Table des matières
Ar 43 – Pyla sur Mer / 70, bd de l’Océan & Place Meller
La thalassothérapie et l’ostréithérapie
La Calandrelle, 88 boulevard de l’Océan
Parvula, 90 boulevard de l’Océan
Les Hirondelles, 97 boulevard de l’Océan
Les Flots Bleus, 92 (ex 60) boulevard de l’Océan
La Casilla, 94 boulevard de l’Océan
La Guitoune, 95, ex 63 boulevard de l’Océan
Helvétie, 107 boulevard de l’Océan
Biki-Baïta, ex Kam Baïta, 98 boulevard de l’Océan
Dorrea ex Maïtena, 100 boulevard de l’Océan
Goïtza / Gustave, 106 boulevard de l’Océan
Villa « Couach », 108 boulevard de l’Océan
La Bohême, 110 boulevard Océan
Les Courlis, 123 boulevard de l’Océan
Colibri, 125 (anct 87) boulevard de l’Océan
L’Oustal, 129 boulevard de l’Océan
Choco-Maïtéa ex « Choco-Baïta », 116 ex 82 boulevard de l’Océan
Etche Léhénia (ou Léhéna), 133 boulevard de l’Océan
Gure Etchea ex Douchka, 118 boulevard de l’Océan
La Cigale, 137 ex 93 boulevard de l’Océan
Ma Guitoune, 139 boulevard de l’Océan
Madona, 124 boulevard de l’Océan
Bizitokia, 145 boulevard de l’Océan
Curepipe, 147 boulevard de l’Océan
Côte d’Argent, 130 boulevard de l’Océan
Yoyo Baïta, 132 boulevard de l’Océan
Atys, 134 boulevard de l’Océan
Arghia ex Arguia, 136 boulevard de l’Océan
Icats ex « La Pigne », 138 boulevard de l’Océan
Simjo, 153 boulevard de l’Océan
Lou Baïta, 144 boulevard de l’Océan
Itzala, 157 boulevard de l’Océan
L’Enclos, 150 boulevard de l’Océan
Francesca ex Ty Lou, 161 boulevard Océan
Gribiche, 165 boulevard de l’Océan
Nere Ametza, 152 boulevard de l’Océan
Sukhothaï ex « Gil-Baïta », 154 boulevard de l’Océan
Pataras, 156 boulevard de l’Océan
La Rallonge, 164 ex 118 boulevard de l’Océan
Etche Haurrena ex Tout en bleu, 166 & 168 (ex 120) boulevard de l’Océan
Etche Haurrena – Communs, 181 boulevard de l’Océan
Laknéguia & Guilharria, 170 & 172 boulevard de l’Océan
Kee Lun, 174 & 176 boulevard de l’Océan
Utopie, 178 boulevard de l’Océan
La Gentihommière, 180 boulevard de l’Océan
La Chaumine, 195 boulevard de l’Océan
Don Cupi, 184 boulevard de l’Océan
Philippe de Rothschild & Roger Etcheber
Mimi Pinson, 201 boulevard Océan
Viva, 190 boulevard de l’Océan
La Bouerotte, 213 boulevard de l’Océan
La Forêt, 217 boulevard de l’Océan
Lotissement des Hirondelles – 1939
Ar 44 – Le Pilat, avenue des Vanneaux & des Hirondelles
L’Argonaute, 13 avenue des Hirondelles
Lotissement Ph. & J. de Rothschild – 1956
Lotissement de l’avenue des Vanneaux – 1961
Fantaisie ex Thalassa, 3 avenue des Fauvettes
Case Navire, 7 avenue des Fauvettes
Rayon Vert, 11 av des Fauvettes
Agur-Maïa ex Aramitz, 12 avenue des Goélands
Yellow Marine ex Taïa, 20 avenue des Goélands
Kaléi, 210 boulevard de l’Océan
Place Meller – La Pergola
En 1923, la Société de Pyla-sur-Mer commande un chalet rustique de construction préfabriquée Carde, de Bordeaux. Inauguré le 12 juillet 1924, l’hôtel-restaurant est tenu par M. et Mme Joseph Gaussail, qui avaient créé l’Hôtel du Moulleau[1] en 1899, ancien propriétaire l’Hôtel des Princes et de la Paix[2], 40 cours du Chapeau-Rouge, et l’Hôtel Richelieu, 4 Fossés de l’Intendance à Bordeaux.
Au centre du jardin un large plancher réservé aux danseurs. Le tout est agrémenté d’un tennis.
En 1927, la Société hôtelière et immobilière de Pilat achète l’enseigne : Louis Gaume, un autre fondateur de Pyla est entré en scène. À Pilat-Plage, la nouvelle Pergola – l’hôtel Haïtza car tel sera son nom – se dressera au pied de la grande dune. L’ancien établissement de La Pergola devient un restaurant dont le bon marché défie toute concurrence : on y déjeune à cent sous, vin compris. Le chef cuisinier est Jean Beloux (né à Saint-Junien, Haute-Vienne, le 26 juin 1898), qui tient le « Temple des Gourmets », au Moulleau. Hélas ! ce restaurant n’est ouvert qu’aux ouvriers de M. Gaume qui a bien mérité le titre que personne ne lui conteste « d’ami des ouvriers »[3].
La Pergola est démolie en 1929[4].
Place Meller
En 1925, un avant-projet d’estacade est chiffré à 83 000 francs[5].
En 1930, quatre épis de 20 mètres avec pieux de 2 m de long et 20 cm d’épaisseur sont construits pour protéger la place publique.
Les jardins sont l’œuvre de l’horticulteur Capdepuy d’Arcachon : en 1930, il crée une terrasse de 3 mètres de large en arrière du couronnement du perré, recouverte de gravier de Gazinet, revêtement qui semble avoir la cote à l’époque. Il plante 50 arbres à haute tige pour faire de l’ombrage pendant l’été ; 250 arbustes variés et de bord de mer ; 20 pins maritimes.
En 1930, on note l’installation d’un candélabre à trois lampes, au centre de la place, par M. Carreyre, électricien à Arcachon. En 1931, dix bancs « publicitaires » en céramique sont gracieusement offerts par la société Standardcéram ; inauguration officielle de la place Daniel-Meller lors de l’inauguration de la route de La Teste[6].
En 1948, la taxe de séjour, nouvellement créée, doit être employée en partie à la construction de jetées-estacades pour organiser et faciliter le tourisme nautique. Au troisième millénaire, ce serpent de mer est toujours d’actualité.
Ar 43 – Pyla sur Mer / 70, bd de l’Océan & Place Meller
La route descendant de la batterie de l’Éden vers la plage est prise en enfilade par un canon en casemate bétonnée (à proximité de la plage (parking à bateaux du club de voile) axée à l’est-quart-sud-est. Ce bunker R 667[7] pour canon antichars de 75, camouflé en fausse villa, a été démoli.
À proximité, sont enterrés deux abris à personnel flanqués de tobrouks armés de mitrailleuses : un blockhaus, type 622, au 70, boulevard de l’Océan, et un modèle R 608, place Meller ; un tobrouk, sur le terrain de jeu des enfants, a été recouvert de terre et gazon.
En 1950, on installe un W.C. et trois urinoirs dans le blockhaus. En 1976, étant donné la fréquentation par le public de plus en plus importante, construction d’un nouveau bloc sanitaire. Le blockhaus sera utilisé par les P.T.T. pour relier le Cap-Ferret par câble sous-marin.
Maison de la Presse
Le Conseil municipal du 4 mars 1939, autorise M. Boidevin, propriétaire du kiosque en bois de la place Meller, à placer un pavillon démontable d’aspect coquet à proximité de l’allée centrale et de l’escalier descendant à la plage ; cette autorisation est accordée pour une durée de deux ans. Après-guerre, un kiosque à journaux se trouve à l’entrée de l’allée qui mène à la plage.
Le Conseil municipal du 19 mai 1951 accorde à M. Jacob l’installation d’un stand de dégustation de vins, et à M. Belliard ou son successeur celle de son kiosque de vente de journaux. En 1953, le kiosque à journaux est tenu par M. Henin de La Teste-de-Buch. En 1961, se pose l’affaire du kiosque à journaux de la place Meller : la vente de journaux et périodiques ne doit pas entraîner la vente d’articles de plage débordant de chaque côté du kiosque au point de devenir un véritable commerce saisonnier : seule y est permise la vente des journaux, cartes postales et objets de papeterie.
Le Conseil municipal du 14 mai 1986 autorise des particuliers à louer sur une partie de la plage artificielle de la place Daniel-Meller des engins de plage tels que parasols, pare-vents, chaises longues… Ces particuliers peuvent s’installer au nord de l’allée centrale sur une superficie de 500 m² environ ; la redevance communale est sur la base de 200 francs par engin de plage, forfaitairement du 15 juin au 15 septembre 1986.
La thalassothérapie et l’ostréithérapie
Un projet[8] voit le jour à la fin de la décennie 1960 ; il est porté par SINBRI[9], filiale de la Cie Saint-Gobain. L’ensemble immobilier comporte 250 studios avec équipement sportif et complexe de cures : thalassothérapie et ostréithérapie[10], équipement commercial comprenant un restaurant panoramique, équipement culturel (salle de congrès de 1 000 places ; Palais de Festivals capable de recevoir 900 personnes) et port (2 ha 56 a ; 320 bateaux).
Malgré diverses protestations, le projet reçoit les avis favorables du maire, du préfet, de la DDE, permettant au ministère de l’Équipement et du Logement de donner un accord préalable le 1er juillet 1969.
Un nouveau projet prévoit deux « buildings » de formes pyramidales de 70 mètres de haut, reliés entre eux par une aile. L’immeuble s’étend sur 10 000 mètres carrés et comprend 250 appartements, un centre de thalassothérapie, un restaurant, un palais des congrès et un parc à voitures de 250 places. De plus, il enjambe les boulevards de l’Océan et Louis-Lignon. La majorité du Conseil municipal approuve ce projet.
L’ADPPM, Association de Défense et de Promotion de Pyla-sur-Mer, est fondée le 28 août 1969, pour empêcher le projet par tous moyens légaux. Le 30 décembre 1969, le préfet sursoit à statuer, et le 17 février 1970, tombe l’avis défavorable de la mairie, un seul étage étant permis au Pyla.
Cercle de voile
La Société des Régates du Ferret, du Moulleau et du Pyla (F.M.P.) est créée en 1922.
En 1947, création du Cercle de voile Moulleau-Pyla (C.V.M.P.) avec cession à bail d’un terrain de 400 m² (près de la propriété Lanvin) et construction d’une jetée épi de 2 m de large. Le terrain doit servir à l’édification d’un pavillon destiné à l’installation du siège du club.
En 1961, une école de voile est créée par la mairie avec la collaboration du C.V.M.P. et du syndicat d’initiative de Pyla-sur-Mer.
En 1981 (extension en 1988), le local du club de voile est construit par l’architecte Xavier Huvelin, et Philippe Goubault de Brugière, gérant de la société E.G.B.A. à Gujan-Mestras[11].
La construction d’un épi, décidée en Conseil municipal le 9 avril 1982, rend nécessaire l’enlèvement de la vétuste cale en bois.
Kayak
Née en novembre 2002, la section kayak de mer fait partie de l’une des 12 sections qui composent l’Association sportive testerine omnisports. Deux algecos sont mis à sa disposition pour entreposer le matériel.
Criste marine
Toute les parties de la plante se consomment crues ou cuites. Son goût est un mélange de saveurs rappelant le fenouil et le cerfeuil, très anisé, ou la carotte.
Choisir les tiges les plus tendres.
Façon haricots verts
Blanchir à l’eau une minute ; les passer rapidement à la poêle avec du beurre.
On peut aussi en faire un potage (aux moules c’est hyper bon !).
Tapenade
Hacher très fin criste marine, olives aux anchois ; rajouter un filet d’huile d’olive. C’est prêt !
Façon cornichons
Tout comme les cornichons, la criste marine peut se préparer au vinaigre.
Lavez la criste marine (peut se faire avec les graines).
Recoupez le bas des queues, qui s’oxyde assez vite.
Option 1 (saveur plus douce) : blanchissez la criste marine 1 minute à l’eau bouillante, puis refroidissez-les très vite sous le robinet ou, mieux, dans un saladier d’eau et de glaçons
Option 2 (saveur plus sauvage) : utilisez votre criste marine crue.
Disposez la criste dans le bocal propre et sec, tassez bien.
Versez le vinaigre d’alcool ou de cidre pour couvrir entièrement la criste marine.
Fermez, conservez au frais 15 jours avant de commencer à consommer votre criste marine.
Graines nature
– en omelette baveuse, c’est un régal ! ;
– saupoudrées sur un poisson blanc au beurre ;
– mélangées à une farce pour tomate ou autres farcis ou rouleaux…
Un seul hic ! La criste marine est une plante protégée…
Chantal
Nous poursuivons notre promenade sur le boulevard de l’Océan, par le quartier « Chantal », toponyme emprunté à une des propriétaires du lieu, Marcelle Chantal.
La Calandrelle, 88 boulevard de l’Océan
Autrefois, se trouvait un mini-golf sur ce terrain appartenant aux Lignon.
De son trisaïeul Louis Vuitton, célébrissime malletier, François-Louis[12] a hérité du prénom. À la naissance du IIIe millénaire, le couple Vuitton fait construire la villa sur l’emplacement du mini-golf. Suite à leur divorce, c’est son ex-épouse, Chantal O., née en 1954, qui l’occupe.
Parvula, 90 boulevard de l’Océan
Construite en 2003 avec Philippe Vacheron pour architecte, c’est la propriété de M. & Mme Didier Cazaux. Ce patron bordelais rachète, en 1996, le chantier Guy Couach, alors qu’il s’orientait au départ vers la fabrication de portes et fenêtres. Fin mars 2009, Didier C. dépose le bilan de la société[13].
Les Hirondelles, 97 boulevard de l’Océan
Didier Cassagne qui habite Saint-Sylvestre (Tarn & Garonne) l’habite en en1928.
Louis Gaume l’habite en 1976.
Les Flots Bleus, 92 (ex 60) boulevard de l’Océan
En 1929, le bordelais Louis Despax vend la villa à M. Edmond Barrachin, issu d’une famille de maîtres de forges dans les Ardennes, Edmond Barrachin se marie le 10 juillet 1923, à Paris VIIIe, avec Mabel de Forest (1902-1998). Ils divorcent le 27 février 1935 après avoir eu trois enfants, dont Pierre (1926-1990) et Rose-Marie (1927-1943). Edmond et Mabel sont maintenant réunis au cimetière de Passy…
Mabel de Forest est la fille de Maurice Arnold, sujet de la Principauté de Liechtenstein, pilote de course automobile, aviateur et homme politique, membre du parti libéral au Royaume-Uni, et de Mathilde Madeleine Rose Letellier, veuve du magnat du chocolat Albert Menier (décédé d’une fièvre typhoïde le 30 juillet 1899).
Après son divorce intervenu en 1935, Mabel de Forest épouse en secondes noces, le 24 juillet 1937 à Paris XVIe, Jean Borotra (1898-1994), l’un des « 4 mousquetaires » surnommé « le Basque bondissant »
À nouveau divorcée le 15 juillet 1948, Mabel de Forest se marie en troisièmes noces, le 23 novembre 1958 à Paris XVIe, avec André-Louis Mariotti (1920- ?), directeur commercial, dont elle divorcera le 29 novembre 1969.
En 1940, aux « Flots Bleus », on trouve O. Murat, et ensuite l’industriel Pierre Hourcade.
La villa sera habitée par Jacques Gaume jusqu’à ce qu’il fasse construire « Utopie ».
La villa est agrandie par Louis Gaume en 1956. La villa subit de nouveaux travaux en 1983 et une extension en 1999, alors propriété de Franck Allard.
Généalogie d’Henry Allard
Henry Allard 1885-1953 & Cécile Adam
Claude Allard
Édith Allard
Patrick Allard (1922-2014) & Nicole Chavanel
Patricia Allard
Bruno Allard
Esther Allard
Henry Allard 1954 & Agnès Biraben
Léo Allard
Nathan Allard
Gustave Allard
[Nicole Chavanel & Pierre Balaresque
Marie-Victoire Balaresque & Olivier Goldet 1943
Jérôme Goldet
Thomas Goldet
Daniel Balaresque & Agnès Mercier du Paty de Clam
Pierre Balaresque
François Balaresque]
Jacques Allard 1925-2015 & Annie Fourestier 1924-2015
Élisabeth Allard & Charles-Albert Lucas
Franck Allard 1949 & Corinne Droin
Stéphane Allard & Sophie Touton
Olivier Allard
Francine Allard
Henry Allard, le grand-père, était un plaisancier actif dont la compétition internationale la plus remarquable fut les Jeux olympiques d’été de 1928. La présence d’un membre de la famille Rothschild sur Cupidon Viking laissait présager ses liens avec le monde de la finance.
De 1929 jusqu’à sa mort en 1953, il fut, comme son père, courtier à la Bourse de Bordeaux et devint plus tard vice-président du Syndicat national des courtiers d’assurance français. Il deviendra vice-président du Cercle de la Voile d’Arcachon et sera également membre du comité de pilotage de la Fédération Maritime.
Il a participé à la Première Guerre mondiale en tant que pilote et a reçu la Croix de Guerre, ainsi que l’intronisation à la Légion d’honneur pour son service.
La Casilla, 94 boulevard de l’Océan
Suite à l’achat du terrain appartenant à M. & Mme Gaussens, André Pouey[14] fait construire la villa en 1952 ; elle s’est d’abord appelée « Suzette ». André Pouey a été président du Golf d’Arcachon de 1968 à 1976.
La Guitoune, 95, ex 63 boulevard de l’Océan
Double concordance de nom et de fonction, la villa « Ma Guitoune », sise au 139 boulevard de l’Océan, a aussi été hôtel-restaurant.
En 1932, Michel Bru, né à Saint-Léon-d’Issigeac (Dordogne), exploite un débit de boissons dans la villa « Renée-Geneviève », place Meller[15], appartenant à M. Cassagne habitant Saint-Sylvestre (Lot & Garonne). La construction se compose d’un garage-atelier, accolé à la villa, dans lequel dort M. Bru.
En 1939, « La Guitoune » est la propriété de M. Sonthonnax.
L’hôtel est réquisitionné du 15 avril au 15 octobre 1941, pour le mettre à disposition de 30 hommes de l’armée d’occupation, et la salle de restaurant pour 3 repas par jour ; service et linge sont à fournir contre une indemnité de 10 francs par homme et par jour, la nourriture étant approvisionnée par l’armée d’occupation.
En 1945, Jacques Choisi succède à M. Sonthonnax.
En 1947, M. André Scappazzoni, originaire de la côte Ligure, l’achète. André Scappazzoni[16], s’occupe de la salle tandis que Mme Andrée Main, une « sacrée cuisinière », est aux fourneaux et pratique de la grande gastronomie. Leur neveu Ubaldo Scappazzoni assure la comptabilité. Ils sont aidés par Iulo Tesini[17], né à Bologne en 1924, leur filleul de guerre qui est considéré comme faisant partie de la famille.
Propriété de la société Malnoé & Cie, il est exploité (au moins depuis 1956) par Mme Rosalie Héloïse Malnoé[18].
Le 14 juin 1973, « La Guitoune » est exploitée par Claude Émile Denis Heres, né à Argelès-Gazost, époux de Maryse Louisette Églantine Bourrely.
En 2016, Benjamin Delaux, né le 1er juin 1976, rachète la Guitoune[19] et la rénove avec l’aide de la décoratrice franco-américaine Bambi Sloan. Benjamin Delaux est connu pour s’être associé au groupe européen de promotion immobilière Bouwfonds MAB Development pour lancer le projet Montecristo, du nom du terrain, à Floirac, sur lequel s’est érigée l’Arena[20].
Helvétie, 107 boulevard de l’Océan
« Helvétie » (ou « Helvetia ») a été habitée par Fernand Rullac. Il représente le Stade bordelais au 200 m des championnats de France d’athlétisme en 1920.
Fernand Rullac, négociant, 2 rue du Soleil à Bordeaux, participe, en 1955, au projet de lotissement de Super-Pyla conjointement avec M. et Mme Georges Capeyron-Pichon demeurant au Moulleau où ils tiennent l’agence immobilière.
TVB, 96 boulevard de l’Océan
« TVB » qui existe toujours et que l’on appelait « Tout Va Bien » sans être sûrs que c’était vraiment son nom.
À « TVB », ils avaient une vedette, un Arcoa 1050 qui s’appelait « TVB » ou « TVB 2 », qui était en bois, sans doute en contreplaqué. Ils employaient un marin qui s’en occupait. Le port de plaisance n’existait pas et le bateau était amarré au corps mort, juste devant la villa. Le matin, le marin allait le chercher avec une annexe et venait s’échouer doucement sur la plage. Toute la famille montait à bord avec une échelle. Et revenait le soir en faisant la manœuvre inverse.
Quand ils ont vendu « TVB », leur acheteur[21] n’a pas fait comme eux, il a conservé le nom de la villa. Il a eu tort. Il aurait dû passer de « TVB » à « RNVP ». Il s’agit de Guy Loizillon qui nous a quitté au mois de février dernier (2015). Il était l’héritier de Doré-Doré. Les chaussettes DD[22]. Une affaire qui a commencé à partir en sucette quand il a acheté « TVB ».
Bien à vous.
J.-P. A.S.A.[23]
Guy Loizillon est le frère de Monique, épouse de Bernard Labbé, maire de Gorcy ; Bernard Labbé est une figure emblématique du Pyla !
109 boulevard de l’Océan
Yvonne Printemps y aurait séjourné.
En 2017, c’est la propriété de Jacques Stiefbold & Nicole née Duyck, belle-fille d’Arthur, dit Edmond Dujardin (1905-1964), l’inventeur des 1000 Bornes en 1954.
C’est au 109 boulevard de l’Océan qu’habite aussi leur fils Jerôme, dit Jejo, guitariste bourré de talents[24] qui a fondé « The Sustainers » avec Jerry Coleman. Tous les deux ont très vite monté un répertoire Blues, Rock’n’roll et Country et ont beaucoup joué dans les campings, bars et restaurants sur Arcachon, le Pyla, La Teste ou encore Bordeaux.
Biki-Baïta, ex Kam Baïta, 98 boulevard de l’Océan
Maison Gaume des années 1930, « Kam Baïta » appartenait aux Lanvin, téléphone 163.
Ce sont les propriétaires de « TVB » qui l’ont acquise et qui en ont changé le nom qui est passé de « Kam Baïta » à « Biki Baïta » (Baïta ce doit être la maison mais kam ou biki, mystère et boule de gomme.)
L’aîné c’était Éric Sarrat qui était une classe ou deux derrière moi, l’autre c’était Michel Sarrat. Ces Sarrat étaient les petits-enfants de Gaston Trochery à l’origine du GT Logistics actuel. Et c’était ce Gaston Trochery qui devait être à l’époque propriétaire de « Biki Baïta » et de « TVB ». Il a gardé ces deux maisons un certain temps et puis un jour, lui ou sa famille, en a vendu une. Et ils ont vendu « TVB », preuve que « Kam Baïta » lui était largement supérieure[25].
Dorrea ex Maïtena, 100 boulevard de l’Océan
Nommée « Maïtena » en 1933, « Hola Da » en 1977, et « Dorrea » plus récemment, cette villa a appartenu à M. Guermont. Elle abrite M. Labbé, en 1940, ainsi que la comtesse de la Noüe.
En 1965, l’industriel Pierre Hourcade transforme la villa.
M. Gérard Noiret, en est le propriétaire depuis le 28 septembre 2007 ; il démolit le bâtiment principal pour le reconstruire.
Puis on note la présence de Mathieu Nerveut et, en 2010, celle de Thierry Labbé.
Goïtza / Gustave, 106 boulevard de l’Océan
Construite en 1923, « Goïtza », se compose, côté route, d’un salon formant entrée et, à la suite, salle à manger communicante, une chambre donnant sur la salle à manger et sur l’entrée du garage, et, au fond du passage conduisant à la pinède, une chambre donnant sur la mer ; une cuisine, puis un dégagement avec W.C. donnant accès à une autre chambre, dite « chambre bleue », à armoires en bois blanc peintes en bleu, avec salle de bains donnant, en arrière, sur le garage situé sur le côté droit de la maison et donnant accès à la buanderie. Dans le garage se trouvent deux canots dont un tout neuf en acajou.
Elle est retenue lors de la réquisition par les troupes d’occupation, à dater du 10 avril 1941 ; cette réquisition est faite alors que Madame Casamayou, qui demeure 124 cours Lamarque à Arcachon, est propriétaire.
Djen de Neuilly en 1976 / Daney 1981 / Suzanne Laporte 1992 / Yves Tocheport de Villenave d’Ornon 1994 / Pascal Lechene de St-Herblain 2011 / Philippe Guiony 38 rue de Cursol Bx 2012 / Casa 2017
Villa « Couach », 108 boulevard de l’Océan
Guy Couach restera comme un des grands noms de la navigation de luxe. Il avait commencé avec son père, Albert Couach[26], créateur en 1897 de « Moteurs Couach » à Gujan-Mestras. L’entreprise fabriquera les premiers moteurs à usage maritime. En 1946, Guy Couach crée « Arcoa », première entreprise au monde à fabriquer des bateaux à échelle industrielle. En 1948, il continue à innover en entreprenant la fabrication en série d’une pinasse de 10,50 m. Elle sera produite à plus de 400 exemplaires ; 390 d’entre elles seront exportées vers le Gabon.
En 1962, il largue les amarres d’avec son père et crée le chantier « Guy Couach » à Gujan-Mestras, où il fabrique des vedettes en matériaux composites, des fibres associées à des résines qui combinent légèreté et résistance.
La Bohême, 110 boulevard Océan
Marcelle Chantal[27], née le 9 février 1901 à Paris, est issue d’une richissime famille de banquiers. Elle débute comme cantatrice à l’Opéra-Comique dans « La Vie de bohème ». Elle se marie, le 5 avril 1921, avec le capitaine Jefferson Davis Cohn ; il a deux qualités : il est américain et il est riche, si riche qu’il lui offre une villa qu’elle baptise « La Bohême » (avec un accent circonflexe). Ils y résident en 1926, téléphone, n° 54.
Elle se retire, en 1950, dans sa propriété du Pyla ; elle ne revient dans la capitale que pour faire soigner un cancer qui finira par l’emporter le 11 mars 1960.
Elle repose au cimetière Montmartre.
« Chantal » devient le toponyme qui désigne ce quartier de Pyla.
Marie Josèphe Couach
En 2018, la villa appartient à Anne F. Couach, née le 27 mai 1967, gérant de l’entreprise « Yachts d’exception ».
Les Courlis, 123 boulevard de l’Océan
Comme « Œillet des Dunes », 4 avenue des Genêts, « Les Courlis » est construite en brique de Biganos. La villa « Les Courlis » se distingue aussi par sa barrière blanche qui, en plus de son style, permet d’envisager sa construction antérieure à 1925.
Cette villa a appartenu jusqu’à récemment aux frères Bazerque qui la tenaient de Paulette Ballion épouse Bazerque, elle-même en ayant hérité de sa tante Marie Jeanne Ballion[28]. Cette dernière était copropriétaire, avec ses deux frères jusqu’en 1939, des réservoirs à poissons de Lanton ainsi que d’une prairie et de pinède pour une surface d’environ 3 hectares.
Les Bazerque se sont séparés de leur villa, lors d’une vente au tribunal, pour régler leur succession.
Pierre Fleury, peintre de la Marine y a résidé.
« Les Courlis » est la propriété de Mme née Sadones, depuis 2012.
Colibri, 125 (anct 87) boulevard de l’Océan
Aristide Mau achète une portion de terrain qui longe le boulevard de l’Océan jusqu’au virage Rothschild (et même peut-être au-delà). Il cède ses terrains à son ami Gaume en échange de la construction de Colibri, en 1923. La propriété est toujours dans la famille.
En 1897 à Gironde-sur-Dropt, Aristide Mau crée les Établissements Vinicoles Girondais.
En février 1941, le locataire de la villa « Colibri » est Angel Maria de Gonzalo Reparaz Ruiz, traducteur-interprète du Consulat et chargé de l’enseignement de la langue et littérature portugaise à la Faculté des Lettres de Bordeaux[29].
La villa « Colibri » est réquisitionnée du 7 mai 1943 au 30 septembre 1944, puis par la 3e Région aérienne du 30 janvier au 15 octobre 1945 ; la gardienne est alors Mme Prat.
L’Oustal, 129 boulevard de l’Océan
Auguste Sayel, qui habite 13 rue des Cailloux à Clichy, ami intime des Mau, achète la parcelle de terrain où il fait construire, en 1925, « L’Oustal » par Gaume qui impose alors le style néobasque.
« L’Oustal » est resté dans la famille (Catherine Sayel-Marthourey.).
Choco-Maïtéa ex « Choco-Baïta », 116 ex 82 boulevard de l’Océan
En 1926, Lina Mouton, la grande modiste parisienne de la rue du Quatre-Septembre fait construire « Choco-Baïta ».
Monsieur S. Dewez en est le propriétaire lorsque la villa est réquisitionnée du 24 janvier 1941 au 22 janvier 1945.
Les Roger Etcheber[30], parents de Mme J.C. Gauffin en seront les gardiens d’avant 1944 jusqu’en 1976.
Cette villa sera successivement la propriété :
– du banquier Doé ;
– de l’orfèvre Brille. Son gendre, Jean-Luc Vergé, arbitre de rugby au Stade langonnais, n’est pas un grand amateur de cérémonie mondaine ;
– d’Henri Martin (1903-1991) en 1979, propriétaire de plusieurs domaines à Saint-Julien-Beychevelle dont le château Saint-Pierre, 4e grand cru classé,
– puis, de sa fille Françoise et son gendre Jean-Louis Triaud (né le 22 novembre 1949 à Bordeaux), président des Girondins, qui s’en séparent suite au décès de leur fils revenant de Biscarrosse ; ils ont déserté le Pyla pour habiter juste à côté du cabanon des petits mouchoirs, un peu avant le village de pêcheurs du Canon.
Etche Léhénia (ou Léhéna), 133 boulevard de l’Océan
En 1932, appartient à la Société immobilière de gérance, puis, en 1938, au docteur Vigouroux.
La villa est remaniée par M. Cheval, en 2016
Gure Etchea ex Douchka, 118 boulevard de l’Océan
En 1936 Mmes Jacques et René Daydé possèdent « Douchka »
La société « Daydé et Pillé » entreprise de constructions métalliques, réalise en 1883 les piles et le tablier métalliques du pont (voie ferrée) de Cubzac. En 1889 « Daydé et Pillé » construisent la gare Saint-Jean à Bordeaux, puis le hall d’arrivée 1893 et celui des départs en 1897 éclairé par une verrière réalisée par les ateliers Eiffel. En difficulté, l’entreprise – devenue Daydé – est rachetée en 1964 par la Compagnie française d’entreprises, devenue Eiffel constructions métalliques, dénommée Eiffage.
Hubert Daydé dépose un permis de démolir le 10 avril 1987 pour reconstruire sur les 4 lots cadastrés BT 10-323-324-325-326 ; finalement, la propriété sera partagée en trois lots constituant une villa, allée des Rossignols, « Gure Etchea », au 118 et « Daolca » au 120 boulevard de l’Océan.
Aujourd’hui « Gure Etchéa », 118 boulevard de l’Océan, est à Jean-Gabriel Anselme, gendre Daydé.
« Daolca », 120 boulevard de l’Océan appartient à Jérémy Lewis.
La Cigale, 137 ex 93 boulevard de l’Océan
Villa en pierre silico-calcaire (malheureusement recouverte de crépi) des années 1920 conservant de nombreuses caractéristiques traditionnelles ; elle est, une des premières maisons Gaume.
Nous retrouverons son architecture aux 147 & 161 boulevard de Océan.
Ch. Malécot, qui réside 36 avenue Vercingétorix à Bordeaux, l’habite en 1931.
Maxime J. Baudry, pharmacien à La-Chapelle-Basse-Mer, voit sa villa réquisitionnée du 14 avril 1942 au 25 janvier 1945 puis par la 3e Région aérienne du 26 janvier au 18 octobre 1945. La succession de Maxime J. Baudry est réglée en 1975 ; l’année suivante, Mme Tibasassan, épouse Barrière, prend possession de la villa.
Ma Guitoune, 139 boulevard de l’Océan
En 1925, « Ma Guitoune », propriété de M. Roussel alors au 95 boulevard de l’Océan, ancienne numérotation, est sur un terrain, de 1 500 m². James de Rothschild la loue pour l’été 1930.
Devenue « La Guitoune », a été un hôtel-restaurant équipé du chauffage central, de l’eau courante chaude et froide[31], et qui dispose d’un garage pour deux voitures. Il comprend 9 chambres et 12 lits, une salle de bain au premier étage, une douche au rez-de-chaussée. Il dispose d’un hall, living, salle à manger, fumoir, office-cuisine. Il y a deux grandes terrasses, une au premier étage et une au rez-de-chaussée.
« Ma Guitoune » a été la propriété de M. Rouault (Usinor).
Olivier Faujour en 2008 la rebaptise « Éné-Olha ».
Batouala, 141 boulevard Océan
En 1931, environ 200 pavillons privés et plusieurs pavillons officiels annexes sont répartis dans l’enceinte de l’Exposition coloniale de Paris. Le pavillon du rhum – à mi-chemin entre la case antillaise et la maison coloniale – est acheté et implanté au Pyla par les époux Émile Chabrol et Christine Bardinet.
Émile et Christine Chabrol nomment le pavillon « Batouala » du nom du roman de René Maran, un prix Goncourt bordelais oublié.
- Chabroltermine sa carrière comme représentant en eaux minérales et meurt ruiné ; ses enfants, Irène, Marie-José, deux jolies filles comme leur mère, et Francis vendent « Batouala », en 1978, au couple Didier Cavroy qui l’habite encore aujourd’hui et l’entretien avec amour !
Madona, 124 boulevard de l’Océan
En 1977, propriété d’Hélène & Christian B. On y trouve M. Teraude en 1992. Puis, en 2000, on trouve la SCI « La Madona » gérée par René-Julien et Béatrix Baudinet ; Béatrix, dite Betty, née en 1941, est la fille du créateur, en 1932, de l’apéritif anisé bien connu à Marseille.
Dans son roman Les chagrins ont la vie dure, paru en 2015, Catherine Laborde – nous raconte qu’elle préférait René Baudinet, un élève de Papa au lycée Montesquieu.
Bizitokia, 145 boulevard de l’Océan
Permis de construire déposé en 1959 par M. Louis Gaume pour une copropriété comportant huit logements, ce qui met en émoi le voisinage.
Curepipe, 147 boulevard de l’Océan
Cette villa en pierre silico-calcaire, soubassement en moellons serait une des premières maisons construite par Gaume ; c’est la sœur jumelle de « La Cigale », rencontrée au 137 boulevard de l’Océan.
En raison de ses attaches mauriciennes, C’est Joseph de Coulhac Mazérieux[32], qui a fait bâtir « Curepipe »[33].
En 1950, « Curepipe » est renommée « Les Barges[34] » par M. et Mme Duffort, nouveaux propriétaires ; après leur décès, leurs petits-enfants Decamps, ont demandé d’effacer le nom inscrit au fronton de la villa…[35]
Côte d’Argent, 130 boulevard de l’Océan
Yoyo Baïta, 132 boulevard de l’Océan
André Louis Bauchet est propriétaire en1935.
Cette villa se caractérise par son ancien garage à bateau construit sur le perré avec son slipway muni d’un rail destiné à mettre à l’eau ou à haler à sec les embarcations.
Stéphane Perin & Nathalie Landais, gérant de l’entreprise « Cafétéria d’Uzurat », 2 rue Henri-Giffard à Limoges, apportent des modifications mineures et des travaux de ravalement de façades en 2017[36]. Stéphane et Nathalie s’occupent d’élevage de chevaux, d’ânes, de mulets ou de bardots et résident à Leycure, commune de Pierre-Buffière (Haute-Vienne).
Atys, 134 boulevard de l’Océan
En 1977, on y trouve André Fabien, puis Gabriel Roumiguières, sera suivi de Pierre Brunet qui fait construire un garage en 1991, et aujourd’hui Jacques Brunet[37].
Arghia ex Arguia, 136 boulevard de l’Océan
En 1926, Arguia (La Lumière) appartient à M. Guignan. En 1977, on y trouve M. Maudouit[38]. Les Maudouit sont très bien introduits dans le milieu équestre ; des liens familiaux les unissent à la famille Watrigant que nous rencontrerons à la villa « Kee Lun », 176 boulevard de l’Océan.
En 2007, M. Basseville, pour SCI Arguia, 27 route des Écoles à Fargues-Saint-Hilaire procède à une extension de la villa[39].
Icats ex « La Pigne », 138 boulevard de l’Océan
Paul Deplante la vend en 1975 à M. Rodrigue (Me Meunier, notaire).
En 1977, on y trouve la veuve d’Henri Laurona.
En 2005, c’est le siège de la SCI Pattaya, gérée par Jérôme Moulin.
En 2006, Jean-Pierre Masse y réalise une piscine[40].
Simjo, 153 boulevard de l’Océan
En 1932, les époux Simone de Fontenilliat[41] (1883-1974) et Joseph de Garsignies (1881-1955) possèdent « Simjo[42] ».
En 2018, la villa est encore dans la famille (Philippe de Garsignies 1909-2001 marié à Odette Neyron de Saint Julien 1923-2018).
Lou Baïta, 144 boulevard de l’Océan
En 1929, on trouve Pierre de Sainte-Croix à « Lou Baïta », époux de Louise de Fontenilliat[43], arrière-petite-fille d’Adrien Festugière, maître de forges. Ce dernier acheta le château de Ruat, au Teich, en 1846.
Outre la villa principale, on trouve les annexes, à savoir la maison de gardien « Tiki lou Baïta », le terrain de boules, un belvédère sur le Bassin au-dessus d’un garage à bateaux dans lequel est remisé un superbe bateau à moteur en acajou – un Riva – descendu et remonté de l’eau par un treuil ; et surtout « le mât » où les couleurs signalent que la famille est présente : adepte de l’étiquette navale, elle ne hisse les couleurs que de huit heures du matin exactement jusqu’au coucher du soleil (en France, à vingt heures au plus tard).
Au tout début des années 70, Lou Baïta appartient à Janine Mercier de Sainte-Croix (1925-2009 ; fille de Pierre), épouse de Guy Villien de Gabiole. En 1977, ils cèdent la villa principale à Paul Castagnede. La villa principale est vendue au docteur Maurice Breton[44], décédé dans les années 2010.
Stéphanie Villien de Gabiole[45] (°1969, fille de Guy et Janine), mariée, à Alexandre Jean François Marie Boula de Mareuil (°1963), conserve l’annexe « Tiki Lou Baïta ».
Itzala, 157 boulevard de l’Océan
Cette villa possède un portail en arc de cercle comme on peut ou pouvait en rencontrer dans plusieurs villas comme par exemple à « Dar-Diali », boulevard de la Plage, ou à « L’Ondine », 300 boulevard de l’Océan.
- Descasdemande le permis de construire en 1940.
L’Enclos, 150 boulevard de l’Océan
Propriété du vicomte de Lenclos, signalée parmi d’autres en 1931[46]. En 1939, l’architecte Henri Pfihl est choisi pour un projet d’agrandissement.
En 1989, Pierre Ledemé y publie l’ « Anthologie de la coquille d’imprimerie ».
En 2005, Xavier de Sarrau, avocat spécialiste de l’optimisation patrimoniale de grandes fortunes, et son épouse Sylvie (née Branca ; amie de Cécilia Sarkozy), nouveaux propriétaires de « L’Enclos », accueillent Nicolas et Cécilia Sarkozy. Seront parmi les invités de la célèbre soirée privée du Fouquet’s du 6 mai 2007 qui célèbre la victoire de Nicolas aux élections présidentielles[47].
Francesca ex Ty Lou, 161 boulevard Océan
En 1928, « Ty Lou » est en pierre silico-calcaire, une des premières maisons Gaume.
Possède un air de famille avec « La Cigale » et « Curepipe ».
Raymonde Sabathier ex Mme Jacques Bonay qui habite 1 place des Cèdres à Bordeaux voit sa villa réquisitionnée du 7 juin au 23 juillet 1943.
En 1976, c’est la propriété de Jean Abel et Madeleine Montagnac ; en 2000, Jean-Pierre Lescarre ; en 2005, Anne Cachot représente la SCI Francesca. En 2015, propriété de Pierre Aumonier ; en 2018, on le trouve 117 boulevard de l’Océan. En 2018, Mme Olga Harle figure sur l’annuaire à l’adresse du 161 boulevard Océan.
Gribiche, 165 boulevard de l’Océan
La villa date de 1932.
David Auguste, dit Davido Léon, ancien avocat à la Cour de Bordeaux, résidant villa « Gil Baïta » (154 boulevard de l’Océan) au Pyla et 1 rue de l’Alboni à Paris 16e, voit cette villa du 165 boulevard de l’Océan réquisitionnée du 15 janvier 1941 au 30 septembre 1944 moyennant une indemnité de 22 500 F/an.
« Gribiche » appartient ensuite à Jean Pierre-Bloch (1905-1999) et à son épouse, née Gabrielle, dite Gaby Sadourny (1908-1996).
« Gribiche » voit défiler beaucoup de monde, Vincent et Michèle Auriol, leur belle-fille Jacqueline, etc.[48] ; Mendès-France et François Mitterrand sont des familiers.
Pierre Mendès-France (1907-1982) et François Mitterrand (1916-1996) se réconcilient à l’issue d’une cuisine électorale à la sauce gribiche : la 2e circonscription de l’Isère est attribuée à Mendès-France, et Roland Dumas, natif de Limoges, est parachuté à Brive où il défie Jean Charbonnel[49].
Jean-Pierre Pierre-Bloch est devenir secrétaire de Johnny Hallyday. Jean-Pierre est devenu le parrain de son fils, David.
Claude Pierre-Bloch sera l’attaché de presse de Johnny Hallyday, à partir de 1976, pendant cinq ans[50].
Jean-Pierre Pierre-Bloch décède en 2013 ; son épouse décide de vendre le bateau ; combien vaut-il ? L’ancien jouet de Johnny est adjugé 31 200 euros par Jean-Pierre Osenat.
Dans son musée appelé « Centre Français du Canot Automobile », situé 184 avenue Denis-Papin à La Teste-de-Buch, Jean-Pierre Osenat collectionne aussi la Mustang 65 de Johnny Halliday.
Le Conseil municipal du 25 juin 1997 donne le nom de Gabrielle-Pierre-Bloch à la place située avenue des Hirondelles.
Nere Ametza, 152 boulevard de l’Océan
En langue basque, nere ametsa (avec un s) signifie mon rêve. La villa existe déjà en 1928.
En 1934, André Faur.
En 1977, on y trouve la veuve de Louis Gaume ; et un fils Gaume en 1989.
Serge Bouteiller et son épouse Françoise Boyreau acquièrent la villa en 1991, et choisissent l’architecte bordelais Christophe Massie, pour remplacer ce qui n’est plus qu’une masure termitée par… un objet digne de « Versailles » !
Sukhothaï ex « Gil-Baïta », 154 boulevard de l’Océan
« Gil-Baïta » appartient à Henriette Léon (1895-1991), divorcée en 1925 de Émile Max Auguste Dreyfus (1891-1934) ; s’est remariée avec Roger Grima en 1932, dont elle divorcera en 1936, Roger montrant depuis quelques temps une froideur et un désintéressement qui en maintes circonstances ont fait l’objet de vives discussions ; qu’il a même cherché à se séparer d’elle et mettant ses projets à exécution, l’a chassée du domicile conjugal sans motif légitime[51].
« Gil Baïta » est au nom de Gilbert Dreyfus (1916-2007), lorsqu’elle est réquisitionnée du 20 mars 1941 au 30 septembre 1944 ; la gardienne, Mme Forens, habite la cité Gaume au Pyla.
Puis « Gil-Baïta » devient la propriété de Paul Reuter (1911-1990) ; Paul Reuter a été membre du conseil d’administration de l’École Nationale d’Administration, jurisconsulte adjoint du ministère des Affaires étrangères (1948), conseil dans diverses affaires portées devant la Cour Internationale de Justice, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, la Cour de Justice des Communautés, la Commission de conciliation franco-suisse, divers tribunaux d’arbitrage international, arbitre ou président du tribunal dans divers arbitrages internationaux, membre du Tribunal Européen pour l’Énergie Nucléaire, cette liste n’étant pas exhaustive.
Pathom Vongsuravatana (1934-2011), homme d’affaires et diplomate thaïlandais qui a obtenu la nationalité française en 1986, achète la villa en 1977. En 1989, il fait démolir « Gil Baïta » et, à la place, fait construire une villa qu’il nomme « Sukhothaï ».
En portant plainte en 2006, à Paris, contre ses anciens employeurs, un couple de Thaïlandais, parlant à peine français, déclenche une longue information judiciaire portant sur des faits présumés d’esclavage moderne[52]. La procédure pour travail dissimulé et aide au séjour irrégulier se solde par des peines de sursis.
En 2017, à l’adresse du 154 boulevard de l’Océan, l’annuaire téléphonique cite Jean-Jacques Roman.
Pataras, 156 boulevard de l’Océan
En 1932, « Pataras », est à Léon Reinach & Béatrice de Camondo. La famille Reinach est issue de Jekel Reinach, notable juif de Mayence.
Généalogie de Théodore Reinach
Hermann Reinach 1814-1899 & 1853 Julie Buding 1828-1870
Joseph Reinach 1856-1921 & 1884 Henriette de Reinach 1866-1918
Julie Reinach 1885-1971 & Pierre Goujon 1875-1914
Adolphe Reinach 1887-1914 & 1912 Marguerite dite Maguy Dreyfus 1890-1980
nièce d’Alfred Dreyfus
Jean Pierre Reinach 1915-1942 & 1941 Luisa Nina de Rothschild 1920-2007
Suzanne Reinach 1913 & 1932 Gérard Péreire (arrière petit-fils d’Isaac)
Salomon Reinach, (1858-1932)
Théodore Reinach 1860-1928 &1886 Charlotte Marie Eveline Régine Kann 1863-1889
&&1891 Fanny Thérèse Kann 1870-1917
Hélène Reinach 1887-1960
Jean Isaac Olivier Reinach 1888
Gabrielle Reinach 1889-1971
Julien Reinach 1892-1962 &1918 Rita Lopez-Silva di Bayonna 1893
&&1952 Madeleine Roque
Léon Édouard Reinach 1893-1944 &1919 Louise Béatrice de Camondo 1894-1945
Fanny Reinach (1920-1943)
Bertrand Reinach (1923-1944)
Paul Reinach 1895-1968 & Cécile Goldet 1901-1987
&& Yvonne La Borde 1907-1997
Olivier Reinach 1901-1971
Béatrice de Camondo, née le 9 juillet 1894 à Paris 16e est la fille de Moïse de Camondo[53] (1860-1935) et d’Irène Cahen d’Anvers (1872-1963).
Les Camondo, juifs sépharades, sont originaires de la péninsule ibérique.
Bien que convertie au catholicisme début 1942, Béatrice est arrêtée avec sa fille Fanny, 22 ans, le 5 décembre 1942, chez elle, à Neuilly ; elles sont internées à Drancy.
Son ex-époux, Léon Reinach (ils viennent de divorcer le 26 octobre 1942), et leur fils Bertrand, 19 ans, sont passés en zone libre et habitent Pau ; le 12 décembre, trahis par leur passeur, ils sont arrêtés à Sentein, dans le Couserans, alors qu’ils tentent de fuir en Espagne. Ils retrouvent Béatrice et Fanny à Drancy.
Pendant son long séjour à Drancy, dont l’administration interne est confiée aux prisonniers, à partir de juillet 1943, Béatrice est chargée du « service des nourrissons », tandis que Léon est « chef d’escalier », tâche qui consiste à distribuer la nourriture, nettoyer les paillasses, s’occuper des « escaliers du départ » où s’entassent, trois fois par semaine, hommes, femmes, vieillards et enfants, à 6 heures du matin, en attendant l’autobus.
Ils savent que les déportés partent vers les pays de l’Est, sans avoir une idée bien précise de leur destination.
Aucun des Reinach ne reviendra d’Auschwitz-Birkenau[54].
Irène de Cahen d’Anvers (1872-1963), l’ex-épouse de Moïse de Camondo, convertie au catholicisme et divorcée en 1924 du comte de Sampieri (1863-1930), échappe aux nazis. À la Libération, elle récupère la fortune des Camondo par l’héritage Reinach, et la dilapidera.
En 1922, sa fille Claude Sampieri (1903-1995) épouse André Dubonnet (1897-1980), petit-fils du fondateur du célèbre apéritif ; avant de divorcer, ils auront deux filles, France (1924-2000) et Lorraine (1929-2001).
En 1949, Pierre Canteloube, alors propriétaire de « Pataras », fait appel à l’architecte Robert Chevalier, de Bordeaux, pour apporter quelques modifications à la villa.
La maison est rasée (gratis) en 2020, lors du confinement.
Ettedo, 158 boulevard Océan
En 1930, c’est à côté de la propriété de son frère, que James de Rothschild construit la villa ; il lui en coûte cinq millions.
James de Rothschild (1896-1984) choisit les architectes Jules de Miramont (1862-1935) et Jean-Paul Reidharr[55] (1879-1957) pour bâtir la villa.
La villa comme le garage sont construits avec des briques silico-calcaires provenant de l’usine de Parentis appartenant à M. Daniel Meller.
Le garage, à proximité du boulevard de l’Océan, respecte le cahier des charges du lotissement de Pyla-sur-Mer avec une hauteur inférieure à trois mètres, et un toit en terrasse.
Il lui sera accolé ensuite la maison du gardien et une écurie avec deux boxes.
On doit à Jules de Miramont une multitude de réalisations à Arcachon et dans les environs : Grand Hôtel du Moulleau, centre thermal des Abatilles… Élève de Marcel Ormières, il devient son collaborateur. Il reçoit de nombreuses commandes de villas d’une clientèle aisée dont la villa « Osiris » devenue « Alexandre Dumas ». À la fin des années 1880, il agrandit l’Hôtel de la Forêt devenu ensuite l’hôtel Régina.
James de Rothschild prend Henri Laboueyrie comme marin pour conduire sa pinasse Toupie.
Pierre, dit Henri Laboueyrie, est le fils de Joseph Laboueyrie, résinier, et de Marie Duphil ; il est né le 2 août 1876, dans le quartier de Menan, à La Teste-de-Buch. Henri est ostréiculteur et fait tout naturellement son service dans la Marine ; il participe à l’expédition de Chine en 1901-1902 où il contracte la malaria. À son retour, il épouse Marie, dite Julia Courtiau, testerine dont les parents sont jardiniers. De cette union naissent trois enfants, Pierre en 1903, Gabrielle-Marie en 1911, épouse Cathalot, Jeanne-Marie en 1919.
Henri et Julia possèdent une propriété, quartier de Bris, et pratiquent l’élevage. Tout en s’occupant du foyer familial, Julia vend le lait de la production, de porte à porte, à une clientèle arcachonnaise ; Henri est toujours dans l’ostréiculture à l’entrée en guerre. Envoyé au front, il sera plusieurs fois gazé. À son retour de la guerre, il possède des parcs à Larros où il élève des gravettes, et d’autres parcs dans le Bassin, à La Réousse ; il a aussi une cabane à l’Île aux Oiseaux, ce qui lui permet de faire deux marées dans une même journée (il n’était pas question des 35 heures !).
À la saison, Henri promène les touristes dans sa pinasse ; c’est là que James de Rothschild l’avait remarqué… C’est ainsi qu’on peut le voir promener la nurse, Annie Clafigere (c’est elle qui tient la barre).
Il arrive à Jeanne-Marie Laboueyrie, quatre et six ans plus âgée que Nicole et Monique de Rothschild, de jouer avec elles ; son père ne peut s’empêcher de la reprendre : tu dois les appeler « Mademoiselle ».
Lorsque James de Rothschild quitte le Pyla, Henri Laboueyrie se met au service de Philippe de Rothschild.
Henri Laboueyrie décède, le 25 janvier 1946, quartier de Bris.
En 1930, M. Hennessy s’installe pour trois mois, et cela pendant trois ans chez M. Moxey[56]. En 1932, M. Rex Moxey habite la villa qu’il baptise « Ettedo » (le prénom de son épouse, lu à l’envers) ; Jeanne Daycard, née en 1887 à Cestas, en est la gardienne, et son fils Jacques, né en 1912 à Béliet, est le jardinier. Jeanne abrite sa mère, Marie Laporte, née à Lugos en 1868.
On trouve Odette Roger, ex Mme Moxey, lorsque la villa est réquisitionnée du 1er juillet 1940 au 11 novembre 1944 pour 73 500 F/an.
En 1970, la villa devient la propriété[57] d’Antoine de Chavagnac 1922-2008.
Antoine de Chavagnac, fils d’Antoinette Léonino (1894-1990), et petit-fils d’Emmanuel Léonino & Juliette de Rothschild, épouse Ginette Christian. Son cousin germain, Arnaud Conquéré de Monbrison, fils de Marguerite Leonino (1895-1923) épouse Simone Christian (1924-1993), sœur de Ginette.
En 2016, la propriété est vendue par la famille Chavagnac à Alain et Dominique Monié. Diplômé de l’École nationale supérieure d’arts et métiers (ENSAM), Alain Monié est patron d’Ingram Micro (grossiste en produits technologiques), et membre du conseil d’administration d’Amazon depuis 2008. Le siège du groupe Ingram Micro est basé à Irvine en Californie.
La Rallonge, 164 ex 118 boulevard de l’Océan
La villa « Etche Haurrena », allant du 164 au 168 boulevard de l’Océan (n° 120 ancienne numérotation), appartient à Marie Deutsch de la Meurthe 1879-1973, veuve d’Henri Paul Goldet 1871-1927. Suite au partage de ses biens, le 164 boulevard de l’Océan (9 064 m²) est attribué à son fils Roger Louis Goldet ; baptisé « La Rallonge », c’est aujourd’hui la propriété de son fils Olivier et son épouse, née Marie-Victoire Balaresque.
Généalogie de Frederick Heymann Goldschmidt
Frederick Heymann Goldschmidt 1836-1905 &1866 Henriette Halphen 1839-1904
Raymond Benoit Goldet-Goldschmidt 1870-1881
Henri Paul Goldschmidt-Goldet 1871-1927 &1898 Marie Deutsch de la Meurthe 1879-1973
André Raymond Goldet 1899-1976 & 1924 Marie Antoinette Heilbronn 1904-1975
(fille d’Ernest Heilbronn et de Claire Goldschmidt)
[…]
Marie Louise G. 1900-1983 & Renaud du Vivier de Faÿ-Solignac 1896-1985
Françoise du Vivier de Faÿ-Solignac 1923 &1945 James Ortmans 1914
&&1954 Guy Collas de Chatelperron 1925
…
Jacqueline du Vivier de Faÿ-Solignac 1924-2010 &1946 Michel Ecot 1924 …
Laurence Ecot 1958 & Charles H.
…
Antoinette Goldet 1904-1961 & Pierre Vernes 1899-1990 (voir généalogie Vernes)
Bertrand Vernes 1924 &1946 Anne-Marie Deloche de Noyelle 1928
…
Solange Vernes 1926 &1946 Gérard Gaussen ca 1920-2004
Roger Goldet 1910-1997 & Dolorès Roff
&& <1943 Françoise André ( ?-1992)
&&& Nicole Bobelet
Olivier Goldet 1943 & Marie-Victoire Balaresque (voir généalogie Henry Allard)
…
Hubert Goldet 1945-2000
Gustave Frederick Goldet 1873-1950 &1899 Marie Eugènie Kann 1880-1917
…
Cécile Goldet 1901-1987 &1919 Paul Reinach 1895-1968
…
Généalogie d’Émile Oberkampf
Émile Oberkampf 1787-1837 &1813 Lorette Julie Claire Joly de Bammeville 1796-1876
Louis Oberkampf 1814-1875 & Laure Chatoney 1818-1896
Jules Oberkampf †1870 & Nelly Clossmann
Marie Oberkampf 1842-1923 &1863 Elisée Jules Vernes 1838-1867
&&1872 Albert Édouard Gabriel Faure 1841-1901
[voir généalogie Vernes, villa « Rayon vert »]
Paul Oberkampf, Baron 1845-1923 &1866 Emma Clossmann 1844-1880
…
Isabelle Oberkampf 1872 &1895 Ferdinand du Vivier de Faÿ-S., 1870-1929
Renaud du Vivier 1896-1985 & Marie Louise Goldet 1900–
Gérard du Vivier 1897-1958 &1920 Catherine Reber 1900
François du Vivier 1905 &Ghislaine de Bethmann 1907-1990
Fernande du Vivier 1911-2000 & Jacques de Luze 1905-1990
Yolande Oberkampf 1874-1954
Élise Oberkampf 1818-1886 &1836 Pierre de Portal 1803-1876
Céline-Isabeau de Portal 1842- &1860 Jean-Conrad Jameson 1828-
…
Anne Madeleine Jameson 1897-1993 & Édouard C. de Monbrison 1887-1943
&&1947 Pierre de Turckheim 1902-1983
André Jameson 1899-1978 & 1921 Juliette Vernes 1903-1965
Etche Haurrena ex Tout en bleu, 166 & 168 (ex 120) boulevard de l’Océan
En 1926, M. Charles Blumenthal marié avec Mathilde Kohn (1896-1977), dite Tilily, construit la magnifique villa « Tout en bleu »[58]. Mathilde Kohn, par sa mère, est la nièce de Mathilde de Weissweiller (1874-1926), épouse d’Henri de Rothschild (1872-1946), mère et père de James et Philippe de Rothschild.
Très vite, au Pyla, les Goldet (ex Goldschmidt) prennent la suite des Blumenthal : la villa de la veuve d’Henri Paul Goldet (1871-1927) [Marie Henriette Émilie Deutsch de la Meurthe[59] (1879-1973)] est citée en 1929 par L’Avenir d’Arcachon[60]. Elle conserve le numéro de téléphone mais les Goldet nomment la villa « Etche Haurrena », la maison des enfants.
Henri-Paul Goldet et Marie-Henriette Deutsch de la Meurthe ont quatre enfants :
– André & Marie-Antoinette Heilbronn ;
– Marie Louise Henriette & Renaud du Vivier de Solignac ;
– Antoinette Goldet[61] & Pierre Vernes ;
– Roger Goldet & Dolorès Roff && Françoise André &&& Nicole Bobelet.
Les Vivier de Solignac sont bordelais. Dans « La maison au bord du fleuve », Jean Balde dresse le portrait de Philippe sur le champ de course de Monadey à Talence (Philippe possédait le château voisin de Thouars) : le marquis du Vivier, mince, corseté, le carreau à l’œil, beaucoup de branche, était le point de mire de toutes les lorgnettes. Sa raie faisait le tour de la tête.
Généalogie de Ferdinand du Vivier de Faÿ-Solignac
Ferdinand du V. de Solignac 1844-1903 & 1869 Madeleine Lawton 1849-1914
Philippe du V. de Solignac 1870-1929 & 1895, Isabelle Oberkampf 1872-1963
Renaud du V. de Solignac 1896-1985 & 1921 Marie Louise Goldet 1900-1983
Gérard Guillaume du V. de Solignac 1897-1960 & Violette Reber-Fabre
Hugues du V. de Solignac 1899-1920
François du V. de Solignac 1905-1995 & 1926 Guislaine de Bethmann 1907-1990
Fernande du V. de Solignac 1911-2000 & 1930 Jacques de Luze 1905-1990
En 1940, la marquise du Vivier, résidant à la villa « Etche Haurrena », est présidente du comité de l’Union des femmes de France (Croix-Rouge)[62].
Généalogie d’Ernest Georges Heilbronn
Ernest Georges Heilbronn 1867-1944 & 1892 Claire Rachel Goldschmidt 1872-1944
Marcelle Heilbronn 1893-1944 &1918 Paul Chevalier 1893-1967
Pierre Heilbronn 1895-1940 &1927 Isabelle Woog 1906-1945
Jacques Paul Henri Heilbronn 1900-1987 &1925 Éliane Louis-Dreyfus 1906-
&& &1930 Anne Marie Klotz 1903-2000
Marie Annette Heilbronn 1904-1975 &1924 André Raymond Goldschmidt-Goldet
Le 6 novembre 1974, la villa Etche Haurrena (6 455 m²), 120 boulevard de l’Océan et la propriété du n°133 boulevard de l’Océan (3 015 m²) sont dévolues à Marie Louise Henriette Goldet (1900-1983), épouse du marquis du Vivier de Faÿ-Solignac.
Alors que je demandais des renseignements sur la villa « Etche Haurrena » à un agent immobilier du boulevard de l’Océan, celui-ci m’a répondu, en accentuant les liaisons : Ah ! la villa « Vert et Mer ». En poursuivant mes investigations, j’ai compris ce que cachait cette nouvelle dénomination.
Depuis 2004, Laurence Ecot est associée-gérante de la SCI Etche Haurrena. Laurence, née le 19 mai 1958, épouse de Charles Heilbronn, est la fille de Michel François Marie Ecot et de Jacqueline Violette Louise Madeleine du Vivier de Faÿ-Solignac, elle-même fille de Renaud du Vivier. Son mari est le demi-frère d’Alain (1948) et Gérard Wertheimer (1951) copropriétaires de la maison de haute couture Chanel.
Arbre généalogique d’Ernest Heilbronn
Ernest Georges H. 1867-1944 & Marie Claire Goldschmidt 1872-1944
Marcelle Louise H. 1893-1944 &1918 Paul Chevalier 1893-1967
Pierre André H. 1895-1940 &1927 Isabelle dite Isette Woog 1906-1945
Jacques Paul H. 1900-1987 & Anne-Marie Klotz 1904-2000
&&1930 Éliane Louis-Dreyfus 1906-
Hubert H.
Annie Cohen (recueillie)
Didier H. 1930-2000 & Éliane Fischer
(divorcée en 1952 de Jacques Wertheimer 1911-1996)
(Alain Wertheimer)
(Gérard Wertheimer)
Charles-Grégoire H. & Laurence Ecot
Marie-Antoinette (Mania) H. 1904-1975 &1924 André Goldet 1899-1975
C’est par ce lien de famille qu’« Etche Haurrena » est maintenant connue sous le vocable « villa Wertheimer » ; vous comprendrez ma méprise !
Etche Haurrena – Communs, 181 boulevard de l’Océan
En face d’Etche Haurrena, le 181 boulevard de l’Océan abrite les écuries de la marquise du Vivier.
Laknéguia & Guilharria, 170 & 172 boulevard de l’Océan
En 1924, le comte Hubert Conquéré de Monbrison, et son épouse Renée Cahen d’Anvers, juive émigrée de Russie, font construire « Laknéguia », le lieu de plaisance[63].
Renée Cahen d’Anvers est la cousine de Béatrice de Camondo, épouse de Léon Reinach, que nous avons rencontrée à « Pataras », 156 boulevard de l’Océan.
Le 9 juin 1941, Hubert de Monbrison signale au maire de La Teste que la veille, dimanche, vers 4 heures de l’après-midi, les soldats occupant la partie réquisitionnée de sa propriété, villa « Lakhet-Eguia », ont descendu à la plage la pinasse de pêche de 6,50 mètres, Renée-Françoise, entreposée sur le perré devant cette villa, mais non comprise dans le bon de réquisition. La marée montant à ce moment, cette embarcation a été brisée quelques instants après contre le perré par les vagues, puis emportée, ouverte en deux, par le courant. La pinasse en question, bien que n’étant pas de construction récente, était une bonne embarcation pouvant rendre encore des services.
Généalogie de Louis Raphael Cahen d’Anvers
Louis Raphael Cahen d’Anvers 1837-1922 & Louise de Morpugo 1845-1926
Robert Cahen d’Anvers 1871-1933 &1898 Sophie Warschawsky 1876-1975
Lydie Cahen d’Anvers 1899-1977 &1926 Anthony Rothschild 1887-1961
Renée Cahen d’Anvers 1902-2000 &1924 Hubert de Monbrison 1892-1981
Françoise de Monbrison
Manon de Monbrison
Christian de Monbrison
Jean de Monbrison
[Hubert de Monbrison 1892-1981& 1919 Marguerite Leonino 1895-1923
Gilles de Monbrison
Arnaud de Monbrison
Hubert de Monbrison 1892-1981 &&& 1950, Irina Paley [64]1903-1990]
Claire Cahen d’Anvers 1872-1963 &1891 Moïse de Camondo 1860-1935
&1903 Charles Sampieri
Nissim de Camondo 1892-1917
Louise Béatrice de Camondo 1894-1944 &1919 Léon Édouard Reinach 1893-1943
Claude Sampieri 1903-1995 &1922 André Dubonnet 1897-1980
&&1932 Ignacio de Landa y Osio
En 1948, le Bottin mondain signale Henri de Monbrison et Mme née Cahen d’Anvers comme propriétaires de la villa « Guilharria »[65] ce qui, en basque, signifie bruyère.
En avril 2024, la maquette de la villa « Guilharria » est donnée à la Ville de La Teste-de-Buch ; lors de l’Atelier d’« initiation à la recherche cadastrale » organisé, le 14 juin 2024, par le service des archives de La Teste-de-Buch, il a été démontré (dossier NC1284) que la villa Laknéguia, de style basque, est antérieure à Guilharria, de style basco-landais, toutes les deux construites à Pyla-sur-Mer par Hubert de Monbrison, à proximité l’une de l’autre.
Aujourd’hui Magali & Francis Wahl, ancien patron de Photomaton, en sont propriétaires.
Sont référencés à la même adresse Henk Van De Kamp, Christian Sardet, et le gardien Charly Garlaud.
Kee Lun, 174 & 176 boulevard de l’Océan
Selon les Chinois, Kee lun est un animal fabuleux qui aurait les jambes et les sabots d’une vache, la tête d’un dragon et le corps d’un mouton recouvert d’écailles ; ce quadrupède ne parvient jamais à apparaître lorsqu’un sage est né dans le monde[66].
Cette villa, reconnaissable depuis la plage par son paravent en verre.
Aurait appartenu à Jean Cordier[67], petit-fils de Désiré Cordier.
La villa appartient aujourd’hui aux Watrigant (Axelle Negre, propriétaire et présidente du Comité régional des courses au Galop du Sud-Ouest).
Généalogie d’André Jean Ferrière
André Jean Ferrière 1897-1973 & 1923 Simone Dubos 1899-1983
Danièle Ferrière 1927 & Claude Delmas
Gérard Delmas 1947(voir « Chrismina » 6 avenue Louis-Gaume)
Isabelle Delmas 1951 $ Jean-François Negre
&& Serge Desmarais
Axelle Negre & Damien de Watrigant
Axelle, l’épouse de Damien de Watrigant, est la fille d’Isabelle Delmas et l’arrière-petite-fille du courtier maritime bordelais Jean Ferrière, né à Belin-Béliet.
Serge Desmarais est le fils de Stéphane Desmarais, le dernier président de « Desmarais Frères ».
Utopie, 178 boulevard de l’Océan
« Utopie » a été la résidence des Gaume, Jacques, Jean, puis Louis.
La Gentihommière, 180 boulevard de l’Océan
Ancienne nursery de chevaux de Philippe de Rothschild ; la tour abritait un château d’eau.
La « villa Rothschild » est un site inscrit à l’inventaire des sites le 9 juin 1943.
La Chaumine, 195 boulevard de l’Océan
Comme sur la carte postale, cette villa est parfois appelée à tort « La Chaumière » ; Frédéric Ozil (1879-1963), fondateur de l’École universelle, la fait construire en 1926.
En 1946, Frédéric Ozil cède « La Chaumine » à M. Henri Barre, concessionnaire automobiles à Bordeaux. La villa appartient aujourd’hui à sa petite-fille Nathalie Guilhon.
Don Cupi, 184 boulevard de l’Océan
En 1895, Henri de Rothschild (1872-1947) épouse Mathilde von Weissweiller (1872-1926) dont il aura trois enfants :
– James-Henri de Rothschild (1896-1984), qui épousera, en 1923, Claude Dupont (1904-1964) puis, en 1966, Yvette Choquet (née en 1939) ; il a 2 filles, Nicole (1923-2007), actrice, et Monique (1925-?), maître d’équipage ;
– Nadine de Rothschild (1898-1958), qui épousera, en 1919, M. Adrien Thierry (1885-1961) ;
– Philippe de Rothschild (1902-1988), qui épousera, en 1935, Élisabeth Pelletier de Chambure, dite Lili (1902-1945), et, en 1954, Pauline Fairfax Potter (1908-1976) ; il a une fille, Philippine de Rothschild (1933-2014).
Henri de Rothschild fait des études de médecine mais n’exercera pas ; il finance généreusement plusieurs hôpitaux ainsi que les recherches de Pierre et Marie Curie. Entrepreneur inlassable, toujours plein de nouveaux projets, il fonde des industries diverses, depuis les voitures Unic (qui finiront par être absorbées par IVECO) jusqu’à une savonnerie. Passionné de théâtre, il dirige le théâtre Antoine et fait construire le théâtre Pigalle. Il est auteur dramatique sous les pseudonymes de Charles Des Fontaines et André Pascal.
En 1924, Philippe achète 20 000 mètres de terrains à 30 fr[68] au Pyla ; le baron Philippe s’adresse à Charles Siclis (1889-1942) pour construire la villa « Don Cupi » ; son père s’adressera au même architecte pour construire le théâtre Pigalle et les caves de Mouton.
L’habitation du baron de Rothschild est l’une des plus luxueuses du parc de Pyla-sur-Mer. À gauche, au bord de la grande allée, de vastes écuries (de style normand) ; en face, une barrière fermant l’entrée de jardins pleins de fleurs ; au fond, à droite, le chalet en façade sur le Bassin[69].
Siclis s’inspire du style basque agricole traditionnel, avec murs peints à la chaux, balcon en bois, tuiles et toit asymétrique. Cet édifice à un étage s’étend, face à la mer, sous couvert d’épais ombrages.
Nous retrouvons, bien que très altérée, la partition de l’hôtel particulier français : une aile de communs détermine effectivement une cour, tandis qu’à partir de l’avancée, occupée par la salle à manger, s’organise la façade sur la mer. Les piliers trapus que l’on rencontre parfois soutenant la solive du porche de la ferme labourdine sont ici regroupés dans la cour pour former un péristyle. Un parcours est créé, menant de la mer au plus intime de la maison, dont les différents espaces constituent les séquences.
Lors de la construction de l’annexe destinée à loger le personnel, reliée par une arche à la maison principale, la cheminée monumentale est déplacée au nord de la villa.
Philippe de Rothschild & Roger Etcheber
Le 16 novembre 1933
Mon cher Roger,
Je suis disposé à vous engager à partir du 1er janvier 1934, si vous acceptez les conditions suivantes :
Tout d’abord, je désire que vous sachiez que toute personne entrant à mon service entre sans condition de sa part. Ayant dû me séparer de plusieurs employés par suite de leur mauvais esprit, j’espère qu’en acceptant de faire partie de mon personnel, vous viendrez avec de bonnes intentions et le désir de travailler avec assiduité et empressement. Il est bien entendu que vous serez toujours sous les ordres de Duru ou de William Kohler.
Vos occupations seront réparties dans l’ordre suivant :
1e – Construction et entretien de tous bâtiments et matériel de Don Cupi.
2e – Pendant les heures de liberté que vous laisseront ces travaux vous devrez vous occuper de jardinage.
3e – Vous serez également marin de la flotte de Don Cupi (Chris-craft, pinasse, plongeoir, etc.) et ainsi vous aurez suffisamment de responsabilités et de travail pour ne pas pouvoir faire les régates.
4e – Comme convenu précédemment, vos appointements mensuels seront de Frs 1.000,– plus une indemnité de Frs 25,– par enfant.
5e – Vous toucherez tous les ans le bon d’habillement suivant :
– 1 complet molleton marin Frs 268
– 1 chandail marin 99
– 1 paire de sandales caoutchouc 37,50
– 1 casquette marin 65
– 3 combinaisons, pièce 75
– 2 paires de sabots, pièce 35
– 2 paires de chaussons, pièce 11,25
– 1 paire de chaussures 115
6e – Pendant mon absence, vos heures de travail seront les mêmes que celles d’Émile Lacaze, le jardinier, et pendant mes séjours, vous serez à ma disposition.
7e – vos transports d’Arcachon au Pyla s’effectueront à vos frais, comme pour Émile Lacaze.
8e – Je ne puis prendre à mes frais votre déménagement de Lormont à Arcachon, mais si ma camionnette de Paris a l’occasion d’aller à Don Cupi avant le 1er janvier, à titre exceptionnel et sans engagement de ma part, je ferais transporter vos meubles.
Veuillez donc me faire savoir si vous êtes d’accord sur ces conditions.
Cordialement.
Signé Ph. de Rothschild
Dans « Le temps immobile », Claude Mauriac (1914-1996) nous livre une tranche de la vie pylataise, en août 1935, ces parties de volley-ball, en fin d’après-midi, chez Philippe de Rothschild : l’heure du volley-ball au Pyla, c’est en mieux l’heure du Miramar à Cannes. Tout ce qu’il y a de chic, de célèbre dans la région se dirige chaque soir vers Don Cupi.
Les jeux les plus divers, du croquet au cochonnet en passant par le deck-tennis et le ping-pong, offrent en vain leurs séductions, éparpillés dans le jardin. Le volley-ball a été adopté pour la saison à l’unanimité.
Philippe de Rothschild, conseiller municipal de La Teste, a des vues prophétiques. Lors de la séance du 17 août 1936, il préconise la création d’un syndicat intercommunal qui verra effectivement le jour vingt-six ans plus tard[70]. Son mandat prend fin en décembre 1940, après lecture, en séance du Conseil municipal, d’une lettre du préfet le déclarant déchu de la nationalité française !
Vincent Auriol
Depuis la disparition de sa femme, le 23 mars 1945, au camp de concentration de Ravensbrück, Philippe de Rothschild ne remet plus les pieds au Pyla. Philippe de Rothschild a prêté[71] sa villa au président de la République. Le 10 septembre 1948, celui-ci écrit : j’ai des soucis. Ma femme est malade sérieusement depuis quatre mois. Elle est à Arcachon. Je ne peux même pas aller la voir.
Auriol récidive : le 3 août 1949, le président part se reposer à Arcachon. Pendant ce temps, j’ai vu Queuille qui est venu au Pyla à l’occasion des incendies de forêt des Landes[72].
Vincent Auriol amena dans son sillage nombre d’hommes politiques comme Maurice Bourgès-Maunoury (54 boulevard de l’Atlantique) ou Jean Pierre-Bloch (165 boulevard de l’Océan).
Après-guerre, et jusqu’à l’été 1949, « Don Cupi » est loué pour les vacances d’été à l’agent de change Massonaud et ses amis de Montereau, les Sachot et les Lambert.
Généalogie de Félix Sachot
Félix René Sachot 1867-1940 &1891 Pauline Marguerite Piet 1872-1896
&& 1902 Germaine Félicie Hayon 1884-1957
Yvonne Renée Sachot 1892-1975 &1915 Jean Léon Louis Haumont 1891-1950
Jean René Sachot 1895-1986 &1939 Marie Moussia Blank 1895-1986
Colette Sachot 1905-1988 &1930 Jean Alfred Victor Billard 1901-1995
Georges Sachot est le maillon central d’une lignée de cinq industriels, Étienne, Hubert, Georges, René et Jean qui présidèrent aux destinées d’une fabrique de tuiles, briques de parement, briques creuses, puis, en dernier seulement, de briques réfractaires, située à Montereau.
En 1956, la propriété Rothschild est divisée en copropriété horizontale comprenant cinq lots. Mme Sachot, née Germaine Hayon, achète Don Cupi qui sera ensuite divisée entre ses filles, Yvonne recueillant la villa principale, et sa sœur, Mme Billard, qui se voit attribuer l’annexe destinée à loger le personnel.
La villa principale fera ensuite l’objet de plusieurs transactions avant son acquisition par M. Bertrand Godbille, propriétaire actuel.
Mimi Pinson, 201 boulevard Océan
La villa est bâtie en 1933 par Amélie Moga qui tient le commerce de vins (gros et détail) qu’elle a créé rue du Port, à La Teste ; ses fils et petit-fils[73] prendront la suite.
« Mimi-Pinson » est une villa luxueuse, avec des boiseries en acajou.
La villa profite d’un chemin qui traverse la propriété de Philippe de Rothschild et mène directement à la plage ; ce chemin, alors nommé « passage Moga » figure au cadastre actuel quoique ayant physiquement disparu.
La villa est vendue dans les années 1980 à M. Lautard, « distributeur de bières et eau ». Celui-ci divise le terrain de 1 800 m² en deux lots, qui s’étendent du boulevard de l’Océan jusqu’au garde-feu du Sémaphore, et transforme la maison en studios.
Viva, 190 boulevard de l’Océan
En 1956, Neil Whytlaw, directeur de Viva assurances, dépose la demande de permis de construire ; en 1977, Marguerite Whytlaw, née Lannie, est propriétaire suivie, en 1985, par M. Agostino.
Puis, « Viva » devient la propriété de Marie-Jeanne Lanvin[74]. Marie-Jeanne a épousé Olivier de Royère en troisièmes noces ; Olivier est le neveu de Louise-Marie-Caroline de Royère (1890-1982) qui a possédé « Etche Léna » (devenue « Argui Eder »), 56 avenue de la Plage.
On remarque le portail de « Viva »… qui n’est pas sans rappeler celui de « Choco Baïta », mais aussi ceux en vis-à-vis de la « villa Dupuy ».
La Bouerotte, 213 boulevard de l’Océan
Jacques Maisonneuve fait construire la villa ; d’origine corrézienne, il l’appelle « La Bouerotte », nom local d’un petit poisson d´eau douce inspiré par « le blérou », qui se faufile partout…
Bouerotte est devenu le surnom de leur fille Naïk, car à 3 ans elle était toujours dans les jambes des ouvriers pendant la construction de la maison.
La Forêt, 217 boulevard de l’Océan
En janvier 1926, est célébré le mariage de Mlle Jane Latchague Meller[75] (1902-1988), la charmante fille de M. et Mme Daniel Meller, avec M. Louis Marie Siméon Lignon[76] (1899-1963), le sympathique sportsman du Nice Lawn-Tennis Club.
Louis et Jane ont un fils, Jean Daniel Louis Lignon, né le 5 juillet 1927 à Romans-sur-Isère, et décédé, à l’hôpital de La Teste, le 19 mai 2009.
Louis Lignon est propriétaire, par succession de son beau-père Daniel Meller, des terrains traversés par la route de Pyla ;
Généalogie d’Antoine Latchague
Antoine Latchague[77] 1844-inh. 16 septembre 1906 raffineur et 14 rue des Bouviers en 1873, manœuvre et 56 rue Bigot en 1875, arrimeur et 20 passage Moreau en 1880
& Lucie Lalanne ca 1850-inh. 7 avril 1903 (ménagère / acte naissance Marceline en 1873)
&& Jeanne Lalanne ca1848 (ménagère / acte naissance Jean Justin en 1875 et Jeanne en 1880)
Marceline Léontine Latchague 30 mars 1873-16 janvier 1963
& 1907 Octave Joseph Cirot 1869- inh. 30 décembre 1937, sans progéniture
Jean Justin Latchague 10 juin 1875-inh. 2 mai 1925
tonnelier 59 rue Grateloup en 1902 et 6 rue des Enfants-assistés en 1904
et 9 rue Domrémy en 1907
& 1901 à Morlanne, Marthe Bergeyre ca 1883
Lucie Jeanne 21 juillet 1902 Bordeaux – 4 septembre 1988[78]
adoptée en 1923 par Daniel Meller et Marie Thérèse Latchague
& 1926 Louis Marie Siméon Lignon (1899-1963)
Jean Lignon 1927-2009 & Lucienne Marie Marguerite Lafay
&& 2006 Sonia Souchkoff
Marie Madeleine Latchague 5 février 1904-11 juin 1990 et inh. 16 juin 1990
& 1929 Ernest René Pascal ca 1903-inh. 3 mai 1973 commerçant, sans progéniture
Lucien Octave Latchague 16 juillet 1907-inh. 21 février 1981
(chauffeur livreur ; possède une villa 17 rue des Ajoncs à Petit Piquey)
& 1930 Joséphine Jeanne Gérard ca 1907-inh. 16 mai 1950
Guy Latchague 1932-1992 & Janine Lermusiaux 1935
Marie-Anne L. +6 mai 2014 à Göteborg & Patrick Besson
Marine Besson
Bruno Latchague 1957
Sophie Latchague 2 janvier 1959 & Jean-Pascal Nouette
Antonin Nouette 14 avril 1986
Valérie Latchague & N Causse
Jeanne Latchague 29 janvier 1880 Bx- inh. 13 novembre 1943
Marie-Thérèse Latchague 1880-1963, sans progéniture,
236 rue de l’Église-Saint-Seurin à Bordeaux
& Jean-Louis Daniel Meller 1863-1944
ont laissé pour seule héritière leur fille adoptive (jugement du 2 novembre 1923)
Mme Lucie Jeanne Latchague-Meller (fille de Jean Justin Latchague)[79]
Louis Lignon est « Adjoint spécial » du Pyla du 10 mai 1953 jusqu’à son décès le 28 septembre 1963. Faut-il rappeler que dans sa deuxième villa, au fond de son jardin, Jeanne Lignon a offert l’hospitalité au père Marcou (mort à plus de 101 ans) lors de ses dernières années.
Lotissement Daney – 1926
Dans sa séance extraordinaire du 14 janvier 1925, le Conseil municipal émet un avis favorable à ce lotissement sous réserve que les voies de communication seront en concordance avec celles du lotissement de la Société immobilière du Pyla-sur-Mer qui lui est contiguë et qu’elles auront un minimum de largeur de 10 mètres. En outre, que des voies d’accès direct avec la mer seront établies au moins tous les 200 mètres.
Terrains vendus en 1926 par Madame Daney à Louis Gaume[80]. Monsieur Gaume a vendu ce même 31 juillet 1926, la totalité du terrain, qu’il avait acheté à Madame Daney, par lots, à divers acheteurs, à savoir :
- Siclis
- L. Garcias
- Lamarthonie
- le duc Decazes
- Horeau
- Richard
- Dupuch
- de Cugnacq
Madame Labatut
En 1926, Philippe et James de Rothschild acquièrent trois hectares environ du nord de la propriété Daney.
L’avenue des Hirondelles
En 1928, Philippe de Rothschild envisage de supprimer le chemin qui mène à la plage en traversant sa propriété depuis qu’il a acheté le terrain « Daney » ; ce chemin est particulièrement utile à la villa « Mimi Pinson » qui se trouve en face. Le 28 novembre, l’association syndicale des propriétaires du lotissement de Pyla-sur-Mer fait savoir au maire qu’elle accepte son remplacement par une voie située à 100 mètres environ au sud. Finalement, Philippe de Rothschild acceptera de déporter le chemin menant à la plage[81] en le remplaçant par un chemin de 6 mètres de large en bordure de sa propriété et de celle de son frère, le baron James et l’empierrement de cette voie sur 4 mètres de large[82] ; c’est l’actuelle avenue des Hirondelles.
Dans un courrier daté du 8 décembre 1930, Philippe de Rothschild dit au maire, Pierre Dignac, combien il m’est pénible, dans ce coin que j’ai choisi pour la tranquillité, de penser que l’ensemble de notre terrain est coupé en deux par un accès à la plage ouvert à tous les « dimanchards », munis de leurs journaux et de leurs boîtes de sardines. Ne pourriez-vous pas faire admettre que ce chemin, tout en restant propriété de la commune, soit partiellement privé […].
Lotissement des Hirondelles – 1939
Les parcelles du lotissement Daney ont été acquises, à différentes époques, par Philippe et James de Rothschild ; en 1939, ils décident de lotir à nouveau les terrains se trouvant entre la plage et le boulevard de l’Océan, limités au sud par l’avenue des Fauvettes, et au nord par l’avenue des Hirondelles qui est créée à cette occasion.
M. Moga demande que l’assiette de la servitude dont il jouit pour se rendre de chez lui à la plage soit conservée (elle s’exerce alors sur une largeur de six mètres) ; il appartient aux lotisseurs d’obtenir le déplacement de l’assiette de cette servitude. La nouvelle servitude constitue l’actuelle avenue des Hirondelles.
Ar 44 – Le Pilat, avenue des Vanneaux & des Hirondelles
Cette batterie de défense est armée de deux canons de 77 en casemates bétonnées axées à l’ouest-quart-nord-ouest, donc vers le Cap-Ferret, et sud-ouest. Chaque casemate est flanquée d’une soute à munitions à laquelle est accroché un tobrouk armé d’une mitrailleuse.
Un peu à l’intérieur des terres, un canon de moyen calibre en casemate axée au sud-sud-ouest peut tenir sous son feu la route littorale courant vers le sud. La villa de la famille Martinerie (8 av. des Fauvettes en 1939), située dans l’axe de tir, est détruite par les Allemands.
Quelques tobrouks et niches pour mitrailleuse complètent la défense.
Après la guerre, la commission spéciale de classement propose de conserver des ouvrages côtiers établis par les troupes allemandes dans le lotissement des Hirondelles, et qu’il n’y aurait d’autre servitude que celle de la préservation des ouvrages établis en dur.
Jacques Carcassonne, président du tribunal de commerce de Paris, achète les terrains situés, en front de mer, entre l’avenue des Hirondelles et Etche Baro. Il vendra la maison du 6 avenue des Vanneaux à un banquier bordelais ; la transaction est dépréciée par un blockhaus qui gêne la vue. Sa démolition n’est pas envisageable compte tenu des finances qu’il faudrait y engloutir. Cependant, un maçon testerin propose un devis défiant toute concurrence pour le faire disparaître : il creuse des douves et, à force de lances, injecte de l’eau sous l’ouvrage qui s’enfonce alors dans le sable comme un pieu[83]…
5 avenue des Vanneaux, une casemate de type R 612 (ou R 680 pour M. Mentel) pour canon de 50, camouflée en villa, sert actuellement de garage pour la villa située sur le même terrain.
Un dépôt de munition est implanté à proximité de l’avenue des Bécasses.
Aux n° 4 et 6 avenue de l’avenue des Bécasses, on trouve encore deux tobrouks.
Villa Bigarena, 5 avenue des Hirondelles, un blockhaus de type R 502 servait de casernement pour 22 soldats. Il n’a pas été démoli[84].
L’Argonaute, 13 avenue des Hirondelles
En 1963, terrain acheté par Paul Huvelin Ingénieur ; est le patron des patrons lors des accords de Grenelle en 1968. En 1995, « L’Argonaute » est la propriété de Paulette Knaebel et de Jean-Paul Saint-Laurent, architecte à Tarbes. La villa est posée sur le blockhaus visible depuis la plage.
En 2009, une extension, proposée par le Cabinet d’architecture et d’urbanisme Saint-Laurent et associés, de Tarbes, tranche avec son environnement.
Lotissement Ph. & J. de Rothschild – 1956
Le 1er juin 1956, par courrier à en-tête de la Société immobilière et hôtelière du domaine « Don Cupi[85] », l’un des administrateurs, M. Gaume, remet au maire un plan de division en 16 lots de la propriété qui s’étend alors du 178 au 190 boulevard de l’Océan, tout en faisant remarquer que disséquer une pareille propriété en petits lots serait une grosse erreur.
Il est préféré d’opter pour des lots plus grands de façon à garder cette propriété à peu près intacte, ce qui permet d’avoir une partie boisée au milieu du Pyla, car celles-ci disparaissent de plus en plus.
Lotissement de l’avenue des Vanneaux – 1961
Le 28 mars 1961, Mme veuve Maurice Blanchet[86] ne pouvant plus faire face aux dépenses d’entretien, souhaite morceler sa propriété en 5 lots (propriété précédemment à la famille Carcassonne, dont Jacques Carcassonne, président du tribunal de commerce de Paris) sise avenue des Vanneaux.
Les ouvrages côtiers allemands ont fait l’objet d’une décision du Capitaine de Vaisseau Arzur, commandant l’arrondissement maritime de La Pallice – Rochefort, en date du 13 août 1947 :
– Blockhaus A modèle R 611, construit en 1943 ; casemate, avec tobrouk, pour canon de campagne 77, avec soute (les douilles étaient évacuées dans une fosse située sous le local de combat), abris et garage pour canon PAK (PanzerabwehrKanone) avec rampe d’accès cimentée ; son homologue, modèle R 680, est aussi pour canon de 77.
– Plateforme de tir B pour pièce de 47, avec parapet : il s’agit d’une simple plateforme bétonnée protégée par un mur. C’est un ouvrage sans aucune valeur qui peut être détruit.
– Abri à usage de casernement D
– Cuisine E : il s’agit d’une cuisine souterraine sans aucune valeur comme abri. Le plafond est constitué avec des rondins de pin qui seront vite pourris. Démolition du plafond et comblement de l’excavation.
– Poste d’observation, dépôt de munitions, poste de projecteurs réflecteurs E.F.I.
– Petites constructions sans intérêt. Démolir ou combler.
– Poste de mitrailleurs en triste état, les Domaines vont le démolir pour débarrasser la plage. Ce poste de mitrailleurs se trouvait sur la plage, en avant du bunker R 611 (repère A).
Fait curieux, Marcel Bleustein … Blanchet (1906-1996) sera un des futurs acheteurs ; son choix se porte sur le 10 avenue des Vanneaux.
10 avenue des Vanneaux
Le terrain, situé en bordure du Bassin d’Arcachon est bâti d’une villa des années 80. L’environnement composé de nombreuses villas avec jardin, toutes en retrait par rapport à la rue, est verdoyant et partiellement boisé (pins parasol, pins maritimes).
La villa s’implante au centre de la parcelle selon une forme de U créant ainsi une terrasse plantée en son centre d’un pin parasol. Une annexe de la villa est enterrée sous la dune à l’ouest, mitoyenne d’un blockhaus.
Le terrain présente une forte déclivité (supérieure à 2,50 m) sur son dernier tiers à l’ouest offrant ainsi à la villa la sensation de surplomber le Bassin.
En 2016, Elsa Milgrom, née Belaïche, vend à Édouard Moueix qui venait juste d’acheter la villa située au 36 avenue de la Plage ; gérant de la SCI Arghiera, il fait appel au cabinet d’architectes Ducos & Rougier pour transformer la villa.
Fantaisie ex Thalassa, 3 avenue des Fauvettes
Les Labassa sont de riches testerins qui possèdent une maison bourgeoise rue du Président-Carnot. Ils possèdent la villa « Thalassa », et ont le téléphone n° 321.
Se trouvant dans l’axe de tir de la batterie de l’Éden, les Allemands la démolissent pour la reconstruire quelques mètres plus loin[87].
En 2006, la villa qui s’appelle alors « Fantaisie » est au nom de Guy de Romance.
Case Navire, 7 avenue des Fauvettes
La villa existe en 1926 ; elle appartient à M. Magendie.
Puis, en 1939, à Jacqueline de Kerangal, née Élisabeth Jacqueline Chassin (1906-1983) qui s’est mariée le 29 janvier 1932 à Fort-de-France avec Noël Le Gal de Kerangal (1906-1975).
Noël est capitaine au long cours ; premier lieutenant, il fait des rotations de cinq à six semaines à bord du Saint Domingue entre Fort-de-France, Pointe-à-Pitre, Basse-Terre, Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni et Bélem sous les ordres du Commandant Codet. Le 14 avril 1943, alors que le paquebot se trouve à Puerto Plata en République Dominicaine, Noël déserte, avec le deuxième lieutenant Louis Pichon, pour passer à la dissidence (la France Libre). Ses objets personnels, demeurés à bord, sont remis à son épouse par l’inscription maritime de Fort-de-France le 14 mai 1943, tandis que M. Pichon se présente lui-même le 28 juillet pour récupérer son sac[88]. Noël Le Gal de Kerangal est ensuite commandant du caboteur Trois Ilets.
Le 17 août 1944,
Monsieur le Maire,
Vous m’avez signalé le 2 juin 1944, que la villa Case Navire, dont je m’occupe, était déréquisitionnée le 2 mai 1944.
Or, en mai juin, les barrières ont été enlevées, les arbres ou arbustes abattus, le jardin au nord et à l’est complètement rasé et très souvent on y passait ou y travaillait pour enlever toute chose gênant la vue dans le champ de tir du Canon posté non loin. Était-elle bien déréquisitionnée.
Je vous demande de bien vouloir me donner confirmation de ces dégâts afin de préserver les intérêts de mes clients se trouvant à la Martinique.
[…]
M. Valet, Agence de l’Océan
Les Kerangal choisissent l’entrepreneur Labat pour reconstruire la villa après leur retour en France, en 1945.
En 1983, le médecin radiologue Jean-Pierre Basseau procède à l’agrandissement de « Case Navire ».
Rayon Vert, 11 av des Fauvettes
Propriété de Jean-Armand Daney ; le 30 juillet 1924, Le Figaro annonce la présence de Mme Élisée Gheusi, née Marie Meyney, sœur de Madame Jean-Armand Daney. En juillet 1928, on annonce la mort à Pyla-sur-Mer de M. Élisée Gheusi[89], gérant de la banque Gheusi et Cie, vice-président du syndicat des banquiers de province, administrateur de la Société centrale des banques de province, et frère de M. Pierre-Barthélémy Gheusi[90].
Ses obsèques ont lieu dans l’intimité, le 4 août 1928, à Gujan-Mestras.
Le 28 août 1928, L’Avenir d’Arcachon relate le naufrage du bateau sardinier Prince charmant qui a chaviré, sur la barre, à environ 300 mètres du rivage. Maritin, un rescapé fut recueilli, à bout de souffle, au Pyla, par M. Gheusi.
Dès 1927, Nancy Vernes, fille de Philippe Vernes, et son mari Maurice de Barrau de Muratel[91], en ont assez du temps gris de Normandie où les parents Vernes passent habituellement leurs vacances : ils louent « Rayon Vert ». Nancy ne tarit pas de louanges sur le Bassin d’Arcachon, ce qui incite ses parents à louer la villa l’été suivant, location qui est suivie par son achat l’année même, et de la parcelle de terrain de l’autre côté de la rue. « Rayon vert » ne comporte alors qu’un rez-de-chaussée ; ils construisent la maison du gardien, devenue « Etche Baro », sur la parcelle de terrain du 14 avenue des Vanneaux.
Les voitures, à l’époque, ne dépassent pas « Rothschild » et c’est en traîneau sur patins – une schlitte – que sont acheminés les bagages jusqu’à la villa.
Généalogie de Jean Georges Vernes
Charles Vernes 1786-1858 & Anne Louise Grivel 1789-1842
Adèle Vernes 1812-1891 & 1834 Félix Vernes 1801-1879
Louis Vernes 1815-1906 & Augusta Sautier 1821
&& 1855 Henriette Jauge 1822
[…]
Françoise Vernes 1824-1881& Henry Paumier 1820-1899
[…]
Aline Élisabeth Vernes 1787
[…]
Édouard Vernes 1791-1870
Félix Vernes 1801-1879 & 1834 Adèle Vernes 1812-1891
Adolphe Vernes 1836-1906 & 1859 Sophie Seguin 1840
Jules Félix Vernes 1872-1934 & 1898 Hélène Mallet 1876-1971
Pierre Vernes 1899-1990 & Antoinette Goldet 1904-1961
Charles Vernes 1901-1967 & 1924 Arlette Devise 1903-1990
Édouard Vernes 1904-1965 & ?
Jules Vernes 1838-1867 & 1863 Marie Oberkampf 1842-1923
[M. Oberkampf && Albert Faure 1841-1901]
Raoul Vernes 1864-1880
Philippe Vernes 1866-1967 &1892 Alice Mallet 1872-1959
Jacqueline Sophie 1894-1902
François Vernes 1896-1986 & 1931 Suzanne Hottinguer 1908-1997
Nancy Vernes 1899- & 1919 Maurice de Barrau de Muratel 1893-1949
Jean de Barrau de Muratel & Annie Heurteau
Sylvia de Barrau de Muratel & Claude Melin
Juliette Vernes 1903-1965 & André Jameson 1899-1978
Georges Vernes 1909 & 1936 Jacqueline Wallace 1916
[Jacques Faure 1873-1910 & 1896 Yvonne Gallay 1876-1961
Marthe Faure 1875-1946 & 1896 Charles Pasteur 1870-1961]
Gabrielle Vernes 1842-
Théodore Vernes 1845- & Marie de Witt 1851-
Mathilde Vernes 1852-
Jean Cyr François de Barrau de Muratel, père de Maurice, décède ici au Pyla lors d’un séjour, le 27 juin 1934.
Devant « Rayon vert », Philippe Vernes mouille son 6 m 50 et une pinasse (aujourd’hui on ne compte pas moins de 42 bateaux entre les deux épis). C’est Urbain (Depied ; vilain sobriquet attribué par les enfants) qui s’en occupe, entre deux pêches à la senne question d’alimenter la table.
Georges Vernes, son fils, fera construire un « glisseur ».
« Rayon vert », agrandi (on reconnaît les baies d’origine), et « Etche Baro » sont encore aujourd’hui dans le patrimoine de la famille Vernes.
Enia-Da, avenue des Goélands
La villa appartient au docteur L. Morin lorsqu’elle est réquisitionnée du 15 avril 1943 au 5 mai 1944. Le 17 novembre 1959, le docteur bordelais Jacques Morin fait remarquer que son père, nommé membre du comité syndical[92], est décédé le 8 août 1959 après une longue et bien pénible maladie. Sa villa « Enia-Da » avenue des Goélands est à sa veuve.
Agur-Maïa ex Aramitz, 12 avenue des Goélands
« Aramitz » (ou « Aramits ») aurait été construite avant 1933.
Cette villa appartient à Emmanuel Tardieu[93] ; il figure sur l’annuaire d’Arcachon de 1937.
Au titre des ancêtres d’Emmanuel, on relève Jean-Baptiste Tardieu, né à Ax (Ariège), le 30 octobre 1759, mort au 44 Fossé de Bourgogne à Bordeaux, le 19 avril 1837 ; il est enterré au cimetière de la Chartreuse. Jean-Baptiste s’établit à Bordeaux en 1783 ; il fut l’un des
grands négociants et capitalistes, fondateur, actionnaire et censeur de la Banque de Bordeaux, fondateur des Bains des Quinconces et du pont de Bordeaux. Il fut président du Conseil de fabrique de l’église Saint-Michel, de Bordeaux, de 1821 à 1836, et son nom se trouve au tableau des principaux bienfaiteurs de cette même église ; il laissa une fortune considérable en mourant. Il épousa, en 1793, Marie-Aimée Serizier, décédée en janvier 1855[94].
« Aramitz », devenue « Etche Maïa » puis « Agur Maïa[95] », aurait-elle perdu de sa splendeur !
En 2004, on note la présence de Mme Ley ; cette famille y est encore en 2018.
Sur la carte postale ancienne, on devine le superbe portail ! Or, les portails participent au caractère architectural de la station.
À Arcachon, notre voisine, la tradition veut que les portails soient plus hauts à leurs extrémités qu’en leur centre, en chapeau de gendarme inversé, cela leur donne une classe indéniable ; le portail qui ne répond pas à cette particularité fait tout de suite m’as-tu-vu ou nouveau riche.
Yellow Marine ex Taïa, 20 avenue des Goélands
Connue sous le nom de « Taïa » en 1933. La villa de Paul Christian est réquisitionnée du 27 novembre 1940 au 31 décembre 1944 moyennant une indemnité de 15 900 F/an.
La villa initiale est remplacée par une maison des années 1950 ; la villa est implantée sur la partie est de la parcelle dégageant ainsi la dune littorale. Une annexe de la villa est accolée à la villa principale dans la bande des 4 m.
Le terrain présente une forte déclivité sur son dernier tiers à l’ouest offrant ainsi à la villa la sensation se surplomber le Bassin.
En 1993, on y trouve Claude Bonnange qui rénove la villa.
En septembre 2011, on assiste au Pyla au mariage de France de Kinder et Bernard Boon-Falleur, divorcé d’Agnès Guillaume ; la villa leur appartient.
Bernard Boon-Falleur, ex-directeur de Flagey (soutenu par la Fondation Baillet-Latour), est président des Cimenteries CBR Cementvedrijven SA-NV. Il est aussi directeur de sociétés liées à InBev donc en lien avec la famille Spoelberch que nous avons rencontrée à la villa Dar Diali (son père Raymond B. (1915-2010) a été PDG de Stella Artois, commandant de l’Ordre Léopold, commandant dans l’Ordre de la Couronne, commandeur dans l’Ordre National de Côte d’Ivoire)[96].
France de Kinder est directrice de la Fondation Bernheim (Belgique).
En 2007 sur Merena, Bernard Boon-Falleur, en équipage avec Alexis Guillaume, est arrivé 25e à la transat Jacques-Vabre.
En 2017, la villa est rénovée et agrandie tout en lui redonnant son caractère basque quelque peu affecté par la précédente rénovation.
Kaléi, 210 boulevard de l’Océan
L’architecte André Conte (1909-1992) ne reçoit pas un avis favorable à sa demande de permis de construire (pour son compte) déposée en 1953 car le style basque doit être maintenu dans la section. Toutefois, les autorités voient la possibilité d’y déroger dans les lotissements nouveaux, mais à condition d’y maintenir le même style.
Il convient de remarquer la qualité de l’étude dont le talent de l’architecte est bien connu sur la place de Bordeaux.
Le projet respecte le caractère de notre région dont l’architecture traditionnelle est étrangère à l’architecture basque. Celle-ci a souvent servi de base à la création de pastiches dont la plupart sont de qualité douteuse et qui ont été implantées sous des ciels et dans des zones où ils ne s’allient qu’imparfaitement, ou même en aucune façon. Il est certes plus facile d’imiter ce qui existe déjà que de créer une œuvre originale s’intégrant dans un paysage donné, sans le banaliser ou le dévaluer. Beaucoup de constructeurs ont cédé à cette facilité, la création n’étant pas à la portée de tous[97].
André Conte est aussi l’architecte de la villa située 1 allée Robinson.
S’inspirant de la « Cité Radieuse » de Le Corbusier, André Conte est aussi connu pour avoir participé, avec Paul Daurel et Jean-Jacques Prévot, à la construction de la « Cité Lumineuse » à Bordeaux-Bacalan.
On doit aussi à André Conte, Jean-Jacques Prévôt, Paul Daurel, François Brochet, Robert Bedout, Claude Ferret, Serge Bottarelli, la « Cité du Grand Parc », à Bordeaux :
Ce sera aussi, avec les mêmes architectes Prévot et Daurel, la résidence du Château d’Eau, le premier bâtiment du nouveau quartier de Mériadeck, construit dès 1960
La première tranche du CHU de Bordeaux (1970-1978) est réalisée par André Conte, Paul Daurel et Jean-Jacques Prévot.
[1] – Le 18 novembre 1935, l’indivision Fournier met en vente cet hôtel par adjudication avec mise à prix de 200 000 francs. L’hôtel comprend alors 47 chambres, salons, salle à manger en terrasse, garages, jardins et tennis, eau, gaz, électricité, chauffage central ; superficie approximative 4 600 m². Source Le Matin du 11 novembre 1935.
[2] – Joseph Gaussail y est cité dans l’annuaire 1908 de l’Union fraternelle du commerce et de l’industrie.
[3] – L’Avenir d’Arcachon du 2 février 1930.
[4] – AM LTDB 1Z1.
[5] – AM LTDB 1Z1
[6] – AM LTDB 1Z1
[7] – D’après Marc Mentel.
[8] – AM 380W54.
[9] – Société Immobilière de Normalisation du Bâtiment et de Rationalisation Industrielle, 46 rue Jules-Michelet à Mérignac/Arlac.
[10] – Les huîtres sont un moyen simple et naturel d’obtenir du zinc, et, ainsi, de favoriser une production normale de testostérone.
[11] – AM LTDB 1M46.
[12] – François-Louis Vuitton marié le 27 octobre 1977, à Lyons-la-Forêt (Eure), avec Chantal O. née le 28 avril 1954, à Marseille ; divorcés le 8 juin 2006.
[13] – « L’entreprise Couach (Fabriquant de yacht) a déposé le bilan », Le Huffington Post du 31 mars 2009.
[14] – André Pouey (1902-1976) fera construire deux autres villas, pour ses enfants, aux 5 et 6 avenue des Acacias : « Valle Bravo » & « La Sillaca ».
[15] – En 1935, il est fait mention d’une villa « René-Geneviève » au 61 boulevard de l’Océan (ancienne numérotation). Cette villa serait antérieure à 1928.
Le restaurant « La Guitoune » était au n° 63, ancienne numérotation.
Il y a lieu de penser qu’il s’agit du même lieu. D’après Iulo Tesini, se serait aussi appelée « Lucienne ».
[16] – Retiré dans sa villa « Norita », 26 avenue des Mimosas, André Scappazzoni (prénommé Joseph lors du recensement de 1954), né en 1897, décède le 19 mars 1984.
[17] – Mme Sylvane Tesini, son épouse ; Mme Fabienne Tesini, sa fille, et leurs familles
ont la tristesse de vous faire part du décès de M. Iulo Tesini, survenu à l’âge de 93 ans. La cérémonie religieuse sera célébrée le jeudi 7 décembre 2017, à 11 heures, en l’église Notre-Dame-des-Passes du Moulleau Arcachon, suivie de l’inhumation au cimetière de cette même commune. Sud Ouest du 4 décembre 2017. Iulo habitait au 24 avenue des Mimosas au Pyla.
[18] – Rosalie Héloïse Malnoé est née le 22 octobre 1897 à Moutiers (Ile & Vilaine) ; mariée à André Scappazzoni le 22 novembre 1971 ; décédée en 1992.
[19] – Créée en juillet 2016, l’entreprise SCI La Guitoune du Pyla est alors dirigée par Benjamin Delaux et Édouard Lacoste.
[20] – L’Express du 25 octobre 2007.
[21] – Guy Loizillon a épousé Nicole Doré.
Doré Doré, connue sous la marque DD, est une société française de fabrication de chaussettes et de collants, fondée en 1819 par Jean-Baptiste Doré.
L’usine de Fontaine-les-Grès ferme ses portes en 2011 ; 48 personnes sont licenciées. La production de chaussettes et de collants haut de gamme est transférée en Italie.
[22] – Les Mémoires du Général de Gaulle rapportent que tante Yvonne faisait une halte chez Doré-Doré quand elle se rendait à Colombey-Les-Deux-Églises.
[23] – Blog HTBA, 2016.
[24] – Jerôme S., artiste peintre, a exposé à la galerie Caracas, à Arcachon, en mai 2015.
[25] – Souvenirs de Jean-Pierre Ardouin Saint-Amans.
[26] – Albert Couach est né à Arcachon en 1868. En 1922, associé à ses deux fils Robert et Louis, il est installé au 125 boulevard de la Plage à Arcachon. Robert Couach cèdera ses moteurs à Renault Marine en 1972. Guy Couach est le fils de Robert.
[27] – Marcelle Chantal Pannier est parfois connue sous le nom de Marcelle Favrel.
[28] – Marie-Jeanne Ballion, institutrice, née à Arès le 13 août 1890, épouse de Bertrand Dubernet. Fille de Jean Ballion, instituteur adjoint, et Justine Rieu. Dictionnaire Généalogique des Habitants d’Arès de 1851 à 1899, Jean-Louis Charlot, 2013
[29] – Attestation du 14 février 1941 de José de Seabra, gérant du Consulat du Portugal à Bordeaux. AM LTDB
[30] – Maurice Roger Etcheber, né a Arcachon le 18 février 1900, charpentier de marine, sera marin au service de Philippe de Rothschild ; époux de Marie Marcelle Bertaud, née a Bourg-sur-Gironde le 11 mai 1905, concierge. Leur fille Mauricette, est née à Lormont, Jean-Pierre, Nicole, Jean-Jacques à Arcachon en 1936, 1944, 1946 respectivement.
[31] – Pyla-sur-Mer, Jacques Clémens, 2006.
[32] – Jean Ignace Joseph (1896-1957), Louise Joseph Marie (dite Marie Mazérieux) (1894-1981), Noël (1904-1990), et André (1907- ?) sont les enfants de Jean Marie Joseph Paul de Coulhac Mazérieux et Berthe Rivière ; ils sont baptisés à Sainte-Thérèse, à Curepipe, Île Maurice. Source : Dictionnaire de biographie Mauricienne, et Archives nationales, site de Fontainebleau, dossier 19800035/0136/17232.
Marie Mazérieux fonde l’école Jeanne d’Arc (qui a cédé la place au collège Saint-Patrick), à Curepipe, en 1927. « Hommage à Marie de Coulhac Mazérieux », L’Express.Mu du 2 novembre 2006.
[33] – Histoire de la ville de Curepipe, Charles Giblot Ducray, 1957.
Le lieu-dit Curepipe, hors forêt usagère sur le lac de Cazaux est signalé antérieurement sur la carte dressée en 1901 par Eugène Durègne.
[34] – Espèce d’oiseaux limicoles de la famille des scolopacidés (bécassins).
[35] – T’es barge, issu de « barjot » (argot ; se dit d’une personne folle ou qui prend des risques), lui-même verlan de jobard (petit Larousse 2008) ne semblant pas être attesté comme nom commun avant 1956 ; l’origine de son usage serait peut être liée à l’Amiral Pierre Barjot qui, en charge de la partie aéronavale durant la crise du canal de Suez, aurait accompli une action insensée permettant pourtant la réussite de la mission.
[36] – Permis de construire 17K0302.
[37] – AM LTDB 293W119.
[38] – Gabriel Maudouit est né le 6 septembre 1922. Il est directeur général de l’agence immobilière « Établissements Maudouit et Fils » qui a été créée en 1955.
Mme Marie-Élisabeth Maudouit, M. Alain Maudouit, Mme Nathalie Basseville et son époux Michel, ses enfants ; Sébastien Campet-Maudouit, Méryl de Watrigant et son époux Nicolas, Carla Basseville, ses petits-enfants ; les familles parentes et alliées ainsi que le Rotary-Club de Bordeaux-Ouest ont la tristesse de vous faire part du décès de Gabriel Maudouit, survenu le 27 décembre 2015. Ils vous invitent à vous unir d’intention ou à les rejoindre pour assister à la cérémonie religieuse, le jeudi 31 décembre 2015, à 10 heures, en l’église Sainte-Clotilde du Bouscat. L’inhumation aura lieu dans l’intimité familiale. Sud Ouest du 29 décembre 2015.
[39] – AM LTDB 249W97.
[40] – AM LTDB 231W105.
[41] – Simone de Fontenilliat est la sœur de Louise, évoquée au n° 144 boulevard de l’Océan.
[42] – Annuaire des châteaux et des départements, 1932.
[43] – Louise de Sainte-Croix (née Fontenilliat) est la sœur de Simone Cardon de Garsignies dont il sera question lorsque nous aborderons le n° 153 boulevard de l’Océan.
[44] – Figure sur l’annuaire de 1977.
[45] – Son frère, Pierre-Éric Villien de Gabiole, est propriétaire du château de Ruat, au Teich.
[46] – L’Avenir d’Arcachon du 18 janvier 1831.
[47] – « Un intime de Sarkozy a construit les montages offshore de la dictature kazakhe », Gérard Karageorgis et Antton Rouget, Éclairage/Décodeur du 19 Octobre 2016
[48] – Jusqu‘au dernier jour, Pierre-Bloch, 1983.
[49] – Coups et blessures, Roland Dumas, 2011 ; et Pyla-sur-Mer, Jacques Clémens, 2006.
[50] – « Il est resté deux ans à la maison », Claude Pierre-Bloch, Sud Ouest du 7 décembre 2017.
[51] – Extrait des minutes du Greffe du Tribunal de Philippeville, 7 mai 1936. Jugement du divorce.
[52] – « Employés très bon marché », Yann Saint-Sernin, Sud Ouest du 13 janvier 2015.
[53] – Moïse est mort le 14 novembre 1935, soit le 18 Hechwan 5696 du calendrier hébreu.
[54] – « Béatrice de Camondo, 1894–1945 », Les Arts Décoratifs.
[55] – Marié à Marie Louise Gabrielle Lucie Rougier 1889-1956.
[56] – L’Avenir d’Arcachon du 4 mai 1930.
[57] – On note aussi les passages de la Société I. Feriel, 14 rue Santifontaine à Nancy en 1977 ; Gaume ; Lacraux.
[58] – Propos de l’arrière-petite-fille de Mme Goldet ; elle situe la construction avant 1923.
[59] – Fille d’Émile Deutsch de la Meurthe (1847-1924). Société des Pétroles Jupiter qui aura une raffinerie à Pauillac et Saint-Loubès. La famille Deutsch en perd progressivement le contrôle. En 1948, la société entre en bourse sous le nom Shell française.
[60] – La villa de Mme Goldet figurera aussi dans L’Annuaire d’Arcachon de 1945-1946.
[61] – Le Gaulois du 16 mars 1923 nous apprend les fiançailles d’Antoinette Goldet avec Pierre Vernes (futur dirigeant associé de la Banque Vernes et Cie), fils de M. Félix Vernes, régent de la Banque de France, et de Mme, née Mallet.
[62] – Union des femmes de France, 1940.
[63] – Guide ou Manuel de la conversation et du style épistolaire français-basque, abbé Dartayet, 1861.
[64] – Descendante de la maison des Romanov et divorcée du prince Feodor de Russie en 1936.
[65] – En 1942, lors de l’expropriation de la sous-station d’électricité « Longchamp » à Paris, le Bulletin municipal officiel de la ville de Paris, l’indique au n°122 boulevard de l’Océan, mais nous penchons pour le n° 124 (avant le changement de numérotation).
[66] – China : A History of the Laws, Manners and Customs of the People, John Henry Gray, 2013.
[67] – Source : Bertrand Godbille.
[68] – L’Avenir d’Arcachon du 26 octobre 1924.
[69] – « Conte de Noël », Albert Chiché, L’Avenir d’Arcachon du 22 décembre 1929.
[70] – Pages d’Histoire locale, Jacques Ragot.
[71] – Lettre de Philippe de Rothschild ayant trait à sa maison du Pyla prêtée au Président (avec inventaire et photographies) et deux lettres où Vincent Auriol demande aux journalistes de respecter le repos de ses vacances, 28 juillet 1949. AN 552AP/80
[72] – Pyla-sur-Mer, Jacques Clémens, 2006.
[73] – Gilbert Moga qui fut maire de La Teste de 1977 à 1989.
[74] – Voir généalogie sous le titre « Villas Lanvin », en début de tome.
[75] – Caveau au cimetière d’Arcachon : sépulture 3535, allée E, carré 4.
[76] – Fils de Joseph Siméon Lignon et Jeanne Ferrand ou Perrand. Louis est né le 18 février 1899 à Marseille et décédé à son domicile, au Pyla, le 28 septembre 1963.
[77] – Latchague, tchague, chac, chagot, lagot, désignent une flaque d’eau.
D’après Jean Tosti, spécialiste de l’onomastique, Latxague est un nom basque parfois écrit Latchague. Autres formes : Latsague, Latzague ou, avec une finale non francisée, Latsaga, Latxaga, Latzaga. C’est en principe un toponyme formé sur le nom « latsa » (= cours d’eau, réunion de cours d’eau, canal), avec le suffixe locatif -aga. Même si la formation n’est pas totalement identique, un rapport avec le mot « latsagia » (= lavoir, lieu de la rivière utilisé par les lavandières) semble probable. On notera cependant que le mot « latx » peut aussi désigner le fragon (ou petit-houx), et qu’il n’est pas interdit pour Latxague, Latxaga, de penser à un lieu où abonde cette plante. .
[78] – Caveau au cimetière d’Arcachon : sépulture 3535, allée E, carré 4.
[79] – Source : Sophie Latchague & AD table décennale 4E126 n°868.
[80] – Trois hectares 25 ares de forêts de M. Daney, près du restaurant Seguin, sont acquis par un consortium dont fait partie Louis Gaume. L’Avenir d’Arcachon l’avait prédit dans son numéro du 9 mai 1926.
[81] – Lors du récolement général des travaux exécutés par la Société anonyme immobilière de Pyla-sur-Mer, il est convenu :
1er – que l’avenue des Hirondelles sera supprimée, dans sa partie comprise entre l’avenue de l’Océan et le Bassin d’Arcachon, et remplacée par un chemin de six mètres de largeur totale, comportant une chaussée empierrée de quatre mètres à établir sur le terrain abandonné par Philippe de Rothschild à la limite sud de sa propriété ;
2e – que l’égout n° 6 du lotissement dit de « Pyla-sur-Mer » serait établi partie sous la nouvelle voie et partie sous l’avenue de l’Océan.
[…]
Approuvé définitivement par le préfet de la Gironde dans son arrêté du 17 Juillet 1930.
[82] – Courrier adressé à M. Meller, le 7 novembre 1929.
[83] – Propos de Jean de Barrau.
[84] – Source : Propriétaire.
[85] – Amalgamée avec la Société de l’Ermitage.
[86] – S’agit-il du parfumeur Maurice Blanchet (1890-1953) qui possède la marque Coryse, et rachète la marque Salomé en 1921 afin de créer Coryse Salomé.
[87] – Information donnée par Jacques Passicousset.
[88] – La Compagnie générale transatlantique, armateur au cabotage caraïbe, Roger Jaffray, 2012
[89] – Fils de Joseph Antoine Gheusi, banquier à Castres, cousin éloigné de Gambetta.
[90] – Le Temps du 31 juillet 1928.
Pierre-Barthélémy Gheusi, directeur de l’Opéra de Paris, journaliste et écrivain français né à Castres le 21 novembre 1865 et mort à Paris le 30 janvier 1943, est aussi connu sous le pseudonyme de Norbert Lorédan.
Il est à Pilat en 1913. Source : Jacques Clémens, bulletin n° 132 SHAA.
[91] – La famille de Barrau de Muratel est une famille de noblesse d’extraction. Bernard de Barrau, seigneur de Campoulies, coseigneur de Murrason, rendit hommage au roi le 7 juin 1539. Elle est donnée par différents auteurs comme originaire de la région de Brusque dans le Rouergue.
[92] – Le Comité syndical a été désigné par arrêté préfectoral du 13 octobre 1954 : président M. Kohler, membres, Decazes, Pierre Dentraygues, Dr Morin, Paul Daney, AM LTDB NC2106.
[93] – Marie Georges Emmanuel Tardieu (1883-1968) a épousé Madeleine Cécile Marie Irague, et Marie Amédée Émile Henri Tardieu (1883-1968) s’est uni avec Germaine Irague (1893-1982), le mardi 22 juillet 1919 à Beaurech.
En 1903, La Revue des vins et liqueurs et des produits alimentaires pour l’exportation signale la maison Irague sous la marque de « Grillerie de cafés de la Gironde Bordeaux La Créole ».
[94] – Histoire généalogique des Tardieu, Ambroise Tardieu, 1893.
[95] – Agur signifie Salut en langue basque ; dans la mythologie basque, la déesse Maia concevait de ses rencontres avec son mari Sugaar, des orages bénéfiques ou dévastateurs pour les paysans.
[96] – « La démocratie aux mains des lobbies privés », Pierre Waaub, Traces n°227, septembre 2016.
[97] – Tiré du courrier du 25 juin 1953 de J.-B. Philippon, Inspecteur départemental de l’Urbanisme au maire de La Teste.