Livres et écrivains du Bassin avril-mai 2023

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En raison de gros problèmes techniques survenus sur le site

de l’Académie du Bassin d’Arcachon « Bassin Paradis », il est

provisoirement hébergé sur le site de HTBA.

Que ses animateurs  en soient remerciés.

 On trouvera les articles précédents sur le site Bassin Paradis Académie du Bassin


 * REVUE DE PRESSE AVRIL – MAI 2023 *


* ACADÉMICIENS À L’ŒUVRE *


* « Capucine mène la danse », par Jeanne Faivre d’Arcier *

– Une comédie policière –

« L’écrivaine nous surprend cette fois-ci avec un humour libérateur », écrit Patrice Bouscarrut dans Sud-Ouest. Ce que confirme Jeanne Faivre d’Arcier qui déclare : « J’ai écrit ce livre d’un ton gouailleur, d’une écriture enlevée, basée sur des ressorts comiques ». Le journaliste résume ainsi l’histoire : « La belle Capucine jongle entre les états d’âme de ses deux copines Miranda et Véra, ces deux dernières vivent leurs rondeurs différemment. Si Miranda, l’effeuilleuse dans le style néo-burlesque, s’amuse de son physique, ce n’est pas le cas pour Vanda qui enchaîne les cures amaigrissantes et les régimes ». Bien sûr, ajoute Patrice Bouscarrut, « Il y aura du sang, des larmes et des sales mecs qui se feront buter. Mais tout cela conté avec une légèreté et un second degré à toutes les pages ». Ce que confirme l’auteure : « C’est une comédie policière romantique, un faux cosy murder avec des scènes de meurtre et beaucoup de gags. Un livre optimiste que l’on peut lire sur la plage ». Le tout mené sur un rythme trépidant, de Paris aux rives du Bassin, où surgiront aussi un cartomancien affabulateur, un ventriloque et son perroquet, un avocat retors aux extravagantes activités nocturnes…

– Collection Moissons Noires ED. 19 €.                                                                .


* « On a volé le saint prépuce* par Olivier de Marliave *

– Une histoire de reliques

On peut lire dans La Dépêche du Bassin un compte-rendu du dernier ouvrage d’Olivier de Marliave, sous la signature de F.A. La journaliste écrit : « Ce livre s’intéresse aux reliques de la Sainte Famille qui, depuis les débuts du christianisme, ont suscité une grande ferveur ». Des reliques conservées dans de riches reliquaires qui ont toujours reçu une dévotion particulière de la part des chrétiens. Parmi ces reliques, concernant Jésus, on trouve prépuces, langes, dents, fragments de berceau. De l’épisode de la Passion on trouve, en de nombreux lieux, épines de la couronne, clous et morceaux de la Croix, larmes et sang du Sacrifié. Chose curieuse : on apprend qu’Hitler aurait ardemment recherché la lance du centurion Longin. Quand au fameux linceul de Turin, on sait l’engouement qui l’entoure. Olivier de Marliave a fait un travail d’historien pour retracer le parcours souvent étonnant de ces reliques et des légendes nées dans leur sillage. Mais l’auteur ne cache pas que ces pièces ont entraîné des réticences de l’Église sur bien des points. « Il n’en reste pas moins qu’elles restent précieuses au sein de la chrétienté », conclut la journaliste.

– Éditions Imago.


* ÉCRIVAINS  DU  BASSIN *


* « Lanton à travers les siècles » par Monique Amouroux *

– L’extension d’un village –

« Dans cet ouvrage, Monique Amouroux décrit l’extension de Lanton autour de trois pôles : l’église Notre-Dame, le port de Cassy et la ferme de Taussat », explique Chantal Moreau dans Sud-Ouest. Elle ajoute que ce livre provient du souhait exprimé par les habitants de Cassy et de Lanton-bourg d’avoir une histoire de leur quartier. L’ouvrage repose, lit-on encore, « sur un an de travail de rédaction nourri d’une documentation issue des Archives départementales à Bordeaux ». Il faut noter qu’il est illustré de plans, de cartes postales anciennes et de photos personnelles.  

– En vente au Bureau de la Presse à Cassy.


* « Visite du cimetière d’Arcachon *

– Un musée à ciel ouvert

C’est la réédition d’un petit guide illustré consacré à la visite du cimetière arcachonnais. On peut la faire en trois circuits pédestres qui permettent de découvrir un site préservé dans un cadre et un environnement exceptionnels. Plus de 160 ans après la création du cimetière, ses allées dévoilent les premières sépultures, véritables monuments, qui sont décrites en quelques lignes qui présentent la vie des défunts. On découvrira, parfois avec étonnement, des mausolées, des enfeus ou bien des chapelles qui rendent hommage aux pionniers d’Arcachon et ainsi de redécouvrir l’histoire de la cité.

– Édité par la Société historique d’Arcachon. En vente (7 €) à l’Office du tourisme.


* « Lilou », par Moinzique Thouret-Hilzeber *

– À la frontière immatérielle de nos territoires singuliers – 

Philippe Becker, pour Sud-Ouest a rencontré cette écrivaine qui vit à Arès. Il résume ainsi l’ouvrage : « C’est le parcours conventionnel de Lilou, trentenaire soumise par l’insouciance de sa seule jeunesse, aux contraintes de notre modernité, faite d’espérances et de doutes, de moments de solitude et de leurres. Une circonstance tragique l’amènera à s’ouvrir aux mondes de la réalité morale et claire et celui plus obscur et trouble que composent les émotions, le sang et les élans du cœur ». Le journaliste ajoute : « Un livre qui, d’une écriture précise, intimiste et sensible nous interroge sur la fragile matière avec laquelle tentent de coexister la raison et les dynamiques silencieuses de l’âme et du cœur ». 

– Éditions Maïa. 23 €.


* Ma vie avec ton monde », par Myriam Vernières *

– Les mots, plus forts que l’amour –

C’est sous ce titre que Xavier Davias présente dans La Dépêche du Bassin, le livre de ce professeur au lycée Grand-Air, Myriam Vernière, qu’elle consacre à  la vie qu’elle partage avec sa fille cadette Lou, atteinte d’un handicap mental. Sa maman a noté au fil des jours ses pensées, faites, écrit le journaliste, « de déni, d’acceptation, d’apprentissage d’une nouvelle vie ». Mais Myriam, peut-on lire, « en est sortie plus forte ». De toutes ces notes quotidiennes, elle a tiré un livre qui raconte son quotidien avec une jeune handicapée âgée maintenant de 22 ans qui fréquente l’institut médico-socio-éducatif de Taussat. Du livre se dégage une inquiétude profonde : « Que fera mon enfant quand je ne serai plus là ? » Au fil des 190 pages  de l’ouvrage, le lecteur va donc suivre les angoisses mais aussi toutes les émotions d’une mère courageuse. C’est pourquoi chaque chapitre commence ainsi : « Un jour, puis un autre et un autre… ».

– Autoédition. Contact :  myriam.verniere@yahoo.fr (19, 90 €).


* « Berrichon,  l’ami du Beau », par Jean-Pierre Castelain *

– L’Histoire en roman –

La Dépêche du Bassin rappelle que cet écrivain arcachonnais trouve dans des évènements historiques la source de ses inspirations. Ici, c’est dans le monde des Compagnons du Devoir qu’il a situé son dernier ouvrage paru. Il y évoque, écrit le journal, « leur apprentissage, leur tour de France et la maîtrise ainsi acquise pour la transmettre ». Et le livre reste d’actualité pour ce modèle social qui existe toujours, comme il existait au Moyen Âge pour Gabriel, tailleur de pierre, archange de la sculpture, devenu la coqueluche des notables croisés sur la future route Jacques-Cœur qui traverse un Berry historique. Mais la destinée de Berrichon, tout autant aimé qu’il est jalousé, ne manquera pas d’embûches, de pièges et de complots à déjouer qui jalonnent cette ample fresque historique qui, de Blois à Vézelay, parcourt l’aube de la Renaissance.

– Éditions Amalthée. 362 p. 23, 90 €.


* « Un été français », par Christian Mouguérou *

– Tous les plaisirs de l’été –

« Ce livre a dans  ses pages comme une ambiance de soleils brûlants dans les ciels de sa vie ». C’est ainsi que, dans La Dépêche du Bassin, Fabienne Amozigh-Gay présente l’ouvrage de Christian Mouguérou, journaliste installé à Arcachon, qu’il  a consacré « à ces instants de partage et d’ailleurs, rêvés par des millions d’entre nous : les grandes vacances ». Ses rêves à lui, l’auteur nous les fait partager avec trois personnages : Gabriel, Louise et Luigi. Un moyen d’évoquer « des jours de plage et de parents qui boivent l’apéritif, de barbecues, de cabanes, des premiers émois et des routes de vacance ». Pour la journaliste, « l’auteur peint ces moments et ces décors qu’il a en mémoire  avec ses mots et sa façon de voir le monde qui l’entoure avec toujours cette formidable couleur qu’il donne aux chose et aux personnages. (…) C’est agréable, permanent, subtil et farouchement épicurien. Un livre qu’il a travaillé au corps et au cœur ».


* Un guide junior du Bassin, par Pascale Boigontier *

 – Les drôles au courant –

L’auteure qui vit à Arcachon a voulu réaliser un support de découvertes du Bassin pour les enfants. Elle l’a rédigé et illustré par des photos qu’elles a prises elle-même afin, dit-elle, « de proposer un contenu complet, ludique et concis ». Composé en trois parties, l’ouvrage présente d’abord les spécificités géographiques du Bassin. Ensuite, on y trouve les caractéristiques de chacune des douze communes du Bassin. Enfin, une partie ludique repose sur un cahier de jeux.  Il s’agit là d’apprendre en s’amusant et de se plonger un livre qui manquait vraiment ici.

– Le Cherche-Monde ed. 11,90 €. Toutes librairies, offices de tourisme, maisons de la presse, grandes surfaces.


* La revue Akki, par l’association gujanaise Kultoural *

 – La culture locale émergente –

Jacky Donzeaud présente ainsi dans Sud-Ouest le troisième numéro de cette revue semestrielle : « Indépendante, elle documente les marges de la région Nouvelle Aquitaine et ses cultures alternatives ». Pour y parvenir, écrit encore le journaliste, « elle donne la parole à une diversité d’actrices et acteurs locaux portés par la volonté de produire de nouveaux récits ». Ce troisième numéro a pour thème « Art écologique ». D’où une série d’articles traitant de la circulation moins polluante, d’un circuit court musical, de la danse permettant de se reconnecter au monde vivant ou encore du rôle des artistes suite aux grands incendies de Gironde. Sans oublier une question plus politique : « comment servir les luttes écologiques contemporaines ? ».

– Précommande sur le site www.kisskissbankbank.com 


* Bulletin de la Société historique d’Arcachon (Mai 2023) *

– Tout le passé du Pays de Buch –

Sept communications sont au chapitre de ce 196e numéro particulièrement intéressant. On  y lira une étonnante révélation : Jules Verne est venu sur le Bassin en 1859. « C’est dans un roman autobiographique » , écrit Nathalie Plet, qu’il évoque ce séjour sous le titre « Visite au Bassin d’Arcachon ». Un court séjour qu’il fit à l’occasion d’une longue escale inattendue à Bordeaux. Une bonne occasion de découvrir comment on voyageait forts bourgeoisement dans cette première moitié du XIXe siècle.

 Gérard Simmat et Claude Perreaud traitent d’un sujet mal connu : le creusement du canal des Étangs qui relie les lacs du nord Gironde au Bassin. Une première partie fort bien documentée et qui donne beaucoup de détails sur des travaux importants menés par Chambrelent à partir de 1860.

Bernard Dutein raconte ensuite de manière originale les débuts d’Arcachon à travers la biographie d’un des premiers habitants de la station,  « un citoyen ordinaire » : Thomas Lussan, pâtissier de son état, devenu maire-adjoint de Lamarque de Plaisance en 1858.  

Alain de Neuville se livre à une étude très technique du gemmage à Lanton en 1951. On découvrira avec intérêt les outils du résinier, ses conditions de travail et ses diverses tâches au fil des mois.

Anthony Douet s’est attaché à évoquer un des ces litiges si particuliers au Bassin : de 1826 à 1831, un procès entre la commune de Biganos et la propriétaire des terres fort mouvantes de l’île de Malprat, située à l’embouchure du delta de la Leyre.

Enfin, avec toujours une manière originale d’évoquer l’histoire d’Arcachon, Laurent Segard, le fait en étudiant tout ce qui touche aux utilisations fort diverses du cheval dans la vie quotidienne de la cité.

– En vente 12 € à la Société historique, au MA.AT et sur abonnement.


Jean Dubroca

jeandubroca@orange.fr

                                         

           

 

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Aimé

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