Jours de Fêtes

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La fête du printemps qui sera célébrée dimanche 1er mai à Arès est toujours très pittoresque.

Arès comme le déclarait Sarah-Bernardh quand elle habitait Andernos est la cité des roses. Le guide diamant révisé par M. de Ricàudy apprend que Jean Balde dans son roman « Le Goéland », et Guy de Pierrefeux dans « Terre d’amour » ont chanté le charme d’Arès ; aussi je recommande la promenade de dimanche aux automobilistes qui avant d’aller voir la fête du printemps pourront aller déjeuner sur les bords du bassin où Radiguet écrivit « Le Diable au corps » et où ils trouveront peut-être (?) Pierre Benoit.

À propos de « Terre d Amour » nous avons eu la joie de voir briller ce nom sur une des plus ravissantes villas du lotissement Borie.

Nous en remercions cordialement le propriétaire M. Bosquet.

  1. de P.

L’Avenir d’Arcachon du 1er mai 1927

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54221044/f1.image.r=ar%C3%A8s?rk=64378;0

La Fête du Bassin aura lieu dimanche 7 septembre à Arès. De grands préparatifs sont faits par le syndicat d’initiative pour donner un grand éclat à cette manifestation qui contre vents et marées est maintenant entrée dans nos mœurs. Nous aurons la reine du bassin, une vraie reine et roi plus une marianne comme celles de Paris, dont nous aurons la charité de ne plus parler.

Nous verrons la reine d’Arès et les autres reines du Bassin à ce qu’on pourrait appeler le retour de noce d’Arès, car, pour répondre à l’esprit des premiers organisateurs de la Fête du Bassin Arcachon devrait avoir chaque année la visite des reines couronnées dans la ville du littoral où aurait eu lieu la manifestation principale. Dimanche ce sera Arès qui sera le centre des fêtes et le 14 septembre ce sera Arcachon qui recevra dans une magnifique fête vénitienne nos amis d’Arès et des autres communes du littoral.

L’Avenir d’Arcachon du 7 septembre 1930

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54219495.r=ar%C3%A8s?rk=21459;2

La jolie cité d’Ares était en liesse Dimanche. On y célébrait la fête du Bassin d’une façon pittoresque qui donnait une note particulière à cette réjouissance régionale.

On aurait pu l’appeler la fête de l’embrassade, les 10 reines, toutes plus jolies les unes que les autres ayant eu la charmante idée de venir à tour de rôle embrasser les hôtes du Syndicat d’initiative d’Arès au banquet de midi. Cette tournée d’entente cordiale a commencé après un homard à l’américaine à la sauce fortement épicée. Messieurs, la reine d’Arcachon ! Messieurs, la reine de Gujan ! Messieurs, la reine de La Hume ! Le temps de s’essuyer les lèvres, de déposer un baiser sur les deux joues fraîches et dont la sueur faisait penser à des gouttes de rosées sur la peau d’une pêche veloutée, de s’asseoir pour entamer la volaille, les légumes, le dessert, le café et ainsi de suite pour chacune des reines dont quelques unes réclamèrent une triple et une quadruple tournée.

Une gaieté débordante, qui se traduisait par des bancs scandés par des hourras en l’honneur de chacun des convives, et vous aurez une très lointaine image de ce que fut la chaleur de ce banquet pantagruélique offert par le syndicat d’initiative d’Arés aux autorités du littoral.

Le défilé des reines à travers les rues pavoisées, soit à pied, soit dans des chars fleuris, provoqua des ovations enthousiastes comme on n’en voit qu’à Arès. La promenade sur le bassin dans des bacs pavoisés et enguirlandés permit à la municipalité d’Andernos de recevoir solennellement ces reines d’un jour à qui M. de Chorivit souhaita la bienvenue avec cette ardeur gasconne qui donne tant de charme et d’originalité à tous les actes du maire d’Andernos.

Bal, feu d’artifice, concerts, furent très réussis, mais ce qui a caractérisé cette fête du bassin, c’est la gaieté débordante qui a régné dans tous les coins d’Arès et d’Andernos et qui a prouvé qu’il n’y a pas que les Portugais qui sont toujours gais.

Le retour de cette noce régionale aura lieu Dimanche à Arcachon où la fête vénitienne sera d’autant plus réussie, que la mairie fournit gratuitement les fusées, les feux de Bengale et les lanternes. Nous avons une municipalité qui éclaire !

L’Avenir d’Arcachon du 14 septembre 1930

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54219569/f1.image.r=ar%C3%A8s?rk=42918;4

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Raphaël

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