Toponymes du Teich

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Abeillès (les)        « Abelher », mot gascon désignant un rucher.    ;

Amourat     Morato Arráez, le Grand (Amurath Reis ca1534-1638) est le corsaire le plus réputé de son temps en Méditerranée et successeur d’autres marins musulmans mythiques tels que Jaradín Barbarossa, Dragut (Turgut reis) ou Uluc Ali (Ochali). Audacieux et téméraire, en sa double qualité de corsaire et d’officier impérial de l’armée ottomane, il nous emmènera à travers les grands événements de la Méditerranée au cours du dernier tiers du 16e siècle et des deux premières décennies du 17e siècle, de son apparition lors du siège de Malte à sa mort en 1609. Il sera le dernier grand amiral de galère de la corsaire algérienne et sa disparition coïncide avec la transformation profonde de la marine d’Alger vers la navigation au détriment de la navigation mixte.   ;

Balanos      agglutination du nom de personne gaulois belanos et du suffixe ossum qui signifie la terre de belanos          ;

Baneyre (Craste)  Banal, se dit d’une chose commune : les banalités sont, dans le système féodal français, des installations techniques que le seigneur est dans l’obligation d’entretenir et de mettre à disposition de tout habitant de la seigneurie. En contrepartie, les habitants de cette seigneurie ne peuvent utiliser que ces installations seigneuriales, pour un prix qui est fixé par le seigneur. Ce sont des services publics.        ;

Baquey       vaquèir = vacher  ;

Baqueyre (la), Baqueure du Nord    vaquèir = vacher  ;

Baraillon              ;

Barails        de « baralh » « barrar » fermer. Terres fermées par des barrières pour garder le bétail.    ;

Baraque (Grande)                   ;

Baron (le)            ;

Barraillon (le)                ;

Batteries              ;

Batteries (les vieilles)              ;

Berle du Tchan              ;

Berle, Berluche (la)                 ;

Betereau              ;

Bibarot                ;

Biche          ;

Bichotte               ;

Bique (le)             ;

Boucolle              ;

Boulange, Boulanges              ;

Bouscaud, Bouscaut (le), Bouscot (le)      petit bois    ;

Braou                  ;

Broust (le)           ;

Burgat (le)  Nous avons affaire à un nom de lieu qui est aussi un nom de famille. En règle générale c’est le nom de lieu, plus ancien, qui a entraîné le nom de famille. Surtout porté dans les Pyrénées-Orientales, c’est un dérivé de « bourg » qui vient lui-même du germanique « burgs » (bourg, lieu fortifié), latinisé en « burgus ». Peut-être un diminutif (= petit bourg). Burg, en ancien français, c’est le mur qui entoure une fontaine, un puits. Burgasso désigne la bruyère dans l’Aveyron. Burgolièro est une terre en friche en Auvergne. Burguet est une cabane portative des bergers dans les Pyrénées. Burguèr, en gascon, c’est la meule. Pourrait venir du mot gascon broc, bruga ou hurga la bruyère ; effectivement cette zone était plantée de pins avec un sous-bois parsemé de nombreuses bruyères. Ou de burc la fourche, car l’entrée du lotissement ne comprenait pas moins de cinq accès directionnels. YP   ;

Cabanar     Suivant le lieu où il se trouve, ce sont des abris ou entrepôts pour les résiniers ou agriculteurs travaillant à proximité. YP    ;

Cabane       Du gascon cabane abri, YP    ;

Cabanots    Petite hune, essentiellement en feuillage. YP       ;

Cabaon (le Cabanon ?)           ;

Cabeil         En gascon Cabelh : cime de pin ou épi de mais, ou bien chèvre, cabri… lieu où l’on faisait pacager les chèvres. YP         ;

Cameleyre  nom de famille courant du Pays de Buch On aurait tendance à y voir une forme nord gasconne du français « chameliers » Ce nom pourrait venir de cama : la jambe leyre le delta, et eyga mouiller, ceci dans le sens de la culture du chanvre, la cambe, qui, après avoir été arraché et laissé sécher un jour sur le sol, était transporté dans des clottes (trous creuses généralement dans des lagunes où l’eau séjournait). Cela s’appelait eyga la cambe soit mouiller le chanvre : c’était le rouissage Peut être que Cameleyre correspondait à « mouiller la jambe » ? YP     ;

Camps        Vient du latin campus signifiant les champs et par extension domaine agricole. Au niveau du n 50 de celle avenue, il fut découvert par Monsieur Raymond Lafargue une dizaine de Lards de France, monnaie de l’époque d’Henri IV. Louis XIII et louis XIV La plus intacte de ces monnaies porte la date de 1649, trouvaille qui nous apporte un éclairage sur I’ancienneté de ce quarter. Toutes les anciennes maisons de Camps se trouvent pour la plupart orientées à l’est, la façade ouest orientée au mauvais temps est un mur aveugle. Elles sont toutes construites en alios ou garluche. YP   ;

Camps (Moulin de)                ;

Canileyre             ;

Cantaranne (Moulin)              ;

Cantecoucut         De cantacocut chante coucou ou bien le chant du coucou. Les coucous qui nous enchantent ou nous lassent suivant notre humeur devaient vraisemblablement être en nombre a cet endroit et les agriculteurs tout en travaillant la terre pouvaient entendre, a l’arrivée des beaux jours, le chant du coucou. YP  ;

Cantelaude De cantalauda chante alouette ou le chant de l’alouette. On trouve en France de nombreux lieux-dits portant ce nom, lieu de passage et de séjour de l’alouette. Alouette, en ancien gaulois. se disait alouda en patois régional, on prononce &oued& les anciens disaient donc Cantalaoude YP      ;

Canterane, Canteranne  À proximité de l’eau, cette zone a du être un lieu privilégié pour les batraciens et en particuliers les grenouilles et les rainettes dont les coassements peuvent devenir assourdissants. Canteranne vient du gascon canta, chante et arane. rainette. À noter que sur la commune de Gujan-Mestras, elle porte le nom de Cantaranne. YP    ;

Caplande    Signifie « Le bout » ou « la fin de la forêt ». Quartier se trouvant a l’extrémité de la lande YP      ;

Castaings   En gascon /*à castanh. le châtaignier II semble plus probable que ce sort en mémoire de Jean Castaing dit le broy, le beau, marchand du Teich qui s’était enrichi dans le commerce des bestiaux et qui, en 1628, se porta acquéreur du château de Ruat Sa fille Jeanne deviendra la seconde épouse de Pierre Damanieu qui héritera de « Ruat ». Important lieu-dit du Teich qui est devenu un quartier notoire de la commune, iI comptait 153 habitants en 1906 et était le second quartier du Teich de par son importance. YP         ;

Catalans     Endroit réputé par la présence de très nombreux lactaires délicieux, ce champignon appelé localement « catalan ». YP    ;

Chapeau de gendarme (le)      Ce nom fut donné sous le Second Empire à un lieu-dit cultivé en pins, et ayant la forme d’un chapeau de gendarme de cette époque. YP     ;

Chay          ;

Chiquoy     Chiquoy en gascon signifie petit garçon, en quelques sorte un « drôle », comme l’on disait au début du XXe siècle en parlant d’un garçon turbulent. Pour la fille, on parlait de chicoja ou mainada ou bien hillotte puis la daoune a Gujan-Mestras et au Teich, la damizelle a la Teste. YP      ;

Chiquoy Jean       Chaffre exprimant le malingre, le petit. En ce lieu. la terre devait appartenir à Jean, le petit-fils, ou au dernier né de la famille qui était appelé le petit, le chiquoy YP ;

Cimetières  Le cimetière dit du bourg, dont les plans sont examinés le 21 mai 1887, comprend huit grandes divisions ou carreaux séparés par des allées, et désignés par des lettres de A à H. Le carreau « A » sera réservé à la sépulture des personnes non catholiques ou inconnues… Les concessions perpétuelles de neuf mètres carrés coûtent 100 F. Ce cimetière sera agrandi plusieurs fois et dans les années 1980, un nouveau cimetière sera créé à Camps, à proximité de I’A660. Bien aménagé ces dernières années,  il comprend un « jardin du souvenir » réservé entre autre au dépôt des urnes funéraires dans des cavurnes YP    ;

Clement               ;

Clément (Grand)  En gascon : la laqua deu Gran Clement, très certainement en opposition au « Petit Clément » qui avait peut-être le même propriétaire. Les lagunes de « Clément » correspondent à des peyrères lieux ou Ion extrayait la garluche pour les constructions et cela depuis l’époque gallo-romaine. De par leur taille elles se sont remplies d’eau, les transformant en lagunes  ;

Clément (Petit)     Très certainement en opposition de sa voisine la lagune du « Grand Clément ». Également lieu d’extraction de la garluche, s’est rempli d’eau et transformé en lagune YP   ;

Couye (la)  viendrait du gascon Coy (chauve). Dérivé de coï (coia au féminin) tondu faisant allusion aux brebis. Sur la commune voisine de Sanguinet au quartier de Louse, se trouve le lieu-dit « le Coy ». Sur la commune de Mios on trouve également un lieu-dit « Couyalla ». YP ;

Couyous, Couyouns (les)       viendrait du gascon Coy (chauve) ; du gascon coy, relatif aux troupeaux de brebis. YP ;

Craste (Grande)            ;

Cubaou (le) D’origine gasconne, cuveau, le cuvier, la cuve, le réservoir. YP      ;

Daniel         Certainement du nom d’Henri Daniel, gendre de Gérard Cravey, qui posséda l’usufruit d’un tiers de la propriété du prieuré de Comprian. YP         ;

Eperoille, Eperville       Le nom d’Éperville apparait sur le contrat de vente par Monsieur et Madame de Villemore à Monsieur Legris du Fief d’Éperville le 3 fevrier 1778 par le notaire Maitre Gaillard. Ce lieu est aujourd’hui une chasse privée s’étendant sur 400 hectares. YP        ;

Fleurs         On peut lire dans « A la découverte du Teich au travers de ses rues et de ses lieux-dits », ouvrage d’Yves Petetin, Patrick Spérat et Raymond Lafargue : « Conseil municipal du 1er Juin 1969 : (…) cette rue anciennement dénommée rue de la Gare a été rebaptisée en rue des Fleurs, car habitait dans cette rue un conseiller municipal, Mr Bayle, qui avait un magnifique jardin de fleurs. Cette rue ancienne est l’une des plus étroites du Teich, mise en sens unique en 2007. Pour la « commune choisie par la nature », une telle dénomination s’imposait » V   ;

Fontaine Saint Jean                ;

Française             ;

Francoy               ;

Galle vent            ;

Grange neuve, Grangeneuve            ;

Guignols              ;

Houdin (le) ou Houdin  Cela désigne des terres bêchées, labourées. Comme ces toponymes se cantonnent strictement à la lande, on comprend qu’il s’agit de zones de la lande qui ont été mises en culture.   ;

Hougas                ;

Hourney              ;

Jaugard, Jeangard, Jeungard            ;

Jean            ;

Jean (Enclos de)   Doit son nom au prénom de Jean Lafargue, propriétaire du terrain. YP    ;

Juncas                  ;

Lafitte                  ;

Lagnereau (Forêt domaniale de)                ;

Lamothe              ;

Laternau              ;

Laudet (Bois de)  Peut-être une déformation de aoudet, oiseau (bois de l’aoudet, en gascon la bosc de I’audeth). YP       ;

Lescarret    Lesca terre qui ne s’effrite pas au labourage. Cet endroit appartenait au Château et dépendait de la paroisse de Lamothe. La racine gasconne l’escarre signifie ruisseau, fossé d’écoulement ; à cet endroit précis, c’est bien le cas. Nom de famille très courant vers Sanguinet dans les Landes. YP      ;

Machin       Très certainement, Machin synonyme de « untel » dans un sens péjoratif. Machin est un mot encore de nos jours très courant en tant que nom propre ou commun (le machin, le truc). YP ;

Maisonnette (la)   Sur ce lieu se trouvait un abri pour les personnes travaillant en permanence en forêt, au début du XXe siècle. Les résiniers l’utilisaient parfois pour éviter de rentrer au village et de repartir le lendemain Les trajets se faisaient naturellement à pieds. YP   ;

Malakoff (rd pt de)       De 1854 à 1855, la France du Second Empire participe à la guerre de Crimée et que la tour de Malakoff, puissante construction défendant Sébastopol assiégée par les troupes françaises et anglaises fut prise d’assaut le 8 septembre 1855 par la division commandée par Mac Mahon après 350 Jours de siège. Tout autour de Malakoff, les lieux-dits le Un (sur la commune de Gujan-Mestras à la limite du Teich), le Vingt-cinq, le Trente-et-un, le Vingt-huit, le Tambour, les Vieilles Batteries (appelées simplement les Batteries) YP       ;

Malpont               ;

Marots (les) / Marot               ;

Mayne                 ;

Milon                   ;

Moulette (la)                 ;

Mouras                ;

Mourey                ;

Nan (le)                ;

Neyron       Albert Dauzat et Charles Rostaing rapprochent Neyron des types Néron (Eure-et-Loir, Norons 771, Neiron vers 1125) et Noiron (Haute-Sâone, Côte-d’Or) qui sont d’anciens Neiro 801, Neirun 1147. Le premier élément est l’anthroponyme gaulois Nerius ; le second élément – on – représente le suffixe gallo-roman – ōne – d’origine gauloise ou latine, et dénotant généralement une présence vague (faune, flore, propriété, etc.). Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Albert Dauzat et Charles Rostaing, 1979 ;

Nézer Nom du banquier Suisse Daniel Nezer qui a investi en 1865 ;

Nezer (Forêt de)            ;

Nouroy (scirie, cheminée)                ;

Oun du Loup                ;

Paris           ;

Pas du Tchan                ;

Passage (le)          ;

Payon                  ;

Pélières                ;

Pelle  Palle, pelle, pale (la forme palle est la plus fréquente) : du latin palus, marais, étang, de l’ancien français, palu ou palud. Le mot s’étend par la suite à la digue puis au système qui permet de la vider = pelle, vanne d’une porte d’écluse. Pourrait dériver du bas latin peilera, peleiria, «pâturage, pré humide» ; on trouve aussi endroit plat, bande de pelouse dans le bois. Au Teich, voisin de la parcelle Laulieyrot qui désigne probablement le ruisseau qui la traverse…   ;

Peloue de Pierre (la)                ;

Pétioun                ;

Peyrat (le)            ;

Peyrère (rd-pt=             ;

Pirac           ;

Plassots (les)                 ;

Pouliche               ;

Poutounut            ;

Pujaou (le)           ;

Pujeau des Anglais (le)           ;

Pujeaulet (le)                 ;

Relion                  ;

Rossignol             ;

Rouscaut (le)       probable Bouscau, Bouscaut. C’est un toponyme avec le sens de buisson, petit bois         ;

Rousseau (le)                ;

Ruat           ;

Ruat (Moulin de)           ;

Sainte-Catherine           ;

Saint-Pierre                   ;

Salette (Passage de la)            ;

Sylvabelle            ;

Tambour (le)                 ;

Taron (le)             ;

Tchan (la Berle du)                 ;

Teich (Le)   Le toponyme est documenté sous les formes Teys (deu ~, 1276), Tilh (deu ~, 1300), Teissi (de ~, 1300), Teys en 1311, Tahis, Taix, Tais, Theis (deu ~, 1342), Lo Theys (1357), Le Teix (1630)… Toutes ces formes romanes sont utilisées avec l’article masculin ce qui suggère un nom commun. Il pourrait s’agir du mot gascon lou teich / lo teish du latin taxus signifiant l’if, un arbre à feuillage persistant souvent associé aux cimetières pour sa valeur symbolique. La forme deu Tilh (du tilleul, un autre arbre, très fréquent en toponymie) conforte l’idée que le toponyme est compris comme un nom d’arbre. Bénédicte Boyrie-Fénié fait toutefois remarquer que la forme teish est en usage dans les Pyrénées et signale un mot local tach / taish d’étymologie inconnue, qui signifie ‘banc de sable’ et qui pourrait également constituer un bon étymon pour cette commune qui s’est développée sur le delta de l’Eyre. Si on suit la deuxième opinion, la ressemblance avec le mot allemand « Teich » (IPA: [taɪ̯ç]) est étonnant. Aujourd’hui c’est le mot pour l’étang. Mais il s’origine, au minimum depuis le XIIIe siècle, de la phrase vallée sèche et partage après ses origines avec le mot (traduit) « digue » (en allemand bas de l’époque, aussi avec relations en autres langues).     ;

Teste-Bère           ;

Trente-et-un (le)            ;

Villetorte             ;

Vingt-cinq (le)              

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Raphaël

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