Bibliographie – Auteurs – BA à BE

Bésus Roger

Titre du livre : Claude Bouscau, sculptures

Editeur : Association des Amis de Claude Bouscau

Date de parution : 1986

Ville de parution : Paris

Nombre de pages : Sans pagination

Plaquette consacrée à ce premier Grand Prix de Rome qu’était Claude Bouscau.

En feuilletant les pages de reproductions photographiques de ses œuvres, on a l’impression de se promener dans les rues d’Arcachon…

Rapide biographie de l’auteur.

Le troisième de couverture porte collée, une petite étiquette d’errata.

Préfaciers : Paul Ourliac de l’Institut

18 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand


Bachelet, Victor

Titre du livre : La Muse à Bébé. Chansons et Monologues pour les tout petits suivis du poème Don Quichotte à Arcachon

Editeur : Mme Vve Muller, éditeur

Date de parution : s. d.

Ville de parution : Bordeaux

Nombre de pages : 45

Petit opuscule destiné à endormir les enfants comprenant un bien curieux poème intitulé « Don Quichotte à Arcachon ».

Inconnu à la Bibliothèque Nationale

Vers 1935.

06 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand


Bardou Pierre

Titre du livre : Photographes en Gironde

Editeur : Horizon Chimèrique

Date de parution : 1993

Ville de parution : Bordeaux

Nombre de pages : 320

A travers la naissance d’un art nouveau, l’album de Pierre Bardou présente un témoignage capital sur la culture et la mémoire girondines, puisque illustrations et commentaires couvrent la période allant des débuts de la photographie (vers 1839) jusqu’à 1980. Au fil des pages l’on découvre les noms familiers aux amateurs de l’histoire arcachonnaise, et aux collectionneurs de cartes postales. : Alphonse Terpereau, Henri Guillier, Léo Neveu, Marcel Delboy, Chambon, Régine Rosenthal, etc..etc..

Cette étude approfondie narre les étapes essentielles du développement de la photographie depuis la révélation par François Arago, devant l’Académie des Sciences , le 19 août 1839, de l’invention de Nicéphore Niepce, perfectionnée et exploitée ensuite par Louis Daguerre, avec le « daguerréotype ». Depuis cette époque la photographie s’est banalisée, elle est devenue un produit de consommation courante. A partir du Second Empire, le métier de photographe se montre suffisamment lucratif, pour que les premiers professionnels s’établissent dans les grandes villes et dans les centres touristiques. Alphonse Terpereau, auteur célèbre des premiers clichés de la Ville d’Hiver, s’installera à Bordeaux, après avoir exercé pendant trois ans à Arcachon.

Au moment même où se développe l’art du portrait pour lequel existe une forte demande dans la bourgeoisie locale, la photographie industrielle naît de la nécessité pour commerçants et entrepreneurs de mieux faire connaître leurs produits, à une époque de grand essor économique. La photo s’introduit aussi avec succès dans l’édition et dans la presse : elle est utilisée dans les grands hebdomadaires nationaux (en particulier dans l’Illustration), mais dans les années de la Belle Epoque, elle va connaître sa plus grande diffusion grâce à la carte postale. Un nouveau procédé relativement simple, la phototypie, permet une fabrication facile et bon marché. Les photographes les plus entreprenants s’y mettent très vite, et l’on voit apparaître une nouvelle profession, celle des photographes-éditeurs, qui impriment et diffusent les vues prises par eux mêmes ou par leurs employés.

Le livre se termine par un document essentiel pour les chercheurs : la liste des noms de tous les photographes professionnels ayant pratiqué la prise de vue, ou le commerce d’applications photographiques diverses, dans le département de la Gironde. Cet index est augmenté de notices plus fouillées, concernant tous ceux qui ont marqué leur temps par leur rôle ou par leur production.

29 12 2004 par Françoise et François Cottin


BASTIDE Maurice

Titre du livre : AU BASSIN D’ARCACHON

Editeur : LE MASQUE

Date de parution : 1961

Ville de parution : Paris

Nombre de pages : 241

Une enquête du Commissaire Bourret : l’histoire se déroule sur le Bassin d’Arcachon et met en scène les pêcheurs, les pinasses, le braconnage et une histoire de crime vieux de 10 ans. Toute l’ambiance du Bassin est admirablement rendue. Atmosphère de nuit, de pluie fine, de brumaille et de secrets comme tous les polars de la Collection Le Masque.

L’auteur Maurice Bastide a été Lauréat du Grand Prix d’Aventures 1954.

Cela commence ainsi : La pinasse dérivait lentement vers le fond du Bassin d’Arcachon. La marée amorçait son mouvement ascendant et le courant, à cet endroit à l’écart du chenal d’Arès, était à peine sensible……

Mots clefs : Roman policier

28 12 2004 par Evelyne & Edgar Weiser


Baumann Max

Titre du livre : Le Cap-Ferret

Editeur : Equinoxe. Collection Le Temps Retrouvé

Date de parution : 2001

Ville de parution : Barbentane

Nombre de pages : 191

Second volume de son travail de réédition commencé avec « La Côte Noroît » et dernier ouvrage de Max Baumann, mort en août 2001 à la veille de le dédicacer.

Le dernier et le plus abouti.

Cette fois, il est parvenu à arracher 191 pages à son éditeur, un sommaire, un index, une bibliographie : au fil de ses ouvrages il est devenu un véritable historien.

Il nous fait découvrir beaucoup de personnages locaux dont nous ignorions jusqu’à l’existence même : on devine que pour satisfaire la curiosité inextinguible qu’il avait de cet endroit, il sera allé interroger les anciens, maison par maison.

Et des maisons, il y en a aussi beaucoup : toutes celles qui ont eu l’honneur de figurer un jour ou l’autre sur une carte postale sont là.

Comme par exemple, cet Hôtel de la Mer dont il décrit la lente agonie jusqu’à sa démolition décidée en « passant outre à l’avis du délégué au patrimoine qui remit aussitôt sa démission. »

Max Baumann ne défendait pas le patrimoine de la presqu’île qu’à travers ses livres, il était aussi Conseiller Municipal délégué au patrimoine. Sa démission est une chose bien trop rare sous nos latitudes pour ne pas l’apprécier à sa juste valeur.

Il a su mettre en valeur et nous transmettre, dans cet ultime ouvrage, la caractéristique essentielle de ce bout du monde qu’il aimait tant : le pittoresque.

19 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand


Baumann Max

Titre du livre : La Côte Noroît. Le Four, Les Jacquets, Piquey, Piraillan, Le Canon, L’Herbe, La Villa Algérienne, La Vigne, Le Camp des Américains.

Editeur : Equinoxe. Collection Le Temps Retrouvé

Date de parution : 1999

Ville de parution : Barbentane

Nombre de pages : 151

Max Baumann nous avait déjà présenté :

La presqu’île Lège Cap-Ferret, évocation historique,

La presqu’île Lège Cap-Ferret, De Lège au camp américain,

La presqu’île Lège Cap-Ferret, De Bélisaire à la Pointe,

La presqu’île Lège Cap-Ferret, Villas et Personnalités,

quand il fut soumis aux nouvelles sollicitations de son éditeur. Il entreprit alors de présenter « en deux volumes l’ensemble de ses publications consacrées à la presqu’île de Lège-Cap-Ferret, complétées et actualisées. »

Mais « lorsque mon éditeur m’a demandé d’actualiser les ouvrages déjà parus en vue d’une réédition, je crus que ce serait fort simple. Erreur, la vie va vite. Il fallut presque un nouveau livre. »

Malgré l’enthousiasme et le savoir-faire de l’auteur, ce « presque » n’évite pas quelques redites.

Ce premier volume de la réédition reste agréable à lire et donne un intéressant aperçu de l’histoire de toute cette partie de la côte nord.

L’ouvrage comprend une page de note, un complément succinct de la bibliographie précédente et à la page 151 une table des matières.

Préfacier : Jean Valette

21 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand


Baumann Max

Titre du livre : La presqu’île Lège Cap-Ferret. Villas & Personnalités.

Editeur : Equinoxe. Collection Le Temps Retrouvé

Date de parution : 1993

Ville de parution : Marguerittes – 30320

Nombre de pages : 107

Quatrième et dernier tome de la première série des ouvrages consacrés par Max Baumann à la presqu’île du Cap-Ferret.

« Ce témoignage de nombreux lecteurs de tous âges m’a déterminé à publier des pages qui n’ont pas trouvé place dans les précédents tomes et des documents dont je ne disposais pas. »

Dans l’ultime volume de cette quadrilogie consacrée à la presqu’île du Cap-Ferret, l’auteur met l’accent sur les personnalités en commançant par Louise Dourthe. Viennent ensuite Jean Cocteau, Jean Anouilh ou Marcel Aymé, parmi d’autres comme la « grande Louise », Jeanty Darmagnac ou encore Aurélie Réguilhem dans un éclectisme où la grande histoire rejoint la petite.

Sur le dos : Lège Cap-Ferret : villas & personnalités.

Préfaciers : Jean Valette

30 08 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand


Baumann Max, Jean-Jean Marc

Titre du livre : Arès

Editeur : Equinoxe. Collection Le Temps Retrouvé

Date de parution : 1994

Ville de parution : Marguerittes – 30320

Nombre de pages : 107

Après avoir décliné la presqu’île du Nord au Sud et d’Est en Ouest, Max Baumann a jugé qu’Arès et son château méritaient un ouvrage à part entière.

A juste titre.

Il nous décrit un village dominé par « ceux du château », d’abord le capitaine David Allègre puis ensuite le banquier Léopold Javal et surtout sa fille Sophie Wallerstein.

19 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand


Baumann Max avec la participation de Jacques Ragot

Titre du livre : La presqu’île Lège Cap-Ferret. Lège, Claouey, Les Jacquets, Piquey, Piraillan, Le Canon, L’Herbe.

Editeur : Equinoxe, Collection Métamorphoses

Date de parution : 1992

Ville de parution : Marguerittes – 30320

Nombre de pages : 106

Deuxième tome de la première série des ouvrages consacrés par Max Baumann à la presqu’île du Cap-Ferret.

Toute la première partie historique où l’on retrouve la patte de Jacques Ragot est particulièrement intéressante puisque l’on connaissait assez mal l’histoire de cette côte. Bien que le titre ne le précise pas, on fait une petite incursion sur l’île aux Oiseaux avant de terminer avec la regrettée Villa Algérienne.

Bibliographie sommaire en page 106.

Sur le dos : Lège Cap-Ferret : de Lège au Camp Américain.

A noter, page 61, le facteur sur échasse s’appelle Herreyre.

30 08 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand


BAUMANN Max et RAGOT Jacques

Titre du livre : La Presqu’ile de Lège-Cap Ferret, de Bélisaire à la Pointe

Editeur : Equinoxe

Date de parution : 1992

Nombre de pages : 108

La vie des 1ers « immigrants » venus de Gujan ou d’Arès, sédentarisés dans des pontons à l’origine des villages de pêcheurs actuels. La création des petits commerces, des liaisons maritimes avec Arcachon, du tramway,…jusqu’à l’arrivée de la route, des résidents secondaires et des lotissements !

19 03 2005 par Nadia Giraud


BEAUVOIS, F.-Henri-A.

Titre du livre : Arcachon terme technique devenu nom de lieu

Date de parution : 1970

Nombre de pages : 12

Cette petite brochure présente l’histoire et l’étymologie du mot ARCACHON. Tout d’abord arcasson ou arcachon était un terme technique désignant l’extrait de la résine ou gemme du pin maritime (le brai sec), puis le nom du produit est passé à la région productrice (la baie, le havre, le bassin de l’Arcachon) pour finir par le nom propre, Ville d’Arcachon, station balnéaire et chef-lieu de canton. Le nom peut venir de Arcasse, coffre ou Arche, assemblage formant la partie arrière d’un navire en bois, autrement dit la poupe. La poupe ou arcasso était enduite de cette poix navale noire, brai sec. On finit par faire dériver le mot pour désigner le composant, processus fréquent en onomastique (le composant devient désigné par le mot composé).

Mots clefs : ARCACHON ARCASSON ARCANSON

20 11 2004 par Evelyne & Edgar Weiser


Belot Adolphe

Titre du livre : Fleur de crime

Editeur : E. Dentu

Date de parution : 1882

Ville de parution : Paris

Nombre de pages : 404

Voilà un roman de 1882 dont l’héroïne, une fois n’est pas coutume, est arcachonnaise.

Son auteur, Adolphe Belot, est un écrivain fort prolifique dans le genre roman populaire.

On ne sait pas grand-chose de lui, n’ayant jamais fait l’objet d’une biographie.

Wikipédia nous dit toutefois :

Adolphe Belot, né le 6 novembre 1829 à Pointe-à-Pitre et mort le 17 décembre 1890 à Paris, est un dramaturge et romancier français.

Élevé en France, au collège Sainte-Barbe, Belot fit sa licence à la Faculté de droit de Paris, et se fit inscrire, en 1854, au tableau des avocats de Nancy. Après plusieurs voyages dans les deux Amériques, il s’adonna aux lettres, en publiant, en 1855, le Châtiment, avant d’aborder le théâtre avec une comédie intitulée À la campagne (1857).

En 1859, il donna, en collaboration avec Pierre Villetard, le Testament de César Girodot, une des bonnes pièces du répertoire de l’Odéon, et qui compta plus de 500 représentations.

Belot écrivait de la littérature populaire à caractère, sinon érotique, du moins « coquin », comme Mademoiselle Giraud, ma femme, œuvre originale, bizarre, immorale, selon les uns, morale selon les autres, qui obtint un immense succès de curiosité et un tirage de 33 éditions, soit 66 000 exemplaires (1870). Il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1867.

Une Arcachonnaise au centre d’une intrigue sinon érotique du moins coquine et cela en 1882, c’est quelque chose d’assez inattendu pour que nous nous y intéressions.

Cet Adolphe Belot apparaît à plusieurs reprises dans le volumineux Journal des Goncourt où l’on apprend qu’il aurait collaboré à l’adaptation pour le théâtre de plusieurs romans d’écrivains reconnus. Il l’aurait fait, par exemple, pour Fromont Jeune et Risler Aîné ou pour Sapho d’Alphonse Daudet.

Qui d’ailleurs mettra en scène, à son tour, dans son roman Rose et Ninette les deux filles mais aussi la femme, dont il se disait qu’elle avait été particulièrement jolie, d’Adolphe Belot qui venait de divorcer.

Les Goncourt le portraiturent sévèrement : « Belot, on le connaît, avec son dos rond, ses épaules rondes, son nez rond, toute sa personne ronde, et son teint de matelote[1] » et lui prêtent un « teint canaille de garçon marchand de vin bien portant[2] »

Fleur-de-crime paraît donc en 1882 sous la forme de deux tomes publiés par l’éditeur E. Dentu.

Berthe est une jeune et très jolie femme récemment mariée au comte Gaston de Viviane, diplomate.

Lequel, après avoir exercé plusieurs postes en Afrique du Nord, est parti pour une mission d’une durée indéterminée, en Perse, mais cette fois sans son épouse.

Celle-ci, restée à Paris, est très amoureuse de son mari auquel elle est tout à fait fidèle malgré les nombreuses sollicitations que lui valent son charme et sa beauté.

Mais un jour, le prince Polkine, la trentaine, russe et immensément riche, se fait à son égard plus pressent que ne l’autorisaient les convenances.

Bel homme, séducteur invétéré que la fortune rend sûr de lui, il est pourtant repoussé sans ménagement par la vertueuse Berthe.

Il ressent cette rebuffade bien sûr comme une vexation, mais pire, comme une véritable humiliation indigne de son rang et entreprend aussitôt de se venger.

Pour cela il soudoie grassement le cocher de la dame, fort comme un turc et qui se trouve avoir les mêmes origines caucasiennes que lui.

A quelques jours de là, après avoir participé à une réception donnée par des amis, Berthe revient chez elle, à Passy, dans son coupé conduit par son domestique.

Vertueuse elle l’est certes, mais sans être ni prude ni dénuée de toute sensualité :

« Elle courait au grand trot de ses chevaux, seule maintenant, étendue, presque couchée au fond de son large coupé. Ses épaules, sa poitrine nues, débarrassées de la pèlerine qu’elle avait mise pour sortir du bal et qu’elle venait de rejeter, frissonnaient légèrement, et elle en éprouvait un grand bien-être, car sa tête était en feu, elle se sentait des rougeurs sur les joues, du sang aux yeux, aux lèvres. Elle avait tellement souffert de la chaleur dans ces salons qu’elle venait de quitter !

Puis, sans qu’elle osât en convenir vis-à-vis d’elle-même, elle était plongée dans cette demi-ivresse, connue des femmes, des jolies femmes surtout, au sortir d’un bal. Le souper y est certainement pour quelque chose ; mais, ce qui les a surtout émues, énervées, disons le mot : grisées, c’est le bruit, le mouvement, la musique, la danse, les compliments murmurés à leur oreille, les regards fixés sur elles, leur succès, leur triomphe, le parfum des fleurs, les feux des lustres et des diamants, les effluves montant de la foule et tous ces rapprochements dans une chaude atmosphère, ce long contact de l’homme et de la femme[3]. »

Il est deux heures et demie du matin quand dans cet équipage elle traverse alors le Bois de Boulogne :

« Paresseusement, elle entr’ouvrit ses yeux à moitié fermés, se redressa un peu et étendit la main droite pour baisser une glace de la voiture et demander à son cocher où elle était, ce qui se passait.

Mais celui-ci, comme s’il devinait que sa maîtresse voulait lui parler, arrêta ses chevaux, les rangea dans la contre-allée, descendit de son siège et ouvrit la portière.

Puis, tout à coup, au moment où Berthe de Viviane allait l’interroger, il s’élança sur elle, lui prit la tête pour étouffer ses cris et la rejeta dans le fond de la voiture.

Après une lutte de quelques instants, il se rendait coupable, sur la personne de sa maîtresse, du plus lâche et du plus odieux des attentats[4]. »

Le prince Polkine était vengé d’avoir été dédaigné.

Le roman commence très fort.

Le lendemain matin, le cocher reprenait son travail, dans l’hôtel particulier de sa maîtresse, comme si de rien n’était.

Sûr qu’elle n’irait ni se plaindre à qui que ce soit ni même porter plainte de peur du qu’en-dira-t-on.

Il avait raison parce que non seulement elle ne s’engageait pas dans cette voie mais en plus elle lui proposait vingt mille francs pour le prix de son silence sur ce qui s’était passé la nuit précédente.

Evidemment il acceptait la somme et au moment où il se baissait pour s’en saisir dans le tiroir d’un secrétaire qu’elle lui avait indiqué, « elle le visa froidement dans le dos, à la hauteur de la colonne vertébrale, et fit feu deux fois.

Il tomba le corps en avant, foudroyé[5]. »

Bien sûr, Berthe de Viviane, grande bourgeoise, n’allait pas être ennuyée plus que ça par les autorités qui ne faisaient aucune difficulté pour mettre cette histoire sur le compte de la légitime défense face à une canaille qui s’apprêtait à lui voler vingt mille francs.

Mais voilà qu’elle se découvrait enceinte des œuvres de feu son cocher.

Toutes choses qui, si elles parvenaient à la connaissance du mari toujours à l’étranger, lui révèleraient son infortune.

Après avoir ainsi défrayé la chronique des faits divers elle fait alors croire à son homme d’affaires que son médecin lui a conseillé de partir se reposer en province de la vie trépidante parisienne : « J’ai songé à me fixer près de Bordeaux, du côté d’Arcachon. J’y trouverai la mer tant qu’il fera chaud, les grandes forêts de pins, lorsque viendra l’hiver… J’y trouverai surtout le repos dont j’ai besoin et la solitude qui m’est précieuse en ce moment[6]. »

Elle met au point, avec lui, au motif d’être laissée tranquille, un petit stratagème pour pouvoir recevoir et envoyer son courrier comme si elle était restée à Paris.

« Quelques jours après cet entretien, Mme de Viviane arrivait seule à Arcachon, où elle louait un chalet, sous le nom de Mme Scott.

La maison que la comtesse Berthe devait habiter jusqu’à la fin de février, dernier terme de sa grossesse, se trouvait située au milieu des villas d’hiver, construites dans la forêt d’Arcachon. Le climat de ses parages est des plus tempérés, l’air qu’on y respire, fortifiant et sain ; mais la contrée laisse à désirer sous le rapport du paysage. Des sapins, des sables, des dunes à perte de vue… Ça et là, pour faire contraste, à l’état d’exception : un chêne, un arbousier, une touffe de houx ou d’aubépine. Des villas, le regard ne parvient à découvrir qu’un horizon borné. La mer est proche, cependant ; mais, pour l’entrevoir, on est obligé de gravir les dunes ou d’atteindre, à travers les sentiers de la forêt, la pointe du sud ou le cap Ferret[7]. »

La contrée laisse peut-être à désirer mais le romancier aussi.

Qui se rend coupable de quelques anachronismes.

Berthe accouchera le 20 février 1857, elle est donc arrivée sur les bords du Bassin à l’été 1856.

A une époque où Arcachon n’existait pas encore, alors que les Pereire ne commenceront à construire la Ville d’Hiver qu’en 1863 seulement.

Les habitués de la ville d’hiver n’auront aucune difficulté à reconnaître la maison dans laquelle serait née Fleur-de-Crime.

« Un large balcon en bois découpé s’appuie sur de frêles piliers. Les larges avant-toits sont ornés de lambrequins en gouttes d’eau renversées[8]. »

Une Ville d’Hiver où pour voir la mer il faut aller, prétend-t-il, par les sentiers au milieu des sapins, jusqu’au cap Ferret.

Bigre, il devait falloir se lever tôt le matin.

Enfin sur place, Berthe fait la connaissance d’une jeune bordelaise, Madame Lacoste qui réside elle-aussi dans une villa de la ville d’hiver où elle laisse les émanations balsamiques de l’air d’Arcachon soigner la fluxion de poitrine dont sa petite fille est atteinte.

Las, cette dernière s’éteint la nuit suivant la délivrance de Berthe.

Vite fait bien fait, cette dernière donne sa fille nouveau-née à cette Madame Lacoste en manque d’enfant et pour faire bonne mesure y ajoute 200 000 francs qui devraient lui permettre de faire face aux faux frais :

« Comme la nourrice, témoin de cette scène, faisait observer qu’on allait bientôt la baptiser et demandait quel nom on lui donnerait.

– Marguerite vous plairait-il ? fit Mme Lacoste.

– Marguerite… Un nom de fleur, s’écria Berthe de Viviane, pourquoi pas ?

Et, se penchant vers la petite fille, l’embrassant encore, elle murmura ces mots :

– Pauvre Fleur-de-Crime[9] ! »

Il reste maintenant à nous interroger sur cette expression de « fleur-de-crime » employée pour désigner un enfant né d’un viol.

Avait-elle déjà été employée avant d’être donnée à cette jeune Arcachonnaise ?

Sans doute, mais nos recherches en ce sens sont restées vaines.

Fleur-de-Crime ramène toujours à Adolphe Belot comme Les Fleurs du Mal le font pour Charles Baudelaire.

Toutes choses égales par ailleurs.

Fleur-de-crime est-elle une invention personnelle d’Adolphe Belot pour en faire le titre d’un roman ?

Lequel se poursuit autour de son héroïne, cette Fleur-de-Crime qui va devenir, en 1880, une jeune femme de 23 ans aussi belle, intelligente et désirable que l’avait été sa mère à cet âge-là.

Sa mère à la recherche de laquelle elle va activement s’employer.

Rassurons-nous, elle la retrouvera et s’ingéniera à la venger de l’abominable Polkine, maintenant fringant quinquagénaire, mais toujours aussi séduisant, toujours aussi riche et toujours à l’affût d’une nouvelle aventure féminine.

Démon de midi oblige.

Alors qu’il est maintenant marié à une femme magnifique.

Nous ne dévoilerons pas les nombreuses péripéties qui émaillent la suite de l’intrigue pour ne pas nuire à l’intérêt de sa lecture.

Mais il suffit de savoir qu’il y a de l’Alexandre Dumas et plus précisément du Comte de Monte-Cristo dans ce roman en deux volumes, le premier de 437 pages et le second de 388, qui s’articule autour de la vengeance.

Dans son récit, Adolphe Belot malmène un peu la morale, c’est sa marque de fabrique semble-t-il, mais il est encore plus malveillant vis-à-vis du calcul des probabilités, et là c’est sans doute plus par paresse que par geste délibéré.

Contre la morale, il y a cette bien odieuse façon de se venger du prince Polkine, mais il y a aussi un frère qui aime sa sœur d’un amour plus que fraternel, quelques femmes qui se vendent, enfin rien qui n’apparaît extraordinaire.

Aujourd’hui sans doute, mais qui devait l’être dans les premières années d’une IIIème République certainement plus pudibonde que notre Vème qui s’est très vite affranchie à l’occasion de Mai 68.

Contre le calcul des probabilités, il y a quelques coïncidences extravagantes qui laissent croire à un manque d’imagination de la part de l’auteur.

Par exemple, quand Marguerite prend le train pour aller d’Arcachon à Bayonne qui rencontre-t-elle par hasard, dans son compartiment ?

Pierre Polkine, le fils du prince du même nom.

La voilà partie rechercher sa mère à Téhéran.

Sur la route du retour elle traverse la Russie.

Elle s’arrête un soir au hasard dans un petit village russe et demande l’hospitalité à la première maison qu’elle croise.

Justement, c’est celle qui est habitée par la sœur de son cocher violeur.

Pas de chance.

Mais la maison est la propriété du prince Polkine qui vient la visiter, par aubaine, au même moment.

Et ainsi de suite.

Sinon le livre est agréable à lire.

L’auteur sait capter l’attention de son lecteur et même parfois le tenir en haleine par des rebondissements inattendus.

La phrase est souvent bien faite.

Il y a des portraits de femme qui sont un vrai régal de vérité et qui laissent deviner que l’auteur a dû en faire une certaine consommation.

Il se dégage de ce livre quelque chose de sympathique.

L’origine arcachonnaise de l’héroïne n’y est peut-être pas tout à fait étrangère.

Mais Adolphe Belot qui a écrit quelque chose comme une quarantaine de romans a fini par posséder une certaine habilité sinon un véritable savoir-faire littéraire.

 

Après avoir donc été publié en édition originale, en 1882, il fera, dès l’année suivante, l’objet d’une édition en fascicules chez F. Roy, éditeur.

Ces fascicules comportent des illustrations d’Ernest Clair-Guyot qui, né en 1863, devait proposer là une de ses premières productions commerciales.

  1. Fleur de Crime, par Ad. Belot.

(Domestique violentant une jeune femme en toilette de bal, dans son coupé.) – Double colomb. en haut., signée Clair-Guyot, 83. (Imp. Delanchy, Ancourt et Cie.). 4 fr.

Pièce très scabreuse et dont l’apposition ne serait certainement pas permise aujourd’hui[10].

 

Si l’on en croit le mémoire d’étude que Natalie Cetre a consacré en 2002 à L’édition en fascicules de romans français entre 1870 et 1914 et leur conversation par la Bnf, H. Geffroy, le successeur de F. Roy, aurait proposé deux nouvelles éditions posthumes en fascicules, l’une en 1891 et l’autre en 1896.

De son côté, d’après le catalogue de la Bibliothèque Nationale, l’édition originale en deux volumes aurait fait l’objet de pas moins de six nouvelles réimpressions (de la 2ème à la 7ème édition) le tout au cours de la seule année 1889.

Le dernier paragraphe du roman résume assez bien en quelques mots le ton général qui s’en dégage :

« C’est ainsi que finit, paisiblement, sans cris, sans déchirements cette longue histoire.

Si notre récit avait été purement imaginaire, nous aurions certainement trouvé un dénouement plus dramatique, embelli de quelques morts.

Mais nous devions rester dans la vérité, telle qu’elle nous a été dite, nous bornant à changer les noms, à modifier certains portraits, par crainte qu’on reconnût les personnes dont nous venons de raconter la vie[11]. »

Nous ne pouvons que vous inviter à le lire, en souhaitant que vous y éprouviez le même plaisir que nous avons eu à le faire.

Si vous ne trouvez pas à l’acheter ou si vous ne voulez pas le faire, vous pouvez l’imprimer à partir de Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque Nationale :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55415878.r=fleur-de-crime.langFR

Jean-Pierre Ardoin Saint Amand.

Paris, Mars 2012.

[1] Edmond et Jules de Goncourt, Journal. Mémoires de la vie littéraire, II – 1866-1886, Bouquins. Robert Laffont, Paris-1989, p. 1174.

[2] Ibid., p. 1116.

[3] Adolphe Belot, Fleur-de-crime, premier volume, E. Dentu, éditeur, Paris-1882, p. 34-35.

[4] Ibid., p. 35-36.

[5] Ibid., p. 46.

[6] Ibid., p. 60.

[7] Ibid., p. 63-64.

[8] Gérard Villet, Arcachon, promenades guidées, Terrefort, Toulouse-2008, p. 19.

[9] Adolphe Belot, Fleur-de-crime, op. cit., p. 92.

[10] Extrait du Catalogue d’Affiches Illustrées Anciennes & Modernes édité en 1891 par la librairie parisienne Ed. Sagot et imprimé à Bordeaux par l’imprimerie G. Gounouilhou en 550 exemplaires, (devenus aujourd’hui si rares que ce catalogue a été réédité en 2002), p. 99.

[11] Adolphe Belot, Fleur-de-crime, second volume, E. Dentu, éditeur, Paris-1882, p. 388.

Illustrateurs, Photographes, Graveurs… : Ernest Clair-Guyot

12 03 2012 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand


BERNARD Christian et OYARBIDE Christian

Titre du livre : CAP FERRET

Editeur : Elytis édition – Cestas

Date de parution : 2003

Nombre de pages : 80

Aquarelles de Christian Bernard sur tous les petits coins enchanteurs du Cap Ferret. Des pinasses croquées comme aucun autre artiste, bien proportionnées, bien tulipées, de belles cabanes à lambrequins telles qu’on les aime…

Et puis des petites nouvelles contées par Christian Oyarbide pour accompagner ces aquarelles, dont une très drole, sur un mangeur de crabes…

Destiné aux amoureux de la Presqu’ile ou à ceux qui vont le devenir

17 03 2005 par Nadia Giraud


BERNARD Christian et OYARBIDE Christian

Titre du livre : ATLANTIQUE(S)

Editeur : Elytis édition – Cestas

Date de parution : 2004

Nombre de pages : 80

Aquarelles partagées en 3 sites : Biarritz, Cap Ferret, Ile de Ré. Des détails de villas, de bois flottés, d’outils de travail, de parcs à huitres, saisis avec beaucoup de précisions graphiques

Toujours accompagné de petites histoires courtes de Christian Oyarbide qui sont un régal

17 03 2005 par Nadia Giraud


Bernard J.

Titre du livre : Les villas d’Arcachon et leurs noms

Editeur : Imprimerie Bière

Date de parution : 1955

Ville de parution : Bordeaux

Nombre de pages : 17

Savante et spirituelle communication de Jacques Bernard sur les noms des villas d’Arcachon, classés par style, par modes, par quartiers… mais toujours la fierté du propriétaire de la maison.

Ces noms font partie du patrimoine de la ville et comme pour un bateau, changer le nom d’une villa ne porterait-il pas malheur ?

Extrait de la « Revue Historique de Bordeaux et du département de la Gironde », octobre-décembre 1954, pages 287 à 303.

Cote Bibliothèque Municipale d’Arcachon : AR BER

17 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand


BERNARD Nathalie

Titre du livre : Le signe de la nixe

Editeur : Editions du Bastberg

Date de parution : 2003

Nombre de pages : 252

Marie tente de s’éloigner de Gabriel en se réfugiant dans la maison familiale du Cap Ferret. 20 ans plus tôt, son jeune frère y est mort noyé, en présence d’elle même et de sa soeur Mathilde. Et voila que Marie découvre devant la villa une valise dans laquelle se trouve un corps coupé en morceaux mais sans tête. La bague de Mathilde brille sur un des doigts de ce cadavre…

Enquête et suspense sur fond de Cap Ferret !

17 03 2005 par Nadia Giraud


Bernis J.

Titre du livre : Station médicale d’Arcachon. Les Bains de Mer et les baumes résineux

Editeur : Le Monde Thermal

Date de parution : 1864

Ville de parution : Paris

Nombre de pages : 9

Présentation des bains de mer d’Arcachon agrémentée de jolies gravures, l’ensemble tiré pour l’essentiel de l' »Arcachon illustré » de F. Dubarreau présenté comme « actuellement sous presse ».

Liste des gravures :

Arcachon, vue générale (pleine page)

Arcachon, les régates (pleine page)

Villa du Moulin-Rouge

Grotte de Giselle

San-Carlino

Villa Victoria (maison meublée)

Villa Brémontier

Villa Eugénie

Villa Montaigne

Arcachon, le Casino (pleine page)

Extrait de la rarissime troisième année de l' »Album Universel des Eaux Minérales, des Bains de Mer et des Stations d’Hiver ».

Cf. réédition aux Editions du Bastion-1994.

On trouve également dans le même ouvrage en face de la page 145, une gravure représentant en pleine page le Buffet chinois et à la page 205, une présentation de l’établissement hydrothérapique de Longchamps à Bordeaux illustré également d’une gravure.

Titre de la revue : Album Universel des Eaux Minérales, des Bains de Mer et des Stations d’Hiver

13 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand


Bernis J., Joanne A., Cocks Ch., Vattier d’Ambroyse V.

Titre du livre : Arcachon et le Bassin d’Arcachon

Editeur : Les éditions du Bastion

Date de parution : 1994

Nombre de pages : 144

Fac similé d’assez mauvaise qualité de textes et de gravures extraits de quatre ouvrages généralistes.

1) « Station médicale d’Arcachon. Les bains de mer et les baumes résineux ». Extrait de l' »Album Universel des Eaux Minérales, des Bains de Mer et des Stations d’Hiver », J. Bernis, Le Monde Thermal, Paris-1864.

Il s’agit des pages 166 à 175 de cet ouvrage présenté comme la troisième année de l’Album. La première année parue en 1862 et simplement intitulée « Album Universel des Eaux Minérales et des Bains de Mer » était signée de Johanny Berthier qui semble bien être le même personnage que J. Bernis.

2) « Arcachon »

Extrait du guide de poche dit « Guides Diamant » d’Adolphe Joanne, « Bordeaux, Arcachon, Royan, Soulac-les Bains », dans sa troisième édition datée de 1879. La première édition datée de 1870 s’intitulait : « Guides Diamant. Bordeaux – Arcachon – Royan – Le vieux-Soulac » et dès la deuxième, en 1876, le titre devenait : « Guides Diamant. Bordeaux, Arcachon, Royan, Soulac-les-Bains ».

3) « Voyage à Arcachon »

Extrait du « Guide de l’étranger à Bordeaux et dans le département de la Gironde », Charles Cocks, Feret et Fils, Bordeaux-1882.

Ce guide apparaît pour la première fois en première partie du célèbrissime « Bordeaux ses environs et ses Vins classés par ordre de mérite » de Charles Cocks édité en 1850 par Féret Fils, libraire-éditeur, qui comprend un chapitre intitulé : « Voyage à La Teste par le chemin de fer ».

Il fera l’objet d’une première publication à part entière en 1865 à l’occasion de la XIème exposition de la Société philomathique chez Féret, libraire-éditeur, portant la mention : « Nouvelle édition revue et augmentée par E. F***. » (Il s’agit d’Edouard Feret et cela s’explique puisque Charles Cocks est mort en 1854.) Le même chapitre est devenu : « Voyage à Arcachon en chemin de fer », création d’Arcachon oblige. Il y eut une édition similaire, la même année, chez P. Chaumas mais avec le titre : « Guide de l’étranger à Bordeaux et à la XIe exposition de la Société philomathique ». En 1868, la deuxième édition du « Bordeaux ses environs et ses Vins classés par ordre de mérite » ne comprend plus la partie « Guide de l’étranger à Bordeaux et dans le département de la Gironde » qui fera l’objet d’une nouvelle édition séparée en 1869. L’édition de 1882, proposée par les Editions du Bastion, est inconnue à la Bibliothèque Nationale.

4) « Le pays de Buch et la ville de La Teste. La ville et le Bassin d’Arcachon ». Extrait de « Le littoral de la France, Côtes Gasconnes de La Rochelle à Hendaye », V. Vattier d’Ambroyse, Sanard et Derangeon, Paris-1892.

Sont ici reproduites les pages 365 à 386 de cette seconde édition de la description en six volumes du littoral français par Charles-Félix Aubert et Étienne Basély qui se dissimulent derrière le pseudonyme de Valentine Vattier d’Ambroyse.

13 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand

               

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