Lors de l’assemblée générale ordinaire de l’ADPPM du 12 août 2006, M Cabaré remercie le maire de continuer vers l’objectif de 2 h du matin sur les bars près de l’école Jacques Gaume. Il dénonce le laxisme dans le stationnement de nuit, et demande des contrôles alcootests. M. le Commissaire lui répond que la police la nuit fait ce qu’elle peut avec ses moyens…
Lors du Grand débat national organisé le 7 mars 2019 par le député Pierre Cabaré (1ère circonscription de Haute-Garonne), sur le thème « Précarité et pouvoir d’achat des femmes », les participant-e-s ont le sentiment qu’il y a trop de laxisme envers les hommes agresseurs, harceleurs et violeurs dans la sphère politique et journalistique. Les participant-e-s demandent plus d’exemplarité des hommes et des femmes politiques.
Un attaché parlementaire basé à Paris, a été licencié en décembre 2018 pour « comportement inapproprié », après que ce dernier ait reproché au député des gestes déplacés à l’encontre de Mme Schmitz.
Cet ex-collaborateur du député, qui a intenté une action aux Prud’hommes contre son ancien employeur et qui a gagné en référé, affirme avoir été témoin de propos et de gestes inconvenants de la part du député à l’encontre de Lucie Schmitz,
lors d’un week-end au Pyla en juillet 2017. Les faits se seraient produits lors d’une sortie en mer à laquelle participait toute l’équipe de campagne.
Comme La Dépêche du Midi le révèle le 4 septembre 2019, la suppléante du député de La République en marche, devenue par la suite assistante parlementaire, Lucie Schmitz a elle-même déposé plainte pour « harcèlement moral, harcèlement sexuel et agression sexuelle ». Mme Schmitz ne souhaite pas s’exprimer à ce stade de la procédure. Selon La Dépêche du Midi et Mediapart, Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, était au courant de ces accusations depuis le mois de mai.
L’enquête, confiée au service régional de la police judiciaire (SRPJ), a commencé ce mercredi 4 septembre par les premières auditions des anciens collaborateurs de Pierre Cabaré.
Depuis le début de son mandat, il y a deux ans, le parlementaire toulousain a « consommé » sept de ses collaborateurs : deux ont été licenciés, dont Lucie Schmitz, trois autres ont fait l’objet d’une rupture conventionnelle, deux enfin n’ont pas été renouvelés au terme de leur période d’essai. Pierre Cabaré donne sa version des faits dans un communiqué de presse diffusé le mercredi 4 septembre 2019 dans la soirée : « Les cinq départs de collaborateurs parlementaires de mon cabinet ne sont pas le résultat de cinq licenciements. Ils s’expliquent par la fin d’un contrat à durée déterminée, deux départs consensuels (rupture conventionnelle) et deux licenciements pour fautes graves. Le premier licenciement, prononcé à l’issue d’une procédure disciplinaire initiée en décembre 2018, concerne un collaborateur exerçant à Paris. Il fait l’objet d’une contestation devant le conseil de Prud’hommes de Paris. Le second licenciement, notifié en raison d’un risque manifeste de conflit d’intérêt, est survenu en mai 2019 et concerne une collaboratrice exerçant à Toulouse ».
Il ajoute ne pas être au courant de la plainte dont il fait l’objet : « Je n’ai à ce jour aucune information sur la plainte dont il est fait état et n’est encore moins été entendu par les pouvoirs publics. En raison des fausses accusations, rumeurs et malveillances dont je fais l’objet, j’ai bien avant les publications qui relayent lesdites allégations, déposé plainte pour dénonciation calomnieuse et fausse attestation auprès du procureur de la République de Toulouse ».
Pierre Cabaré confie à France 3 que son ancienne collaboratrice a porté plainte par « ressentiment ». Selon lui, elle a été licenciée parce qu’elle ne répondait pas « aux règles professionnelles et aux injonctions de l’Assemblée nationale concernant les collaborateurs parlementaires ».
Il conclut en disant « espérer de la part des médias et de la justice un traitement équilibré de ces plaintes, respectueux de la présomption d’innocence et de la vérité. »
Le cas du député devient cependant épineux pour la majorité en plein Grenelle contre les violences faites aux femmes. L’affaire tombe d’autant plus mal que M. Cabaré est vice-président de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes (le député LREM Pierre Cabaré n’est plus vice-président de la délégation aux droits des femmes).
En villégiature, Pierre Cabaré réside à la villa Montcalm, 2 avenue du Vieux-Pilat ; né le 12 décembre 1957 à Toulouse, il y est prothésiste dentaire.
La villa « Montcalm » des demoiselles Dupuy, habitant Saint-Magne-de-Belin, a été réquisitionnée du 1er mars 1943 au 31 juillet 1944.
À Pâques, nous passions les vacances scolaires avec ma tante Rachel Passicousset, me raconte Jacques Passicousset. J’entendais dire, en passant devant la villa « Montcalm » (villa en location), que les enfants que nous retrouvions à la plage accompagnés de leur « gouvernante » étaient les enfants de Jacques Hélian. Sur le moment je ne connaissais pas, puis plus tard j’ai compris qu’il s’agissait du chef d’orchestre réputé d’aprés guerre.
Parmi ces enfants pouvaient figurer Christiane et Michel Legrand, leur mère Marcelle étant la sœur de Jacques Hélian.
Henriette Ruzé, native de Mons-en-Laonnois monte à Paris et y fait la connaissance de Sarkis Der Mikaëlian, arménien arrivé à pied dans la capitale : certains avancent les dates 1894 à 1896, première série d’actes criminels de grande ampleur perpétrés contre les Arméniens de l’Empire ottoman, d’autres évoquent les massacres arméno-tatares de 1905-1906. Sarkis Mikaelian a fui les massacres en emportant un saz et un oud, deux instruments traditionnels arméniens : Michel Legrand (1932-2019) s’est toujours souvenu de ces sonorités joyeuses ou mélancoliques entendues dans son enfance.
Sarkis et Henriette se marient en novembre 1907 : ils ont quatre enfants, tous nés à Paris : Georges en 1908, Marcelle en 1909, Jacques le 7 juin 1912 dans le 10e arrondissement, et Pierre en 1917. À la naissance de ses enfants, Henriette Ruzé ne devait pas se douter qu’elle allait être l’une des souches d’une lignée de musiciens prestigieux.
Georges Der Mikaëlian fit, entre autres choses, de nombreux arrangements pour l’orchestre de son frère et a écrit un certain nombre de chansons. Georges a deux fils : son second, Philippe, très doué pour la musique, obtient en 1967 la première mention du Concours International de Musique en piano, et en 1972 le premier prix du Conservatoire National de Musique de Paris en contrepoint.
Marcelle Der Mikaëlian épouse, au printemps 1928, Raymond Legrand (1908-1974). Ce dernier est un musicien exceptionnellement doué : saxophoniste, arrangeur, compositeur, chef d’orchestre. De leur union naissent deux enfants, Christiane et Michel.
Christiane Legrand sera la soprano-lead et la soliste de divers groupes vocaux tels les Blue Stars, les Swingle Singers, les Double Six. Elle chante dans de nombreux films, en particulier, dans « Les parapluies de Cherbourg », « Les demoiselles de Rochefort » et « Peau d’âne ». Elle a chanté avec l’orchestre de son oncle. Elle a créé et interprété une comédie musicale : « Ah vous dirais-je maman ! ». Enfin elle a joué Zazou au Théâtre de Chaillot.
Michel Legrand, son frère, collectionne les prix au Conservatoire : premier prix de solfège et d’harmonie, prix de fugue et de contrepoint, de composition, de piano. C’est un touche-à-tout de génie : jazzman, musicien de films (en particulier les trois films cités précédemment), compositeur, chanteur, réalisateur, chef d’orchestre.
Jacques Der Mikaëlian viendra à la musique… sur le tard ! Jacques donnera quatre petits-enfants à Henriette Ruzé. Margareth, Jacques-Louis, François et Marie-Catherine. Margareth chante dans l’orchestre de son père.
Raymond Legrand apprend le saxophone à Jacques qui arrête ses études dentaires au bout de trois ans ; il commence alors une carrière musicale. En 1932, il entre comme saxo dans l’orchestre de Roland Moingeon, dit Dorsay. Celui-ci invente pour lui le patronyme Hélian.
Le 22 juin 1934, Jacques entre comme troisième saxo dans l’orchestre de son beau-frère Raymond Legrand.
Le 15 avril 1936, Jacques Hélian rejoint l’orchestre de Jo Bouillon ; le 25 septembre 1936, il est engagé comme saxo alto par Ray Ventura. C’est la consécration. L’orchestre de Ray Ventura, « Les Collégiens », est un des plus fameux du moment.
D’octobre 1937 à octobre 1938, Jacques Hélian fait son service militaire à Courbevoie, au 5e RI. Peu avant sa libération, on lui propose un projet d’émission radiophonique pour la société Occulta fabricant des gaines « Scandale ». Le 28 septembre 1938, naît l’orchestre « Scandale, direction Jacques Hélian », son premier orchestre !
Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier le 15 juin 1940 dans la forêt d’Othes. Il est enfermé au stalag VI F à Bathorn. Le 3 mars 1943, il est rapatrié sanitaire et démobilisé.
À la Libération, Jacques Hélian recrute des musiciens pour constituer son orchestre : Francine Aubret, jeune belge est sa première chanteuse, Zappy Max, chanteur, danseur, sera plus tard l’animateur de l’émission radio « Quitte ou double ». Le 14 septembre 1944, le premier gala a lieu à Paris salle Iéna ; c’est le début d’une carrière particulièrement brillante.
En 1945, son orchestre passe sur les ondes quatre à cinq fois par semaine.
Les succès s’enchaînent. Entre 1945 et 1949, Jacques Hélian enregistre plus de 70 chansons pour la société Columbia. Une des plus grandes réussites est « Le porte-bonheur » ; « C’est si bon » est un succès mondial. Le 30 octobre 1949, l’orchestre joue pour la première fois à la radio « Étoile des Neiges », un triomphe sans précédent. Un nouveau succès « Ma petite folie » est joué à la radio la première fois le 12 janvier 1952.
Mais l’arrivée du rock and roll va être fatale. Les goûts changent et son style n’est plus d’actualité. Dans le courant de l’année 1956, les ennuis s’accumulent pour lui : la maladie, un contrôle fiscal aveugle, des problèmes au sein de son ménage ; le 7 novembre 1956, il subit l’ablation d’un rein. L’orchestre continue, mais le cœur n’y est plus.
La chute est aussi brutale que l’ascension !
L’orchestre dure jusqu’en 1979. À partir de cette date, la santé de Jacques Hélian s’altère. Il décède le 29 juin 1986. Ses cendres reposent au cimetière du Père Lachaise à Paris.
En 2002, on note la présence de Pierre Cabaré qui propose à la location sa villa « Montcalm » de 130 m² : elle comporte salle à manger, salon, cuisine indépendante, cinq chambres, une salle de bains, une salle eau, deux WC.
http://storellialex.free.fr/adppm/spip.php?article33
https://www.historia.fr/michel-legrand-du-saz-au-jazz