Découvertes archéologiques

Prés de Lévêque : vestiges mésolithiques (10 000 ans avant notre ère)

https://www.sybarval.fr/wp-content/uploads/2019/10/EtatInitialEnvironnement-V14102019.pdf

Bourg de Salles

À l’époque du docteur Bertrand Peyneau, qui est aussi le maire de Mios, la nécropole de tombes plates est découverte, par hasard, lors de travaux chez des particuliers à proximité de l’Eyre, sur un plateau sablonneux ; Peyneau récupère le mobilier d’une sépulture. Les nécropoles du Bourdiou et celle du Bourg de Salles sont situées sur un plateau que J.-P. Mohen et A. Coffyn qualifient de « plateau sédimentaire plus fertile », les nécropoles tumulaires étant plutôt situées dans la basse vallée de l’Eyre, « région sablonneuse en général si aride ». C’est aussi sur ces nécropoles de tombes plates que 1’on rencontre des vestiges d’occupations antérieures ou postérieures démontrant 1’intérêt que portent les hommes pour ces secteurs.

Aujourd’hui, l’endroit est complètement couvert de constructions. Matériel céramique recueilli : – une urne de type Gm-1. – un couvercle de type Pl.tronc-1c. Le matériel recueilli correspond à la troisième phase d’occupation de la nécropole.

Voir [« Découvertes protohistoriques récentes près d’Arcachon (Gironde) », Alain Dautant, Philippe Jacques, Annie Lesca-Seigne, J. Seigne, Bulletin de la Société préhistorique française, 1983 pp. 188-192]

https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1983_num_80_6_5442

[« L’Âge du Fer en Europe sud-occidentale », Actes du XVIe colloque de l’Association Française pour l’Étude de l’Âge du Fer, Agen 28-31 mai 1992]

http://aquitania.u-bordeaux-montaigne.fr/_jumi/pdf/1099.pdf

Le Martinet

Cette nécropole de tombes plates, en fosses  est découverte dès 1860, lorsque des vases sont mis au jour par hasard sur les pentes du ruisseau du Martinet ; cette nécropole n’a pas été fouillée en intégralité. Le site est ensuite « perdu », jusqu’à ce que des travaux sur le complexe sportif ne mettent au jour des structures funéraires du Premier Âge du Fer. Plusieurs campagnes préventives révèlent 22 sépultures. Toutefois se pose la question de la relation entre ces structures mises au jour au début du XXe siècle : en effet, le mobilier découvert à cette époque, sur les pentes du ruisseau du Martinet, est assez éloigné de la zone couverte par les sépultures dégagées depuis les années 1980. B. Peyneau n’a pas vu les vestiges tirés de ce site, mais les descriptions faites par d’autres lui permettent de penser qu’il s’agit d’une nécropole de tombes plates. Cependant, l’imprécision dans la situation de la nécropole amène à l’oubli de sa situation et ce jusqu’en 1980. À cette époque, des fouilles sont conduites lors de l’aménagement du complexe sportif par A. Dautant, P. Jacques, A. Lesca-Seigne et J. Seigne. Les fouilles, bien que de petite envergure, permettent la mise au jour de plusieurs sépultures, de fosses à charbons et de structures d’entourage en pierre. Deux nouvelles campagnes sont lancées en 2002 de l’autre côté de la route, avant la construction d’une école. Aujourd hui, un collège est en cours de construction à proximité. La nécropole est située sur une terrasse alluviale sableuse, à peu de distance de l’Eyre et à proximité immédiate du ruisseau du Martinet ;  bien qu’ayant fait l’objet de fouilles préventives, reste mal connue. La méthode employée pour la fouille (tranchées placées de manière arbitraire) n’a pas permis de comprendre certaines structures qui pourtant auraient pu apporter des éléments nouveaux sur l’organisation de ces nécropoles. De plus, les tombes n’ont pas été fouillées, et les dessins réalisés sur les morceaux de céramiques dépassant du décapage ne sont souvent pas suffisant pour tenter de deviner la forme de la poterie.

Peut-être existe une autre nécropole à proximité…

22 sépultures découvertes qui présentent des structures complexes d’entourages de pierres classiques. Il s’agit le plus souvent de structures en demi-cercle. Il semblerait qu’un ou deux fossés aient été mis au jour, ainsi que de regroupements de pierres pouvant correspondre à des calages de poteaux.

 

Rapports de fouille du SRA Aquitaine.

Basse vallée de L’Eyre répartition funéraire clubdubalen.fr

http://clubdubalen.fr/blog/la-basse-vallee-de-la-leyre-a-lage-du-fer-partie-1/

Zone 1 : du côté nord de la route :

Le Martinet, sépulture 1

– sépulture la plus au sud. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne de type Vh-Gm.2a – un couvercle trop fragmentaire pour être remonté. – un vase accessoire de type VB-Bic.1a. Le type d’urne présent ici est sans conteste caractéristique de la première phase d’occupation de la nécropole. Cependant, le décor rappelle toutefois certaines urnes de la deuxième phase, non conservées mais dont B. Peyneau nous donne le dessin. De plus, le vase accessoire, biconique, est proche de ceux présent dans la deuxième phase, excepté au niveau du col, qui est plus petit. En regard de ces informations, il est possible de penser que cette sépulture appartient à la fin de la première phase d’occupation. La sériation n’est pas en contradiction avec cette hypothèse et tend même à la confirmer.

 

Le Martinet, sépulture 2

– sépulture dans la zone centrale fouillée. – à proximité d’un entourage de pierres mais ne semblant pas être en relation directe avec ce dernier. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne incomplète. – un couvercle non retrouvé. – un vase accessoire de type VB-Arr.5 Mobilier métallique : – un tube creux en fer (fragment d’épingle?) l’urne, malgré le fait qu’elle soit incomplète peut être associée au type Vh-Gm.2. Son association avec un vase accessoire de type VB-Arr.5 nous incite à penser qu’il s’agit d’une sépulture de la première phase d’occupation. Le morceau de métal est trop incomplet pour que l’on puisse en tirer des conclusions mais le mobilier métallique relatif à cette phase d’occupation, aussi rare soit-il, est le plus souvent composé d’objets de parure vestimentaire, et notamment d’épingles.

 

Le Martinet, sépulture 3

– sépulture dans la zone centrale fouillée. – à proximité d’une fosse. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne de type VH-Gm.3b. – un couvercle de type Pl.tronc-1b. – un vase accessoire de type VB-Arr.3. Mobilier métallique : – une épingle à anneau en fer : type 1. – d’autres éléments inidentifiables en fer et bronze. L’association des différents types de matériel nous laisse penser que cette sépulture appartient à la première phase de développement des nécropoles de la région. De plus, la datation de l’épingle, similaire à certains exemplaires pyrénéens, nous confirme cette hypothèse : elle est en effet datée de la phase ancienne du Premier Âge du Fer.

 

Le Martinet, sépulture 4

– sépulture dans la zone ouest. – à proximité d’une fosse. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne de type VH-El.3. – un couvercle de type Pl.tronc-1a. – un vase accessoire de type VB-Bic.2b. Le type d’urne, ainsi que le vase accessoire nous indiquent que cette sépulture fait sans conteste possible partie de la deuxième phase d’occupation.

– sépulture dans la zone est. – à proximité immédiate de la route. – tessons récoltés par tamisage. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne incomplète. – un vase accessoire de type VB-Ccav.1.

 

zone 3 : du côté sud de la route :

Le Martinet, sépulture 5.

– sépulture dans la zone ouest. – à proximité immédiate de la route. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne de type VH-Gm.2a. Si l’urne n’est pas complète, nous pouvons toutefois reconnaître une forme de type VH-El. À priori, la forme conservée de la panse rappelle l’urne de la sépulture 4. Quoi qu’il en soit, cette sépulture est indubitablement à placer dans la deuxième phase d’occupation des nécropoles. –

 

Le Martinet, sépulture 6

Cette sépulture, par son mobilier, est très semblable à la sépulture 1, qui est face à elle, de l’autre côté de la route. Même si nous n’avons que deux sépultures de ce type, la présence du même vase accessoire pour deux urnes de même type et possédant le même décor est une caractéristique intéressante. Au final, comme pour la sépulture 1, nous pouvons affirmer que cette sépulture appartient à la fin de la première phase de développement des nécropoles de la région. – un couvercle de type Pl.tronc-2b. – un vase accessoire de type VB-Bic.1a. Mobilier métallique : – un anneau de bronze conservé en partie. – quatre anneaux de fer superposés (pas d’illustration). –

 

Le Martinet, sépulture 7

– pas de données car le dépôt avait été anciennement bouleversé. – une urne trop fragmentaire pour être remontée (10% conservés). – un couvercle trop fragmentaire pour être conservé. – un vase accessoire incomplet. Mobilier métallique : – un tube en fer creux de 25mm, terminé par un appendice rouillé (épingle?) Les fragments de l’urne laissent supposer que nous sommes face à une urne semblable à celle de la sépulture 3. Cela est en effet visible par la présence d’un large col évasé mais aussi d’un fond plat. Il est dommage que cette urne ne soit pas complète car le type d’urne de la sépulture 3 est unique. Son association avec un vase accessoire de type Gob.ARR, que nous pouvons deviner malgré le fait qu’il soit incomplet, nous amène à penser que cette sépulture appartient à la première phase d’occupation.

 

Le Martinet, sépulture 8

Il reste difficile de dater cette sépulture car seul le vase accessoire est conservé. Ce vase est le seul de ce type et nous ne pouvons nous permettre de tenter de le dater, car il n’est associé avec rien.

 

Le Martinet, sépulture 9

Nous n’avons aucune donnée sur cette sépulture. Nous ne connaissons pas son emplacement, ni même le matériel qui la compose.

Zone 2 : au sud de la route, à l’est :

Le Martinet, sépulture 10

– dans la partie la plus au nord-ouest de la zone 2. – sépulture non fouillée. – fosse visible (0,60m de diamètre) – comblement sableux. – une urne. – un couvercle. – un vase accessoire. Il reste difficile de dater cette sépulture, les éléments céramiques ayant seulement été ramassés en surface et la tombe n’ayant pas été fouillée. Toutefois, la photo semble montrer un vase globulaire et les fragments de col correspondent à un col évasé. On pourrait peut-être rapprocher cette sépulture de la première phase d’occupation, mais il faut toutefois rester prudent quant à cette hypothèse.

 

Le Martinet, sépulture 11

– dans la partie la plus au nord-ouest de la zone 2. – sépulture non fouillée. – fosse visible. – comblement indéterminé. – une urne. – un couvercle. L’état de conservation de la sépulture est tel qu’il reste difficile d’appréhender cette dernière. Cependant, tout en restant prudent, on peut remarquer que les quelques fragments ramassés lors de la fouilles sont semblables à ceux que l’on découvre généralement dans les sépultures de la première phase d’occupation.

 

Le Martinet, sépulture 12

– dans la partie la plus au nord-ouest de la zone 2. – sépulture non fouillée. – fosse non visible. – comblement indéterminé. Deux vases ont pu être identifiés mais aucune précision n’est donnée dans le rapport de fouille. Aucune conclusion n’est possible.

 

Le Martinet, sépulture 13

– dans la partie la plus au nord-ouest de la zone 2. – sépulture non fouillée. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne. Même si la sépulture n’a pas été fouillée, le profil du col et du début de la panse de la céramique nous rappelle les urnes de type VH-El. Cela peut être un indice nous permettant de placer cette sépulture dans la deuxième phase d’occupation de la nécropole.

 

Le Martinet, sépulture 14

dans la partie la plus au nord-ouest de la zone 2. – sépulture non fouillée. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne. – un couvercle. Cette sépulture a particulièrement souffert du passage de la pelle mécanique. Le matériel découvert ne peut être considéré avec certitude comme complet. Comme la sépulture précédente, le profil du col et du début de la panse de l’urne nous amène à penser que nous sommes face à une tombe appartenant à la deuxième phase d’occupation de la nécropole.

 

Zone 3 : au sud de la route, à l’ouest :

Le Martinet, sépulture 15

– dans la partie la plus au nord-est de la zone 3. – sépulture fouillée. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne. – un couvercle. Nous sommes face à une sépulture de la première phase d’occupation de la nécropole, avec une urne de type VH-Gm.2 ou Gm.3.

 

Le Martinet, sépulture 16

– dans la partie la plus au nord-est de la zone 3. – sépulture non fouillée. – pas de données. – inconnu. Aucune conclusion n’est possible quant à cette sépulture. En effet, si la forme du col de l’urne rappelle les vases de la deuxième phase d’occupation, la présence d’un cordon, ce qui est rare), ne nous permet pas de nous prononcer avec certitude sur la phase chronologique à laquelle appartiennent ces vases.

 

Le Martinet, sépulture 17

– dans la partie la plus au nord-est de la zone 3. – à proximité de la sépulture 16. – sépulture non fouillée. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne. – un couvercle. Le mobilier de cette sépulture semble appartenir à la première phase d’occupation. En effet, le col de l’urne semble caractéristique des urnes de type VH-Gm.2 ou Gm.3. Le couvercle, quant à lui, n’apporte que peu d’éléments, l’absence de cannelures internes ne nous permettant pas de relier avec certitude cette sépulture à la première phase d’occupation.

 

Le Martinet, sépulture 18

– dans la partie la plus au nord-est de la zone 3. – à proximité de la sépulture 19. – sépulture non fouillée. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne. – un couvercle. – un autre vase (pas de précision). Là encore la présence de fragment du col de l’urne, qui semble de taille importante et évasé, tend à montrer que cette sépulture date de la première phase d’occupation. N’oublions pas que l’absence de fouille complète de ces sépultures nous amène à rester prudent quant à la datation proposée.

 

Le Martinet, sépulture 19

– dans la partie la plus au nord-est de la zone 3. – à proximité de la sépulture 18. – sépulture non fouillée. – fosse non visible. – comblement indéterminé. – une urne. Très peu de renseignements sont données sur cette sépulture mais l’aspect de la partie haute de l’urne nous rappelle les urnes de type VH-Gm.2 ou Gm.3. Cette sépulture pourrait appartenir à la première phase d’occupation de la nécropole.

 

Le Martinet, sépulture 20

– dans la partie la plus au nord-est de la zone 2. – sépulture non fouillée. – fosse visible. – comblement indéterminé. – une urne. – un couvercle. Aucune conclusion possible.

 

Le Martinet, sépulture 21

– dans la partie la plus au nord-est de la zone 3. – à proximité d’un bloc de garluche. – sépulture non fouillée. – fosse visible. – Elle s’inscrit dans une zone un peu plus foncée que le terrain ambiant (autour de la fosse). – une urne. – un couvercle. Le mobilier, en place, a été écrasé et n’a pas été bougé, semble-t-il, durant la fouille. Il est alors impossible de définir une phase chronologique pour cette nécropole.

 

Le Martinet, sépulture 22

– dans la partie la plus au nord-est de la zone 3, sépulture la plus au sud de la zone, à proximité de trois blocs de garluche. – sépulture non fouillée. – fosse non visible. – une urne. – un couvercle. Le haut de l’urne rappelle les urnes de type VH-El., caractéristiques de la seconde phase d’occupation des nécropoles. La prudence reste de mise.

https://docplayer.fr/75042339-Les-sepultures-du-premier-age-du-fer-autour-du-bassin-d-arcachon-et-de-la-basse-vallee-de-la-leyre.html

Voir http://archeolandes.com/documents/arcachon_fer.htm

 

Les sépultures du Premier Âge du Fer autour du bassin d’Arcachon et de la basse vallée de l’Eyre

 

Salles – Pas de Pajot

Toujours en rive gauche de l’Eyre, au sud-est du Martinet, des structures comparables à celles de Mouliot à Laglorieuse (Landes) comportent trois fosses ovoïdes contenant du charbon de bois, dont une inscrite dans un arc de cercle de pierres Des sondages, en mars 2002, permettent de mettre au jour deux tombes à incinération, constituées principalement d’une urne cinéraire recouverte par un plat faisant office de couvercle, le tout installé dans une fosse probablement étroite. Associées à ces sépultures, des concentrations de pierres (alors que nous sommes sur des terrains sableux) permettent par endroit de suggérer des limites d’enclos ou de tertre, arasés depuis. Cet ensemble funéraire, d’une emprise estimée à plus de 6 800 m², soit un potentiel d’une centaine de tombes, semble s’établir entre le VIIe siècle et le début du VIe siècle avant notre ère.

https://www.inrap.fr/une-urne-cineraire-salles-en-gironde-3838

http://aquitania.u-bordeaux-montaigne.fr/_jumi/pdf/904.pdf

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Raphaël

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