Bordeaux – 26 juillet 1823 – Naissance d’Eugène Ormières. Ingénieur civil, architecte et entrepreneur de travaux publics fut d’abord architecte de la ville d’Arcachon. Maire d’Arcachon du 28 juillet 1888 au 16 février 1890,
La Teste-de-Buch – 26 juillet 1841 – Sainte-Anne. « Joute ou course nautique » à la rame, organisée « sur la côte en vue des établissements de bains de mer » et réservée aux tilloles montées soit par deux hommes, soit par deux femmes.
Arcachon – 26 juillet 1857 – Arrivée du train à Arcachon
On pouvait venir en train à La Teste-de-Buch depuis 1841. Le prolongement jusqu’à Arcachon fut entrepris par la Compagnie du Midi sous l’impulsion d’Adalbert Deganne ; le remuant ingénieur avait obtenu la direction du chantier le 26 décembre 1855, quatre jours seulement après avoir provoqué une pétition pour demander l’érection en commune du quartier d’Eyrac. Homme pressé, Deganne n’hésita pas à ordonner à une troupe de terrassiers d’éventrer la dune de la Règue Blanque dès l’automne 1856, alors que le décret de concession ne fut signé que le 14 avril 1857 !
Michel Boyé écrit qu’après avoir envisagé deux gares, l’une à Eyrac, l’autre à La Chapelle – projet non retenu par la Compagnie du Midi -, Adalbert Deganne sut se contenter d’une seule, à la limite sud de ses propriétés. Par souci d’économie, ou par manque de temps, ce fut une gare provisoire en bois qui fut montée. Achevé en quelques mois, ouvert au trafic le dimanche 26 juillet 1857, jour de la Sainte-Anne, le tronçon La Teste-Arcachon fut béni par Mgr Donnet le 6 septembre 1857. C’en est fini le transport par pinasse à partir de La Teste, les voyageurs étant transférés sur les bateaux par de robustes testerines.
La construction de la gare définitive, approuvée par le ministre le 10 janvier 1859, fut dirigée par Paul Régnauld, avec le concours de l’architecte Bourset, et achevée en juillet 1863, soit six ans après l’arrivée du premier train à Arcachon.
Le bâtiment des voyageurs – le seul qui subsiste aujourd’hui –, décoré des armoiries de la ville, se distingue par ses pignons pittoresques et se trouve flanqué d’une halle composée d’une structure mixte de bois et de métal.
La gare de la Compagnie du Midi fut souvent menacée poursuit Michel Boyé ; des élus souhaitaient en effet qu’elle fût déplacée : les uns vers le centre-ville sur l’actuelle place Roosevelt, d’autres en deçà du passage à niveau du cours Desbiey ! L’œuvre de Paul Régnauld a donc échappé à la démolition et elle a été rénovée en 1991.
Arcachon – 26 juillet 1930 – Premier pardon breton organisé paroisse Saint-Ferdinand par l’abbé Séré de Lanauze.