1768 – Médoc, de Kearney – Le porge, Slrq. de Techitte, Slrq. de Cro-olong, Slrq. lingouarde, Slrq. Cro-otte aux lapines, Sl du pas du Bouc, Slrq. l’escavalle, Slrq. Martinet, SlInc. desperq, Leige, Slrq. aux Sergents, barque naufragée en 9bre 1768, Slrq. Gaillardon, Slrq. d’apujeon, Sl de. la. rq. mayola, Sl de. la. rq. Peline, Sl de. la. rq. de hourne, Andernos, Cabane, Isle, Pointe du hairet, Isle de Matock, balise posé Par Mr de Kearney Capitaine de frégate du Roi en Juillet 1768, navire naufragé en mars 1768, Coin du Sud, Passe du Sud
Côtes du Médoc
de Kearney (17..-17..? ; capitaine). Cartographe
Le porge, Slrq. de Techitte, Slrq. de Cro-olong, Slrq. lingouarde, Slrq. Cro-otte aux lapines, Sl du pas du Bouc, Slrq. l’escavalle, Slrq. Martinet, SlInc. desperq, Leige, Slrq. aux Sergents, barque naufragée en 9bre 1768, Slrq. Gaillardon, Slrq. d’apujeon, Sl de. la. rq. mayola, Sl de. la. rq. Peline, Sl de. la. rq. de hourne, Andernos, Cabane, Isle, Pointe du hairet, Isle de Matock, balise posé Par Mr de Kearney Capitaine de frégate du Roi en Juillet 1768, navire naufragé en mars 1768, Coin du Sud, Passe du Sud
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531433590/f5.highres
1770 – Bassin d’Arcachon – Apparition des salines de Certes
Carte du bassin d’Arcachon (auteur inconnu)
appartient à la Division 2 du portefeuille 58 du Service hydrographique de la marine consacrée au bassin d’Arcachon ; 3
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53142609q
Marais salants de Certes
En 1770, M. le marquis de Civrac ayant acquis des habitants de Certes la propriété d’un chenal, au moyen duquel ils aboutissaient au bassin d’Arcachon, établit, entre ce quartier et le Bassin, des marais salants qui existent encore.
Il fait creuser aussi de beaux réservoirs à poisson, et construit un petit château, auquel il emploie les démolitions de la tour du Castera, située dans la paroisse de Lamothe.
1768 – Salines, Domaine de Branne & de Certes, Sellier
Plan des salines situées entre le canal de Certes et le canal de Lanton, 17 nov. 1768
J. Sellier, « maître-juré en sel, et entrepreneur en les salines »
En 1755 et 1759 lors des premières études préalables à la création des marais de Branne, sur les côtes de Certes, on reconnut des vestiges d’anciennes salines abandonnées [A.D.G., C 1354 : Visite des prés salés de Certes en 1759.].
https://www.shaapb.fr/la-creation-des-salines-du-bassin-darcachon-au-xviiie-siecle/
1800/ – Domaine de Branne et de Certes, Commune d’Audenge.
Bassins de pisciculture et marais salants
En 1768, le marquis de Civrac, captal de Certes. dispensé d’impôt sur le sel, entreprend de cerner d’énormes digues l’île de Branne, au cœur des prés-salés, pour bâtir un marais salant qui sera peu à peu agrandi et rattaché à la côte. Il crée un vaste réseau de bassins d’eau de mer, reliés par des écluses-vannes qui maintiennent un niveau d’eau constant et renouvelé. Ces bassins sont protégés du bassin d’Arcachon par une digue monumentale. Ces travaux considérables nécessitent le déplacement de deux millions de tonnes de terre.
Les salines de la pointe de Branne sont exploitées par Civrac, tandis que les salines de Branne le sont par Guesnon-de-Bonneuil.
La production de sel atteint mille tonnes par an dès les premières années. Le domaine, exempté de taxes, est rapidement rentable. Cependant, la pression des producteurs de sel de Charente conduit à l’introduction de la gabelle ; le marquis meurt ruiné en 1773.
Ernest Valeton de Boissière hérite du domaine et le transforme en exploitation piscicole.
Classé « espace naturel sensible », le domaine appartient depuis 1984 au Conservatoire du littoral ; il couvre 396 hectares dont 150 hectares de bassins, des prairies humides, des terres agricoles, des boisements de feuillus et de résineux.
La visite du domaine et de son réseau de bassins est libre sur le sentier littoral. Le Conseil général assure en période estivale l’accueil du public et la découverte du site par le biais de visites guidées naturalistes gratuites.
Ces espaces privilégiés du sud-est du Bassin d’Arcachon, entre terre et mer, eau douce et eau salée, font se rencontrer des bassins, des roselières, des prés-salés, des prairies humides, des boisements de feuillus et de résineux. A l’extrémité nord-ouest du site, depuis la digue de la Pointe de Branne, la vue sur le Bassin d’Arcachon est spectaculaire et inédite. On est loin de tout …
Certes, où la pisciculture est devenue extensive, reste un magnifique « jardin d’eau à la française », selon le mot de la romancière Michèle Perrein. Sur 396 hectares, ses flux, ses vasières et sa faune aquatique attirent des foules d’oiseaux migrateurs et hivernants, des bécasseaux aux canards, des hérons aux cigognes, en passant par les spatules et les milans noirs. L’été, ces rapaces sont parfois deux cents à planer sur les eaux. Selon l’écologue Philippe Nadé, du Conseil général, l’un des charmes peu connus de Certes, c’est sa zone d’eau douce où se déversent les « esteys », petits fleuves landais. Au printemps, les cistudes, tortues aquatiques, s’y chauffent au soleil. Toute l’année, le martin-pêcheur y étincelle. La nuit, c’est le royaume amphibie de la loutre et du vison d’Europe. Dans ses prés humides, fermés au public, Certes accueille aussi des races domestiques pour un élevage extensif. Mais son plus cher joyau, est peut-être la gorge-bleue : revenant du Portugal ou d’Afrique, ce petit passereau annonce à tue-tête sur les talus le retour du printemps.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8442215x.r=%22marais%20salants%22certes?rk=21459;2
https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_de_Certes
file:///C:/Users/rapha/Downloads/Dakota-Certes.pdf
1770 ca – Bassin d’Arcasson, de Kearney – Côte du Sud, Navire St Malo, Bassin du Pt pilats, Côte du pilats ou de Bourdillon, signaux ou Balises qu’il faut aligner pour entrer dans la passe, Nouvelle Passe de Kerney, Côte de Mont l-au, Côte de Bernet, Côte Nôtre dame, pointe d’ayrac, Crassa du Teesse, Crassa d’arasms, pointe d’éguillon, La Teste de Buch, Ml. Peyjean, Gujan, Ml. de Mestras, Cams, Ruat, Teich, R. de la mothe, Biganos, Comprian, la bougesse, St Yves, Audenge, Certes, Lanton, Bois du Renet, Bois de toussac, Andernos, Ml. de Cir, Ares, Ignac, Leige, Crassa de baubelle, Germanant, Girouas, Gabache, pointe du Comte, Crassat de la heymeire, Côte du Nord
Carte du bassin d’Arcasson
de Kearney (17..-17..? ; capitaine)
Premiers marais salants de Certes
Appartient à la division 2 du portefeuille 58 du Service hydrographique de la marine consacrée au bassin d’Arcachon.
A. Balises posées en 1768 pour la Passe du Bassin, par Mr de Kearney.
B. Bois de la Ra-au, qui s’apperçoit au large en faisant le Nord et Sud. C. Cap du Hairet ou Féret. D. Bouées qui ont déterminé la Passe à 300 Toises l’une de l’autre. E. Matte de Sable qui avance. F. Ïle de Matock. G. Rade H. Pointe de la Corbeyer. I. Banc du Muscla. K. Chenal de Bernet. L. Banc du Canalon. a. Pointe Mapoutchet.
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M. Chenal de la Réousse.
N. Chenal de Canelon. O. Chenal de Bonon. P. Chenal de Gra-ouere. Q. Chenal de N. Dame ou Rade N. Dame. R. Chenal de Cousse. S. Chenal de Teychan. T. Chenal du Courant. V. Chenal de la Corpe (à confirmer) X. Chenal du Cotoyer. Y. Î le de Branne. b. Pointe de Congre, e, fort Cantin. d. Banc Z. Chenal de Gujan.
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Echelle d’une Lieue Marine de 2853 Toises divisées par milles, ce
qui équivaut à une minute de Degré Terrestre ou un Tiers de Lieue
Longitude Occidentale de la Position D. du Nord de la Passe
rapport au Méridien de Paris. 3°. 38. 26
Latitude de la position D. 44. 37. 9
Parallèle à la Perpendiculaire de Paris, Distante de 240994 Toises, 3.P
Cartes voir http://www.henry-davis.com/MAPS/LMwebpages/LML.html
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531427595.r=bassin%20d%27arcachon?rk=171674;4
voir https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531430730?rk=364808;4
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531433556/f2.item
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531427595
Voir 1762 Recueil de pièces, contrat de vente de 240000 arpens de terres dans le marquisat de Certes, sénéchaussée de Bordeaux… Autre contrat de conventions pour un établissement de marais salans… Procès verbal qui vérifie la bonté du terrein… Arrest du Conseil d’Etat… qui accorde tous les privilèges et exemptions à la Compagnie… Prospectus de l’état de l’affaire…
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96319208/f52.image.r=biganos
1772 – Guienne, Clavaux –
Nouvelle carte de la côte de Guienne
par Clavaux (17..-17.. ; ingénieur). Cartographe
on y voit les marais salants de Lanton, Certes, Graveyron, l’Escalopier, Malprat
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531427237.r=clavaux?rk=42918;4
1774 – Guienne, Clavaux
Nouvelle carte générale de la Guienne avec les canaux de navigation projetés
par Clavaux (17..-17.. ; ingénieur)
on y voit les marais salants de Lanton, Certes, l’Escalopier, Malprat
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53142726k/f1.item.r=clavaux
- Lanton, se termine au nord (à l’actuel port Cassy) et au sud à la limite d’Audenge, est concédé au sieur Langouran (voir n°75 bulletin SHA), de Bordeaux ;
- Certes est divisé en trois zones : au nord, l’actuelle pointe de Branne, créée par le rattachement des îles de Branne et de Groc à la presqu’île est la propriété de Civrac ; la zone comprise entre la pointe et la terre ferme est concédée à Jean Cyrille Guesnon de Bonneuil 1732-1803, entreposeur du tabac à Bordeaux, conseiller audiencier près le conseil supérieur de Blois, Maître d’Hôtel ordinaire de la comtesse d’Artois et premier valet de chambre du comte de Provence. Sa supposée fille, Laure se voit constituée, en avancement d’hoirie, une somme de 4000 livres chacun, garantie par la terre de Certes à Audenge, domaine de rapport constitués de marais salants issus du duc de Civrac (Durfort). Mais ce domaine fera l’objet, en 1798, d’un sequestre au motif d’une supposée émigration de M. Cyril Guesnon de Bonneuil, ce qui est faux puisqu’il est atteint de paralysie et ne peut se déplacer. La troisième zone, le « Graveyron », concédée au marquis des Lacs d’Arcambal est la presqu’île située entre le canal de Certes et le port d’Audenge ; le Graveyron est endigué mais n’est pas aménagé en marais salants.
- La quatrième zone, « le renfermé d’Audenge » (aujourd’hui l’Escalopier), est entre le port d’Audenge et la limite de Biganos. Pour mémoire, en décembre 1735, le marquis de Civrac, Seigneur de Certes, est devenu aussi seigneur d’Audenge. Cette zone est concédée au comte Pierre de Pardaillan et à l’abbé de Lustrat qui va, d’ailleurs, se désister. Au-delà, la côte de Biganos devient aussi propriété de Pardaillan. mais n’est pas endiguée.
- La cinquième zone concerne les îles du delta de l’Eyre, « Malprat », concédée à d’Arcambal : cette île de 140 hectares, entourée de 11 écluses, possède 19 bassins et un réseau de canaux profonds alimentés uniquement en eau saumâtre (60 hectares). Au fond du quartier de Tagon, s’alignent les cabanes endormies du Port des Tuiles jusqu’au quai oublié au bord de la rivière. D’une rive à l’autre, une passerelle de bois conduit à Malprat. Entre les vasières et l’île, s’ouvrent les prés salés, nature sauvage, telle qu’on pouvait la découvrir avant la construction des digues. Cette frange littorale occupe alors une grande partie du delta, entre crassats gluants et contreforts des vallons.
Reportez vous sur le site htba à l’article sur LA CRÉATION DES SALINES DU BASSIN D’ARCACHON AU XVIIIE SIÈCLE https://htba.fr/?p=2190