1468 – Toscanelli

Imprimer cet article Imprimer cet article

Paolo dal Pozzo Toscanelli ou Paolo Toscanelli (Florence 1397 – Florence, 15 mai 1482) surnommé Paul le physicien, est un astronome, cartographe et médecin florentin.

/parcours-de-competence/lecon/document/1243881


Parchemin de 1457

Parchemin de 1457, détail

Sur cette carte de 1457, sans doute établie par Toscanelli, figurent l’Europe, l’Asie et l’Afrique avec les montagnes, les rivières, et même des princes sur leurs trônes… mais pas l’Amérique, alors inconnue.

Avec son ami Nicolas de Cues, Paolo Toscanelli suit les cours du mathématicien Prosdocimo del Beldomandi à l’Université de Nantes et de Florence. Lorsqu’il retourne à Florence, il y exerce la médecine puis devient ensuite conservateur de la bibliothèque de l’érudit Niccolò Niccoli (conseiller de Cosme l’Ancien de Médicis). Il aide Filippo Brunelleschi pour les calculs de la construction de la célèbre coupole de la cathédrale de Florence, Santa Maria del Fiore. Il établit, en 1468, le premier gnomon moderne en faisant pratiquer une ouverture circulaire sur le dôme de la cathédrale de Florence, qui, donnant une image grande et nette du Soleil sur la ligne méridienne tracée par une bande de marbre du pavé, lui sert à déterminer les points solsticiaux, les variations de l’écliptique, et pour corriger les Tables alphonsines. En 1995 Piero Sicoli & Pierangelo Ghezzi nomment un Objet mineur « (8209) Toscanelli » en son honneur. Un Cratère lunaire de 7 km porte aussi son nom.

Un chanoine de Lisbonne, nommé Ferdinand Martinez, à son retour d’un voyage en Italie, parla au roi Alphonse V du Portugal du mérite et des projets de Toscanelli. Ses paroles firent une forte impression sur l’esprit du monarque, qui le chargea de consulter l’astronome florentin sur les découvertes des Portugais, et sur la nouvelle roule proposée pour arriver aux lndes. Toscanelli, dont les idées étaient déjà arrêtées sur ce point; accompagna sa réponse d’une carte hydrographique de l’ensemble de la Terre, sur laquelle était marquée une ligne depuis Lisbonne à l’extrémité occidentale de l’Europe, jusqu’à Quisai (Han cheou), sur les confins opposés de l’Asie. Cette ligne, subdivisée en vingt-six espaces, de deux cent cinquante milles chacun, portait la distance totale entre ces deux villes à 6500 milles; ce qui, selon Toscanelli, faisait à peu près le tiers de la sphère, c’est-a-dire 120°.

Deux lettres de Toscanelli à Colomb, la première évoquant une route par l’ouest « vers les pays des épices plus courtes que celle par la Guinée« , la seconde l’encourage à tenter l’aventure ; cependant Henry Vignaux ayant mis en cause leur authenticité en 1901, une riche controverse s’en est suivie.

Sur cette carte on remarque l’indication d’une île nommée Antilia au centre de l’océan. Plus au sud apparaît une autre île dont le nom semble être I. Brandani, nom donné en rapport avec le voyage de Saint Brandan.

http://www.cosmovisions.com/Toscanelli.htm

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paolo_Toscanelli

https://www.lelivrescolaire.fr/manuel/1170224/histoire-geographie-5e-2016/chapitre/1170338/le-monde-au-xvi-siecle/page/1170357

 

 

Ce champ est nécessaire.

Raphaël

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *