Statistiques – 1891 – 1915 : 473 ; 1916 – 1940 : 621 ; 1941 – 1965 : 929 ; 1966 – 1990 : 925
2 948 personnes nées en France depuis 1890, dans 78 départements : Seine-Maritime, Paris, Somme, Pas-de-Calais …
Toponymie – 4 lieux-dits avec ‘Mabille’
Geneanet – 90 318 résultats. Attesté au moyen Âge.
Origine – Correspond au nom de baptême (masculin ou féminin) Aimable (latin amabilis = digne d’être aimé).
Variantes : Mabil (29, 44), Mabile (61).
Diminutifs : Mabilais (44, 35), Mabilat, Mabillat (18), Mabileau, Mabilleau (37, 41), Mabillon (77), Mabilon (38, 51), Mabillot (36), Mabillotte, Mabilotte (02, 60).
450 naissances en France en un siècle, essentiellement dans les Deux-sèvres.
1891 – 1915 : 84 ; 1916 – 1940 : 92 ; 1941 – 1965 : 141 ; 1966 – 1990 : 133
Pendant la même période, on dénombre des naissances de 8 523 MAGNE (24, 15, 75, 19…), 4 090 MAGNAN (13, 04, 26…), 1 051 MAGNON (86, 07…), 155 MAGNANON (16…)…
Toponymie – Aucun toponyme ‘Magneron’, 86 toponymes avec ‘Magne’ ou ‘Magné’, 28 avec ‘Magnon’ (trois en Gironde), 50 avec ‘Magnan’ (cinq en Gironde), quatre avec ‘Magnanon’…
En Gironde, nous connaissons les communes de Saint-Magne et de Saint-Magne-de-Castillon.
Geneanet – 13 313 résultats en effectuant une recherche avec le nom MAGNERON dont 8 226 dans les Deux-Sèvres. Le « nid » devrait se trouver du côté de Thorigné (79). En effet on obtient 4 411 réponses dans un rayon de 10 km autour de ce lieu. En 1239 le nom est déjà attesté à Niort.
On obtient 19 603 résultats en effectuant une recherche avec le prénom Magne.
Origine – C’est le nom de baptême du lointain ancêtre qui est à l’origine de ce nom de famille : il s’agissait de Magne, du latin magnus qui signifie grand. MAGNERON est un hypocoristique, c’est-à-dire un diminutif attribué sans doute au fils de Magne.
On ne sait pas à quel saint se vouer : Magne, évêque de Milan (VIe siècle), Magne, abbé en Bavière (VIIe siècle), Magne, évêque d’Avignon (+ 660), Magne, évêque (+ v. 670), Magne d’Anagni, évêque de Trani et d’Anagni – martyr (+ v. 257).
Le 29e nom le plus porté à Lugos. 416 naissances en France en un siècle : Gironde, Charente, Pas-de-Calais. Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 69 ; 1916 – 1940 : 100 ; 1941 – 1965 : 134 ; 1966 – 1990 : 113
Zone HTBA – Belin-Béliet, Lugos, Mios, Le Barp, Arès, Lège-Cap-Ferret.
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1 189 MAGRE ou MAGRÉ (56, 12, 44…), 642 MAGREZ (59, 62, 56…), 619 MAIGRE (05, 84, 86…), 1 746 MAIGRET (60, 75, 51, 86…)
Toponymie – On relève 37 noms de lieux ‘Magret’ en France, dans les départements 09, 11, 24, 31, 32, 33 (Bernos-Beaulac), 40 (Bélis, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Renung), 47, 64, 66, 80, 82. En outre, en repère 66 ‘Maigre’, 18 ‘Maigret’, 31 ‘Magre’, dont ‘Le Magre’ à Lugos, ‘Règues du Magre’ à Mios et ‘Craste du Magre à Sainte-Hélène’.
Geneanet – 8 536 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MAGRE dont 1 751 pour le Nord, 1 378 pour la Charente, 1 297 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Marquillies, Raimbeaucourt et Lille (Nord).
On note 732 résultats pour l’Espagne, essentiellement en Catalogne, dans la province de Gérone.
Origine – Avec le suffixe –et, nous avons affaire au diminutif de magre, mot d’ancien français qui signifiait « maigre ». Du latin macer. Magret est aussi un mot gascon (et occitan en général).
Il s’agissait donc d’un sobriquet appliqué à une personne petite et maigre, qui a perduré comme nom de famille.
Autres noms de même origine – MAGREAU, MAGREAULT, MAGREX, MAGREY, MAIGRAT, MAIGREZ, MAIGRON, MAIGROT…
Ce nom est porté en Normandie et dans les Hauts-de-France. Autres formes : Mahieus, Mahieuw, Mahieu, Mahieuxe.
3 571 naissances en France en 100 ans.
Origine – Il s’agit d’une variante de Mathieu : nom de baptême illustré par l’apôtre et évangéliste, qui symbolisait l’homme dans son rapport avec Dieu.
Selon les onomasticiens compétents (!), le nom viendrait de l’hébreu Mattai (mattay qui vient lui-même de mattithyahû = cadeau de Yavhé) qui a donné le grec Matthaios (en latin Matthaeus).
Maheu en est sans doute aussi une variante. Souvenez-vous de Maheu, rôle tenu par Gérard Depardieu dans le film Germinal tiré du roman éponyme d’Émile Zola.
Je ne pouvais pas faire autrement que de me pencher sur ce nom dont il n’est pas facile de trouver l’origine. C’est pourtant le premier des noms les plus portés à Lacanau. L’INSEE relève 257 naissances en France en un siècle, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 57 ; 1916 – 1940 : 56 ; 1941 – 1965 : 73 ; 1966 – 1990 : 71.
Zone HTBA – Lacanau, Arès, Andernos-les-Bains, Le Porge, Audenge, Le Temple, Lège-Cap-Ferret, La Teste-de-Buch, Lanton…
Toponymie – Pas de nom de lieu ‘Maleyran’. En revanche on trouve ‘Maleyrant’ à La Roche-Chalais (24), la commune d’Yvrac-et-Malleyrand en Charente, les communes d’Eyrans et de Saint-Médard-d’Eyrans en Gironde, les lieux-dits ‘Eyrand’ à Calviac-en-Périgord (24). On a aussi ‘Maleyre’ en Corrèze, Maleyrie en Aveyron, Corrèze et Lot.
De plus, rien qu’en gironde on trouve 23 noms de lieux se terminant par ‘-eyran’ : Leyran, Luceyran, Meyran, Neyran, Pédeyran, Peyran, Quarteyran, Queyran, Saint-Queyran, Soubeyran (certains apparaissant plusieurs fois).
Viographie – Rue Ulysse-Maleyran à Saint-Médard-en-Jalles.
Geneanet – 4 093 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MALEYRAN dont 3 240 en Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Lacanau (1 039 résultats), Carcans (354 résultats), Cussac-Fort-Médoc (259 résultats), Arès (177 résultats). Le couple le plus ancien de la base : Pey MALEYRAN et Andrive VIDEAU mariés vers 1630, sans doute à Lacanau.
Origine – Il s’agit sans doute d’un nom d’un lieu que l’on a donné aux XIe ou XIIe siècles au lointain ancêtre parce qu’il habitait là. Mais quelle est l’origine étymologique de ce nom de lieu ?
Le suffixe –AN abréviation de –anum, s’applique généralement au domaine appartenant à un homme ancien. Les onomasticiens A. Dauzat et J. Astor ainsi que Bénédicte Boyrie-Fénié proposent Arius pour expliquer le toponyme ‘Eyrans’.
Le préfixe MAL- peut caractériser un lieu mauvais car mal exposé, avec trop de vent, une terre aride peu fertile, etc.
Le nom pourrait avoir une origine gauloise : Melloranda, (domaine sur la colline) de Mello-, (colline) et -randa, (partie), qui sont des termes de noms gaulois selon le linguiste Georges Dottin.
Pour expliquer le toponyme ‘Saint-Médard-d’Eyrans’ à partir des formes anciennes, Bénédicte Boyrie-Fénié évoque la racine hydronymique (donc en rapport avec l’eau !) aruan / arruan latinisée en arvano, désignant un secteur marécageux drainé par un réseau de fossés appelés localement « rouilles », en gascon arrolha (fossé, rigole).
MAHUTEAUX
Statistiques INSEE des naissances
1891 – 1915 : 9 ; 1916 – 1940 : 7 ; 1941 – 1965 : 9 ; 1966 – 1990 : 8
Ce qui fait que 33 MAHUTEAUX sont nés en France en un siècle, dans 10 départements : Aisne (Liesse-Notre-Dame, Marie), Marne (Reims), Paris, etc.
Ce nom est extrêmement peu porté. Tous les porteurs doivent êtres parents (nom monophylétique). A vérifier en établissant la généalogie.
On peut sans doute leur rajouter 225 MAHUTEAU (Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Paris, etc.)
Toponymie – Pas de lieu-dit en France avec ‘Mahuteaux’ ou ‘Mahuteau’.
Geneanet – Nous obtenons 378 résultats pour une recherche avec le nom MAHUTEAUX. Avant 1700, on trouve les plus anciens dans l’Aisne (Jeantes, Plomion).
Etymologie – Mahu et Mahut sont des formes populaires du nom de baptême Matthieu portée dans le Nord et en Belgique, en Picardie, en Champagne-Ardennes et en Lorraine.
Mahutte, Mahute en sont les formes féminines.
Et d’où vient le nom Mathieu ? Eh bien, il vient de l’hébreu Mattai (mattay qui vient lui-même de mattithyahû = cadeau de Yavhé) qui a donné le grec Matthaios (> latin Matthaeus).
MAHUTEAU serait ce que l’on appelle un hypocoristique, c’est-à-dire un diminutif affectueux désignant le fils de Mahut ou de Mahute. Rappelons que les noms de familles sont vieux d’un millénaire. Si on fait la généalogie de Claire, on ne remontera son ascendance que jusqu’en 1650 environ. Il restera donc un grand trou pour remonter jusqu’à l’apparition du nom de famille.
Ce pourrait être aussi le diminutif d’une forme populaire du nom de baptême Mathilde (à rapprocher de Mahaut, Mahout, Maheut, Maheux). Etymologie germanique : « maht », force et « hild », combat.
Jean Tosti signale cependant que certains auteurs voient dans Mahutte, Mahute et même Mahut l’ancien français « mahustre » = gras de l’épaule, muscle du bras, moignon selon le dictionnaire de Godefroy. Je n’y crois pas trop à cette hypothèse pour Mahuteaux qui m’a bien l’ait d’être un diminutif de nom de baptême ancien.
Et voici saint Mathieu, patron des percepteurs, des comptables, des fiscalistes, des agents des douanes et des banquiers.des percepteurs, des comptables, des fiscalistes, des agents des douanes et des banquiers.
Pour commencer, caressons les statistiques INSEE des naissances pour ce patronyme.
1891 – 1915 : 123 ; 1916 – 1940 : 121 ; 1941 – 1965 : 198 ; 1966 – 1990 : 171
Donc 613 MAITROT sont nés en France en un siècle, dans 46 départements : Aube, Haute-Marne, Côte-d’Or, Doubs…
On peut sans doute leur rajouter 991 METRO, 521 METROT, 136 MAITREAU, 13 METRAU, etc. nés en France pendant la même période.
Toponymie – On trouve 3 lieux-dits avec ‘Maitrot’ en France, vraisemblablement appelés ainsi grâce à des familles MAITROT locales : ‘Le Saule Maitrot’ à Loches-sur-Ource (10), ‘Combe Maitrot’ à Asnières-en-Montagne (21) et ‘Prés Maitrot’ à Colombotte (70).
Sur Geneanet – 27130 résultats en effectuant une recherche sur la base avec MAITROT. Les plus anciens MAITROT que l’on y trouve vivaient avant 1550 à Valentigney, aujourd’hui dans le Doubs.
Étymologie – Le suffixe –OT nous oriente vers un diminutif de « maître », de l’ancien français maistre (1080), lui-même issu du latin magister (« celui qui commande ou dirige, maître qui enseigne »).
Jean Tosti nous précise qu’au Moyen-Âge, on pouvait être maître de tas de choses, mais rarement maître d’école. C’est plutôt dans le monde des artisans, des corporations qu’il faudrait chercher l’origine de ce patronyme.
Ce serait sympa de trouver dans les MAITROT quelqu’un qui s’appelle Paul…
190 naissances en 100 ans en France en Aveyron et dans une moindre mesure dans le Tarn.
1891 – 1915 : 28 ; 1916 – 1940 : 26 ; 1941 – 1965 : 65 ; 1966 – 1990 : 71
Zone HTBA –
Pendant la même période, on dénombre aussi les naissances de 156 MALFETTES (81…)
Toponymie – En France, on ne trouve qu’un lieu-dit ‘Malphettes’, il est dans la commune de Tauriac-de-Naucelle au sud de l’Aveyron, tout près du Tarn.
Geneanet – 1 336 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MALPHETTES dont 388 pour le Tarn, 166 pour l’Aveyron, 39 pour Paris, 22 pour la Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Albi 81 (220 résultats), Paris (32 résultats), Lavaur 81 (30 résultats). Le couple le plus ancien de la base : Jean MALPHETTES né vers 1490 et Antoinette JONQUIÈRES née vers 1500 qui vivaient à Saint-Salvadou, aujourd’hui dans l’Aveyron.
Les MALFETTES obtiennent 4 444 résultats sur Geneanet avec des concentrations à Pampelonne 81 (1 033 résultats), Crespin 12 (179 résultats), Saint-Salvadou (178 résultats).
Il me semble que MALPHETTES et MALFETTES sont bien imbriqués et que tous les porteurs doivent descendre d’un même lointain ancêtre.
Légion d’honneur – Jules Marie MALPHETTES (Albi 81, 1835, Naucelle 12, 1897), capitaine major de la Garde nationale mobile du Tarn.
Monuments aux Morts d’Albi : MALPHETTES Jean, aspirant, décédé le 8 août 1916 à Verdun-sur-Meuse 55.
Origine – Personne ne s’est intéressé à l’origine du nom MALPHETTES. Il existe un nom de lieu dans l’Aveyron, dans la zone où le nom était porté. Est-ce la personne qui a pris le nom du lieu ou bien est-ce l’inverse. Le lieu apparaît sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle sous le nom de ‘Malphetar’. En général le préfixe MAL- implique la notion de mauvais, désagréble, dangereux donc pas sympathique. On pense évidemment à une déclinaison occitane de malfactor, malfaitor qui signifient « malfaiteur ». Sans doute faut-il y voir un nom de lieu où la vie est difficile.
Statistiques INSEE des naissances en France
1891 – 1915 : 3 ; 1916 – 1940 : 6 ; 1941 – 1965 : 25 ; 1966 – 1990 : 261
Donc 295 MANAI sont nés en France en 100 ans, dans 48 départements
Le nom est au 33647e rang des noms les plus portés en France.
On constate néanmoins que ce nom, peu porté, est en forte expansion.
Tous les porteurs français du nom, sont-ils issus de la même souche (nom monophylétique), il faudrait faire la généalogie pour le savoir.
Entre 1891 et 1925, les premiers MANAI naissent en France dans le Var (La Londe-les-Maures, Sainte-Maxime), et les Bouches-du-Rhône (Marseille).
Toponymie – Aucun nom de lieu en France avec ‘Manai’.
Geneanet – 344 résultats quand on fait une recherche avec le nom MANAI sur la base de données.
Sur ces résultats on en compte 100 qui concernent des MANAI vivant en Italie, notamment en Sardaigne (Oristano, Sassari, Nuoro, Iglesias, etc.). On repère deux rues portant le nom de Manai à Oristano et Sassari. On peut supposer que le nom vient de Sardaigne en passant par la côte d’Azur.
Pour l’anecdote, avant 1800, les MANAI présents sur Geneanet vivaient essentiellement dans la province de Liège en Belgique (Jemeppe, Liège, Seraing).
Étymologie – MANAI, MANNAI, MANNONI sont trois noms de famille sardes, qui ont une même étymologie. Ils sont basés sur le latin magnus, signifiant vieux, grand, puis grand-père (nom de famille Mannu). La trace de leur présence se trouve dans les anciens documents médiévaux de la Sardaigne. Parmi les signataires de la Paix d’Eleonora, en 1388, on trouve: Mannonu Joanne, jurato (collaboratrice du majore) ville Silli, * Silli… aujourd’hui Isili. Contramier Marmille. Mannai Anthonio, villas Sorradili, * Sorradili… la Sorradile d’aujourd’hui. Contrat Partis Varicati – Barigadu. Actuellement, le nom de famille Manai est présent dans 104 communes italiennes, dont 47 en Sardaigne: Sassari 74, Oristano 59, etc. Mannai présente dans 55 municipalités italiennes, dont 29 en Sardaigne: Cagliari 56, Terralba 53, SN Arcidano 36, etc. Mannoni est présent dans 129 municipalités italiennes, dont 80 en Sardaigne: Sassari 80, S Teresa 69, Cagliari 27, etc.
Source : Dictionnaire des noms de familles italiens http://www.cognomiitaliani.org/cognomi/index.html
Le nom le plus porté à Belin-Béliet, le 3e à Mios, le 5e à Hostens, le 10e à Salles, le 9e en Pays de Buch, le 28e en Gironde avec 1 500 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde et dans une moindre mesure dans les Landes.
1891 – 1915 : 363 ; 1916 – 1940 : 357 ; 1941 – 1965 : 395 ; 1966 – 1990 : 385
Zone HTBA – Belin-Béliet, Salles, Mios, Hostens, Le Barp, Biscarrosse, Biganos, Saint-Magne, Sanguinet, Audenge…
Pendant la même période on relève les naissances de 67 MANAU (15, 82…), 1 285 MANON (33, 38, 17…).
Toponymie – Nous rencontrons, six ‘Mano’, quatre dans les Landes, la commune de Mano et des lieux-dits à Argelouse, Gastes et Le Sen, un à Cestas (33) et un à Lavit (82).
On note aussi neuf ‘Manau’ (12, 24, 31, 32, 34, 47, 81, 82), treize ‘Manot ‘ (11, 16, 31, 32, 38, 40, 64, 81), quatre ‘Manos (33, 40), treize ‘Manaud’ (09, 19, 24, 31, 64, 65, 66, 71), vingt-sept ‘Manaut’, deux ‘manaux’…
Viographie – Stade Pierre-Mano à Belin-Béliet (médecin, ancien maire de Béliet), Rue Roger-Mano à Auros, allée André-Mano à Mont-de-Marsan.
Monuments aux Morts
– de Belin-Béliet : MANO Clément, MANON Gaston, MANO Jean Raymond.
– de Mios : MANO Bernard Daniel, MANO Emmanuel, MANO Jean Ferdinand, MANO Jean Henri, MANO Jean Jules, MANO Philippe Arthur, MANO Pierre Maurice, MANO Pierre Rémi.
– de Salles : MANO André Robert, MANO Jean, MANO Jean Camille, MANO Michel, MANO Pierre Martial.
Geneanet – On obtient 27 816 résultats pour une recherche avec le nom MANO dont 13 620 en Gironde, 3 838 dans les Landes. Les plus fortes concentrations apparaissent à Belin-Béliet (2 984 rés.), Salles (2 329 rés.), Mios (1 817 rés.), Le Barp (644 rés.). Dans un rayon de 30 km autour de Belin-Béliet, on obtient 12 880 résultats.
Beaucoup de généalogies remontent au couple Guilhem DUMORA et Gaillarde MANO (née vers 1575) de Salles.
Les porteurs anciens de ce nom étant concentrés sur une zone restreinte, j’aurais tendance à penser que MANO est monophylétique (une seule souche et tous parents).
Si on fait une recherche dans la base Geneanet par prénom, on obtient 2 903 résultats pour le prénom Mano et 380 résultats pour Manau, 3 997 pour Manaud, 618 pour Manaut, 1 114 pour Manno, 2 991 pour Manon de sexe masculin …
Origine – Ce nom de famille est sans doute issu du lieu où habitait le lointain ancêtre.
Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, pour la commune du même nom, évoquent le mot gascon manòr (ou le « r » final ne se prononce pas, comme d’habitude en gascon) qui veut dire « maison ».
Le mot « Manoir » (XIIe siècle) viendrait de l’ancien français « manoir » (demeurer), lui-même issu du latin manere (demeurer, habiter).
Mais une autre hypothèse qui me plaît bien, est émise par Jean Tosti, celle du nom d’une personne d’origine germanique, Manwald, man (homme) et waldan (gouverner).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mano_(Landes)
4 682 naissances en un siècle en France : Indre-et-Loire, Indre, Charente-Maritime, Gironde…
1891 – 1915 : 857, 1916 – 1940 : 1 102, 1941 – 1965 : 1 448 ; 1966 – 1990 : 1 275
Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Biganos…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 659 MARCHEIX (87, 63, 24…).
Toponymie – Les lieux-dits ‘Marchais’ sont très nombreux, par exemple, on en compte 88 dans le Loir-et-Cher, 65 en Indre-et-Loire, 32 dans l’Indre, 14 dans l’Eure-et-loir, 12 en Charente-Maritime, 7 en Gironde (Cénac, Cleyrac, Donnezac, Reignac, Saint-Christoly-de-Blaye, Saint-Seurin-de-Bourg). Avec quatre commune (02, 78, 89).
Geneanet – 225 263 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MARCHAIS dont 40 242 pour l’Indre, 18 753 pour le Loir-et-Cher, 18 536 pour la Charente-Maritime, 15 393 pour l’Eure-et-Loir… 5 230 pour la Gironde. La principale concentration apparaît autour de Villebarou (41) avec 10 567 résultats dans un rayon de 30 km.
Origine – Il s’agit donc du lieu d’habitation ou d’origine du lointain ancêtre. Selon les spécialistes, notamment André Pégorier, ce nom désignait un lieu marécageux (du bas-latin mercasium, à rattacher sans doute au francique marisk).
Selon Jean Tosti, il existe une autre possibilité, du moins pour le Berry, où l’adjectif « marchais » signifie rusé.
C’est le 162e nom le plus porté en France avec 22 793 naissances en 100 ans : Nord, Paris, Saône-et-Loire, Ain, Pas-de-Calais, Aisne… essentiellement au nord d’une ligne Bordeaux-Grenoble. Nombreuses souches.
1891 – 1915 : 4 091 ; 1916 – 1940 : 5 153 ; 1941 – 1965 : 7 162 ; 1966 – 1990 : 6 387
Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Lège-Cap-Ferret, Arès…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 20 928 MARÉCHAL (59, 75, 71, 01, 02, 62…).
Toponymie – On trouve 29 noms de lieux avec ‘Marchal’ dont un à Salles (33) et les autres dans les départements 15, 51, 54, 55, 57, 77, 88. On recense beaucoup de noms de lieux avec ‘Maréchal’.
Viographie – Rue Georges-Marchal à Bergerac (24), rue Commandant-Marchal à Brive-la-Gaillarde (19), rue Paul-Marchal au Mans (72), rue Louis-Marchal à Dreux (28), rues de Capitaine-Marchal à Paris, Yzeure (03) et Frouard (54)…
Geneanet – 1 047 500 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MARCHAL dont 422 en Gironde.
Origine – C’est une forme contractée de MARÉCHAL, nom qui désigne la profession du lointain ancêtre : un maréchal-ferrant, artisan qui ferre les pieds des équidés.
De l’ancien français mareschal (officier des écuries), du vieux-francique marhskalk (palefrenier, garçon d’écurie) de mare (cheval, en ancien français) issu de markhaz en proto-germanique, mot possiblement d’origine gauloise, et du proto-germain skalkaz (serviteur).
Autres variantes du nom : MARESCHAL, MARISCHAL, MARISCHAEL, MARISCAL, MARESCAL, MARESCAUX.
Policier, comédien, réalisateur, scénariste, Olivier Marchal, fils d’un pâtissier testerin, possède une filmographie impressionnante.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Marchal
Le 17e nom le plus porté à Lugos. Seulement 19 naissances en France en 100 ans :
1891 – 1915 : 4 (Lugos)
1916 – 1940 : 5 (Lugos, Saint-Magne, Salles)
1941 – 1965 : 4 (Fourmies 59, Lille 59, Nice 06, Talence 33)
1966 – 1990 : 6 (Nice 06, Lille 59)
Zone HTBA – Belin-Béliet, Lugos, Saint-Magne, Salles, Arès, Biganos, Mios.
Pendant la même période, on dénombre également les naissances de 516 MANSENCAL (33, 47), 60 MENSENCAL (33…), 40 MANSINCAL (33…).
Toponymie – On ne trouve pas de lieu-dit ‘Marcincal’, en revanche, on repère ‘Mansencal’ à Préchac (33) et à Rieumes (31 avec le ‘Château Mansencal’).
Geneanet – 105 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MARCINCAL dont 53 pour la Gironde dont 21 pour Belin-Béliet et 20 pour Lugos.
Les travaux des généalogistes contributeurs font apparaître que le nom MARCINCAL est une altération du nom MANSENCAL et que leurs données remontent à Arnaud MANSENCAL marié à Belin en 1716 avec Thomaze LOUBIC.
Il est évident que tous les porteurs du nom MARCINCAL sont parents (nom monophylétique).
Origine – Ne perdons pas de temps à rechercher l’origine qui est issue des errements d’un curé ou d’un secrétaire de mairie. Étudions plutôt le nom MANSENCAL.
Tederic Merger (site www.gasconha.com) note : « tenancier d’un mansenc (exploitation rurale) selon Philippe Soussieux. Prononcer « Mansencaou ».
Godefroy, dans son dictionnaire d’ancien français cite mansion, mantion et mancion (demeure, habitation, domicile station).
Michel Grosclaude nous signale le nom de baptême Mans, fréquent au Moyen Âge qui proviendrait peut-être du latin mansuetus (doux). L’origine serait alors la même que pour MANCIET ou MANSIER. Il est vrai que le site Geneanet nous renvoie 321 827 résultats pour le prénom Mans.
Il existe un site Internet dédié à la famille MANSENCAL : www.mansencal.com
Les MARCINCAL sur le blog Aquilugos : http://aquilugos.canalblog.com/archives/2012/02/09/23477625.html
Statistiques – 1891 – 1915 : 71 ; 1916 – 1940 : 97 ; 1941 – 1965 : 123 ; 1966 – 1990 : 124
Au total 415 MARESCOT sont nés en France en un siècle.
Départements : essentiellement le Calvados et dans une moindre mesure le Jura, la Haute-Saône, Paris, l’Orne, le Var, etc.
On peut sans doute leur rajouter pendant la même période les naissances de 20 928 MARECHAL, 1 503 MARESCAUX, 758 MARESCHAL, 90 MARESCAL, etc.
Toponymie – On trouve 10 noms de lieux en France avec le mot ‘Marescot’ : Ardèche, Calvados (2), Côte-d’Or, Gironde (Lamothe-Landerron), Lot-et-Garonne (2), Manche, Orne et Seine-Maritime.
On trouve aussi des lieux-dits avec ‘Maresciale’ (2A), Marescu (2A), Marescau (32, 83), Maresches (39, 59), Maresca (40), Maresclé (56), Marescalot (64), Maresché (72).
Geneanet – 16 450 résultats en effectuant une recherche avec le nom MARESCOT dont 1 894 pour le Calvados. Le nom y est attesté avant 130 dans les départements acteurs de la Seine-Maritime, du Calvados, de l’Oise, de l’Eure-et-Loir et du Vaucluse.
Origine – Nous avons affaire à une des nombreuses variantes de Maréchal (maréchal-ferrant) qui était le métier du lointain ancêtre au XIe ou XIIe siècle. Comme le suffixe –OT semble être un diminutif, il s’agissait peut-être d’un maréchal de petite taille ou du fils du maréchal.
Variantes : Marechal, Mareschal, Marischal, Marischael, Mariscal, Marescal, Marescaux, etc.
Étymologie du mot maréchal (sur Wiktionnaire) – De l’ancien français mareschal (« officier des écuries »), du vieux-francique marhskalk (« palefrenier », « garçon d’écurie ») de mare (« cheval » en ancien français) issu de markhaz en proto-germanique, mot possiblement d’origine gauloise, et du proto-germain skalkaz (« serviteur »).
Du vieux-francique marahscalh, latinisée en latin mariscallus qui a donné en ancien français mareschal
Il va nous être impossible de trier les données concernant les MARIE et les MARIÉ. L’accent aigu a pourtant toute son importance.
Ce nom est très porté, il est au 55e rang des noms les plus courants en France : 44 490 naissances en 100 ans, partout en France, essentiellement dans le Calvados, avec aussi des « pointes » dans les départements suivants : Manche, Paris, Seine-Maritime, Orne, Eure, Aisne, Hauts-de-Seine, Pas de Calais, Oise, Somme, etc. Comme on le voit, tous sont situés dans le tiers nord du Pays.
1891 – 1915 : 7 016 ; 1916 – 1940 : 9 842 ; 1941 – 1965 : 14 118 ; 1966 – 1990 : 13 514
En Pays de Buch : Audenge, Andernos-les-Bains, Arès, Lège-Cap-Ferret, Arcachon, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Le Temple, Mios, Salles.
788 SAINTE-MARIE (46, 32…), 2 624 MARIA (6, 83, 45…), 15 694 MARION (75, 07, 38…), 4 565 MARIETTE (50, 75, 14…), 234 MARIOU (11…), 184 MARIELLE (08…), 5 201
Toponymie – Des quantités de nom de lieux avec ‘Marie’. Nous en avons 11 en Gironde dont un ‘Sainte-Marie’ à Gujan-Mestras*.
Geneanet – 1 230 207 résultats avec une recherche sur le nom MARIE (ou MARIÉ).
Origine – Sans accent et avec accent :
-MARIE – Il s’agit sans doute dans la plupart des cas, du nom de la Vierge. Nous avons là un matronyme, nom transmis par la mère. Étymologie : de l’hébreu miryam, de sens incertain, peut-être voyante, prophétesse.
Autres noms de même origine : MAROT, MAROUTEIX, MARIAUD, MARIOTON.
Jean Coste signale que « Marie », dans certaines régions désigne une source et que ce nom serait en rapport avec la Vierge, dispensatrice de tous les bienfaits.
-MARIÉ – Du latin maritare. Une façon de distinguer celui qui est marié par rapport à celui qui ne l’est pas dans la même famille. Peut aussi désigner le gendre. Variantes : LEMARIÉ, LE MARIÉ **
LEMARIER, LEMARIEY, LEMARIEZ.
* Doit son nom à la société Sainte-Marie Frères qui exploita, de 1861 à 1880, une usine de distillation de résine. Une usine de traitement de la résine était déjà établie sur une partie du terrain. La Société Sainte- Marie Frères développa cette industrie jusqu’en 1880, date à laquelle la Société fut dissoute. On trouvait déjà un M. de Sainte-Marie parmi les actionnaires de la Compagnie agricole et industrielle d’Arcachon (1841).
** Louis Le Marié (1865-1937) était ingénieur-conseil de la Société de recherches d’Hydrocarbures. Il dirigeait les travaux de prospection pétrolière qui mirent au jour en août 1923 la source des Abatilles. Décédé à Arcachon Louis Le Marié est inhumé au cimetière de la ville avec sa troisième épouse.
Un nom très peu porté avec 33 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 9 (Salles, Bordeaux et Angoulême 16)
1916 – 1940 : 6 (Audenge, Arès et Le Teich)
1941 – 1965 : 10 (Arès, Audenge, Mont-de-Marsan 40 et Vaux-Lavalette 16)
1966 – 1990 : 8
Sur notre zone – Salles, Mios, Audenge, Le Barp, Lugos, Gujan-Mestras, Arcachon, Belin-Béliet, La Teste-de-Buch, Arès, Le Teich.
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 75 MARIEU (81, 11, 46…)
Toponymie – Pas de nom de lieu recensé par l’IGN ‘Mariolan’ à nous mettre sous la dent. On note quand même qu’il existe en France 27 lieux-dits dont le nom commence par ‘Mariol-‘ dont la commune de Mariol dans l’Allier.
Viographie – Chemin de Mariolan à La Teste-de-Buch. Les ateliers municipaux d’Arcachon sont installés en ce lieu. Robert Aufan pense que c’était peut-être le nom du propriétaire de l’endroit. Pas certain…mais en attendant mieux…
Geneanet – 1359 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MARIOLAN dont 689 résultats pour les Landes, 479 pour la Gironde. Les communes/paroisses où les MARIOLAN sont le plus nombreux sont Escource 40 (611 résultats) et Salles 33 (397 résultats). Un couple apparaît souvent en bout des généalogies : Pierre MARIOLAN et Jeanne CABANE de Salles.
Origine – Il semblerait bien que ce nom provienne de l’emplacement où habitait le lointain ancêtre auteur de la lignée.
Selon certains auteurs, ‘mariol’ relèverait du latin mas (de mansium, maison) et revoli (de rivus, ruisseau), signifiant alors « maison près du ruisseau »
On lit aussi que ‘mariol’ serait issu d’un terme gaulois signifiant « grand champ ».
Évidemment, on pense aussi au gascon arriu qui désigne une rivière et qui est la racine de très nombreux noms de lieux et de familles.
Sachons aussi que dans notre région, le suffixe –an, diminutif de –anum, est souvent ajouté à un nom de domaine ancien.
Statistiques – 1891 – 1915 : 579 ; 1916 – 1940 : 674 ; 1941 – 1965 : 855 ; 1966 – 1990 : 845
2 953 personnes nées en France en un siècle, dans 82 départements : Aisne, Nord, Vosges…
Toponymie – Deux lieux-dits en France : Doubs et Yonne.
Geneanet – 87 802 résultats. Le nom y est attesté avant 1450 dans ce qui est devenu les départements du Nord, du Pas-de-Calais ainsi qu’en Belgique.
Origine – Forme contractée de Marillier qui correspond à la fonction de marguillier (latin matricularius = celui qui tient un registre, ancien français marille = registre). Avait souvent au moyen âge le sens de bedeau, sonneur de cloches.
Il peut avoir, comme Marlière, un sens différent : toponyme évoquant une marnière (gaulois margilo, ancien français marle = marne, argile).
Avec des amis HTBoïates en dégustant le dessert du réveillon, nous parlions de l’origine de ce nom. Il fallait en voir le cœur net.
11 209 naissances en France en 100 ans : Paris, Haute-Vienne, Loire, Ille-et-Vilaine, Puy-de-Dôme, Dordogne… et dans tout le pays. Nombreuses souches.
1891 – 1915 : 2 078 ; 1916 – 1940 : 2 600 ; 1941 – 1965 : 3 452 ; 1966 – 1990 : 3 079
Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Arcachon…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 9 046 MARQUES (34, 12, 31…), 3264 MARQUE (65, 64, 40…), 1 606 MARQUETTE (59, 33, 62…), 2 304 MARCOU (34, 19, 81…), 2 494 MARCOUX (42, 59, 51…)…
Toponymie – Beaucoup de noms de lieux en France avec ‘Marquet’ dont dix en Gironde.
Geneanet – 374 619 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MARQUET dont 19 788 pour la Belgique, 17 514 pour Paris, 16 985 pour la Haute-Loire, 12 850 pour l’Indre-et-Loire… 5 014 pour la Gironde. Après Paris, c’est à Aix-la-Fayette (63) que le nom est le plus courant (3 678 résultats), c’est extraordinaire quand on sait que cette commune n’abrite qu’une centaine d’habitants.
Si on effectue une recherche par prénoms, on obtient 17 025 résultats pour Marquet, 23 540 pour Marcou, 22 110 pour Marques, 10 228 pour Marque, 8 882 pour Marquette, 1 053 pour Marcoux…
Origine – Il s’agit du diminutif (hypocoristique) du nom de baptême Marc qui a perduré jusqu’à nos jours comme nom de famille. On connaît plusieurs saints Marc mais le plus populaire fut sans doute l’un des quatre évangélistes, représenté en compagnie d’un lion. L’étymologie est latine, Marcus, dérivé du dieu Mars.
On rencontre des diminutifs du diminutif comme MARQUETEAU, MARQUETON, MARQUETOUT, MARQUETOUX, etc.
MARQUETTE est un matronyme : c’est sans doute la fille d’un nommé Marc qui a donné son nom à sa descendance.
MARQUÈS signifie « marquis », et, comme patronyme, il est surtout employé surtout comme sobriquet. Mais il faut aussi envisager un dérivé du nom de baptême Marc.
MARQUEZ est un nom castillan, formé sur Marc avec le suffixe de filiation -EZ.
Pour MARQUE, l’origine peut être le nom Marc, mais elle peut aussi être différente, le nom viendrait alors du gascon marca (limite) ; pour MARQUEVIELLE, on lui a associé le gascon vièla (ville), la maison qui est en limite du village.
Le 21e nom le plus porté à Mios. 143 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 41 ; 1916 – 1940 : 33 ; 1941 – 1965 : 46 ; 1966 – 1990 : 23
Zone HTBA – Salles, Mios, Belin-Béliet, Le Barp, Audenge, Lugos, Biganos, La Teste-de-Buch, Lacanau, Andernos-les-Bains, Arès…
Toponymie – On ne repère pas de nom de lieu ‘Marthiens’ en revanche on trouve ‘Marthian’ à Soustons (40), ‘Marthiant’ à Tilh (40), ‘Marthia’ à Bidarray (64).
Viographie – Rue René-Marthiens à Lacanau-Océan (Poilu mort à Verdun le 25/11/1917)
Geneanet – 2 645 résultats en effectuant une requête sur la base avec le nom MARTHIENS dont 2 009 en Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Salles (1 243 résultats), Mios (164 résultats), Belin-Béliet (146 résultats). Le nom est certainement monophylétique avec une seule souche et tous les porteurs parents. Le couple Jehan MARTHIENS et Mathive MARANSIN de Salles est à l’origine de plusieurs généalogies.
Si l’on effectue une recherche par prénoms dans la base, on obtient 22 301 résultats pour Martien, 1 764 résultats pour Martienne, 6 494 résultats pour Marcien, 8 061 résultats pour Marcienne.
Origine – Il s’agit du nom de baptême du lointain ancêtre qui a perduré comme nom de famille. Est-ce une variante salloise de Martin, de Martial, de Marc ou de Marcel ?
L’origine est sans doute latine, soit de Marcianus (dérivé de Marcus), soit de Martianus ou Martinus ou Martialis (dérivés de Mars, dieu de la guerre). Et à quel saint se vouer ? Le choix est large.
Autre hypothèse, Tederic Merger, gestionnaire du site www.gasconha.com pense à des marchands.
Monsieur Manuel MARTINEZ est le maire de Marcheprime
L’un des noms les plus répandus en Espagne… et dans le Monde. Chez nous, c’est un nom en pleine expansion, il est au 71e rang des noms les plus portés en France avec 40 086 naissances en 100 ans, constatez :
1891 – 1915 : 433 ; 1916 – 1940 : 5 873 ; 1941 – 1965 : 13 253 ; 1966 – 1990 : 20 527
Pendant le premier quart de siècle ci-dessus, les MARTINEZ était les plus nombreux dans les départements 64, 33, 34, 13, 11, 75…
En Pays de Buch : La Teste-de-Buch, Andernos-les-Bains, Arès, Lanton, Audenge, Arcachon, Gujan-Mestras, Le Teich, Biganos, Marcheprime, Lacanau, Belin-Béliet…
Toponymie – On trouve cinq noms de lieux en France : ‘Le Martinez’ à Pomayrols (12), ‘Martinez’ à Espeyrac (12), ‘Ruisseau de Martinez’ à Chirac (48), ‘les Martinez’ à Ferrière-lès-Scey (70), ‘Ruisseau de Martinez à Paulinet (81).
Geneanet – 1 783 905 résultats pour une requête avec le nom MARTINEZ dont 1 205 906 pour l’Espagne, 59 460 pour la France, 1 401 pour la Gironde…
Origine – Pas de mystère, le suffixe –EZ indiquant la filiation, il s’agit tout simplement du fils de celui qui s’appelle Martin. Du latin Martinus, dérivé du dieu Mars.
Le plus célèbre des saints Martin est saint Martin de Tours (+ 397) mais il en existe au moins quinze autres !
Naissances – 1891 – 1915 : 549 ; 1916 – 1940 : 598 ; 1941 – 1965 : 874
1966 – 1990 : 821
2 842 personnes sont nées en France en 100 ans, dans 88 départements : Aube, Haute-Marne, Saône-et-Loire, Pas-de-Calais, etc.
C’est le 2 632e nom le plus porté en France.
Origine – C’est un diminutif de Martin (hypocoristique). Martin est le nom de famille, vous le savez, le plus porté en France.
Saint Martin, évêque de Tours et partageur de manteau, qui évangélisa la Gaule au IVe siècle, fut en effet considéré par les populations médiévales comme le symbole de la victoire du christianisme sur les traditions païennes. Du latin Martinus (dérivé du nom du dieu Mars).
Un nom peu porté, seulement 75 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Ariège.
1891 – 1915 : 10, à Manses, Pamiers, Carnon et Teilhet (09), Saint-André-de-Sangonis (34), Puch-d’Agenais (47), Camaret-sur-Aigues (84) ; 1916 – 1940 : 19 ; 1941 – 1965 : 24 ; 1966 – 1990 : 22
Zone HTBA – Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Arcachon
Toponymie – En France, un seul lieu-dit ‘Marvielle’, il est sis à Saint-Félix-de-Tournegat (09). Mais on repère aussi en Ariège le lieu-dit ‘Marveille’ à Les Bordes-sur-Arize.
On dénombre également 22 toponymes ‘Marville’ dont les communes de Marville (55), Marville-Moutiers-Brûlé (28) et Saint-Sauveur-Marville (28).
On constate en outre que les toponymes ‘Vielle’ ou se terminant par ‘-Vielle’ sont très nombreux.
Geneanet – 736 résultats en interrogeant la base avec le nom MARVIELLE dont 487 pour l’Ariège. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Saint-Félix-de-Tournegat (134 résultats), Manses (125 résultats), Pamiers (100 résultats) Dans un rayon de 15 km aurtour de Saint-Félix-de-Tournegat, on obtient 451 résultats.
Je parierais bien que le nom MARVIELLE est monophylétique (une seule souche, tous parents) et que la souche serait à Saint-Félix-de-Tournegat qui, on l’a vu haut, possède en son sein l’unique lieu-dit ‘Marvielle’ de France.
Origine – Il s’agit d’un nom de lieu qui a été attribué à la famille qui vivait là vers les XIe et XIIe siècles. Logiquement il est nécessaire de décomposer le nom en deux parties :
VIELLE : du latin villa, du gascon vièla, le domaine rural, la ferme, la métairie, la résidence du maître, qui prendra aussi le sens de hameau, village, ville.
MAR : c’est plus difficile car il existe plusieurs possibilités, la plus probable une zone marécageuse (du gascon maresc), peut-être aussi un endroit mal exposé ou inculte (du gascon mal, mau), peut-être une autre origine.
Un nom peu porté, seulement 128 naissances en France en 100 ans, en Charente, Charente-Maritime… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 31 ; 1916 – 1940 : 35 ; 1941 – 1965 : 32 ; 1966 – 1990 : 30
Toponymie – Trois noms de lieux : ‘Masquet Haut’ et ‘Masquet-Bas’ à Forgès en Corrèze et ‘Masquet’ à Mios. On repère également ‘Les Masquets’ à Auge-Saint-Médard en Charente.
On trouve 11 noms de lieux avec ‘Masque’, le mot y est souvent féminin (06, 13, 30, 44, 59, 83, 84), un lieu-dit ‘Jean Masquier’ dans le Var, un lieu-dit ‘La Masquette’ dans le Tarn-et-Garonne.
Geneanet – 2 491 résultats en effectuant une requête avec le nom MASQUET dont 1 146 pour la Charente, 282 pour la Charente-Maritime. Avant 1600, on trouve quelques porteurs dans les départements actuels de la Sarthe (Cures), de la Corrèze (Forgès) et de la Manche (Valognes). Le noyau dur semble se situer du côté de la commune d’Anais au nord d’Angoulême (148 résultats, 584 dans un rayon de 15 km, 1 001 dans un rayon de 30 km). Pour la Corrèze, le « nid » est à Forgès. Pour la Manche, le « nid » est à Valognes »
Origine – En occitan, masca désigne un masque, mais désigne aussi une sorcière. Une petite sorcière est appelée masqueta. Le mot mascaria désigne la magie, la sorcellerie, une supercherie, un sortilège. Quant au verbe emmascar, c’est ensorceler, charmer, envoûter, fasciner, jeter un sort.
Je trouve que cela se recoupe bien avec les lieux-dits où ‘masque’ est féminin parce que sans doute synonyme de « sorcière ».
Autre signification occitane : masquet qui s’applique à une personne rouée, futée.
Encore une autre signification : mascarina qui désigne une vache avec des taches noires.
Si nous lisons Mios raconté par ses rues et lieux-dits nous voyons que
« le lieu-dit ‘Masquet‘ figurait sur les cartes de Belleyme et de Cassini.
En 1763, on trouve dans les registres paroissiaux, Jacques Ducos, dit Masquet .
Masquet est une forme diminutive de l’ancien gascon masca, du bas latin masca ou mascha (sorcière, faux visage, être fantastique), mais aussi tacheté de noir, en parlant d’une bête bovine.
Cette rue voit l’implantation d’une zone artisanale, dite « Zone artisanale de Masquet ». Elle est ouverte fin 1980 sur des terrains achetés par la commune. »
Statistiques INSEE des naissances
1891 – 1915 : 75 ; 1916 – 1940 : 72 ; 1941 – 1965 : 111 ; 1966 – 1990 : 102
Ce qui fait que 360 MAU sont nés en France en un siècle, dans 41 départements, essentiellement en Gironde (communes de Vendays-Montalivet, Pauillac, Talais, Vensac, Bordeaux, Soulac-sur-Mer, Gironde-sur-Dropt, Grayan-et-l’Hôpital, etc.
MAU est au 27550e rang des noms portés en France.
Le nom est peu porté et la grosse majorité des porteurs est issue d’une même région, on doit pouvoir considérer que ce nom est monophylétique, c’est-à-dire qu’il n’y aurait qu’une souche et que tous les porteurs seraient parents.
Toponymie – On trouve en France 39 lieux-dits avec le mot ‘Mau’. En Gironde, on troue ‘Le Mau’ à Preignac et ‘Mayne de la Mau-Couade’ à Podensac. On trouve un nombre un nombre considérables de lieux qui commencent par Mau-
Geneanet – On obtient 26135 résultats en faisant une recherche dans la base avec le nom MAU. On obtient 1525 résultats en effectuant une recherche avec le prénom Mau.
Origine – Ce nom gascon semble correspondre à l’adjectif « mal » (= mauvais), reste à savoir avec quel sens. Le nom se rapporterait ainsi à un trait de caractère du lointain ancêtre ou au lieu désagréable qu’il habitait.
Mais « Mau » ne veut pas toujours dire « mauvais », la documentation disponible nous apprend que le mot peut aussi vouloir dire « grand ». Dans ce cas on peut envisager l’habitat du lointain ancêtre sur une butte, une colline, un plateau.
‘Le Mau’, à Preignac est situé à 14 m d’altitude, pas loin du château de Malle (même origine étymologique ?) qui lui est situé à 21 m.
Les recherches continuent !
Statistiques – 1891 – 1915 : 31 ; 1916 – 1940 : 36 ; 1941 – 1965 : 66 ; 1966 – 1990 : 52
Ce nom est assez peu porté, seulement 185 Maupilé sont nés en France en un siècle, dans 13 départements : 35, 53, 49, etc.
Il n’est donc qu’au 52498e rang des noms portés en France
Sur Geneanet, le patronyme Maupilé est attesté en Ille-et-Vilaine vers 1580.
Toponymie – un toponyme Maupilé à Pessac-sur-Dordogne (33) ; un toponyme Maupilet à Saint-Seurin-sur-l’Isle (33)
78 toponymes avec ‘Pile’ avec un en Gironde : Saint-Denis-de-Pile.
29 toponymes avec ‘Piles’ dont un en Gironde (Coutras)
29 toponymes avec ‘Pilet’ dont deux en Gironde (Caumont, Uzeste).
Origine – Il nous semble logique de décomposer le nom en deux parties.
1 – Mau qui signifie mauvais, méchant, désagréable, inhospitalier ;
2 – Pile, pour lequel nous avons de nombreuses origines possibles
– Du latin pila (colonne, pilier), issu de la racine pigla qui nous a donné « pic » et qui est lié au verbe latin pangere (enfoncer, ficher, planter) et au pilum (pilon, javelot) ;
– Du latin pila (balle pour jouer, paume, tout objet rond : boule, pelote, globe, sphère) ; cette racine pila et explique l’étymologie de pile dans le sens de « pile ou face » et celle de « pelote » ;
– Du latin pila (mortier, auge à foulon), issu de la racine pisula et lié au verbe pinsere (battre, frapper, piler, broyer) ; c’est aussi une volée de coups, une correction, une sévère défaite ;
– Jean Coste – de l’ancien français pielle qui désignait le sapin. Étymologie très ancienne.
– Bénédicte Boyrie-Fénié a recherché l’étymologie de Saint-Denis-de-Pile en Gironde. Elle pense que le mot pile pouvait désigner autrefois une taverne ou un « agger »* situé près d’une voie antique.
*un agger est une accumulation de terre de plusieurs mètres de hauteur et de plusieurs dizaines de mètres de largeur, qui constitue le type le plus fréquent de fortification pour les villes du Latium archaïque et par la suite des camps légionnaires romains. Il est en général formé par la terre prélevée dans le fossé fossa qui le précède et couronné d’une palissade vallum de pieux.)
Statistiques INSEE des naissances
1891 – 1915 : 2 759 ; 1916 – 1940 : 3 161 ; 1941 – 1965 : 4 079 (baby-boom) ; 1966 – 1990 : 3 490
soit 13 489 personnes nées en France en un siècle, dans 97 départements : Gard, Lozère, Bouches-du-Rhône, Haute-Loire, Gironde, Charente-Maritime, Vaucluse, Charente, etc.
Au 346e rang des noms les plus portés en France.
Plus 49 974 MORIN (44e en France) et 18 086 MAURY (228e en France).
Toponymie – Un chef-lieu de commune ‘Saint-Maurin’ dans le Lot-et-Garonne. 87 autres toponymes avec ‘Maurin’ en France dont quatre en Gironde (Roaillan, Loupiac, Créon, Pellegrue).
Sur Geneanet – 238 719 résultats avec le nom MAURIN. Ce nom y est attesté avant 1250 dans les départements actuels de la Drôme et de l’Isère.
Origine – Nom de baptême courant au Moyen Âge en Languedoc et en Provence. Il est issu du latin Maurinus, dérivé de Maurus. Ce qui veut dire « maure ». Celui qui vient de chez les Maures, celui qui a une tête de Maure…
Saint Maurin fut un martyr du VIe siècle.
Morin en est une variante fréquente en Normandie, en Bretagne et en Vendée. Maury est une variante occitane et catalane. 9 134 résultats sur Geneanet en recherchant les prénoms ‘Maurin’ sur la base, 6 194 résultats en effectuant la recherche avec le prénom ‘Morin’ et 26 027 résutats avec ‘Maury’.
Statistiques des naissances – 1891 – 1915 : 3 660 ; 1916 – 1940 : 4 387 ; 1941 – 1965 : 5 499 ; 1966 – 1990 : 4 540
18 086 personnes nées en cent ans, dans 99 départements : Corrèze, Paris, Dordogne, Ariège, Aveyron, Hérault…
Au 228e rang des noms les plus portés en France.
Toponymie – De très nombreux lieux-dits en France avec ‘Maury’. Une commune porte ce nom dans les Pyrénées-Orientales.
Origine – Ce n’est pas simple. L’origine serait le nom latin Maurus qui désignait un habitant de la Mauritanie entre Atlantique et Numidie, plus large que le Maroc actuel. Il devint nom de famille.
Yves Lavalade nous explique les multiples évolutions de ce nom au fil des siècles. Le teint foncé de la peau, la floraison de saints chrétiens (saint Maure, sainte Maure…) ont été un terreau fertile générant de nombreuses variantes.
De multiples noms latins comme Maurius, Maurianus, Maurencius, Mauricius, Mauricinus, etc. ont été les « ancêtres » de noms actuel.
Maury, équivalent de Maurin, serait, selon Jean Tosti, issu du latin Maurinus, dérivé lui-même de Maurus que nous avons évoqué. Saint Maurin fut un martyr du VIe siècle.
Pour le nord de la France, il pourrait s’agir d’une aphérèse d’Amaury.
Un nom d’excellente réputation à Mios
Il est très peu porté avec seulement 64 naissances en France en 100 ans : Dordogne, Tarn-et-Garonne, Aveyron, Gironde… Avec cette graphie, il est probable que la souche soit unique et que tous les porteurs soient parents (nom monophylétique).
1891 – 1915 : 15 ; 1916 – 1940 : 17 ; 1941 – 1965 : 18 ; 1966 – 1990 : 14
Zone HTBA – Mios, La Teste-de-Buch, Arcachon.
Pendant la même période on recense également les naissances de 93 MEYJONADE (19…), 47 MAYONADE (12…) ainsi que de quelques MAYZONADE, MAYZONNADE, MAYSONADE, MAYSONNADE, MEYJONNADE…
Toponymie – Un seul lieu-dit ‘Mayonnade’ en France, il est sis dans la commune de Bourlens (47). On repère aussi les lieux-dits ‘Mayon’, ‘Mayons’, ‘Mayonnais’, ‘Mayonnerie’, ‘Mayonnet’, ‘Mayonnette’, ‘Mayzon’, ‘Mayzonave’, ‘Maysonnave’, ‘Maysonable’, Maysonnable’…
Viographie – Place Dominique-Mayonnade à Mios.*
Geneanet – 861 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MAYONNADE dont 285 en Dordogne, 127 en Lot-et-Garonne, 120 en Aveyron. Le noyau dur des porteurs du nom est dans un cercle de 30 km de rayon avec la commune de Rampieux au centre, on y relève 328 résultats.
Origine – Ce nom vient de l’occitan maisonada, maisoada, qui signifie maisonnée, ensemble des personnes, souvent de la même famille, qui habitent la même maison. L’origine est le mot « maison » venant du latin mansio (action de séjourner, séjour, habitation, demeure, résidence).
* « Dominique Mayonnade, dit Domi, (Arcachon, 1952 – Mios, 2005) et son père Roger ont fait découvrir Mios à toute la France en créant une équipe féminine de handball. Au fil des ans, l’équipe a acquis une réputation nationale, championne de France de division 2 en 1994 et 1995, vainqueur de la Coupe de France en 2009, et même internationale : les handballeuses remportent le titre de championnes d’Europe (Challenge Cup) en 2011. D’abord USM, le club est devenu l’Union Mios-Biganos, puis récemment l’Union Mios-Biganos-Bègles (UMB-B).
Pour trouver les moyens de faire vivre cette équipe, la famille Mayonnade a organisé, chaque année en juillet depuis 1995, avec l’aide de nombreux bénévoles et de la municipalité, le « Festival international danses et arts du monde », jusqu’à sa dix-huitième et dernière édition en 2012. D’autres fêtes avaient également lieu l’été : sardinades par exemple. Dominique Mayonnade a été entraîneur de l’équipe depuis sa création. Il a également été élu conseiller municipal en 2001, rôle qu’il a exercé jusqu’à son décès brutal en mars 2005, à l’âge de 52 ans. » (Mios raconté par ses rue et lieux-dits)
Ce nom est très peu porté, il est en train de disparaître, avec seulement 4 naissances en France en 100 ans : Dordogne (Montignac, Coly), Lot-et-Garonne (Casteljaloux).
Avec cette graphie, il est évident que la souche est unique et que tous les porteurs sont parents (nom monophylétique).
Il s’agit d’un avatar d’un nom voisin. Il faut dire que l’orthographe des noms de familles n’a été fixée qu’avec la remis du livret de famille aux jeunes époux dans les années 1880. Avant, nos aïeux ne savaient ni lire ni écrire, pour la plupart, n’avaient aucune pièce d’identité et ne parlaient que la langue locale.
Pendant la même période, on relève également les naissances de 93 MEYJONADE (19…), 47 MAYONADE (12…), 4 MAYZONADE (24…), 24 MAYZONNADE (23…), MAYSONADE, 2 MAYSONNADE (19…), 26 MEYJONNADE (19…), 64 MAYONNADE (24, 82…)… (nous avions déjà étudié ce dernier nom célèbre à Mios)
Toponymie – Pas de lieu-dit ‘Mayzonade’ en France, en revanche on repère aussi les lieux-dits ‘Mayon’, ‘Mayons’, ‘Mayonnais’, ‘Mayonnerie’, ‘Mayonnet’, ‘Mayonnade’, ‘Mayonnette’, ‘Mayzon’, ‘Maysonable’, Maysonnable’…
Geneanet – 54 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MAYZONADE dont 33 en Dordogne.
Les plus anciens ancêtres de Pascal Dejean trouvés sur la base sont Jean dit ‘Pegoy ‘ MAYSONNADE de Saint-Pantaléon-de-Larche (19) marié en 1715 à Cublac (19) avec Guillaumette ROUCHETTE (données de Liliane Veysset)
Origine – Ce nom vient de l’occitan maisonada, maisoada, qui signifie maisonnée, ensemble des personnes, souvent de la même famille, qui habitent la même maison. L’origine est le mot « maison » venant du latin mansio (action de séjourner, séjour, habitation, demeure, résidence).
4 576 naissances en France en 100 ans : Saône-et-Loire, Ardèche, Gard, Lozère, Haute-Loire, Rhône… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 946 ; 1916 – 1940 : 1 081 ; 1941 – 1965 : 1 332 ; 1966 – 1990 : 1 217
Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Arcachon.
Toponymie – On trouve les lieux-dits ‘Mazoyer’ à Servas (01) et Montélimar (26), ‘Le Mazoyer’ à Antraigues-sur-Volane (07), ‘Carrière Mazoyer’ à Viviers (07), ‘Les Mazoyers’ et ‘Étang Mazoyer’ à Saint-Laurent-la-Conche (42) et ‘Route forestière de Mazoyer’ aux Bondons (48), ‘Les Mazoyers’ à Momay (71) et à Crêche-sur-Saône (71).
Viographie – Avenue François-Mazoyer à Veauche (42), avenue André-Mazoyer à Manduel (30), rue Gaston-Mazoyer à Alès (30), rue Georges-Mazoyer à Tournus (71, rue Bernard-et-Mazoyer à Aubervilliers (93), Quai Mazoyer à Briare (45)…
Geneanet – 131 648 résultats en effectuant une recherche avec le nom MAZOYER dont 44 275, pour la Saône-et-Loire, 21 519 pour l’Ardèche, 102 en Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Saint-Pons (07), Ménetreuil (71), Entraigues-sur-Volane (07, commune de Jean Ferrat), Lyon (69), Prety (71)…
Origine – Ce nom désigne le tenancier d’un mas, pour lequel il payait un cens annuel au seigneur qui possédait des titres sur la terre. Du latin mansus, le mas est la totalité de l’exploitation agricole traditionnelle, appelée à devenir par la suite hameau, village ou commune. En vieux français on trouve les termes de masuier, masuyer, masuwier, masoier, mazowier…
Les noms ayant le mas pour origine, sont nombreux, par exemple DUMAS qui est au 87e rang des noms les plus portés en France.
Statistiques – 1891 – 1915 : 352 ; 1916 – 1940 : 467 ; 1941 – 1965 : 685 ; 1966 – 1990 : 665.
2 169 personnes nées en France depuis 1890, dans 79 départements : Haute-Vienne, Pas-de-Calais, Paris, Ille-et-Vilaine.
Plus 867 MASURIER.
Toponymie – 4 toponymes en France (23,28, 50)
Origine – Désigne le tenancier d’une masure, petit domaine rural tenu par un fermier.
Un nom peu porté avec seulement 81 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 13 (Bordeaux, Cadillac, Bègles, Cérons, Preignac, Toulouse) ; 1916 – 1940 : 16 ; 1941 – 1965 : 29 ; 1966 – 1990 : 23
Zone HTBA – Arcachon
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 188 MÉDEVIELLE (64…).
Toponymie – On ne trouve en France aucun lieu-dit ‘Médeville’, en revanche on repère neuf lieux-dits ‘Médevielle’ dans les Pyrénées-Atlantiques (Izeste, Aste-Béon, Ogeu-les-Bains, Gan, Bescat, Sévignacq-Meyracq, Bilhères, Rontignon) et dans les Hautes-Pyrénées (Saint-Laurent-de-Neste), trois ‘Médebielle’ dans les Pyrénées-Atlantiques (Buzy, Lasseube, Saint-Abit), trois ‘Menvielle’ (64, 82), un ‘Menbielle’ (64), deux ‘Minbielle’ (64), un ‘Mimbielle (40), 21 ‘Minvielle (33, 64, 65)…
Geneanet – 1 789 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MÉDEVILLE dont 1 169 en Gironde, 73 dans le Tarn-et-Garonne. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Cadillac (268 résultats), Barsac (237 résutats), Cérons (203 résultats). Dans un rayon de 15 km autour de Cadillac, on obtient 862 résultats.
On trouve notamment sur Geneanet, les données d’Alain Médeville qui remonte jusqu’au couple Jacques MÉDEVILLE, né vers 1635 et Jeanne LALANDE qui vivait vers Cérons.
On trouve néanmoins le nom dans d’autres régions. Il doit exister plusieurs souches avec cette graphie.
Origine – C’est la maison au milieu de la ville, du hameau. En gascon « milieu » se dit miei, mièg, miejan.
Autres noms de familles de même origine selon Michel Grosclaude : MIÈGEVIELLE, MIÈGEBIELLE, MIÈGEVILLE, MIÈJEVILLE, MENVIELLE, MIBIELLE, MINBIELLE, MIMBIELLE, MINVIELLE, MEINVIELLE…
Naissances en France
1891 – 1915 : 0 ; 1916 – 1940 : 11 ; 1941 – 1965 : 74 ; 1966 – 1990 : 148
233 MEDIONI sont nés en France en 100 ans, dans 34 départements, essentiellement à Paris
Origine – Comme on peut se tromper ! Je pensais que nous avions affaire à un nom venu d’Itallie. Ben, non ! Il s’agit d’un nom venu d’Afrique du Nord, comme Mediouni, porté par des musulmans et par des juifs. Désigne celui qui est originaire de Mediouna, nom de lieu ou nom de tribu, diminutif de Medina. La tribu des Mediouna est une fraction des Zenata, grande famille berbère. Jean Tosti précise que ce nom de famille Medioni est attesté au Maroc dès le début du XVIe siècle.
Daniel MELLER (Bordeaux, 14/05/1863 – Nice, 29/04/1944) était le créateur de Pyla-sur-Mer.
Jacques MELLER, son frère, était le créateur de l’hippodrome du Béquet à La Teste-de-Buch.
Ce nom est peu porté dans l’Hexagone, seuement 95 naissances en 100 ans
1891 – 1915 : 10 (départements 75, 33, 07, 29, 34, 57, 67) ; 1916 – 1940 : 33 ; 1941 – 1965 : 31 ; 1966 – 1990 : 21
Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras.
Toponymie – On ne trouve par de lieu-dit ‘Meller’ en France.
Viographie – Place Daniel-Meller à Pyla-sur-Mer, rue Daniel-Meller à Pessac,
Geneanet – 36 086 résultats en effectuant une requête dans la base pour le nom MELLER dont 19 041 pour le Royaume-Uni, 5 653 pour les USA, 5 219 pour l’Allemagne, 2 084 pour la France.
En France c’est en Gironde qu’on note la plus forte concentration avec 523 résultats dont 424 pour Bordeaux.
Dans Geneanet on trouve l’ascendance de Daniel et de Jacques, l’ancêtre le plus ancien connu est Benjamin Salomon MELLER qui serait né en Allemagne et décédé avant 1796.
Si on effectue une recherche par prénom on obtient 643 résultats pour Meller dont 373 pour le Royaume-Uni, 108 pour les USA.
Origine – Je n’ai pas trouvé d’étude sur le nom MELLER. On voit que ce nom était porté comme prénom. Peut-être est-il une adaptation de l’hébreu me’îr (brillant, lumineux), comme Meyer, prénom très courant devenu nom de famille.
On pourrait aussi envisager le métier de meunier comme MILLER ou MÜLLER.
181 naissances en un siècle en France, essentiellement en Gironde et dans les Landes.
1891 – 1915 : 46 ; 1916 – 1940 : 44 ; 1941 – 1965 : 57 ; 1966 – 1990 : 34
Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Lacanau, Arcachon, Belin-Béliet, Mios, Gujan-Mestras…
Toponymie – Deux noms de lieux : ‘Méoule’ à Sanguinet (40) et ‘Le Moulin de Méoule’ à Escource (40).
Geneanet – 2 483 résultats pour une recherche dans la base avec le nom MÉOULE dont 1 472 pour les Landes, 523 en Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Saint-Julien-en-Born (324 résultats), Ychoux (220 résultats), Luxey (115 résultats). Dans la zone HTBA, c’est à La Teste-de-Buch qu’on en rencontre le plus (77 résultats).
Origine – Dans le Dictionnaire du Patois de La Teste de Pierre Moureau, meoule désigne la moelle des os.
Gasconha.com nous renseigne : « meoule vient du latin medula, il signifie en patois de Born ce qui est au milieu, la moelle, la mie de pain voire la carlingue d’un bateau.
La transformation de l’écriture occitane meùla a donné soit meaulle, meaule, meolle, meole avec ou sans s terminal. »
Avec d’autres détails ici : https://www.gasconha.com/locs/spip.php?page=nom_normat&id_nom_normat=986
Statistiques des naissances – 1891 – 1915 : 10 362 ; 1916 – 1940 : 13 023 ; 1941 – 1965 : 17 878 ; 1966 – 1990 : 16 031.
57 294 personnes nées en France en un siècle, dans 101 départements essentiellement dans la moitié nord de la France : Paris, Nord, Pas-de-Calais, Aisne…
Il est au 31e rang des noms les plus portés en France
Nom très répandu dans toute la moitié nord de la France, en particulier dans le Nord-Pas-de-Calais. Variante occitane : Mercié (31, 81).
Origine – Variante de Mercer (transformation du é en a,), qui représente un nom de métier, le mercier (latin merciarius, boutiquier). Au Moyen Âge, le mercier ne se contente pas de vendre boutons et autres menus objets, précise Jean Tosti, c’est un marchand, souvent ambulant, vendant un peu de tout.
Sébastien MESNARD est ostréiculteur à L’Herbe (Le Monte à Bord)
2 887 naissances en France en 100 ans : Charente, Charente-Maritime, Oise, Paris, Maine-et-Loire… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 524 ; 1916 – 1940 : 670 ; 1941 – 1965 : 885 ; 1966 – 1990 : 808
Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Lanton, Mios, Biscarrosse.
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 26 611 MÉNARD (49, 44, 75, 17, 79…), 3 523 MEYNARD (33, 24, 42, 84…), 1 144 MAYNARD (82, 87, 06…), 730 MAINARD (79, 85, 64…), 373 MÉNART (59…), 90 MEINARD (73, 83…), 76 MÉNAR (59, 62…)
Toponymie – Commune de Mesnard-la-Barotière (85), 21 autres noms de lieux avec ‘Mesnard’ : dix en Charente, en Charente-Maritime, sept en Charente-Maritime, un en Indre-et-Loire, deux dans l’Oise et un dans l’Essonne. En outre quatre ‘Mesnards’, un ‘Mesnarderie’, 16 ‘Ménarderie’, trois ‘Ménarde’, beaucoup de ‘Ménard’, 25 ‘Maynard’, 21 ‘Meynard’…
Viographie – A venue du Commandant-Mesnard à Avrillé (49), rue Jean-Mesnard à Cognac (16), rues Mesnard à Jarnac-Champagne (17) et Salbris (41).
Geneanet – 181 058 résultats pour une recherche dans la base avec le nom MESNARD dont 25 709 pour le Maine-et-Loire, 17 687 pour la Charente-Maritime, 13 992 pour la Charente, 13 387 pour l’Oise… 906 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Paris, Angoulême, La Rochelle…
Si on effectue une recherche par pré nom, on obtient 653 résultats pour Mesnard, 4 311 résultats pour Ménard, 1 044 pour Meynard, 599 pour Ménarde.
Origine – Il s’agit d’une variante de Ménard, nom de personne d’origine germanique : Maginhard de magin (force) et hard (dur).
Le 43e nom le plus porté à Gujan-Mestras. 282 naissances en 100 ans en France : Haute-Garonne, Gironde, Pyrénées-Atlantiques… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 82 ; 1916 – 1940 : 81 ; 1941 – 1965 : 69 ; 1966 – 1990 : 50
Zone HTBA – Gujan-Mestras, Le Teich, Salles, Arcachon, Audenge…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 289 MESPLÈS (03, 64…), 203 MESPLET (40…), 677 MESPLÈDE (40…), 242 MESPOULÈDE (24…).
Toponymie – On compte 16 lieux-dits en France avec ‘Mesple’ ou ‘Mesplé’ dans les départements 09, 32, 33 (dont ‘Le Marais de Mesplé’ à Biganos, lieu-dit aujourd’hui forestier au nord-est de Vigneau, à la limite d’Audenge, 40, 64. On repère aussi 16 ‘Mesples’ (03 dont une commune, 09, 31, 32, 40 ; 64, 82), 11 ‘Mesplet’ dont un à Belin-Béliet, sept ‘Meplède’ dont une commune des Pyrénées-Atlantiques, un ‘Mespoulède’.
Viographie – Rue Paul-Mesplé à Toulouse
Le nom MESPLÉ apparaît sur les Monuments aux Morts de Gujan-Mestras, Lugos, Le Teich et La Teste-de-Buch.
Geneanet – 10 529 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MESPLÉ dont 2 423 pour les Pyrénées-Atlantiques, 2 354 pour l’Allier, 1 491 pour la Haute-Garonne, 782 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Escurolles 03 (678 résultats), Saint-Pont 03 (483 résultats), Gujan-Mestras (457 résultats).
Origine – C’est le nom du lieu qui a été donné à la famille qui y habitait. Désigne un lieu où pousse le néflier, espèce de petit arbres fruitier de la famille des Rosacées, Du latin mespilus et aussi du gascon mesplèr (néflier), mespleda (lieu planté de néfliers), nespla (nèfle).
Dans certaines régions le néflier est appelé « mélier » d’où le nom de famille MÉLIER, MELLIER, MÉLIET, MELLIET…
Le 4e nom le plus porté à Lacanau. 268 naissances en France en un siècle, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 79 ; 1916 – 1940 : 77 ; 1941 – 1965 : 64 ; 1966 – 1990 : 48
Zone HTBA – Lacanau, Andernos-les-Bains, Lanton, Le Porge, Arès, Lège-Cap-Ferret, Audenge…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 216 MEYNIEUX (87…), 2 846 MEYNIER (39, 48, 87, 04…)…
Toponymie – On trouve des noms de lieux ‘Meynieu’ à Belin-Béliet, Brach, Naujac-sur-Mer, Vertheuil en Gironde et à Cère dans les Landes. On repère également huit noms de lieux ‘Meynieux’ en Dordogne et en Haute-Vienne. Il existe en France de nombreux toponymes qui commencent par ‘Meyn-‘, ‘Mayn-‘, ‘Mein-‘, ‘Main-‘.
Monument aux Morts de Lacanau – MEYNIEU Jean.
Geneanet – 6 121 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MEYNIEU dont 4 671 en Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Vendays-Montalivet (588 résultats), Hourtin (426 résultats), Carcans (397 résultats). Pour la zone HTBA, c’est à Lacanau (124 résultats). Plusieurs souches.
Origine – Il s’agit du nom donné au lieu où vivait le lointain ancêtre. Du latin mansionem (auberge, gîte) qui est à l’origine du mot « maison » et qui permis la création du mot occitan « maine » qui désigne la plupart du temps un petit hameau. ‘Meynieu’, diminutif de « maine », s’applique à une petite maison rurale pourvue de terres.
Quelques noms de même origine : MAINE, DUMAINE, MAYNE, MEYNE, MEYNET, MEYNOT, MEYNIE, MEYNIEL…
Statistiques INSEE – 1891 – 1915 : 110 ; 1916 – 1940 : 140 ; 1941 – 1965 : 168 ; 1966 – 1990 : 142.
560 personnes nées en France depuis 1890, dans 35 départements, surtout en Gironde (Sainte-Hélène, Castelnau-de-Médoc, Listrac-Médoc, etc.) et Dordogne.
On peut leur rajouter 31 MEYRES portés aussi en Gironde.
Toponymie : On trouve sept toponymes avec ‘Meyre’ en France dont trois en Gironde à Arcins, Avensan et Soussans. On trouve trois toponymes avec ‘Meyres’ dans l’hexagone.
Origine – Jean Coste pense à un lieu-dit où habitait l’ancêtre lointain et où se trouvait une source qui alimentait une fontaine en Languedoc. Viendrait du latin mater, mère, et dans un sens figuré cause, origine, source.
Les recherches continuent pour affiner cette étude d’un nom bien gascon.
Un nom très porté, le nom est au 12e rang des noms en France avec 85 489 naissances en 100 ans, un peu partout, notamment dans les départements suivants : Paris, Bouches-du-Rhône, Meurthe-et-Moselle, Vosges, Gard, Saône-et-Loire, Côtes-d’Armor, Haute-Loire, Moselle, Seine-Maritime…
1891 – 1915 : 15 673 – 1916 – 1940 : 19 568 – 1941 – 1965 : 26 392 – 1966 – 1990 : 23 856
Pays de Buch – La Teste-de-Buch, Arcachon, Andernos-les-Bains, Arès, Lège-Cap-Ferret, Lanton, Gujan-Mestras, Le Teich, Biganos, Mios, Lacanau
Toponymie – Les noms de lieux avec ‘Michel’ en France sont innombrables. Je me suis intéressé aux toponymes dérivés de « Michel » relevés en Gironde : ‘Michel’, ‘Michels’, ‘Saint-Michel’, ‘Michelle’, ‘Michelotte’, ‘Michelon’, ‘Michelot’, ‘Michau’, ‘Michaud’, ‘Michauds’, ‘Michaubalan’, ‘Michotte’, ‘Michot’, ‘Michou’, ‘Miquéou’, ‘Miquelot’, ‘Miquelots’ (La Teste-de-Buch), ‘Miquelet’, ‘Miquelon’ (La Teste-de-Buch), ‘Miquette’, ‘Miqueu’.
Geneanet – 2 916 702 résultats pour une recherche avec le nom MICHEL dont 3 845 en Gironde
Origine – Il s’agit du nom de baptême du lointain ancêtre qui a perduré jusqu’à nos jours. Michel est un nom d’origine biblique mîkha’el (celui qui est à l’image de Dieu). On connaît évidemment le saint Michel archange mais on a 32 saint Michel supplémentaires au catalogue. Alors, il est bien difficile de savoir à quel saint se vouer…
Cyril et Mickaël Miguez sont ostréiculteurs à Piraillan (cabane 52).
68 naissances en 100 ans en France, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 0 ; 1916 – 1940 : 8 (Arès, Lège-Cap-Ferret, Saint-Magne ainsi que Douai 59, Montreuil 62, Le Vésinet 78, Paris) ; 1941 – 1965 : 20 ; 1966 – 1990 : 40
Zone HTBA – Lège-Cap-Ferret, Arès, Saint-Magne.
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 58 MIGUELEZ
Toponymie – Pas de lieu-dit ‘Miguez’ en France.
Geneanet – 5 257 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MIGUEZ dont 2 657 pour l’Espagne, 921 pour les USA, 170 pour la France, 12 pour la Gironde. En Espagne, le nom est surtout porté dans les provinces de Valladoid, Pontevedra et Lugo. Voir la carte.
Origine – Un nom se terminant en -EZ était à l’origine un nom patronymique indiquant “le fils de”. MIGUEZ comme MIGUELEZ, correspondent donc au fils de Miguel, prénom espagnol équivalent de Michel en français. Michel est d’origine hébraïque (מיכאל, Michael) qui signifie « Qui est comme Dieu ? » dans une forme interrogative : MI (qui) + KA (comme le) + EL (Dieu). L’archange Michel est le plus éminent des anges dans la tradition chrétienne.
Statistiques INSEE des naissances
1891 – 1915 : 2 003 ; 1916 – 1940 : 2 367 ; 1941 – 1965 : 3 201 (baby-boom) ; 1966 – 1990 : 2 866
Ce qui fait que 10 437 naissances MILLOT ont été dénombrées en France en un siècle, dans 95 départements, en particulier Paris, Yonne, Côte-d’Or, Nièvre, Meuse, Saône-et-Loire…
MILLOT est au 495e rang des noms les plus portés en France
On note des variantes avec la même origine avec dans la même période 1247 naissances MILLIOT (59, 71), 30 naissances MILHOT (Lyonnais).
Toponymie – On trouve 53 toponymes avec ‘Millot’ en France dont 10 en Haute-Marne et 8 en Côte-d’Or.
Chez nous, en Gironde, on note la présence de la lagune de Millot à l’est de la commune d’Hourtin.
Quant à ‘Milon’ on le rencontre dans 9 toponymes en Gironde dont un en Pays de Buch, au Teich, et un à Pauillac dont les habitants nous montrent le tout de leurs crus.
Geneanet – 331402 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MILLOT.
Origine – Diminutif (hypocoristique, pour faire savant !) du prénom Émile, ou de Mile (nom de personne d’origine germanique formé sur la racine mil = bon, généreux). Ce nom de baptême, comme beaucoup d’autres, a perduré comme nom de famille jusqu’à nos jours.
Autre variante ou matronyme, dû à une (forte ?) femme : Millotte (70)
Le patronyme Milon aurait la même origine sauf en Bretagne où il proviendrait du vieux breton mil (= soldat)
C’est un nom peu porté, seulement 32 naissances en 100 ans en France.
1891-1915 : 2 naiss. (Blaignan, Carcans)
1916-1940 : 4 naiss. (Lesparre-Médoc, Sainte-Hélène)
1941-1965 : 15 naiss. (13 en Gironde, 2 en Lot-et-Garonne)
1966-1990 : 11 naiss. (9 en Gironde, 2 dans les Yvelines)
Pays de Buch – Saumos, La Teste-de-Buch, Arcachon.
Pendant la même période on relève aussi les naissances de 35 MINCOY (Saint-Laurent-Médoc, Carcans, Hourtin…), 8 MENCOY (Hourtin…)
Toponymie – Aucun nom de lieu avec ‘Minquoy’ ou ‘Mincoy’. Une ‘Lagune Mincouse’ et ‘Les Landes de la Mincouse’ à Hourtin, une ‘Craste Mincouse’ à Brach.
Geneanet – 187 résultats en effectuant une recherche avec le nom MINQUOY, dont 136 pour la Gironde, 821 résultats avec le nom MINCOY, dont 660 pour la Gironde. C’est vers Carcans que le nombre de résultats, pour toutes les variantes confondues, est le plus élevé : 345 pour ce lieu, 738 dans un rayon de 30 km. Le plus ancien porteur de la base est attesté à Moulis en 1627.
Origine – C’est Tederic Merger du site gasconha.com qui m’a mis sur la voie car je séchais lamentablement sur l’origine du nom médocain MINQUOY et de ses variantes.
Au départ, nous aurions le nom de baptême Dominique, du latin dominicus (du Seigneur), popularisé par saint Dominique (nique-nique). Ce dernier vécut au XIIIe siècle mais le nom était très porté avant cette époque, notamment au travers de ses variantes populaires Demange, Domange, Domenc, Domec, Doumenc, Domenech…
En Gascogne, c’est plutôt Domenge qui tire son épingle du jeu avec une multitude de diminutifs. Michel Grosclaude cite notamment des noms de familles qui en sont issus par aphérèse, c’est-à-dire par la chute de la première syllabe : MENJOT, MINGOT, MINJOT, MENJOU, MINJOU, MINJUCQ, MENGEOLLE, MINJOULET, MINJOULAT, etc.
Mon hypothèse est que MINQUOY serait un diminutif issu de Dominique avec le suffixe –OY qui pourrait être péjoratif.
Un nom breton peu porté avec seulement 173 naissances en 100 ans en France, essentiellement dans le Finistère.
1891 – 1915 : 23 ; 1916 – 1940 : 50 ; 1941 – 1965 : 52 ; 1966 – 1990 : 48
Pays de Buch – Arcachon
Toponymie – On dénombre en France 13 noms de lieu ‘Mouguérou’, un dans les Côtes-d’Armor (Lannion), les autres dans le Finistère (Saint-Évarzec, Gouézec, Locquirec, Locmaria-Plouzané, Sizun, Saint-Thois, Plougonven, Botsorhel, Tréogat, Plabennec). On trouve aussi dans le même département ‘Moguérourien (Saint-Vougay). Et de plus quatre ‘Magourou’ (22), six ‘Magoarou’ (22), douze ‘Maguéro’ (56)
Geneanet – 6 120 résultats en effectuant une requête sur le nom MOGUÉROU dont 3 185 dans le Finistère, 1 674 dans les Côtes-d’Armor. Les plus fortes concentrations se repèrent à Carantec 29 (1357 résultats), Henvic 29 (511 résultats), Taulé 29 (490 résultats), Saint-Servais 22 (404 résultats). Zone géographique restreinte, peu de porteurs du nom, il semble bien que ce nom, avec cette graphie, soit monophylétique (une seule souche, tous les porteurs sont parents).
Origine – Je fais confiance à Jean Tosti qui écrit que MOUGUÉROU c’est un diminutif ou un pluriel du breton magoar, variante de moger (mur, muraille). Il s’agit donc d’un nom de lieu devenu nom de famille.
Avec la même origine : MAGOUROU, MAGOUROUX, MAGOAAROU, MAGUÉRO, MAGOARIEC…
738 MONGET sont nés en France en un siècle : Paris, Pyrénées-Atlantiques, Tarn-et-Garonne, Gironde, etc.
(1891 – 1915 : 154 ; 1916 – 1940 : 144 ; 1941 – 1965 : 234 ; 1966 – 1990 : 206)
Pendant la même période, on enregistre les naissances de 2 642 MONGE (26, 32, 33, 31…). Avec en Pays de Buch, Le Porge, Arcachon…
Toponymie – Nous avons la commune de Monget dans les Landes (91 habitants !) et 11 autres noms de lieux avec ‘Monget’ dans les départements 31, 32, 40, 64, 65 et 69. On compte plus de 100 toponymes avec Monge dont quatre en Gironde (Brannens, Bégadan, Bourg, Saint-Germain-du-Puch), 14 toponymes avec ‘Mongie’ dont également quatre en Gironde (Vérac, Génissac, cazats, Pompéjac).
Geneanet – 12 533 résultats avec une requête avec le nom MONGET dont 418 pour la Gironde. Dans notre département, le nom est attesté à Cadillac et à Saint-Magne-de-Castillon en 1657.
Origine – Dans les langues occitanes monge désigne un moine. Monja désigne une nonne et monjeta, une jeune nonne. Ces mots viendraient du grec par le latin monachus puis monicus.
Le prénom Monique et le préfixe mono- viennent du grec monos, seul.
Le suffixe –et nous oriente vers un diminutif. Je ferai donc plusieurs hypothèses :
– un surnom donné à un homme dont le physique s’apparentait à l’archétype d’un petit moine ;
– un surnom donné à l’enfant d’un moine, réel ou supposé ( !) ;
– le nom donné à un homme qui habitait en un lieu caractérisé par la présence d’un petit monastère.
En Ville d’Hiver d’Arcachon, nous pouvons voir la petite villa Monge, près du Parc Mauresque. Elle a été nommée ainsi en mémoire du grand homme :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_Monge
Naissances en France
1891 – 1915 : 485 ; 1916 – 1940 : 474 ; 1941 – 1965 : 535 ; 1966 – 1990 : 443
1 937 MONS sont nés en France en 100 ans, dans 80 départements, essentiellement en Corrèze, mais aussi dans l’Aude, à Paris, dans les Pyrénées-Orientales, dans le Cantal, etc.
Origine – C’est un nom de lieu qui a donné le nom de personne. Du latin classique mons, montis « colline » (qui a donné le mot dérivé « montagne »). C’est la même étymologie que le nom commun mont « hauteur, élévation, colline, montagne ».
On trouve le mot ‘Mons’ dans le nom de 18 communes françaises.
Parmi les innombrables autres toponymes avec ‘Mons’ on en trouve 9 en Gironde dont évidemment un aux confins du Pays de Buch, à Belin-Béliet,, avec sa vieille église millénaire de Saint-Pierre-de-Mons, près de laquelle reposeraient les compagnons de Roland.
Un très bel article sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Pierre_de_Mons
575 naissances en France en 100 ans : Tarn, Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault…
1891 – 1915 : 163 ; 1916 – 1940 : 148 ; 1941 – 1965 : 156 ; 1966 – 1990 : 108
Pays de Buch : Arcachon, La Teste-de-Buch, Lacanau.
Pendant la même période, on relève les naissances de 122 MONTSARRAT (11, 86…), 182 MONSERRAT (11, 66…), 165 MONTSERRAT (34, 11…), 348 SARRA (38, 64…), 1 426 SARRAT (65, 33, 31, 64…), 555 SERRAT (66, 69…), 5 294 SERRA (2A, 13, 06, 66…)…
Toponymie – En France, un seul lieu ‘Monsarrat’ à Montredon-Labessonnié (81). Deux toponymes ‘Montsarrat’ (81, 42), quatre Montserrat (13, 35, 66), 35 ‘Sarra’, beaucoup de ‘Sarrat’ (deux dans le Tarn), beaucoup de ‘Serra’ et de ‘Serrat’.
Une rue Monsarrat à Bordeaux, une avenue François-Monsarrat à Verdalle, Une avenue Laure-Monsarrat à Damiatte (81), une avenue Monsarrat à Honolulu (Hawaï), une Monsarrat Way, à Loughborough (Royaume-Uni)…
Geneanet – 13 928 résultats en effectuant une recherche avec le nom MONSARRAT dont 7 879 pour le Tarn, 813 pour l’Aude… Le nom est attesté à Montredon-Labessonnié (81). C’est d’ailleurs dans cette paroisse/commune que l’on retrouve la plus importante concentration de porteurs du nom (754 résultats, 4 079 dans un rayon de 15 km, 7 165 dans un rayon de 30 km)
Origine – On peut penser que les MONSARRAT viendraient tous du hameau de ‘Monsarrat’ sis à Montredon-Labessonnié (81). Le nom du lieu aurait donné le nom de famille.
Je propose de décomposer le nom en deux :
MON-, du latin mons, montis qui désigne un mont, une hauteur.
-SARRAT, selon Michel Grosclaude, de sèra, racine pré-indo-européenne qui désigne une colline. D’autres auteurs parlent d’une ligne de crête.
C’est ce que l’on appelle une tautologie… ou un pléonasme.
Autres noms de même origine : SERRE, SERRES, LASSERRE, SERROT, LASSEROTE, LASSERADE, SARRABÈRE, BONNASERRE, SARRALONGUE, SARRAUTE, etc.
Statistiques – 1891 – 1915 : 8 ; 1916 – 1940 : 57 ; 1941 – 1965 : 185 ; 1966 – 1990 : 362.
612 personnes nées en France en un siècle, dans 58 départements : Maine-et-Loire, Rhône, Bouches-du-Rhône, paris…
On notre une progression fulgurante du nombre de porteurs.
Plus 8 341 MONTEIL, 1 542 DUMONTEIL…
Toponymie – Aucun lieu-dit ‘Montiel’ mais de très nombreux ‘Monteil’ dont 5 en Gironde.
Geneanet – 9 481 résultats. Attesté en Espagne avant 1550.
Origine – Le nom est le plus souvent originaire d’Espagne (parfois via l’Algérie). C’est un toponyme avec le sens de « petit mont, colline », sans doute le village de Montiel (province de Ciudad Real).
Nom porté dans le Lot et le Tarn-et-Garonne. Variantes ou formes voisines : Momméjat, Momméjac, Monméja, Monméjac, Monméjean, Montméja, Montméjat, Montméjean. Désigne celui qui est originaire d’une localité appelée Montméja (également Montméjan, Montméjean). Sens du toponyme : le mont du milieu (le mont « médian »). Il trouve sans doute ses origines dans l’Aveyron, où trois hameaux s’appellent Montméja (communes de Flagnac, Sébrazac et Durenque). »
Je connais Gabriel Montoya qui a chanté au Casino Mauresque (1903, 1904, 1910) et qui a cosigné une opérette avec Guy de Pierrefeux, bien connu à Arcachon, Le Pantalon Rouge.
C’est un nom d’origine espagnole en pleine expansion, 1 541 naissances en France en un siècle.
Les 17 premières naissances relevées étaient dans les départements 13, 33, 34, 64, 59, 66, 91, 92, 94, 2B.
1891 – 1915 : 17 ; 1916 – 1940 : 129 ; 1941 – 1965 : 515 ; 1966 – 1990 : 880
En Pays de Buch : Arcachon, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras
Toponymie – Un seul nom de lieu, ‘Mas Montoya’ à Uzès (30). En Espagne la rivière ‘Montoya Erreca’ est un affluent de la Bidassoa (Navarre).
Viographie – Rue Camille-Montoya à Parempuyre (33), une calle de Montoya à Madrid et une calle La Montoya à Allo (Espagne)
Geneanet – 111 998 résultats avec une requête sur le nom MONTOYA, dont 34 214 en Espagne, 3 034 en France, 2 613 pour l’Algérie, 436 pour les Pyrénées-Orientales, 127 en Gironde. En Espagne, on voit que le nom est populaire dans le sud (Almeria, Grenade, Murcie) et aussi au Pays Basque (Alava). En France, le noyau dur est à Perpignan.
On voit sur Geneanet que la lignée MONTOYA de Gabriel remonte vers 1600, toujours à Perpignan (66)
Origine – Jean Tosti nous avertit que l’étymologie du nom MONTOYA est incertaine.
On peut le rapprocher des noms catalans MONTOI, MONTOY sans doute dérivés du latin monticulus, montuculus avec le sens de petit sommet.
Certains auteurs estiment que le nom viendrait du basque. Dans ce cas il faudrait penser au mot mondoi (meule de foin), aussi rencontré sous la forme montoi.
Gabriel Montoya (1868-1914) était docteur en médecine, mais aussi interprète et parolier de nombreuses chansons. Il était l’un des piliers du cabaret Le Chat noir à La Butte Montmartre à Paris. Il enregistre en 1907 et 1908 une douzaine de chansons.
Le 27e nom le plus porté en Pays de Buch, le 9e nom le plus porté en France avec 94 261 naissances en 100 ans : Paris, Nord, Indre, Vendée, Deux-Sèvres, Loire-Atlantique et dans tout le pays. Nombreuses souches.
1891 – 1915 : 17 746 ; 1916 – 1940 : 21 675 ; 1941 – 1965 : 29 067 ; 1966 – 1990 : 25 773
Zone HTBA – Arcachon, Belin-Béliet, La Teste-de-Buch, Arès, Le Barp, Audenge, Gujan-Mestras, Lacanau, Le Porge…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 347 MOREAUD (16, 69, 71…), 3 928 MOREAUX (08, 02, 51, 59…)…
Toponymie – Nombreux noms de lieux avec ‘Moreau’ dont 10 en Gironde. Aucun dans la zone HTBA.
Geneanet – 3 174 608 résultats pour une recherche dans la base avec le nom MOREAU dont 18 070 en Gironde. Dans la zone HTBA, c’est à Arcachon qu’on obtient le plus de résultats (116) suivi de Belin-Béliet (110), La Teste-de-Buch (72), Arès (47).
Si on effectue une recherche par prénom, on obtient 11 001 résultats avec le prénom Moreau et 7 055 avec le prénom Morel.
Origine – On peut y voir au moins deux origines. Les Maures (du latin Maurus) sont sans doute venus nous rendre visite il y a bien longtemps Y aurait-il un rapport ? Auraient-ils laissé des traces génétiques dans la population ? Sans doute pas, car ceux-ci avaient fait leurs valises depuis 500 ans quand les noms de familles sont apparus aux XIe et XIIe siècles.
Les spécialistes considèrent néanmoins que ce nom peut désigner celui qui est brun de peau et de cheveux.
Mais c’est aussi et surtout un ancien prénom (latin Maurellus). Avec des saints populaires : saint Maur, sainte Maure, saint Morant, saint Maurice, saint Maurille, saint Maurin, saint Mauront… j’en passe. Moreau serait alors, par exemple, le diminutif de Maur… ou d’un autre nom de baptême. Et dans ce cas il est possible que le nom des saints en question provienne de leur origine maure.
Il est probable que c’est cette seconde explication qui s’applique très majoritairement à MOREAU ainsi qu’à de nombreux autres noms de familles : MAURIN, MORIN, MAURY, MOREL, MORAINE, MOURIN, MOURET, MOUREAU, etc. et leurs variantes ou diminutifs.
Le nom est présent dans toutes les régions mais essentiellement en Haute-Corse, dans les Bouches-du-Rhône, la Corse-du-Sud, les Alpes-Maritimes et le Var.
Origine – Il s’agit certainement d’un diminutif du nom Moro, fréquent en Italie (forme plurielle : Mori) ; c’est
– soit un surnom appliqué à celui qui est brun comme un maure (à rapprocher du nom français Moreau),
– soit un nom de baptême issu du latin Maurus (même sens), que l’on retrouve dans le français Maur.
Dautres diminutifs : Moretto, Morettini, Morello, Morelli, Morellini.
C’est le 38e nom le plus porté à Salles et le 44e nom le plus porté en France avec 49 974 naissances en un siècle : Côtes-d’Armor, Paris, Deux-Sèvres, Vendée, Ille-et-Vilaine, Seine-Maritime…
Zone HTBA – Salles, Belin-Béliet, Lugos, Lanton, Arcachon, La Teste-de-Buch et les communes.
Pendant la même période on dénombre aussi les naissances de 13 489 MAURIN (30, 48, 13, 43, 33, 17…), 18 086 MAURY (19, 75, 24, 09, 12…).
Toponymie – Beaucoup de noms de lieux en France avec ‘Morin’ dont neuf qui se terminent par ‘-sur-Morin’ car située sur l’une des deux rivières, le Grand Morin (118,2 km) ou le Petit Morin (86, 3 km), tous deux affluents de la Marne.
On trouve aussi beaucoup de noms de lieux avec ‘Maurin’ dont onze ‘Saint-Maurin (04, 47, 65, 83, 84).
Viographie – Repérées en Gironde, rue Morin à Bordeaux, rue Léon-Morin à Pessac, impasse Morin à Bègles.
Monument aux Morts de Salles – MORIN Martin Amédée, décédé en mer le 11/05/1915.
Geneanet – 1 846 482 résultats en effectuant une requête dans la base avec le nom MORIN dont 211 227 au Canada… et 4 897 en Gironde. Dans la zone HTBA, c’est à Salles qu’on a le meilleur score avec 250 résultats. Ceux-ci devaient sans doute venir d’autres paroisses car le nom n’apparaît à Salles qu’à la toute fin du XVIIIe siècle.
Si on effectue une recherche avec le prénom Morin, on obtient 8 651 résultats. 1 383 avec Morine, 17 586 avec Maurin, 30 749 avec Maurine.
Origine – Il s’agit d’un ancien nom de baptême, du latin Maurinus, issu de maurus qui désigne un Maure, habitant de la Mauritanie, entre Atlantique et Numidie.
On trouve deux saints Maurin : l’un martyr à Cologne, l’autre évangélisateur de la campagne agenaise (VIe siècle).
Quelques autres noms de même origine : MORELL, MORELLE, MORELET, MORELON, MORELOT, MORELLON, MORELLOU, MORÉLEC, MORELLEC, MORELLET, MAURIN, MORISSE, MORET, MAURET, MOURET, MOURETON, MAUREL, MOREUX, MOREAU, MAURELET, MOURELAUD ainsi que de nombreux autres.
Ajoutons que ce pourrait être aussi parfois un sobriquet qui s’applique à celui qui a le teint bronzé comme un Maure.
C’est maintenant la graphie MORTESSAGNE qui a pris le dessus
Pour ce nom, voici les statistiques des naissances de l’INSEE
1891 – 1915 : 62 ; 1916 – 1940 : 61 ; 1941 – 1965 : 53 ; 1966 – 1990 : 57
Donc 233 personnes avec cette orthographe sont nées en France en 100 ans, dans 16 départements dont essentiellement en Dordogne (Eyzerac, Thiviers, Saint-Germain-des-Près, Saint-Romain-et-Saint-Clément, Coulaures, etc.) et dans une moindre mesure la Gironde (Saint-André-de-Cubzac, etc.).
On peut leur rajouter pendant la même période une naissance avec la graphie MORTESSAIGNE et 9 naissances avec la graphie MORTESAGNE (toutes les 10 en Dordogne).
Toponymie – Un lieu-dit ‘La Mortesaigne’ dans l’Aveyron, un lieu-dit ‘Mortesagne’ dans la Lozère, trois ‘Mortessagne’ (Haute-Loire, Haute-Vienne) et un ‘La Croix de Mortessagne (Haute-Loire). Beaucoup de lieux-dits avec ‘Sagne’ (dont 4 en Dordogne) et avec ‘Saigne’. Pour ces derniers 57 sont en rapport avec l’eau (hydronymes).
Origine – Yves Lavalade nous écrit qu’il s’agit d’un nom de lieu correspondant à un marécage asséché dans un fond.
Jean Coste complète en nous écrivant que « sagne » désignant un marais, pourrait provenir de « sanna », mot peut-être issu du vieux fonds méditerranéen, et qui, après son incorporation au lexique latin, a dû subir l’influence de « sanies » = sanie, liquide corrompu.
Conclusion : vers les XIe ou XIIe siècle le lointain ancêtre devait habiter dans une ancienne zone marécageuse.
C’est un nom peu porté : 152 naissances en 100 ans, essentiellement en Gironde et Charente.
1891 – 1915 : 29 ; 1916 – 1940 : 34 ; 1941 – 1965 : 52 ; 1966 – 1990 : 37
On peut rajouter quelques 32 MOTTUT dans la même zone.
Il est probable que ce nom soit monophylétique (avec une seule souche et tous les porteurs parents).
En Pays de Buch, Anne Marie Gabrielle MOTUT, née à Saint-Pierre-d’Aurillac, décède à Audenge en 2000.
Toponymie – Pas de lieu-dit avec ‘Motut’ mais : un lieu (non habité) ‘Les Motus’ en Charente, commune de Marcillac-Lanville, un lieu ‘Chez Mottut’ à Yviers (16), deux ‘Mottut’ à Cercoux (17, non habité) et à Boscamnent (17, habité).
Geneanet – 1732 résultats en effectuant une recherche avec le nom MOTUT dont 799 en Charente et 344 en Gironde. Le nom est attesté en 1570 dans la paroisse d’Yviers, dans le département actuel de la Charente.
Origine – Dans le dictionnaire d’ancien français de Godefroy, on trouve l’adjectif motu qui signifie « élevé en forme de motte ». Quant à la mote (ou motte, ou mothe, ou mocte) elle y renvoie à un tertre, une colline, une élévation, un monticule. Ce pourrait donc être le nom du lieu qui aurait donné le nom à la famille qui habitait en cet endroit.
Je n’ai pas d’autre solution à proposer, si ce n’est de faire la tournée des lieux cités plus haut afin de constater de visu la présence d’une colline. Ce n’est pas évident avec Geoportail ou Google Maps.
Ce nom est peu porté. Il est possible qu’il soit monophylétique (une seule souche donc tous les porteurs seraient parents).
Statistiques – 281 MOUCHEBOEUF sont nés en France : Gironde, Paris, Charente-Maritime, Indre, etc.
1891 – 1915 : 54 ; 1916 – 1940 : 72 ; 1941 – 1965 : 75 ; 1966 – 1990 : 80
On peut leur rajouter pendant la même période les naissances de 29 MOUCHEBEUF (Gironde…).
En Pays de Buch, on en croise à Arcachon et Arès.
Toponymie – On ne trouve qu’un lieu-dit ‘Moucheboeuf’ en France, il est sis au Fieu en Gironde.
Geneanet – 7 254 résultats en effectuant une requête avec le nom MOUCHEBOEUF dans la base dont en Gironde dont 2 502 dans l’Indre, 1 133 en Gironde, etc. Le plus ancien MOUCHEBOEUF de la base est signalé en 1543 dans la paroisse de Saint-Chistophe aujourd’hui dans le département de l’Indre.
Origine – De toute évidence nous devons avoir affaire à un surnom donné au lointain ancêtre et qui est resté comme nom de famille depuis les XIe ou XIIe siècles. Ce surnom concernait-il une particularité physique, psychologique, comportementale, professionnelle ? Nous ne le saurons jamais. Je ne sais pas pouquoi mais je pense à la fable de Jean de la Fontaine : Le Coche et la Mouche. Désignerait-il quelqu’un qui s’agite beaucoup sans d’effet ou qui est empressé inutilement.
Ou bien y aurait-il un rapport avec une mouchette, pince enserrant la paroi nasale d’un bovin ? Elle sert à le mener en quelque sorte « par le bout du nez ».
Un nom du coin, très peu porté. Voyons les statistiques. 151 MOULIETS sont nés en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 20 (La Teste-de-Buch, Arcachon, Bordeaux)
1916 – 1940 : 41 (Arcachon, La Teste-de-Buch, Bordeaux, Saint-Médard-en Jalles…)
1941 – 1965 : 43
1966 – 1990 : 27
Le nom est à la 18e place des noms les plus portés à La Teste-de-Buch et à la 35e place des noms les plus courants en Pays de Buch.
Il ne m’étonnerait pas que les MOULIETS soient tous parents. Nous aurions alors affaire à un nom monophylétique.
Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Arcachon, Gujan-Mestras, Sanguinet, Lège-Cap-Ferret, Andernos-les-Bains, Arès, Le Teich.
Toponymie – Nous avons la commune de Mouliets-et-Villemartin en Gironde. Un lieu-dit ‘Les Mouliets’ à Budos, aussi en Gironde. Nous avons aussi la commune de Moliets-et-Maa dans les Landes et un lieu-dit ‘Les Moliets’ dans l’Yonne. La commune de Moulis en Gironde semble apparentée ainsi que 48 autres toponymes avec ‘Moulis’ et trois avec ‘Mouliet’ en France.
Viographie – Il faut signaler la place Léopold-Mouliets à La Teste-de-Buch. Celui qui est honoré (1868-1932) était pharmacien, il fut longtemps élu municipal.
Monument au Morts de La Teste-de-Buch – MOULIETS Jean, décédé le 10/01/1915 à Saint-Hilaire-le-Grand (51), MOULIETS Jean André Roger, décédé le 01/10/1914 à Ville-sur-Tourbe (51).
Geneanet – 1 415 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MOULIETS dont 963 en Gironde, dont 744 à La Teste-de-Buch, les autres aux environs immédiats.
Les plus anciens porteurs du nom vivaient vers 1600 à La Teste-de-Buch. Rien d’étonnant.
Origine – Il s’agit probablement du lieu où habitait le lointain ancêtre. De l’occitan mola, la meule, et par extension, le moulin. On note le diminutif -ET- et le pluriel –S. En ce lieu, nous avions sans doute la présence de petits moulins.
Le premier porteur du nom était-il le meunier de l’un ou de tous ces petits moulins ? Nous ne le saurons jamais.
Quelques noms de même origine : MOULIN, MOULY, MOULIS, MOULIN, DALMOLIN, MOLÈRE, DUMOULIN, MOULINE, MOULINARD, MOULINOT, MOULINIER, MOULIER, MOULIÈRE, MOUNIER, MONERON, MOUNEYRAT, MONNERIE, LAMONNEIE, LAMOULIE, DESMOULIÈS, etc.
Le premier curé d’Arcachon, une dynastie de photographes arcachonnais, il fallait se pencher sur l’origine (incertaine) de ce nom.
469 naissances en 100 ans en France : Aveyron, Hérault… Il me semble qu’il n’existe qu’une seule souche. Ce nom serait donc monophylétique et tous les porteurs seraient parents.
1891 – 1915 : 86 ; 1916 – 1940 : 124 ; 1941 – 1965 : 140 ; 1966 – 1990 : 119
En Pays de Buch : La Teste-de-Buch, Arcachon.
Pendant la même période on relève aussi les naissances de MOLS (59…), 143 MOLIS (29…), 1 786 MOULIS (81, 11, 82, 31…), 349 MOULE (89,53…), 200 MOULES (47, 64…), 854 MOLE (51, 09, 22…), 1 026 MOLES (46, 32, 82…), 3 787 MOLLE (85, 70, 59…), 206 MOLLES (31, 82…), etc.
Toponymie – Aucun nom de lieu avec ‘Mouls’ à nous mettre sous la dent. En revanche, en France, on relève notamment un ‘Mols’ (46), 49 ‘Moulis (09, 11, 12, 31, 32, 33, 34, 43, 46, 64, 65, 81, 82), 38 MOULE (01, 03, 09, 13, 15, 18, 21, 32, 34, 38, 39, 40, 42, 45, 57, 58, 64, 65, 69, 71, 72, 77, 89), 51 ‘Moules’ (trois dans l’Aveyron), beaucoup de ‘Mole’ (huit dans l’Aveyron), 49 ‘Moles’ (deux dans l’Aveyron), beaucoup de ‘Molle’ (un dans l’Aveyron), 81 ‘Molles’ (un dans l’Aveyron)…
Et puis nous repérons 15 toponymes qui se terminent par ‘-Mouls’ : six dans l’Aveyron (‘Cassomouls’, ‘Cujomouls’, deux ‘Les Trémouls’, ‘Cormouls’, ‘Codomouls’), quatre dans l’Hérault (‘Ruisseau de Trémouls’, ‘Rodomouls’, ‘Col de Rodomouls’, ‘Les Trémouls’), Trois dans le lot (deux ‘Les Trémouls’, ‘Mamouls’), deux dans le Tarn (Aux Trémouls Naux’, ‘Les Trémouls’).
À Arcachon, nous avons l’allée de l’Abbé-Mouls depuis 1956.
Geneanet – 8 775 résultats avec une requête sur le nom MOULS dont 5 322 pour l’Aveyron. Le noyau dur des porteurs du nom se situe vers Belmont-sur-Rance : 3 438 résultats pour ce lieu, 4 372 dans un rayon de 15 km, 4 997 dans un rayon de 30 km. Le nom est attesté dans l’Hérault (Pomérols) en 1334.
De nombreux noms dérivés de MOULS –souvent des diminutifs – sont dans la base Geneanet mais sont disparus de nos jours : MOULSAUX, MOULSEAUX, MOULSAT, MOULSAUT, MOULSAU, MOULSE, MOULSET, MOULSEU, MOULSEUX, MOULSIN, MOULSIER, MOULSON, MOULSOU, MOULSOT, MOULSORT, etc.
Origine – De l’occitan mòla, la meule du moulin qui a entraîné molin, le moulin. Ce serait mon hypothèse. Ce nom désignerait soit le moulin par lui-même, soit le meunier.
Comme le port de la Mole à Gujan-Mestras qui tire son nom d’un ancien moulin à eau.
Jean Tosti pense qu’il s’agit un toponyme désignant un lieu humide, marécageux (de l’occitan mòl, molhàs.
C’est un nom que je connais bien car j’en possède de nombreux dans ma généalogie limousine. J’ai même le plaisir de cousiner avec le général Pierre Mourier (1766-1844). Voir Wikipédia.
Statistiques – 1891 – 1915 : 1 024 ; 1916 – 1940 : 1 164 ; 1941 – 1965 : 1 472 ; 1966 – 1990 : 1 253
Au total 4 913 MOURIER sont nés en France en un siècle : Ardèche, Drôme, Loire, Haute-Loire, Haute-Vienne, Gard, etc.
80 MOURIE (Ariège…), 5 771 MOURET (Bouches-du-Rhône, Haute-Vienne, Tarn…), etc.
Toponymie – ON dénombre en France 51 noms de lieux avec ‘Mourier’ dont 12 dans la Drôme et 7 dans l’Ardèche.
Geneanet – 90 208 résultats avec une recherche sur le nom MOURIER dont 15 757 dans l’Ardèche et 11 102 dans la Drôme.
Origine – Jean Tosti, Jean Coste et d’autres auteurs pensent que le lointain ancêtre était originaire d’un lieu ou habitait un lieu appelé (le) ‘Mourier’, qui désigne un endroit où les ronces, donc les mûres sont abondantes. Du latin ‘mora’ et ‘morum’ qui désigne la baie de la ronce ou du murier.
Yves Lavalade pense que Mourier pourrait être, dans certains cas, un ancien nom de baptême dérivé (comme MORIN que nous avons évoqué récemment) du latin ‘Maurus’. En effet, sur Geneanet on trouve quelques individus dont le prénom est Mourier
Un nom peu porté en France, seulement 98 naissances en 100 ans, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 13 ; 1916 – 1940 : 19 ; 1941 – 1965 : 35 ; 1966 – 1990 : 31
Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Arcachon, Lacanau.
Toponymie – On trouve ‘Mozas’ et ‘Canal de Mozas’ à Bourgoin-Jallieu (38) et ‘Mozas’ à Saint-Marcel-Bel-Accueil (38).
Geneanet – 1 083 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom MOZAS dont 506 pour l’Espagne, 164 pour la Gironde, 33 pour les Pyrénées-Atlantiques.
En Espagne les zones concernées sont Granada, Soria, Huesca, Madrid, Gerona …
Chez nous, on obtient 118 résultats pour La Teste-de-Buch et 55 résultats pour Arcachon.
Le couple à l’origine de la lignée locale : Alexandre MOZAS (dit le Jardinier espagnol) et Lorenza (dite Isabelle) LA TORRE, originaires de Huesca (Aragon).
Origine – Il s’agit d’un nom espagnol. Mozas est le pluriel du féminin moza, qui désigne une jeune fille, une domestique, une serveuse, une servante. Le masculin, c’est mozo.
Las mozas del cántaro (Les Filles aux cruches) est une peinture réalisée par Francisco de Goya en 1791-1792.
La cabane Pibert-Mozas (1881-1943) était la première Cabane Tchanquée. Les vestiges de ses piliers en bois sont toujours là.
Un nom peu porté. 95 naissances en France en un siècle : Saône-et-Loire, Loire, Rhône…
1891 – 1915 : 19 ; 1916 – 1940 : 21 ; 1941 – 1965 : 28 ; 1966 – 1990 : 27 .
En Pays de Buch, on en croise du côté d’Arcachon.
Pendant la même période, on dénombre aussi les naissances de 177 MULSANT (Loire, Rhône..), avec un noyau dur vers la commune de Thizy (Rhône).
Toponymie – Mulcey est un chef-lieu de commune de la Moselle (211 habitants). Pas d’autre nom de lieu ‘Mulcey’ en France. On repère aussi Mulcent, chef-lieu de commune des Yvelines (110 habitants). En fouinant dans les toponymes de la Saône-et-Loire, j’ai trouvé le hameau de ‘Mulsant’ dans la commune de Mélay
Geneanet – 1 745 résultats en effectuant une requête sur le nom MULCEY, dont 1 106 pour la Saône-et-Loire. Le noyau dur est situé vers la commune de Cruzille (241 résultats, 1 002 résultats dans un rayon de 15 km, 1 059 dans un rayon de 30 km). Les plus anciens porteurs du nom trouvés dans la base vivaient dans les paroisses de Chissay-les-Macon, Ozenay, Nanton, Praye, toutes aujourd’hui en Saône-et-Loire.
Origine – Il faut compter sur les onomasticiens mosellans qui ont étudié les anciennes dénominations de la paroisse de Mulcey : Milcei (975), Milisei (1152), Milzeche (1191), Mische (1192), de Milcheyo (1280), Miltiche (1298), Milcey (1320), Millecy (1343), Millecey (1346), Miltzingen (1478), Mellecey alias Metzingen (1594), Mulcey (1793), Milzingen (1915–1918 et 1940–1944).
Selon Wikipedia, il s’agirait « d’un toponyme gaulois ou gallo-roman en -acum, dont le suffixe a été germanisé par la suite en -ich (anciennement -eche), puis remplacé à la fin du Moyen Âge par le suffixe germanique -ing(en). Le premier élément est le nom de personne gallo-roman *Milicius, dérivé du nom gaulois attesté Milios. La forme romane actuelle est directement issue par évolution phonétique de la forme primitive gallo-romane. »
Quant à Mulcent (78), on lit sur Wikipedia « Le nom de la localité est attesté sous les formes Morcincto au IXe siècle en 1351, Mulcent en 1553, Mulsan, Mulsang en 1757, Mulsent. Issu du latin muro cinctus, c’est-à-dire (domaine entouré d’un mur) ».
On va en déduire que MULCEY est un nom de domaine ancien qui a été donné à la famille qui habitait là. Peut-être est-ce le hameau de Mulsant distant de Cruzille de 67 km à vol d’oiseau.