1684 – Le Petit Flambeau de la Mer, de Dunkerque au Cap de Pinas, Bougard – Arcasson

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Le Petit Flambeau de la Mer

Le petit flambeau de la mer, ou Le véritable guide des pilotes côtiers ; où il est clairement enseigné la manière de naviguer le long de toutes les côtes de France, d’Angleterre, d’Irlande, d’Espagne, du Portugal, d’Italie, de Sicile, de Malte, de Corse & de Sardaigne , & autres Isles du Détroit ; & des Côtes de Barbarie, depuis le Cap Bon jusqu’au Cap Verd…

Comme aussi toutes les démonstrations des cotes, de la maniere qu’elles paraissent de la mer, avec l’heure des marées en chaque port et de la chute des courants ; de plus les sondes et profondeurs qui se rencontrent tant dedans que dehors le Canal, la qualité des fonds, avec tous les dangers qui y sont. Les plans et baies des principaux ports et havres y sont demontrés d’une maniere fort intelligible comme aussi tous les amers et plusieurs autres plans et baies qui se rencontrent en allant aux Indes Orientales et une table des variations qui se trouvent tant en allant que revenant des Indes.

Le tout fidèlement observé par R. Bovgard, Maître de Navire ». 

Édition originale parue au Havre de Grace, Chez Jacques Gruchet, 1684

L’ouvrage de Bougard, désigné communément sous le nom de « Petit Bougard », a une grande vogue pendant plus d’un siècle, et, malgré d’inévitables imperfections, est le vade-mecum de tous les pilotes pendant le XVIIIe siècle. Le « Neptune français », quoique plus complet et plus exact, ne parvient que difficilement à prendre sa place.

Raulin Bougard est baptisé à Notre-Dame au Havre le 23 septembre 1642. Il est fils de Charles Bougard et de Marie Levesque. Le 20 avril 1671, il épouse Anne Preudhomme, âgée de vingt ans. En 1676, on trouve sa trace comme pilote des vaisseaux du Roi. Il entreprend en 1682 et 1683, des voyages aux Indes orientales, auxquels il fait allusion dans la dédicace du « Petit flambeau… ». Il est nommé lieutenant de frégate le 25 octobre 1689, puis capitaine de brûlot le 1er janvier 1693. Il est sur le « Bon », quand il est tué au mois de mars 1694.

Il est également l’auteur d’une belle carte de la Manche, publiée au Havre en 1699.

(Réf: A. Anthiaume, « Evolution et. Enseignement de la Science Nautique… », Paris, 1920, 2 vol. in-8°).

1699 – de Dunkerque au Cap de Pinas, Bougard – Arcasson

Carte nouvelle de la Manche Britannique contenant depuis Dunkerque jusqu’au Cap de Pinas en Espagne où sont marquées les profondeurs bancs et ecueils qui se rencontrent.

Levée par le sieur René Bougard (16..-17..) lieutenant sur les vaisseaux de sa maj.té

Pierre Ganière (16..-1721). Graveur

Gruchet Guillaume (1681-1722) Imprimeur libraire et éditeur de cartes marines. – Né au Havre, fils de l’imprimeur-libraire Jacques Gruchet, prototypographe de la ville. Lors de l’enquête de 1700-1701, il est compagnon chez l’imprimeur de Rouen Michel III Lallemant. Succède à sa mère, veuve de Jacques Gruchet, peu après son mariage avec la fille de Denis Tirlet dit Dumoulin, libraire à Honfleur (22 janv. 1702).

Arcasson

Éditeur : au Havre de Grace

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531816246/f1.item.r=pinas

Avec le même titre que pour l’édition de 1752, sauf la fin : « …. Dernière édition. 

Dernière édition par le feu sieur René Bougard (16..-17.., lieutenant fur les Vaisseaux du Roi ; revûe, corrigée & augmentée. Au Havre de Grace, chez P. J. D. Guillaume Stanislas Faure, Imprimeur & Marchand-Libraire – 1763 – Avec Privilège du Roi. 

Guillaume Stanislas Faure (1765-1826) a publié les deux routiers suivants :

« Nouveau flambeau de la mer ou description nautique des côtes d’Angleterre, d’Irlande, d’Ecosse, et de France depuis Calais jusqu’à Saint-Jean de Luz ».

« Nouveau Flambeau de la mer ou description nautique des côtes d’Espagne et de Portugal, et de celles de la Méditerranée et iles en dépendant, Mer Noire, Mer d’Azof, etc. ».

Chacun de ces livres est présenté comme « utile à tous les marins, orné de cartes, plans et vues de côtes, extrait et traduit des meilleurs ouvrages français et anglais par Guillaume-Stanislas Faure, chevalier de la Légion d’honneur, imprimeur du roi au Havre, ancien éditeur du Petit flambeau de la mer ».

L’auteur déclare qu’il a toujours vécu au milieu des marins et que c’est pour eux qu’il écrit. « Le petit flambeau de la mer », composé par Bougard, est encore fort utile aux navigateurs ; mais il devient incomplet et renferme des renseignements reconnus maintenant inexacts. Le texte de Faure est une traduction littérale des plus célèbres travaux anglais sur la navigation et les notes sont empruntées aux écrivains français qui traitent de la géographie maritime. « N’étant pas marin, dit-il en terminant, j’ai été souvent embarrassé dans le choix des expressions propres à rendre la pensée de l’auteur ». Préparés avec un soin scrupuleux, ces deux routiers sont pleins de précieux renseignements.

Dernière édition augmentée du gisement de la Basse de l’Yroise, reconnue en 1816, et d’une Instruction sur la Barre de Bayonne. Saint-Malo, chez L. Hovius, Imprimeur-Libraire

Cote d’Arcasson & Riviere d’Anchise

De la Riviere de Bordeaux à Arcasson, la côte court au Sud environ 16 lieues ; c’est toute terre basse, unie et sabloneuse, entre les deux, à moitié chemin, est la petite Riviere d’Anchise, dans laquelle il ne peut entrer que des petits Navires, et encore l’entrée en est difficile, c’est pourquoi elle n’est fréquentée de personne. Cette Rivière assèche toutes les marées ; & la Lune au Nord-Est & Sud-Ouest y fait pleine Mer, c’est à dire, qu’il y est pleine Mer à 3 heures le jour de la nouvelle & pleine Lune.

Havre d’Arcasson

Devant le Havre d’Arcasson, il y a plusieurs bancs qui en bouchent l’entrée, & ne laissent que deux petits passages ; savoir, un le long de la pointe du Nord dudit Havre, et l’autre au Sud des Isles qui sont à l’entrée au-dedans des bancs.

Quand vous voulez entrer par le passage du Nord, vous mettez la pointe du Nord au Nord-Est quart d’Est de vous, ou au Nord-Est, & gouverner ainsi jusques proche de la pointe que vous rangez de près ; quand elle est passée, vous continuez encore à gouverner au Nord-Est quart d’Est, & à l’Est Nord-Est jusqu’à la pointe de la terre du Sud qui est au-dedans dudit Havre, à laquelle vous donnez un peu de tour à cause d’une petite queue de sable qui s’avance de cette pointe un peu au large, à laquelle il faut éviter ; quand vous êtes doublé cette pointe, vous conduisez la terre du Sud de proche à la sonde, & mouillez l’ancre où il vous plaît, à 15 ou 10 brasses d’eau , ou plus en dedans à 3 ou 4 brasses.

Un peu au Nord de la pointe du Nord de l’entrée de ce Havre, est un banc qui s’avance bien une grande demi-lieue en Mer à l’Ouest quart Sud-Ouest ; ce banc se peut aprocher à la sonde à 3 ou 4 brasses d’eau.

 

Passage du sud d’Arcasson

Pour passer au Sud des Isles qui sont devant le Havre d’Arcasson, il faut ranger les bancs à la sonde à 4, 5 & 6 brasses d’eau, jusqu’à ce que l’on ait 2 grands mâts de Navire qui sont plantés sur la terre, lesquels il faut mettre l’un par l’autre ; & quand vous les tenez ainsi, il faut courre dessus jusqu’à ce que vous soyez au-dedans des Isles que vous laissez à bâbord de vous, c’est-à-dire, au Nord ; ces marques sont environ à l’Est Nord-Est, prenant un peu du Nord-Est quart d’Est. Quand vous êtes au-dedans des Isles, il vous faut gouverner au Nord Nord-Est prenant un peu du Nord jusqu’à la pointe du Sud qui est dans le Havre, à laquelle vous donnez tour ; car d’icelle il s’avance une pointe de sable qu’il faut éviter : quand elle est doublée, il vous faut ranger la terre au Sud, & mouiller où il vous plaît, ainsi qu’il a été dit ci-devant, car il y a de l’eau assez de ce côté-là ; mais aux deux entrées de ce Havre, il n’y reste que 2 à 3 brasses d’eau de basse Mer. Les marées y sont de 3 heures 3 quarts le jour de la nouvelle & pleine Lune.

On peut fort bien connoître & reconnoître les bancs d’Arcasson quand on en est proche, car la Mer rompt incessamment dessus ; ils sont aussi bien aisés à aprocher à la sonde, car ils montent peu à peu ; c’est pourquoi de beau tems l’on ne fait point de difficulté de les aller chercher en sondant.

Les marques pour reconnaître quand l’on est proche d’Arcasson sont celles-ci : c’est que la terre du Nord de l’entrée d Arcasson est fort basse, unie & sans arbres ; & celle du Sud est de hautes Dunes de sables qui paraissent comme des petites montagnes.

De l’entrée d’Arcasson à la Rivière de Bayonne, la côte court au Sud 15 grandes lieues ; c’est toute terre basse & unie si ce n’est quelques petites Dunes de sables couvertes de pins, & autres arbres qui paraissent plus élevés que la terre. …

 

  • Ainsi paraît la terre d’Arcasson, quand elle est à l’Est Sud-Est de vous, 2 ou 3 lieues.
  • Ainsi se fait voir Arcasson, quand il est au Nord -Est quart d’Est de vous, 2 ou 3 lieues.

 

René Bougard, Hydrographe, Maître de navire et, à partir de 1691, lieutenant sur les vaisseaux du roi. Mort entre 1709 et 1716. Auteur du Petit Flambeau de la mer, qui connut 14 éditions entre 1684 et 1817. Il se présente comme le résultat d’observations faites pendant un voyage aux Indes orientales en 1682-1683

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656490g?rk=21459;2

https://data.bnf.fr/fr/13613588/rene_bougard/

Evolution et Enseignement de la science nautique en France, et principalement chez les Normands, par l’abbé Albert Anthiaume (1855-1931), aumônier du lycée du Havre. Préface de l’amiral Buchard, 1920

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8882838/f410.item.r=%22Le%20petit%20flambeau%20de%20la%20mer%221684#

1793 – Carte de la Manche, M. D. Ch., officier de marines – Coste et Bassin d’Arcasson, Banc d’Arcasson, Tete de Buch, C. Feret

Carte de la Manche, des côtes de France, parties (sic) de celle d’Espagne jusqu’au cap Ortegal

vérifiée sur plusieurs mémoires par M. D. Ch., officier de marines (sic), Éditeur : Huc (Bordeaux)

Coste et Bassin d’Arcasson, Banc d’Arcasson, Tete de Buch, C. Feret

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530251216?rk=600861;2

1794 – Manche britannique et du golfe de Gascogne – Bassin d’Arcasson, Banc d’Arcasson, C. feret, Leyre R.

Une carte à 2 feuilles de la Manche britannique et du golfe de Gascogne

avec une partie de la mer du Nord, et de l’entrée du chenal Saint-Georges… MCCXCIV, par Dicquemare, gravée et publiée à Londres par W. Faden.

Bassin d’Arcasson, Banc d’Arcasson, C. feret, Leyre R.

La carte comprend un certain nombre de détails côtiers, de sondages, de lignes de rhumb, etc. Les chiffres romains indiquent l’heure de la pleine mer à la nouvelle et pleine lune. De plus, les itinéraires de plusieurs voyages historiquement importants sont indiqués.

Abbé Jacques-François Dicquemare (1733-1789), Physicien, Astronome, Hydrographe, Zoologue marin

Fils du capitaine J.D. Dicquemare et de M.M.A. Le Cerf.

Entré dans les ordres le 17 septembre 1756, il n’accède pas à la prêtrise, mais va étudier la physique à Paris sous la direction de l’abbé Jean Antoine Nollet. Revenu au Havre en 1761, il y ouvre pour la première fois un cours de physique expérimentale et enseigne également l’histoire naturelle.

Il invente plusieurs instruments utiles à l’astronomie et à la navigation, en particulier le cosmoplane (inventé et construit au Hâvre de Grace en 1768, dédié à M. l’Abbé Nollet et exécuté par le Sr. Desnos), sorte de globe aplati et reporté sur deux disques concentriques mobiles, et un instrument capable de mesurer la durée de 30 secondes et à donner, au moyen du loch, la mesure exacte de la vitesse d’un navire.

Dans le domaine des sciences naturelles, il se livre surtout à l’étude des zoophytes, des infusoires et des mollusques soit en aquarium soit sur place, au cours de plongées sous-marines. On lui doit ainsi de nombreuses découvertes sur les orties marines, les anémones de mer, les méduses, les poulpes, les limaces de mer, les tarets et les huîtres.

Nommé en survivance directeur des fontaines, architecte et décorateur de la ville du Havre le 15 décembre 1770.

Après 1770, il collabore à l’édition du « Neptune Oriental » de Jean-Baptiste Nicolas Denis d’après de Mannevillette auquel il fournit trois cartes marines.

Entre 1780 et 1784, il rédige plusieurs lettres et mémoires sur l’amélioration du port du Havre ; le maréchal de Castries, secrétaire d’État de la Marine lui accorde une entrevue à ce sujet et le roi Louis XVI le reçoit même à Versailles en juillet 1786.

Correspondant de l’Académie royale de Marine le 7 novembre 1771. Membre de la Société académique de Cherbourg en mars 1772. Académicien honoraire de l’Académie royale des sciences, belles-lettres et arts d’Amiens en novembre 1773. Membre correspondant du chimiste Louis Claude Cadet de Gassicourt à l’Académie des sciences le 21 août 1782. Membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, ainsi que celle de Caen.

https://cths.fr/an/savant.php?id=119117#

 

Cosmoplane : instrument rare destiné à aider la navigation astronomique en mer. L’instrument est une volvelle géante murale, composée de trois disques concentriques, chacun gravé et monté à bord.

Au centre de l’instrument se trouve un petit diagramme de la terre avec les lignes du zodiaque sur l’écliptique ‒ incluant les tropiques du Capricorne et du Cancer ; l’équateur, les cercles arctique et antarctique ; et les degrés de longitude et de latitude. Le disque suivant contient trois diagrammes de la terre : la « Sphère oblique », la « Sphère Paralelle », et la « Sphère droite ». On dit que les sphères ont déclaré « la révolution annuelle du soleil, les solstices, les équinoxes, les saisons, etc. ».

Vous trouverez une liste des douze signes du zodiaque, en français et en latin ; un tableau de l’unité de mesure standard dans différents pays ; une clé de la magnitude des étoiles ; et informations concernant la déclinaison magnétique à l’observatoire de Paris le 3 septembre 1767.

À gauche et à droite se trouvent deux cartouches : à gauche se trouve une carte ecclésiastique et politique de la France ; à droite, une découpe qui, lorsque le disque est tourné, révèle des cartes des quatre continents (Europe, Afrique, Asie et Amérique).

Plusieurs barres d’échelle sont gravées sur la circonférence pour indiquer la longitude basée sur les deux premiers méridiens : le premier à l’île de Fer (Canaries) et le second à Paris. La ligne suivante indique les signes du zodiaque, ainsi que le calendrier ; étoiles de premier plan tout au long de l’année ; et degrés d’un cercle. À cette échelle, l’équinoxe de printemps a été aligné avec le premier méridien de « l’Île de Fer ».

L’échelle suivante montre l’altitude du soleil tout au long de l’année, la dernière échelle les lignes de latitude. Autour de cela se trouve de nombreux tableaux déclenchés des informations sur les premiers méridiens ; la révolution des planètes ; des endroits importants avec leur latitude et longitude ; comètes ; signes du zodiaque ; une table des latitudes et des changements climatiques ; table de la déclinaison des étoiles sur l’instrument ; discussion sur les zones glaciales, tempérées et torrides ; déclinaison du soleil dans les hémisphères nord et sud ; les saisons ; et la durée des jours dans chaque zone climatique.

https://www.bada.org/object/cosmo-plane

Biographie de William Faden

William Faden (1749-1836) est le plus grand cartographe et éditeur londonien de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle.

Son père, William Mackfaden, est un imprimeur qui abandonne la première partie de son nom de famille en raison de la montée jacobite de 1745.

Apprenti d’un graveur de la Clothworkers Company, William Faden est libéré de la société en août 1771. Il conclut un partenariat avec la famille de Thomas Jeffreys, un cartographe prolifique et respecté qui vient de décéder. Ce partenariat dure jusqu’en 1776.

Toujours en 1776, Faden rejoint la Society of Civil Engineers, qui change plus tard son nom en Smeatonian Society of Civil Engineers. Les Smeatonians fonctionnent comme un club de restauration d’élite, mais pratique, et ses membres conduisent Faden à plusieurs publications d’ingénierie, y compris des plans de canal et des plans d’autres nouveaux projets d’ingénierie.

L’étoile de Faden s’est élevée pendant la Révolution américaine, lorsqu’il produit des cartes et des atlas populaires axés sur les colonies américaines et les batailles qui font rage en leur sein. En 1783, juste à la fin de la guerre, Faden hérite de la succession de son père, lui permettant de contrôler pleinement son entreprise et de l’agrandir ; la même année, il obtient le titre de « géographe ordinaire de Sa Majesté ».

Faden commande également un grand stock de cartes de comté britanniques, ce qui le rend attrayant en tant que partenaire de l’Ordonance Survey ; il publie la première carte de l’Ordonance en 1801, une carte du Kent. L’Amirauté admire également son travail et acquiert certaines de ses plaques qui sont rééditées en tant que cartes marines officielles.

Faden est réputé pour son ingéniosité ainsi que son sens des affaires. En 1796, il reçoit une médaille d’or de la Society of Arts.

Avec son beau-frère, l’astronome et peintre John Russell, il crée le premier globe lunaire existant.

Après sa retraite en 1823, l’entreprise lucrative passe à James Wyld, un ancien apprenti.

Faden décède à Shepperton en 1826, laissant une grande propriété.

 

https://www.raremaps.com/gallery/detail/51862/a-chart-of-the-british-channel-and-the-bay-of-biscay-with-a-faden

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Raphaël

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