean Tosti nous indique qu’en tant que patronyme, COUSIN exprime peut-être un lien de parenté, mais il nous invite à penser aussi au sens d’ami très cher, comme c’est le cas notamment dans le Roman de Renard.

Le Wiktionnaire nous confirme ce sens : celui avec lequel on est en bonne intelligence. Il nous donne deux exemples :

– Si vous faites telle chose, nous ne serons pas cousins.

– Depuis cette fâcheuse affaire, je ne suis pas très cousin avec lui.

Quelques variantes : Cousin (59, 62), Couzin (17, 80), Cousi, Cousy (12), Cousins (62), Cousyn (59). Dérivés : Cousinard (27, 76), Cousinat (51, 10), Cousinaud (16), Cousineau (85, 79, 17), Cousinet (47, 79, 33), Cousiney (33), Cousinot (55), Cousinou (24, 19).


BEAUGENDRE

1 683 naissances en un siècle en France : Ille-et-Vilaine, Guadeloupe, Loir-et-Cher, Eure-et-Loir…

1891 – 1915 : 253 ; 1916 – 1940 : 411 ; 1941 – 1965 : 542 ; 1966 – 1990 : 477

Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras.

Pendant la même période on relève également les naissances de 15 352 LEGENDRE (35, 50, 27, 76…), 5 503 GENDRE (63, 85, 33, 31…), 972 MAUGENDRE (76, 44, 35…), 8 746 BEAUFILS (76, 50, 72, 35…)…

Toponymie – Deux lieux-dits ’Beaugendre’ à Poncins (42) et Quettreville-sur-Sienne (50). En Guadeloupe on repère la ‘Rivière de Beangendre’ et la ‘Pointe de Beaugendre’.

Viographie – Rue Beaugendre à Chatou (78).

Geneanet – 70 746 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BEAUGENDRE dont 24 128 pour l’Ille-et-Vilaine, 11 257 pour le Loir-et-Cher, 9 219 pour l’Eure-et-Loir, … 58 pour la Gironde. Les communes où l’on en rencontre le plus sont en Ille-et-Vilaine : Mécé, Livré-sur-Changeon, Val-d’Izé, Saint-Christophe-des-Bois.

Origine – À décomposer en deux parties :

– BEAU- peut signifier joli, agréable, grand, gros mais autrefois c’était un terme d’affection employé entre parents. Du latin bellus (beau, élégant, gracieux).

– -GENDRE c’est le mari de la fille, du latin generum, accusatif du latin gener (mari de la fille), de la famille de gignere (engendrer).

Jean Tosti écrit : « le sens du nom est clair : le beau gendre, beau ayant une valeur morale autant que physique ».

Yves Lavalade émet l’hypothèque qu’il s’agissait peut-être du mari de la fille qui héritait de ses parents.


BEDOURÉ
Statistiques des naissances
1891 – 1915 : 3 en Charente-Maritime (La Rochelle) et Gironde (Arcachon)
1916 – 1940 : 7 en Charente-Maritime (La Rochelle, Rochefort) et Gironde (Arcachon)
1941 – 1965 : 7 en Charente-Maritime (Rochefort), Gironde (Gujan-Mestras) et Nord (Douai, Malo-les-Bains, Rosendaël)
1966 – 1990 : 4 Nord (Dunkerque), Hauts-de-Seine (Châtenay-Malabry) et Paris (15e)
21 personnes sont donc nées en France en un siècle, dans 5 départements.
On relève aussi 488 BEDOURET (Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Hautes-Pyrénées…), 92 BEDOURA (Landes, Pyrénées-Atlantiques…), 47 BEDOUREDE (idem), 179 BEDOUT (idem, plus Gers, Hautes-Pyrénées…)
Ce nom peu porté est sans doute monophylétique : une seule souche, tous les porteurs sont parents.
Toponymie – On relève quatre lieux-dits en France avec ‘Bédoure’ : Haute-Garonne (Bourg-d’Oueil, Gouaux-de-Luchon), Hautes-Pyrénées (Sost). On trouve six lieux-dits avec ‘Bédouret’ (09, 40, 47, 64, 65), huit avec ‘Bédoura’ (31, 32, 33, 40, 64, 65), deux avec ‘Bédourède’ (31), 21 avec ‘Bedout’ (31,32, 40, 47, 64, 65, 82).
Sur Geneanet – 156 résultats les plus anciens BEDOURE y sont attestés en 1700 à La Rochelle et Bordeaux
Origine – Comme Bedoura, Bedouret, Bedourède, Bedout, c’est un toponyme désignant un bois de bouleaux (Jean Tosti). Du gascon bedoth. Le lointain ancêtre habitait en ce lieu.


BELLIARD

Un nom assez porté, avec des souches dans plusieurs régions, avec une forte implantation chez nous, le nom le plus porté à Biscarrosse, le 1 812e des noms les plus portés en France. 3 830 naissances en 100 ans : Maine-et-Loire, Manche, Gironde, Landes, Paris, Mayenne, etc.

1891 – 1915 : 615 ; 1916 – 1940 : 883 ; 1941 – 1965 : 1 225 ; 1966 – 1990 : 1 107

Zone HTBA Biscarrosse, La Teste-de-Buch, Arcachon, Sanguinet, Gujan-Mestras, Le Teich, Biganos, Mios, Audenge, Belin-Béliet, Andernos-les-Bains, Lanton, Lège-Cap-Ferret, Le Porge…

Pour les variantes, pendant la même période, on relève aussi les naissances1 105 BÉLIARD (25, 49, 79…), 113 BELLIART (62, 75…), 64 BÉLIART (75, 62…)

Toponymie – On relève en France 10 toponymes avec ‘Belliard’ : 14, 32, 40, 44, 49, 58, 73, 79, 85. Dans les Landes, c’est à Biscarrosse que l’on trouve ‘En Belliard’ ; « en » est une particule honorifique (du latin domine), employée dans le Sud de la France devant les noms de personnes. Donc, ici c’est la personne qui a entraîné le nom du lieu.

On trouve aussi 10 toponymes avec ‘Béliard’ : 22, 32, 35, 37, 40 (‘Béliard’ à Solférino), 41.

N’oublions pas la ville de Montbéliard (52) et le lieu-dit de Puybélliard (85)

Viographie – Une rue Roger-Belliard à Andernos-les-Bains (1), une rue Fernand-Belliard à Bordeaux, une rue Belliard à Paris 18e, une rue Belliard à Bruxelles, une rue Belliard à Clermont-Ferrand, une rue du Général-Belliard à Longèves (85), une place Belliard à Fontenay-le-Comte (85), une rue et une impasse Belliard à Chantonnay (85), stade municipal Roger-Belliard à Cesson-Sévigné (35)…

Monuments aux Morts de Biscarrosse – BELLIARD Barthélémy, BELLIARD Bernard, BELLIARD François, BELLIARD G M, BELLIARD J A, BELLIARD Jean dit Ernest, BELLIARD Jean François Mathurin Joseph, BELLIARD Jean Hubert, BELLIARD Jean Marcel, BELLIARD Louis.

Geneanet – 116 155 résultats pour une recherche avec le nom BELLIARD dont 17 126 pour le Maine-et-Loire, 7 665 pour la Manche, 7 640 pour la Vendée, 5 420 pour les Landes, 2 324 pour la Gironde…

Sur la base on repère un noyau dur conséquent de porteurs du nom BELLIARD à Biscarrosse avec 4 306 résultats pour la paroisse/commune et 6 313 résultats dans un rayon de 30 km autour. On obtient quand même 593 résultats pour La Teste-de-Buch et 194 résultats pour Arcachon.

On voit aussi dans la base que les prénoms Belliard (121 résultats), Béliard (195 résultats), Béliarde (8 5667 résultats), Belliarde (102 résultats) étaient utilisés autrefois.

Origine – Selon les spécialistes de l’onomastique, il devrait s’agir d’un nom de baptême ancien d’origine germanique, de bili (doux, aimable) et hard (dur, fort).

‘Montbéliard’, ‘Puybelliard’ sont des lieux qui désignent la colline où habite BEL(L)IARD.

(1) Rue Roger-Belliard à Andernos-les-Bains – Né le 7 juin 1903 à Audenge, Jean Roger Belliard, surnommé « le Merle » était entrepreneur de travaux publics et lotisseur. Il est décédé à Andernos-les-Bains le 24 avril 1971. La voie sert de limite nord au terrain de camping de Fontainevieille et aboutit sur le port de plaisance de Taussat dont il fut l’aménageur.

Mise à jour : 8 octobre 2022


BELLIGAUD

Statistiques – 1891 – 1915 : 9 ; 1916 – 1940 : 9 ; 1941 – 1965 : 5 ; 1966 – 1990 : 3

26 personnes nées en France en 100 ans, dans 7 départements : Haute-Vienne.

Plus 65 BELIGAUD, aussi Haute-Vienne.

Toponymie – Aucun toponyme repéré.

Geneanet – 99 résultats (561 pour Beligaud). Avant 1700 les Belligaud sont attestés dans l’Allier et la Vienne. Les Beligaud sont attestés avant 1700 dans la Haute-Vienne (Cieux, Javerdat, Chaillac, Videix) et dans la Charente (Montrollet).

Origine – Rien trouvé dans la documentation. Faut-il y voir un diminutif (hypocoristique) de Bayle ? En occitan, le bailli, le gouverneur, le régisseur. Il a valeur de sobriquet plutôt que d’avoir représenté la fonction réelle. En rapport avec un trait de caractère du lointain ancêtre ?


BELLOCQ

Denis BELLOCQ est ostréiculteur au port de Meyran Ouest

1 734 naissances en France en un siècle : Pyrénées-Atlantiques, Landes, Gironde… Plusieurs souches.

Statistiques – 1891 – 1915 : 386 ; 1916 – 1940 : 409 ; 1941 – 1965 : 531 ; 1966 – 1990 : 408

Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Arès, Arcachon, Gujan-Mestras, Mios…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 2 144 BELLOC (33, 82, 47, 11…).

Toponymie – Bellocq est une commune des Pyrénées-Atlantiques. 39 autres lieux-dits ‘Bellocq’dont 18 dans les Landes et 20 dans les Pyrénées-Atlantiques.

Communes de Belloc (09), Belloc-Saint-Clamens (32) et Jû-Belloc (32). Beaucoup d’autres lieux-dits ‘Belloc’ dont cinq en Gironde, treize dans les Landes, neuf dans les Pyrénées-Atlantiques…

Geneanet – 29 063 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BELLOCQ dont 13 560 pour les Pyrénées-Atlantiques, 6 551 pour les Landes, 1 071 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Lées-Athas 64 (118 résultats), Pau (1 009 résultats).

Justement, la commune de Lées-Athas (257 habitants), en Vallée d’Aspe, nous présente deux lieux-dits : ‘Bellocq’ et ’Bellocq Ichaig’. Le nom de famille BELLOCQ y est attesté en 1626.

Les BELLOC, plus nombreux, sont essentiellement présents en Gironde (Bordeaux, Bazas, Langon, Loupiac, Coimères…), dans le Tarn-et-Garonne, dans l’Aude, en Lot-et-Garonne…

Origine – Le lointain ancêtre s’était vu attribuer le nom du lieu où il vivait, en l’occurrence, un beau lieu, par exemple situé sur une colline, dans un endroit ensoleillé ou un site bien protégé. Du gascon bèth (beau) et lòc (lieu).


BELOUGNE

Luc et Alex BELOUGNE sont ostréiculteurs au port d’Arès, cabane 39 « Chez Bill »

Un nom mystérieux et peu porté. Seulement 86 naissances en France en un siècle, essentiellement en Gironde, dans le Blayais.

1891 – 1915 : 7 (Berson, Saint-Genès-de-Blaye) ; 1916 – 1940 : 20 ; 1941 – 1965 : 33 ; 1966 – 1990 : 26

Zone HTBA – Arès

Pendant la même période, on relève également les naissances de 4 440 BOULOGNE (62, 59, 80…)

Toponymie – On ne trouve pas en France de lieu-dit ‘Belougne’, en revanche on repère ‘Bellougne’ à Gensac (65) et ‘Boulougne’ à Rimont (09). Les lieux-dits ‘Boulogne’ sont très nombreux, on en trouve deux en Gironde (Cours-les-Bains, Braud-et-Saint-Louis), deux en Charente, un en Charente-Maritime.

Geneanet – 188 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BELOUGNE dont 118 pour la Gironde. La concentration des porteurs apparaît dans le Blayais (Berson, Blaye, Générac, Saint-Girons-d’Aiguevives…).

Je pense que tous les BELOUGNE sont parents et donc qu’il s’agit d’un nom monophylétique (une seule souche).

Origine – Il me semble qu’il s’agit d’une variante locale du nom BOULOGNE qui est aussi présent en Gironde (477 résultats) et dans les mêmes communes du Blayais que BELOUGNE (177 résultats dans un rayon de 30 km autour de Berson).

Comme les villes et autres toponymes ‘Boulogne’ sont très nombreux, ce serait donc le nom de lieu qui aurait entraîné le nom de famille. Il existe, on l’a vu plus haut, un lieu-dit ‘Boulogne’ dans le Blayais, à Braud-et-Saint-Louis.

Mais l’étymologie de ‘Boulogne’ est obscure. Jean Coste pense que ce toponyme est d’origine celtique et qu’il provient du mot bona qui aurait donné bononia, nom latin de la ville de Bologne en Italie. Certains auteurs avancent le sens de ville, d’établissement.


BELPECHE

Un nom très peu porté avec 40 naissances en France en 100 ans

1891 – 1915 : 9 (Paris 16e, 10e, 18e, 20e, Boulogne-Billancourt 92, Courtry 77, Rue 80)

1916 – 1940 : 6 (Paris 15e, 17e, Yvelines)

1941 – 1965 : 14

1966 – 1990 : 11

Zone HTBA – Lège-Cap-Ferret.

Toponymie – Pas de lieu-dit ‘Belpeche’ en France. En revanche, on compte 61 noms de lieux avec ‘Peche ‘, ‘pèche’ ou ‘Péché’. Parmi, ceux-ci on repère notamment ’La Belle Pêche’ dans la commune de Hames-Boucres à 7 km de Calais (Pas-de-Calais) près du ‘Marais de Guînes’.

Pour mémoire, dans les régions de langues occitanes on compte 19 ‘Belpech’ (11, 12, 24, 31, 46, 81, 82) mais je crois que cela n’a pas de rapport (équivalent de « belle colline »).

Geneanet – 1 207 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BELPECHE dont 496 pour la Seine-et-Marne, 170 pour Paris, 148 pour l’Oise, 122 pour les Hauts-de-Seine… 4 pour la Gironde (Bordeaux, Pessac, Berson). La plus forte concentration de porteurs du nom apparaît à Courtry en Seine-et-Marne. Les plus anciens BELPECHE de la base apparaissent avant 1650 à Vineuil-Saint-Firmin (60), Chantilly (60), Taverny (95). Ce nom est sans doute monophylétique, c’est-à-dire qu’il n’y aurait qu’une souche et que tous les porteurs du nom seraient parents.

Origine – Je pense qu’il faut décomposer ce nom ainsi BEL PECHE

BEL – Du latin bellus (beau, joli),

PECHE – Du latin piscari (pêcher, prendre le poisson) devenu, en latin populaire piscare. En ancien français pesche ou peeche, désignait une pêcherie : étendue d’eau qui a été aménagé afin d’y faciliter la pratique de la pêche.

On note en consultant Genenet que le nom est parfois orthographié BELLEPECHE. Ce nom existe encore mais il est en voie d’extinction (quatre naissances en 100 ans).

Conclusion : le lointain ancêtre vivait en un lieu caractérisé par un joli plan d’eau riche en poisson.


BÉNITEAU

Le 3e nom porté à Lacanau mais ce nom est en train de disparaître : 40 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde

1891 – 1915 : 11 ; 1916 – 1940 : 10 ; 1941 – 1965 : 14 ; 1966 – 1990 : 5

Zone  HTBA – Lacanau, Le Porge, Lanton, Arès…

Pendant la même période, on relève également les naissances de 3 324 BÉNÉTEAU (85, 17, 49…), 191 BÉNÉTAUD (16, 17…), 994 BÉNITO (33, 75, 64…), 578 BÉNITEZ (34, 75, 11…)

Toponymie – Un seul lieu-dit ‘Béniteau’ en France, il est dans les vignes de Soussac (33). On repère aussi ‘Bénéteau’ à Saint-Savin (33) et deux ‘Chez Bénéteau’ (16, 86).

Monument aux Morts de Lacanau – BENITEAU Jean, BENITEAU Jean Lucien dit Fernand

Geneanet  – 2 124 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BÉNITEAU dont 831 en Gironde, 498 dans la Vienne. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Chatellerault 86 (351 résultats), Lacanau (315 résultats), Carcans (168 résultats), Avensan (84 résultats). Le nom est attesté à Châtellerault (paroisse Saint-Jean-Baptiste) avant 1616. Pour notre zone, c’est le couple François BÉNITEAU (BÉNEYTEAU) et Marie SEGUIN mariés à Lacanau en 1684 qui est à l’origine de plusieurs généalogies.

Origine –  C’est le nom de baptême du lointain ancêtre qui est à l’origine de ce nom de famille : Benoît, du latin Benedictus (béni), ce nom a été popularisé par deux saints, Benoît de Nursie (fondateur de l’ordre des bénédictins) et Benoît d’Aniane (réformateur du même ordre).

BÉNITEAU, BÉNÉTEAU ainsi que leurs variantes françaises et étrangères (BÉNITO, BÉNITEZ…) sont des diminutifs (ou hypocoristiques) de BenoÎt. Comprendre BÉNITEAU -> le fils de Benoît.


BÉRAUD

6 089 naissances en 100 ans en France : Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Haute-Loire… essentiellement dans le quart sud-est du Pays. Nombreuses souches.

1891 – 1915 : 1 255 ; 1916 – 1940 : 1 455 ; 1941 – 1965 : 1 831 ; 1966 – 1990 : 1 548

Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Arcachon

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 429 BÉRAULT (45, 89…), 215 BÉRAUT (32, 77…), 129 BÉRAUX (45, 60…), 865 BÉREAU, 147 BÉREAUD (72, 9B…), 41 BÉREAULT (37, 89…), 454 BÉREAUX (02, 51…).

Toponymie – Nous dénombrons 42 noms de lieux ‘Béraud’ en France dans les départements 03, 04, 05, 07, 11, 13, 18, 23, 24, 26, 30, 33 (Macau, Massugas), 42, 43, 47, 58, 63, 74, 81, 82, 83). On repère aussi sept ‘Bérault’, treize ‘Béraut’ (dont une commune du Gers), un ‘Béraux’, dix ‘Béreau’, un ‘Béreaux’…

Viographie – Avenue Armand-Béraud à Saint-Vincent-de-Paul (33), rue Pierre-Béraud à Galgon (33) place Béraud et rue Porte-Béraud à Rochechouart (87), rue Phillippe-Béraud à La Rochelle (17), rue Béraud à Bourges (18)…

Geneanet – 268 879 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BÉRAUD dont 20 780 pour la Loire, 18 226 pour les Bouches-du-Rhône, 17 395 pour l’Ardèche, 16 889 pour le Puy-de-Dôme… 1 805 pour la Gironde.

Si on effectue une recherche par prénoms, on obtient 71 665 résultats pour Béraud,

Origine –  Tous les auteurs sont d’accord, il s’agit d’un nom de baptême d’origine germanique, de Berwald avec ber (ours) et wald (qui gouverne). C’est ce nom qui a perduré jusqu’à nos jours comme nom de famille.


BERGASSE
C’est un nom peu porté, seulement 97 naissances en un siècle en France : Hérault, Bouches-du-Rhône, Gironde, Guadeloupe… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 20 ; 1916 – 1940 : 24 ; 1941 – 1965 : 30 ; 1966 – 1990 : 23

Pays de Buch : Gujan-Mestras.

Toponymie – on repère deux lieux-dits ‘Bergasse’ en France, à Saurat dans l’Ariège et à Lurbe-Saint-Christau dans les Pyrénées-Atlantiques.

On repère aussi ‘Bergasses’ à Surba (09), ‘Campagne Bergas’ à Meyreuil (13), ‘Bergasol’ à Maurs (15), ‘Les Bergassons’ à Chusclan (30), ‘Les Bergas’ à Bezouce (30), ‘Bergassat’ à Gan (64), ‘Cloups Bergas’ à Saint-Antonin-Noble-Val (82), ‘Bargas’ à Saint-Georges (32), ‘Bargasse’ à Marions (33).

Une place de la Corderie-Henry-Bergasse à Marseille.

Geneanet – On obtient 5 887 résultats en effectuant une requête dans la base avec le nom BERGASSE dont 907 pour les Bouches-du Rhône, 549 pour Paris, 406 pour le Rhône.

Des concentrations vers Marseille (13), Paris, Mirepoix (09), Villeurbanne (69)… Le nom est attesté à Tours en 1517.

Origine – Il doit s’agir du nom de lieu où vivait le lointain ancêtre.

Peut-être de l’indo-européen commun bhergh- (hauteur) dont est issu berg (montagne) en allemand.

Peut-être aussi du bas-latin berga, (garde, défense), issu de l’allemand bergen, (défendre, protéger), et qui aurait pu prendre le sens de défense, de fortification, de bord escarpé.

Le suffixe –asse est utilisé à des fins augmentatives voire péjoratives.


BERGDOLL

Naissances en France – 1891 – 1915 : 42 ; 1916 – 1940 : 66 ; 1941 – 1965 : 93 ; 1966 – 1990 : 78

Au total, 279 personnes sont nées en 100 ans, dans 30 départements dont essentiellement la Moselle et la Meurthe-et-Moselle.

Geneanet fait apparaître que ce patronyme proviendrait d’Autriche avant 1700.

Origine – Si on décompose le nom, on trouve dans les dictionnaires allemands :

Berg : montagne, mont, colline ;

Doll : fort, méchant.

Je pense que nus avons affaire à un lieu présentant ces caractéristiques et où habitait le lointain ancêtre


BERGEZ

Bernard BERGEZ est ostréiculteur à la cabane n° 8 du port d’Audenge

796 naissances en 100 ans en France, essentiellement dans les Pyrénées-Atlantiques mais aussi dans le Doubs. Au moins deux souches.

1891 – 1915 : 202 ; 1916 – 1940 : 182 ; 1941 – 1965 : 228 ; 1966 – 1990 : 184

Zone HTBA – Arès, Biganos, Arcachon, La Teste-de-Buch, Audenge…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 3 495 BERGÈS (31, 32, 64, 40…), 2138 VERGÈS (66, 40, 65, 42…), 2 196 VERGEZ (64, 65, 40, 33…).

Toponymie – Les noms de lieux ‘Bergez’ sont tous dans les Pyrénées-Atlantiques : Orthez, Lucq-de-Béarn, Bedous et Esquiule. On recense également 67 ‘Bergès’ et ’Berges’, six ‘Vergez’, 43 ‘Vergès’ et ‘Verges’.

Geneanet – 13 857 résultats en recherchant dans la vase avec le nom BERGEZ dont 5 742 pour les Pyrénées-Atlantiques, 2 647 pour le Doubs, 831 pour les Landes,  437 pour la Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Passefontaine 25 (1 447 résultats) puis à Sarrance 64 (791 résultats). Dans un rayon de 30 km autour de Sarrance, on obtient 3 187 résultts.

Origine – On le sait, dans notre région, le B et le V sont interchangeable. Ce nom est rapport étroit avec les vergers, lieux plantés d’arbres fruitiers. Du latin viridis qui avait le sens de verdoyant.

Concernant le Z final, nous explique Michel Grosclaude, il a pris la place du S vers la période révolutionnaire, et n’a rien à voir avec le suffixe de filiation –EZ espagnol.

Nous allons donc penser que le lointain ancêtre habitait un lieu remarquable par ses vergers. Bedous, très proche de Sarrance dans la vallée d’Aspe, possède sur son territoire un lieu-dit ‘Bergez’. Peut-être celui-ci est-il le berceau de la famille.

Autres noms de même origine – BERGERET, BERGERON, BERGEROU, BEREROT, BERGERAS, VERGÉ, DUVERGÉ, VERGER, DUVERGER, VERGERON, VERGERAUD, DUBERGEY, VERDIER, DUVERDIER…


BERILLON

Seulement 190 BERILLON sont nés en France en un siècle, essentiellement dans le Puy-de-Dôme et l’Allier. On note les premières naissances en Gironde (Bordeaux, Caudéran) après 1941.

(1891 – 1915 : 32 ; 1916 – 1940 : 36 ; 1941 – 1965 : 59 ; 1966 – 1990 : 63)

J’ai la nette impression que ce nom peu porté est monophylétique (une seule souche, tous les porteurs sont parents)

Pendant la même période, on note aussi les naissances de 194 BERILLE (21, 70…), 79 BERION…

Toponymie – Pas grand-chose à nous mettre sous la dent. Pas de lieu ‘Bérillon’. ‘Le Béril’ dans l’Isère, ‘La Bérillerie’ dans le Loiret, ‘La Bérillais’ dans la loire-Atlantique.

Geneanet – 4 232 résultats avec une requête sur le nom BERILLON, dont 1 280 pour le Puy-de-Dôme, 938 résultats pour l’Yonne, 516 pour l’Allier…. Le nom est attesté à Ligny-le-Châtel, aujourd’hui dans l’Yonne, en 1575.

Nous obtenons également 431 résultats avec le prénom Bérillon, 519 résultats avec le prénom Béril, 69 170 résultats avec le prénom Béry, l 165 résultats avec le prénom Bérille, 246 résultats avec le prénom Bérillo.

Origine – À mon avis, il s’agit du diminutif d’un nom de baptême qui a perduré comme nom de famille jusqu’à nos jours. Bérillon serait alors l’enfant de Bérille.

Saint Birille ou Berille, évêque de Catane en Sicile (IIe siècle), san Berillo di Catania (en italien). Fête le 21 mars.

Les églises d’Orient font mémoire de ce disciple de saint Pierre qui le consacra évêque de Catane en Sicile où il s’endormit en paix ayant converti beaucoup de païens (site nominis.cef.fr).

Pour mémoire, Jean Tosti nous dit que mot désignait au moyen âge des lunettes (les verres de lunettes étaient alors en béryl), et qu’il devrait s’agir d’un surnom donné à un fabricant ou à un porteur de lunettes. Le mot besicles est d’ailleurs un dérivé de béryl (écrit alors bericles). Je ne crois guère en cette hypothèse.

https://www.lemonde.fr/m-voyage-le-lieu/article/2018/02/12/catane-la-grace-sicilienne_5255416_4497643.html


BERNARD

Le deuxième nom le plus porté en France (après MARTIN) avec 120 573 naissances en 100 ans en France : Paris, Nord, Finistère, Saône-et-Loire et dans tout l’Hexagone. Très nombreuses souches.

1891 – 1915 : 22 485 ; 1916 – 1940 : 27 613 ; 1941 – 1965 : 37 296 ; 1966 – 1990 : 33 179

Zone HTBA – Audenge, Arcachon, Lanton, Salles, La Teste-de-Buch, Saumos, Lacanau, Arès, Saint-Magne, Gujan-Mestras, Andernos-les-Bains…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 2 151 BERNAT (12, 81, 34, 11…), 21 094 BÉNARD (76, La Réunion, 75, 27, 89…), 1 419 BERNHARDT (67, 57, 68…), 744 BERNAD (12, 11…), 18 994 BESNARD (35, 72, 41, 49…), 909 DUBERNARD (19, 47, 33…), 600 DEBERNARD (19, 87, 69…), 1 081 BERNADOU (81, 34, 82…), 2 297 BERNADET (40, 33, 31..)

Toponymie – De nombreux noms de lieux contiennent le mot ‘Bernard’. En gironde, nous en comptons dix.

Origine – Comme un tiers de nos noms de famille, il s’agit du nom de baptême du lointain ancêtre qui a perduré jusqu’à nos jours comme nom de famille. BERNARD est un nom d’origine germanique, de Bernhard avec bern (ours) et hard (dur).

Plusieurs saints Bernard sont référencés par les chrétiens.

BERNAT, BÉNARD, BENARD, BESNARD, DEBERNARD sont des variantes.

BERNADOU, BERNADET, NARDOU sont des diminutifs, sans doute indiquant la filiation (l’enfant de Bernard).


BERQUE

362 naissances en France en un siècle : Landes, Nord, Ardennes…

1891 – 1915 : 80 ; 1916 – 1940 : 91 ; 1941 – 1965 : 94 ; 1966 – 1990 : 97

Zone HTBA – Arcachon, Belin-Béliet, Lège-Cap-Ferret, Le Teich, La Teste-de-Buch, Biscarrosse, Gujan-Mestras…

Toponymie – On trouve en France sept noms de lieux avec ‘Berque’ ou ‘Berqué’ : Alpes-Maritimes, Ariège, Lozère, Meurthe-et-Moselle, Nord.

Viographie – Rue Jacques-Berque à Sint-Julien-en-Born (40), rue Jacques-Berqué ç Labouheyre (40), allée Jacques-Berque à Nantes.*

Geneanet – 9 276 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BERQUE dont 2 582 pour les Landes, 1 216 pour les Ardennes… 15 0 pour la Gironde.

Dans les Landes, les principales concentrations apparaissent à Mimizan (784 résultats) et Bias (472 résultats). Dans un rayon de 15 km autour de Mimizan, on obtient 1906 résultats.

Sur Geneanet, on trouve quelques porteurs du prénom Berque.

Le couple le plus ancien de la base pour notre région : Jean BERQUE et Marie FORTINON mariés à Mimizan le 25 novembre 1664.

Origine – En ancien français (dictionnaire Godefroy) les mots berq, berz, bercil, bercal, berch, berk, bierc, berg désignent un bercail, une bergerie. Du latin populaire berbicale, dérivé de berbīx (brebis).

Dans cette optique, en ce qui concerne les BERQUÉ du nord de la France, Jean Tosti écrit que le nom désigne un berger (la bergerie s’appelle « berquerie »).

En ancien français (toujours dictionnaire Godefroy), berquet est synonyme d’île.

Philippe Soussieux, cité par Tederic Merger, pense que nous avons affaire à un borgne.

*Jacques Berque, (Frenda – Algérie française, 4/6/1910, Saint-Julien-en-Born (40), 27/6/1995, est un sociologue et anthropologue orientaliste français. Il est le père d’Augustin Berque, géographe, spécialiste du Japon et théoricien du paysage, des jumeaux Maximilien et Emmanuel Berque, précurseurs du surf dans les Landes au début des années 60 et grands navigateurs ayant notamment traversé l’Atlantique dans un bateau de leur conception (Micromégas) sans montre ni carte ni boussole. Voir post de Thierry Perreaud.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Berque


BERTIN

très fréquent un peu partout en France, mais surtout dans l’Ouest (35, 76).

26 360 naissances en France en 100 ans (134e rang des noms les plus portés).

Origine. – Ce patronyme provient d’un nom de personne d’origine germanique, diminutif de Bert (berht = brillant). Il peut aussi s’agir d’un hypocoristique (diminutif affectueux manquant souvent la filiation) de noms tels qu’Albert (Aubert), Hombert ou Robert.

Nombreuses variantes : par exemple Berthin (63, 71).

Bertin peut aussi être un nom italien (même sens) porté notamment en Vénétie. Autres formes italiennes : Bertino (Piémont, Sicile), Bertini (Toscane, Lazio et Italie du Nord), ce dernier nom étant également présent en Corse.

Les frères Pereire avaient demandé à Bertini, gymnaste et écuyer de s’installer en Ville d’Hiver. Le Gymnase Bertini est devenu la villa Toledo, sise allée du Moulin Rouge.


BERTRUC

Vialard Raphaël nous a conté comment Isnel et Marie BERTRUC « homicidèrent » leur gendre, Marc LATOURNERIE à Béliet en juin 1939.

L’abbé Pierre Ferdinand BERTRUC, né à Salles, curé de Carcans dans les années 1920 était historien, il a beaucoup écrit notamment dans la Revue historique du Pays de Buch.

Un nom en voie d’extinction. Seulement 48 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.

1891 – 1915 : 23 ; 1916 – 1940 : 11 ; 1941 – 1965 : 10 ; 1966 – 1990 : 4

Zone HTBA – Salles, Belin-Béliet, Mios, Gujan-Mestras, Audenge, Lanton, Le Barp…

Toponymie – On rencontre des lieux-dits ‘Bertruc’ à Espeyrac (12), Giscos (33), Geloux (40), Arengosse, avec aussi le ‘Ruisseau de Bertruc’ (40), Le Frêche (40), Lubbon (40) et Garrein (40). On trouve aussi des lieux-dits ‘Bertric’ à Puget-Rostang (06), Mounes-Prohencoux (12), Mourens (33) et Verdelais (33), ainsi que la commune de Bertric-Burée (24).

Monument aux Morts de Salles – BERTRUC Albert, BERTRUC André, BERTRUC Lucien

Geneanet – 918 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BERTR UC dont 588 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Salles (271 résultats) et à Belin-Béliet (56 résultats). BERTRUC a toutes les caractéristiques d’un nom monophylétique (une seule souche, tous parents).

Origine – Le nom serait une forme locale d’un nom de baptême comme Bertran, Bertrand (de berht, brillant, et hramn, corbeau) ou Berthier, Berthié (berht, brillant, et hari, armée) ; celui-ci aurait perduré comme nom de famille avec le suffixe gascon –UC qui pourrait être un diminutif.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k856969r.texteImage


BESSE

Le patronyme Besse ne présente pas de mystère, il est porté dans toute la France. Il est au 397e rang des noms les plus portés avec 12 228 naissances depuis 1890. On le rencontre beaucoup en Corrèze, en Dordogne, en Haute-Vienne (j’en ai parmi mes ascendants), dans le Cantal et en Charente.

Signification – Vient du latin bettia (boulaie) qui vient du celtique betu (bouleau). C’est un toponyme désignant un lieu planté de bouleaux. Le patronyme s’applique donc à celui qui est originaire d’une localité portant ce nom ou habite un lieu-dit appelé Besse.

Effectivement, il existe un nombre considérable de lieux-dits avec ‘Besse’ en France.


BESTAVEN

Yannick Bestaven est le vainqueur du Vendée Globe 2020.

Arnaud Bestaven fut maire de La Teste-de-Buch en 1852.

Un nom peu porté : 104 naissances en un siècle, essentiellement dans les Landes, un peu en Gironde…

1891 – 1915 : 21 ; 1916 – 1940 : 21 ; 1941 – 1965 : 39 ; 1966 – 1990 : 23

Zone HTBA – Biscarrosse, La Teste-de-Buch, Sanguinet, Arcachon, Biganos, Le Teich …

Toponymie – Un seul lieu-dit ‘Bestaven’ en France, à Saint-Paul-en-Born (40). Dans les Landes on trouve aussi ‘Bestit’ (Miramont-Sensacq) et ‘Bestaoun’ (Saint-Martin-de-Seignanx).

Monument aux Morts de Biscarrosse : BESTAVEN Pierre.

Geneanet – 1 401 résultats en effectuant une recherche avec le nom BESTAVEN dont 984 pour les Landes, 109 résultats pour la Gironde. Les principaux clusters apparaissent à Parentis-en-Born (267 résultats), Biscarrosse (249 résultats, 34e nom le plus porté), Saint-Paul-en-Born (144 résultats), Ychoux (105 résultats).

Le porteur le plus ancien, notaire, est attesté à Biscarrosse, dans les Landes, en 1615. On repère d’autres graphies comme BESTAVENNE, VESTAVEN, BESTABEN, VESTABEN, qui ont disparu aujourd’hui.

Origine – Ce nom de famille n’est pas un cadeau. J’ai exploré les dictionnaires gascons. Y aurait-il un rapport avec le bétail, bestiar en gascon ?

Sur le site www.gasconha.com, un contributeur envisage la proximité avec le nom ESTEVE. Pourquoi pas ?  On peut rajouter des noms comme ESTEBE et ESTEBAN. Ce sont des noms de baptême chrétiens, d’origine grecque : Stephanos (couronne). L’équivalent français est bien sûr Étienne.


BÉZIAT

2 096 naissances en France en 100 ans, essentiellement dans la Sud-Ouest : Tarn, Landes, Hérault, Aude, Gironde… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 457 ; 1916 – 1940 : 526 ; 1941 – 1965 : 624 ; 1966 – 1990 : 489

Zone HTBA –Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Belin-Béliet, Arcachon, Audenge, Biganos

Toponymie – On recense 19 noms de lieux avec ‘Béziat’ dans les départements 11, 31, 32, 40, 47, 64, 81, 82.

On trouve aussi huit ‘Béziade’ (32, 33 Birac, 40),un ‘Béziades’ (32),  trois ‘Bézia (07, 47, 65), un ’Bézias’ (17), neuf ‘Béziau’ (31, 32, 34, 65), un ‘Béziaux’ (89), sept ‘Bézian’ (31, 32, 81), trois ‘Béziane’ (11), un ‘Béziais’ (85), un ‘Béziaou’ (65), un ‘Bésiat’ (21), deux ‘Bésian’ (31, 82), un ‘Bésiaou’ (31), un ‘Bésiais’ (35), trois ‘Bésiau’ (32, 65), etc.

Viographie – Rue Béziat à Toulouse, rue François-Béziat à … Béziers (34), rue Jacques Béziat à Agde (34), passage Jean-Béziat à Pibrac (81)…

Geneanet – 40 684 résultats en effectuant une requête sur la base avec le nom BÉZIAT dont 17 782 pour le Tarn, 3 689 pour les Landes, 2 676 pour l’Aude, 2 194 pour l’Hérault, 1 025 pour la Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom se repère dans le Tarn à Castelnau-de-Brassac, Cambounès, Lacaune… Pour la Gironde, la plus forte concentration est dans la zone d’Aillas (148 résultats pour la commune/paroisse, 248 dans un rayon de 15 km, 692 dans un rayon de 30 km).

En effectuant une recherche par prénom on obtient 488 résultats pour le prénom Béziat, 5 808 pour Vézian, 615 pour Vésian, 231 pour Bézian, 225 pour Béziade, 174 pour Bésian, 148 pour Bésiane, 125 pour Béziane…

Origine – L’implantation du nom est dans la région où l’on parle l’occitan. Dans cette région le B et le V sont interchangeables. Ceci dit, nous avons plusieurs hypothèses.

– Un nom de lieu qui aurait été donné à la famille qui y habitait. L’origine serait alors le latin vicus (localité, village, rue, quartier, bien, domaine, fonds, propriété, propriété foncière). On peut penser également aux dérivés vicinia, vicinitas qui ont donné l’occitan vesiatge (voisinage).

– Un surnom du lointain ancêtre dérivé de l’adjectif occitan vesiat (choyé, adoré, charmant, mignon, enjoué, folâtre, gâté)

– Enfin un nom de baptême ancien qui aurait perduré comme nom de famille, les résultats produits par la base Geneanet confortent cette possibilité.

Rue Béziat à Toulouse.


BIARNÈS

Statistiques – 1891 – 1915 : 67 ; 1916 – 1940 : 94 ; 1941 – 1965 : 93 ; 1966 – 1990 : 67

321 personnes nées en France en 100 ans, dans 31 départements : Gironde, Landes

Plus 91 BIARNEIX (Haute-Vienne)

Toponymie – 12 toponymes dont 2 en Gironde (Saint-Quentin-de-Baron, Salles), 3 dans les Landes, 3 dans le Lot-et-Garonne.

Geneanet – 3 863 résultats. Le nom est attesté dans les Landes avant 1700 à Souprosse, Saint-Loubouer, Mont-de-Marsan, Grenade-sur-Adour dans les Landes et Cérons, arsac, Podensac, Preignac en Gironde.

Origine – Deux hypothèses :

1 – Nom donné à celui qui était originaire du Béarn

2 – Nom donné à celui qui habitait à proximité d’aulnes (ou vergnes) du gascon vern.


BIBIAN

Un nom peu porté mais qui progresse : 228 naissances en un siècle : Gironde, Guadeloupe, Landes, Moselle…

1891 – 1915 : 27 ; 1916 – 1940 : 46 ; 1941 – 1965 : 7 ; 1966 – 1990 : 85

En Pays de Buch, on en trouve à Lège-Cap-Feret, Arcachon, Le Temple.

Toponymie – Pas de nom de lieu avec ‘Bibian’ mais quatre noms de lieu avec ‘Saint-Bibien’ en Charente-Maritime (Benon, Vouhé, Aigrefeuille-d’Aunis).

Geneanet – 1387 résultats en effectuant une recherche avec le nom BIBIAN dont 351 pour la Gironde (309 dans un rayon de 30 km autour de Listrac-Médoc). Le nom est attesté à Montauban en 1597. 369 résultats en effectuant une recherche avec le prénom Bibian, 114 résultats avec le prénom Bibien, 20 597 résultats avec le prénom Bibiane, 4 791 avec le prénom Bibianne, 9 324 résutats avec le prénom Bibienne, 161 avec le prénom Bibiene.

Origine – Jean Tosti pense qu’il s’agit d’une variante de Vivian. C’est un nom de baptême d’origine latine (Vivianus, vivus : vivant), qui a été popularisé notamment par un évêque de Saintes (Ve siècle).

Jean Tosti écrit que pour les BIBIAN de Guadeloupe, le nom a été attribué après 1848 à d’anciens esclaves. On trouve aussi en Guadeloupe les matronymes BIBIANE et BIBIANNE.


BIDART

Dominique BIDART et Laurent BIDART sont ostréiculteurs à Meyran Est.

1 578 naissances en France en un siècle, essentiellement dans les Pyrénées-Atlantiques.

Statistiques – 1891 – 1915 : 345 ; 1916 – 1940 : 375 ; 1941 – 1965 : 477 ; 1966 – 1990 : 381.

Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Sanguinet…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1 287 BIDARD (75, 61, 14, 01…)

Toponymie – Commune de Bidart (64). Sept autres lieux-dits ‘Bidart’ à Sames (64), Bardos (64), Lohitzun-Oyhercq (64), Castetnau-Camblong (64), Guiche (64), Urt (64) et Fouchères (89). Deux ‘Bidard’ à Lonlay-l’Abbaye (61) et  Saint-Quentin-en-Tourmont (80), un ‘Bidar’ à Castagnède (64). 21 ‘Bidartéa’ (tous 64), 10 ‘Bidartia’ (tous 64).

Geneanet – 35 302 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BIDART dont 19 964 pour les Pyrénées-Atlantiques, 907 pour la Somme, 827 pour l’Aisne… 191 pour la Gironde. Les principales concentrations se repèrent à Ayherre 64 (1 380 résultats), Saint-Etienne-de-Baïgorry 64 (1 090 résultats), Hasparren (924 résultats), Bayonne (802 résultats). On obtient 7 476 résultats dans un rayon de 15 km autour d’Ayherre 64. Plusieurs souches.

Origine –  Pour les BIDART des Pyrénées-Atlantiques, le nom désigne celui qui habitait où était originaire d’une localité appelée ainsi. Étymologiquement, il s’agit d’un lieu situé entre deux routes, ou à mi-chemin de la route. De bide (route, chemin) et arte (espace intermédiaire).

On rencontre également le nom dans la Somme où son sens est vraisemblablement différent. Sans doute un nom de personne d’origine germanique, Bidhard de bidan (espérer) et hard (dur),


BIDONDO

Karine et Benoît BIDONDO sont ostréiculteurs à L’Herbe (Le Ponton).

299 naissances en France en 100 ans, essentiellement dans les Pyrénées-Atlantiques.

1891 – 1915 : 40 ; 1916 – 1940 : 98 ; 1941 – 1965 : 87 ; 1966 – 1990 : 74.

Zone HTBA – Arès, Biganos

Toponymie – Un seul toponyme ‘Bidondo’, il est sis dans la commune de Licq-Athérey (64). On trouve quatre toponymes ‘Bidondoa’ à Armendarits, Suhescun, Uhart-Cize et Lasse, aussi communes des Pyrénées-Atlantiques.

Geneanet – 6 850 résultats en interrogeant la base avec le nom BIDONDO dont 3 409 pour les Pyrénées-Atlantiques, 2 667 pour l’Espagne… 34 pour la Gironde. Dans les Pyrénées-Atlantiques, les principales concentrations apparaissent à Saint-Étienne-de-Baïgorry (380 résultats), Saint-Jean-le-Vieux (342 résultats), Aldudes (285 résultats), Arnéguy (252 résultats). Pour une zone de 15 km de rayon autour de Saint-Jean-le-Vieux, on obtient 3 444 résultats.

Pour l’Espagne, le nom est essentiellement porté dans la province de Navarre (Valcarlos, Peralta, Lumbier…)

Origine – La consultation des dictionnaires nous incite décomposer le nom en deux parties

1 – BIDE, mot basque qui signifie chemin ;

2 – ONDO, mot basque qui signifie à proximité.

On en déduit que la maison du lointain ancêtre était située près du chemin.

De la même veine – BIDEGARAY : chemin d’en haut ; ARAMBIDE : chemin de la vallée ; BIDEBURU : bout du chemin…


BIENSAN

Le 5e nom le plus porté au Porge. 181 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.

1891 – 1915 : 30 ; 1916 – 1940 : 38 ; 1941 – 1965 : 61 ; 1966 – 1990 : 52

Zone HTBA – Le Porge, Arès, Audenge, Lacanau, Andernos-les-Bains, Saumos, Biganos, La Teste-de-Buch.

Pendant la même période, on relève également  les naissances de 34 BIANSAN (33, 28…), 104 BISENSANG (40, 84, 33…)

Toponymie – Il n’existe qu’un lieu-dit ‘Biensan’, il est à Barran (32). On repère aussi ‘Biensang’ et  ‘le Ruisseau de Biensang’ (6,4 km) à Brocas (40).

Monument aux Morts du Porge – François BIENSAN décédé le 27/04/1918 au Ployron (60).

Geneanet – 1 626 résultats en effectuant une recherche dans la base avec me nom BIENSAN dont 872 pour la Gironde, 274 pour les Landes. Les principaux clusters sont au Porge (166 résultats), Sainte-Hélène (107 résultats), Mont-de-Marsan (92 résultats). Sans doute plusieurs souches.

Origine – On sait qu’en Gascogne le B et le V sont interchangeables. Je vois bien dans ce nom une gasconisation ou tout simplement une cacographie (orthographe erronée) du nom de baptême Vincent (ou Vincens) issu du latin vincentius (qui triomphe). Ce serait donc ce nom de baptême qui aurait perduré comme nom de famille jusqu’à nos jours. À rapprocher du basque Bixente.

Pas d’autre idée.


BIGOT

Thierry BIGOT est ostréiculteur au Canon

Le nom est au 232e rang des noms les plus portés en France avec 18 030 naissances en 100 ans : Paris, Ille-et-Vilaine, Loir-et-Cher, Sarthe, Eure-et-Loir… et dans toute la France mais essentiellement au nord de la ligne La Rochelle-Nancy. Multiples souches.

1891 – 1915 : 3 054 ; 1916 – 1940 : 3 991 ; 1941 – 1965 : 5 718 ; 1966 – 1990 : 5 267

Zone HTBA – Arès, Arcachon, Lacanau, Lège-Cap-Ferret, La Teste-de-Buch.

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1 444 LE BIGOT (56, 22, 50, 61…), 1 059 LEBIGOT (50, 35, 76..), 748 BIGAUD (16, 85, 71…), 219 BIGAUT (54, 75…).

Toponymie – beaucoup de noms de lieux avec ‘Bigot’. Communes de La Bigottière (53) et Rauville-la-Bigot (50)

Geneanet – 793 242 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BIGOT dont 73 320 pour le Loir-et-Cher, 58 013 pour l’Eure-et-Loir, 43 352 pour l’Ille-et-Vilaine, 37 788 pour la Sarthe…. Et 1 486 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Paris, Selles-sur-Cher (41), Orléans (45), Saint-Cyr-du-Bailleul (50), Seigy (41)…

Origine – La littérature onomastique fait état la plupart du temps à un surnom attribué à une personne.

Au moins deux origines possibles pour celui-ci :

1 – La personne était originaire de Normandie. En effet, il s’avère qu’autrefois les Français traitaient les Normands de « Bigots » de façon vraisemblablement méprisante. Les avis divergent quant à l’origine. L’hypothèse la plus courante serait le vieil anglais « be Gode ! » (par Dieu !) juron employé couramment par les Normands.

2 – La personne pratiquait une religiosité excessive.

Le nombre de lieux-dits ‘Bigot’ étant élevé, on en déduit que ceux-ci ont pris le nom de la famille qui y habitait.


BINOCHE

229 naissances en 100 ans en France, essentiellement dans l’Yonne, à Paris et dans le Loiret. Il est fort probable que ce nom soit monophylétique (une seule souche et tous les porteurs seraient parents)

1891 – 1915 : 45 ; 1916 – 1940 : 45 ; 1941 – 1965 : 71 ; 1966 – 1990 : 68

Zone HTBA – La Teste-de-Buch

Toponymie – On repère les lieux-dits ‘La Binoche’ et ‘Bois Binoche’ à Courtois-sur-Yonne (89), ‘La Binoche’ à Orléans (45), Saint-Jean-de-Braye (45), Donnery (45), ‘Étang de la Binoche’ à Ingrannes (45), ‘La Petite Binoche’ à Congé-sur-Orne (72), ‘Étang des Binoches’ à La Ferté-Saint-Cyr (41). Et aussi ‘Les Binochons’ à Vandeins (01) et ‘La Binochère’ à Beaulieu-sous-Parthenay (79).

Geneanet – 12 129 résultats en effectuant une recherche avec le nom BINOCHE dont 3 980 pour l’Yonne, 2 733 pour Paris, 421 pour le Loiret, 305 pour l’Eure. Hors Paris, les principales concentrations apparaissent dans l’Yonne à Tannerre-en-Puisaye (404 résultats pour une commune de 300 habitants), Champs-sur-Yonne, Granchamp, Merry-la-Vallée. On obtient 1 852 résultats dans un rayon de 15 km autour de Tannerre-en-Puisaye, et 2 953 résultats dans un rayon de 30 km.

Origine – Selon l’abbé Noirot, le nom désigne une terre qui a besoin d’être labourée deux fois. (voir étude de famille par Dominique-Jacques Jalabert)

Jean Tosti signale que les mots “binoche “et “binochon” sont attestés avec le sens de bine, binette ; on connaît aussi l’ancien français “binoquier” (biner). Il pourrait donc s’agir d’un surnom lié à cet outil agricole.

Dauzat propose un diminutif de Robin (lui-même diminutif de Robert). Comme les noms BINOT, BINAU, BINAUD, BINAULD, BINAULT, BINAUT, BINAUX, BINEAUX, BINEAU, BINEAUD, BINET, BINEY…


BIRON

1891 – 1915 : 852 ; 1916 – 1940 : 898 ; 1941 – 1965 : 1 300 ; 1966 – 1990 : 1 162

4 212 personnes nées en France en un siècle, dans 90 départements : Vendée, Loire-Atlantique et partout.

Toponymie – 64 lieux-dits avec ‘Biron’ dont 3 en Gironde (Carcans, Brach et Saint-Quentin-de-Baron). Trois commune portent ce nom (17, 24, 64),

Geneanet – 119 870 résultats. Attesté avant 1500 dans plusieurs régions.

Origine – Jean Tosti nous avertit que le sens du toponyme est incertain. Peut-être une racine pré-indo-européenne (vir-) évoquant un cours d’eau.

On a aussi envisagé, au moins pour le Béarn, une variante de villon, dérivé de villa (= domaine, puis ville ou village).

Autre possibilité : le mot “biron” désigne le jars en Berry, le nom venant sans doute du verbe “birer” (= boiter).

Jean Coste nous donne peut-être la solution : comme Birot, Biraud, birault et Birel, ce nom pourrait désigner celui qui a un œil qui tourne. De birar, forme occitane du verbe ‘virer’ (torner).

Forme féminine : Bironne (87).

Diminutifs : Bironeau (35), Bironnaud (87), Bironneau (85).


BITAUBÉ

77 naissances en France en 100 ans, en Lot-et-Garonne, Gironde…

1891 – 1915 : 18 ; 1916 – 1940 : 13 ; 1941 – 1965 : 20 ; 1966 – 1990 : 26

En Pays de Buch, on en croise à La Teste-de-Buch

Pendant la même période, on relève les naissances de 14 BITAUBEC (33)

Toponymie – On repère ‘Bitaubé’ et ‘Bitaubé Bas’ à Galapian (47) ainsi que le ‘Château de Bitaubé’ à Rébénacq (64). On trouve aussi un lieu-dit ‘Vitaubé’ à Gratens (31).

Geneanet – 742 résultats pour une requête avec le nom BITAUBÉ dont 367 pour le Lot-et-Garonne, 54 pour la Gironde. Dans un rayon de 30 km autour de Galapian, on obtient 340 résultats. Les plus anciens porteurs, vers 1610, vivaient dans la paroisse d’Aiguillon, aujourd’hui en Lot-et-Garonne. A noté que le lieu-dit Bitaubé de Galapian est situé à vol d’oiseau à 6 km d’Aiguillon.

Origine – Aucun spécialiste n’a étudié cet anthroponyme peu porté. Il semble que sa souche soit en rapport étroit avec le lieu de ‘Bitaubé’ dans la paroisse de Galapian. J’ose donc une hypothèse sur ce nom de lieu qui aurait entrainé le nom de famille.

BIT- désigne une vigne (du latin vīnĕa, vitis (vignoble, cep de vigne, pied de vigne) avec le V qui est devenu un B, comme il est courant en Gascogne,

-AUBÉ doit être le diminutif d’un nom de personne, par exemple Aubert d’origine germanique : al (tout) et berht (brillant). On connaît trois saints Aubert. Mais il existe d’autres possibilités : on constate notamment sur Geneanet que le prénom Aubé renvoie 6 643 résultats.

Conclusion : la vigne d’Aubé.


BLAD

1891 – 1915 : 12 naissances ; 1916 – 1940 : 16 naissances ; 1941 – 1965 : 34 naissances (c’est le baby-boom) ; 1966 – 1990 : 31 naissances.

Ce qui fait que  93 porteurs de ce nom sont nées en France en un siècle, dans 15 départements, essentiellement dans les Pyrénées-Orientales (communes de Pézilla-la-Rivière, Perpignan, Cabestany, Tautavel…)

Le nom est au  92263e rang des noms portés en France.

Les noms de familles ayant souvent un rapport étroit avec les noms de lieux, consultons à nouveau l’INSEE. Nous trouvons 4 lieux-dits en France avec le mot ‘Blad’ : ‘Le Moulin de Blad’ dans les Bouches-du-Rhône, ‘Guern Blad’ dans les Côtes d’Armor, ‘Lann Blad’ dans le Morbihan’ et enfin ‘Casot del Petit Blad’ dans les Pyrénées-Orientales (commune de Vivès).

Lorsque nous entrons BLAD dans la base de données sur Internet geneanet.org nous obtenons 8447 résultats. Nous y constatons que le nom est attesté dans la région de Marseille en 1543.

Et pour l’origine du nom ? Blad (comme bled, blade, blat, blave, blaye…) c’était le blé, terme qui désignait toutes les céréales à épis en ancien et moyen français.

Les noms de familles étant apparus vers les XIe et XIIe siècles nous ne pouvons faire que des hypothèses en ce qui concerne le nom BLAD attribué à celui qui était à l’origine de la lignée.

Cultivait-il essentiellement du blé ? Son habitation était-elle entourée de champs de blé ? Faisait-il le commerce du blé ? Toutes les suppositions sont permises.

Et si nous faisions fausse route ? Les Pyrénées-Orientales sont en pays catalan et en langue catalane, blad se traduit par « lame ». Affaire à suivre.


BLANC

Le 2e nom le plus porté à Lacanau, le 41e à Lanton, le 45e à Audenge, le 36e en Pays de Buch, le 14e en Gironde ; pour la France, il est au 32e rang avec 57 127 naissances en 100 ans, dans toute la France mais essentiellement au sud d’un axe Toulouse-Strasbourg. Nombreuses souches.

1891 – 1915 : 12 178 : 1916 – 1940 : 13 794 ; 1941 – 1965 : 16 896 ; 1966 – 1990 : 14 259

Zone HTBA – Lanton, Lacanau, Arcachon, Audenge, Biganos, La Teste-de-Buch, Saint-Magne, Le Temple…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 23 048 LEBLANC (75, 59, 62, 53, 51, 02…)

Toponymie – Les noms de lieux avec ‘Blanc’ sont innombrables. Rien qu’en gironde, on en compte 72 ! Nous connaissons tous l’attachant quartier (et même « commune libre ») du Lapin-Blanc, à cheval entre La Teste-de-Buch et Arcachon dont l’origine du nom fait toujours l’objet de plusieurs hypothèses.

Monuments aux Morts – Le nom BLANC est inscrit sur les Monuments d’Andernos-les-Bains, Arcachon, Lacanau, Le Temple, La Teste-de-Buch.

Geneanet – 2 228 576 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BLANC dont par ordre décroissant, Bouches-du-Rhône, Isère, Rhône, Ain, Savoie, Var… Pour la Gironde, on obtient 16 698 résultats. Pour la zone HTBA, nous relevons Lanton (222 résultats), Lacanau (196 résultats), Arcachon (102 résultats)…

En effectuant une recherche avec le prénom Blanc dans la base, on obtient 29 406 résultats.

Origine – Les origines sont diverses :

1 – Un surnom, lié sans doute plus à la couleur remarquable des cheveux ou à celle de la peau de la personne ;

2 – Un nom de baptême masculin ;  fréquent autrefois, il n’est plus guère porté alors que le prénom féminin Blanche est toujours d’actualité.

3 – Un nom de lieu donné à cause de la couleur blanche du terrain, nom attribué à la famille qui y habitait ;

4 – Jean Tosti a noté qu’en Provence, le nom BLANC a souvent été donné à des enfants trouvés.

Quelques autres noms de même origine : BLANCHET, BLANCHON, BLANCHOU, BLANCHAUD, BLANCHARD…


BLAMPAIN

Les patronymes Blampain et Blanpain sont portés essentiellement dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, aiinsi qu’en Belgique (une fois !).

Signification – Le très sérieux dictionnaire de Jean Coste nous diit que le lointain ancêtre d’Evelyne faisait du pain blanc, donc du bon pain. Peut-être.

J’ai quand même l’impression que cette explication ne tient pas.

Je pense pour ma part qu’il s’agit plutôt d’un pin blanc (Pinus strobus) bel arbre remarquable auprès duquel habitait l’auteur de la lignée, autrefois.

Comme toponymes, on trouve La Mare Blanpain dans l’Eure, Le Blanc Pin dans l’Aisne (Saint-Pierre-les-Franqueville) et Le Pin Blanc dans les Alpes-de-Haute-Provence (Niozelles).

Tenez-vous bien ! on trouve aussi Le Blanc Lapin dans la commune de Sailly-lez-Lannoy (Nord). Ce qui nous fait penser immédiatement à notre Lapin Blanc à l’est de l’Aiguillon (La Teste-de-Buch). On n’a jamais cru que c’était un lapin bblanc qui avait donné son nom à ce lieu… nous sommes nombreux à penser qu’il s’agissait évidemment d’un pin blanc remarquable qui était en cet endroit.


BLANQUINE

Xavier BLANQUINE est ostréiculteur à Piraillan

Un nom très peu porté, avec seulement 31 naissances en France en 100 ans, essentiellement dans les Pyrénées-Atlantiques.

1891 – 1915 : 4 ; 1916 – 1940 : 11 ; 1941 – 1965 : 12 ; 1966 – 1990 : 4

Zone HTBA – Lège-Cap-Ferret, Arès.

Toponymie – On trouve neuf noms de lieux ‘Blanquine’ en France : Saint- Astier (24), Thénac (24), Saint-Gervais (33), Saint-Aubin-de-Branne (33), Cursan (33), Beychac-et-Cailleau (33), Gontaud-de-Nogaret (47), Saint-Léon (47), Moncrabeau (47). On trouve aussi ‘Blanquines’ au Mas-d’Agenais (47).

Viographie – Rue Blanquine à Montaut (64).

Monuments aux Morts – le nom de BLANQUINE est sur les Monuments de Cadillon (64) et Lembeye (64).

Geneanet – 680 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BLANQUINE dont  372 pour les Pyrénées-Atlantiques, 52 pour les Hautes-Pyrénées, 29 pour la Gironde. La plus forte concentration de porteurs du nom apparaît à Cadillon (64) avec 148 résultats et 246 dans un rayon de 30 km. Les plus anciens BLANQUINE vivaient vers 1600 à Montaut (64). Ce nom est sans doute monophylétique (une seule souche et tous les porteurs sont parents).

En effectuant une recherche dans la base avec le prénom féminin Blanquine, on obtient 823 résultats.

Origine – En rapport avec la couleur blanche (du bas-latin blancus, du gascon blanca), je vois au moins deux hypothèses :

1 – Un nom de baptême gascon dérivé de Blanche, que portait la lointaine ancêtre à l’origine de la lignée. Ce serait un matronyme. On trouve deux saintes Blanche dans le répertoire des saints.

2 – Un nom de lieu qui aurait été affecté à la famille qui y habitait. Ce nom aurait été donné à cet endroit à cause de la couleur blanchâtre du sol. Guy Suire pourrait dire blanquignous en bordeluche.


BLÉRY

Le capitaine Paul Bléry, aviateur à Cazaux, avait épousé Jeanne Gillier (dite Michelle) après son divorce d’avec Pierre Frondaie dont c’était la première épouse.
Statistiques – 1891 – 1915 : 78 ; 1916 – 1940 : 97 ; 1941 – 1965 : 150 ; 1966 – 1990 : 136

Au total 461 BLERY sont nés en France en un siècle, dans 38 départements avec dans l’ordre décroissant : Oise, Paris, Seine-Maritime, Somme, Aisne, Seine-et-Marne, etc.

Pendant la même période, on note également les naissances de 154 BLAIRY (Pas-de-Calais), 1215 BLARY (Nord, Pas-de-Calais).

Toponymie – On trouve ‘Bléry’ à Boissy-Mauvoisin (78), ‘Bois de Bléry’ et ‘Etang de Bléry’ à Savigny-sur-Clairis (89), ‘Le Chantier Bléry’ à Chalo-Saint-Mars (91), ‘Blary’ à Monceaux-en-Bessin (14) et ‘Blary’ à Peyroules (04).

Geneanet – 14 649 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom BLERY, dont 4 051 pour l’Oise, 3 000 pour la Somme, 1 623 pour le Pas-de-Calais, 1 085 pour la Seine-Maritime, etc. Dans la base, on repère un Albert BLERY qui vivait à Douai en 1496.

Origine – Jean Tosti émet l’hypothèse de l’ancien français bler, blaire, qui désignait au départ un cheval ayant une tache blanche sur le museau, puis un personnage au visage pâle. Je n’y crois guère.

En explorant le dictionnaire du vieux français de Godefroy on trouve un mot avec plusieurs graphies, blaierie, blayerie, blaerie, blarie, blairie, blayrie, blerie, blefriequi désignent tous le blé, la production de blé, la récolte de blé.

Je pense donc que le lointain ancêtre habitait un lieu caractérisé par le blé qu’on y produisait habituellement.

Le mot « blé » est un terme générique qui désigne plusieurs céréales, plantes annuelles de la famille des graminées, cultivées pour obtenir de la farine permettant de faire du pain. L’origine lointaine du mot fait l’objet de plusieurs hypothèses.


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Aimé

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