Un élément, parmi d’autres, a disparu de notre paysage, du fait de la modernisation (urbanisation, développement de l’automobile, tourisme…), il s’agit des vaches dites « sauvages » de la Grande Montagne. Elles devaient leur existence au droit de pacage (baillette de 1746) dans la forêt usagère – aussi existant sur les prés où l’on voyait encore pacager, à la fin des années 1930, les vaches de M. Brühl.
Ceci nous amène à causer du hameau « Grand-Village », groupement d’habitations édifié en 1982 en vu d’être une résidence de tourisme (type Pierres & Vacances, Résidence Maëva…).
Quelques années plus tard ces habitations sont finalement vendues par le lotisseur à des particuliers pour y vivre à l’année ou en résidence secondaire.
Situé en plein cœur du centre-ville de La Teste-de-Buch, ce domaine ne regroupe pas moins de 130 habitations allant de la maison de type 2 (1 chambre) à la maison T4 (3 chambres), de 40 garages et de 89 places de stationnement. La surface moyenne des terrains est d’environ 80 m².
Ce lotissement possède la particularité d’avoir une magnifique piscine au milieu d’un magnifique parc paysagé. L’entretien des parties communes est réalisé par ce que certains habitants considèrent comme le gardien et qui met réellement en valeur les nombreux espaces verts, places et autres bosquets fleuris.
Les rues qui composent ce lotissement Testerin sont :
– Avenue et Place de la Brasserie du nom de la brasserie qui se trouvait à cet emplacement,
brasserie créée en 1897 par la Compagnie L. Gérard alors propriétaire d’une brasserie de bière et limonade à Bordeaux. Nous savons que cette production testerine fournit au moins tout le pourtour du Bassin et le Pays de Born si proche, notamment Parentis, véhiculant ainsi le nom de La Teste au-delà de son aire géographique (protégée par htba !)
Louis Balland, supervise à La Teste la bonne marche de la brasserie en l’absence du propriétaire souvent à Bordeaux.
M. Gérard cède son entreprise à Louis Brülh en 1898 (en avril 1899, son père Balthazar Brühl dédède à Arcachon). Ce dernier utilise des bouteilles à siphon en provenance de Bohème, commandées dans cette région au moins depuis 1896, par conséquent sous la responsabilité de L. Gérard, mais nous n’en avons pas la preuve matérielle.
Vers 1920, une autre génération prend les rênes de cette brasserie, en la personne de René Jean Louis Brülh, le fils de Louis ; il est aussi vice-président de la Société de secours mutuels.
Nous avons connaissance d’une réclame « Brasserie à vapeur de La Teste » plus connue sous le nom de « Brasserie Brülh » dans l’annuaire d’Arcachon, La Teste et le Bassin de 1948.
– Rue Francon, à l’originie, rue de Francon, il s’agit d’une famille d’armateurs possédant un domaine nommé « Maison noble de Francon » ayant ensuite appartenu à la Famille Peyjehan.
– Allée de la Tille, en breton cela évoque un bateau proche de la pinasse ou tilholle. Mais également un marteau utilisé par des charpentiers de marine ou encore le compartiment pour ranger des papiers et instruments du bord dans les chaloupes.
– Calante des Pirelons : la Calante désigne un chemin et Pirelon est le grondin gris.
– Calante de la Pinasse, bateau en pin typique du Bassin d’Arcachon. Faut-il vous faire un dessin ?
– Calante des Tilloles, véritable orthographe Tilholle ; désigne une pinasse de pêche.
– Porte du Bireka, déclinaison du gascon Bireca traduisant l’endroit où l’on fait tourner les charrettes.
https://www.latestedebuch.fr/les-articles-du-mag/les-vaches-sauvages/
http://toponymielateste.free.fr/Les%20rues%20de%20La%20Teste,%20Pyla%20et%20Cazaux..htm
https://shaapb.fr/media/pdf/bulletin/shaa-105.pdf