Béliet – Une réviviscence

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Un événement déplorable vient de jeter dans la stupéfaction la commune de Béliet. Le 12 janvier courant, une femme d’une quarantaine d’années, malade à peine depuis huit jours, décède, mais d’une mort si paisible, que le médecin présent en est étonné. Le lendemain, le cadavre est porté à l’église pour les dernières prières de la religion ; de l’église, il est porté au cimetière et descendu dans la fosse. Au moment où, selon l’usage, chacun des assistants jette sur la tombe sa poignée de terre, le sacristain croit entendre un gémissement sortir du cercueil ; une seconde et pareille remarque est faite par le prêtre ; aussitôt le cercueil est retiré de la fosse, porté au presbytère et ouvert en présence du médecin. Hélas ! trois fois hélas ! il est trop tard : la malheureuse victime vient d’expirer dans des convulsions terribles !… De fraîches évacuations bilieuses et un dérangement dans la position première donnée au cadavre, attestent que cette femme vient d’assister vivante aux prières de son inhumation.

Le croque-mort, n’ayant pas prouvé sa maîtrise, est licencié sur le champ !

Le Courrier du 29 janvier 1848

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4709703x/f2.item.r=b%C3%A9liet.zoom#

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Raphaël

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