Protection de la Forêt

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Jadis très déboisées, couvertes d’Ajoncs, de Genêts, de Bruyères ou d’herbe généralement grossière, avec quelques Pins cependant de ci de là, débris des anciennes forêts mentionnées par les auteurs latins, les Landes ont été longtemps, malgré la douceur de leur climat, tempéré par le Gulf Stream, un pays ingrat et même insalubre. Les dunes côtières se déplaçaient sous l’action des vents, ensevelissant parfois des villages. Dans la zone de l’intérieur, l’alios imperméable du sous-sol, l’absence de relief et, là encore, l’aridité du sable superficiel, déterminaient des alternances de sécheresse et d’humidité désastreuses.

Pour y remédier, de grands travaux, dont quelques-uns avaient été commencés au XVIIIe siècle, furent menés à bien au XIXe. On creusa dans les plaines mal drainées de multiples réseaux de fossés ; on sema un peu partout du Pin maritime, tant pour utiliser les immenses terrains incultes que pour fixer les dunes. Ces opérations donnèrent un résultat économique assez satisfaisant, assainirent une des régions les plus déshéritées de France, lui acquirent quelque fertilité et souvent l’embellirent.

Depuis une quarantaine d’années, un autre mode d’activité s’est exercé : on aménage des stations balnéaires ; on lotit des terrains ; casinos et autres lieux de plaisir artificiels se sont multipliés ; de larges routes favorisent le tourisme automobile. Cette nouvelle mise en valeur de la « Côte d’argent » à laquelle reste attaché le nom justement populaire de Maurice Martin, eût été assurément fort louable — pratiquée avec modération. Mais en cette matière il est difficile de se borner, et le tourisme, comme les industries qui s’y rattachent, malmènent parfois désastreusement la nature : affiches criardes, panneaux-réclames et fulgurantes pompes à essence se disputent les regards de la foule, souvent plus bruyante et grisée de vitesse que sensible à la poésie des bois.

C’est grand dommage : car les Landes devaient précisément leur charme au caractère sauvage de leurs paysages, ordinairement empreints de mélancolie. Il en était de riants aussi, mais c’est leur calme surtout qui les rendaient attrayants. De plus le gibier, autrefois varié et même par endroits abondant aujourd’hui traqué par une multitude de chasseurs ou soi-disant tels, a presque disparu (sauf aux abords du Casino d’Arcachon). On peut parcourir de grandes distances dans la lande ou sur les dunes sans voir s’enfuir la moindre robe fauve, sans même entendre un battement d’ailes ou un gazouillis d’oiseau. Par contre, aux abords des routes, l’appel hargneux des clacksons et les cris trop souvent discordants de la bête humaine en liberté, insultent le majestueux silence de la forêt, dont le sol, à proximité des principaux buts d’excursion, reste jonché d’emballages, bouteilles, boîtes de conserves… En un mot, cette contrée chère aux poètes et aux artistes, où se perpétuait la tradition de la chasse et celle des grandes randonnées à cheval, tend à devenir une sorte de jardin public mal tenu. N’est-il pas temps que s’unissent les Sociétés artistiques, historiques ou scientifiques, communales, départementales, régionales et nationales, pour entreprendre, sous l’égide des Pouvoirs publics, une action commune en vue de préserver les sites encore épargnés, de restaurer ceux qui peuvent l’être et de sauver les derniers représentants de mainte espèce de la pittoresque faune locale ?

Sans préjudice des mesures générales, c’est-à-dire d’une réglementation tutélaire, dont plus d’une nation étrangère a donné l’exemple, un des moyens de protection les plus efficaces, serait, à notre avis, de créer le long du littoral des « Parcs nationaux », où le tourisme serait — sans vexations — discipliné, la chasse interdite.

Toute innovation de ce genre rencontrerait évidemment au début force adversaires. Mais des « modus vivendi » peuvent se concevoir qui ménageraient tous les intérêts et il nous semble que la plupart des chasseurs ne tarderont pas à comprendre quel bénéfice ils peuvent retirer de l’existence d’un ou plusieurs centres de repeuplement faunistique bien gardés – précurseur du ZNIEFF, zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique, espace naturel inventorié en raison de son caractère remarquable -, d’où le gibier essaimerait aux alentours comme il le fait déjà autour des modestes Réserves de chasse déjà existantes.

Et ce qui faciliterait les réalisations est que les forêts du littoral, tant dans le département des Landes que dans celui de la Gironde, appartiennent sur de grandes étendues à l’État, ailleurs à des communes dont les municipalités ont déjà montré l’intérêt qu’elles portent à l’avenir du pays.

 

Mais une brève description s’impose.

Les dunes s’étendent de l’embouchure de la Gironde à celle de l’Adour, sur une longueur de près de 200 km et sur une largeur qui varie de quelques centaines de mètres à plus de deux lieues. Elles sont presque toutes comprises entre l’océan et un chapelet d’étangs, pour la plupart réunis les uns aux autres ou reliés à la mer, soit par des « courants » naturels, soit par des canaux artificiels, eux-mêmes généralement creusés dans le lit d’un courant naturel.

La plupart des dunes bordant immédiatement la côte ne sont pas boisées. Seul ou presque seul, avec quelques Chardons bleus et des Immortelles, y pousse le Gourbet, sorte de Jonc, qui a été semé de main d’homme. À la lisière de la forêt, une frange de premiers Pins maritimes (Pinus Pinaster) reste chétive et rabougrie, à cause de la violence des vents. Immédiatement en deçà, s’élèvent de très beaux sujets, qui se développeraient d’ailleurs beaucoup plus, s’ils ne subissaient le gemmage. Les dunes les plus élevées, qui dominent au sud le bassin d’Arcachon et qui portent le nom du Pilat, de la Grave ou du Sabloney, dépassent 100 mètres. Elles ne sont boisées que sur une partie de leurs flancs et progressent vers l’intérieur des terres.

La zone des dunes englobe aussi, heureusement, entre les montilles de sable, des « lèdes » ou étendues plates et dépressions, dont l’une très accentuée, celle de l’Éden, près de la Teste-de-Buch. Ce sont tant bien que mal des pâturages, dont les Chevaux et Bovins apprécient l’herbe courte et claire.

L’élevage trouve aussi quelques ressources dans les marais fréquemment, situés près des étangs proprement dits.

Outre le Pin maritime et le Gourbet, la flore de la zone littorale comporte l’Arbousier, le Genêt, l’Ajonc, par places la Bruyère rose et la « noire », qui couvre de si vastes étendues à l’est des étangs, la Fougère, et la végétation ordinaire du marais. On trouve aussi le Chêne-liège, surtout au sud et notamment près de Léon, le Chêne vert, divers Chênes moins spéciaux au Midi, les Bouleaux, l’Aulne vert, des Saules, etc… Près de Cazaux, croissait encore, il y a quelques années, Anagallis crâssifolia Thore, communément appelée mouron, qui, croyons-nous, a disparu. Et la survivance de quelques autres plantes plus ou moins rares qui peuplaient le fond de cet étang semble compromise par le déversement des nappes d’huile du camp d’aviation.

La faune comprend exceptionnellement le Chevreuil et par endroits le Sanglier ; le Lièvre, le Lapin, l’Écureuil, le Renard, le Blaireau, la Loutre et les Mustélidés ; quelques derniers exemplaires de Felis silvestris (chat sauvage)… ; la Tortue palustre ou Cistude [Emys orbicularis] et divers autres Reptiles. Parmi les Rapaces diurnes dominent la Buse et le Busard des marais. Ni les Corvidés ni les Pics ne font faute dans ces vastes étendues boisées. Parmi les Palmipèdes et les Échassiers, on observe, sans parler des Mouettes et Oiseaux de mer propres à la plupart des régions côtières, ainsi qu’à certains étangs et à certains fleuves, plusieurs espèces de Canards, les Sarcelles, la Foulque, la Poule d’eau, le Râle d’eau, la Marouette, la Bécasse, les Bécassines, le Vanneau, divers Chevaliers, etc. Autour des céréales et des prairies se cantonnent la Perdrix rouge, et, quand leurs migrations les ramènent, la Caille, le Râle de Genêt, la Palombe, moins fréquemment les autres Pigeons sauvages. On observe de très beaux passages de Tourterelles. Des Grives et quantité d’Oiseaux de plus petite taille, pour la plupart migrateurs, sont trop souvent décimés par un braconnage invétéré qui n’épargne pas les plus précieux insectivores ni les plus exquis chanteurs. Faut-il mentionner enfin les bruyantes bandes de Sansonnets qui font leur nuit dans les Roseaux ?

Au sujet du monde des Insectes, souvent nuisibles à l’homme et aux arbres, notons bien que dans les pineraies souvent sans mélange, où les parasites peuvent causer d’incalculables désastres, une « mise en réserve » ne signifie pas que le forestier s’interdirait les exploitations et opérations culturales.

Mais là ne se borne pas la faune landaise, et deux de ses principaux •et plus classiques représentants posent un fort délicat problème. Il existait autrefois sur le littoral, des Bovins et Chevaux sauvages. Les derniers troupeaux de Taureaux et Vaches absolument libres furent exterminés au XIXe siècle près de l’étang d’Hourtin. Actuellement, dans la forêt usagère de La Teste-de-Buch, dans la forêt domaniale qui s’étend du bassin d’Arcachon jusqu’aux abords du courant de Mimizan et dans les communaux de Biscarrosse, Parentis-en-Born et Aureilhan, quelques propriétaires possèdent encore des Bovins à demi-sauvages qui, les uns ne rentrent jamais à l’étable, les autres rarement. On en trouverait aussi entre Hourtin et Soulac (I). Mais le nombre de ces troupeaux diminue graduellement du fait des lotissements et de la multiplication des routes, peu compatibles avec le libre parcours du bétail, dont la rencontre ne va pas toujours sans risque pour les automobilistes.

Quant aux Poneys landais, il en existe encore de presque sauvages : 1° dans la vallée de l’Adour, en aval de Dax ; 2° au marais de Contis, « communal » de Saint-Julien-en-Born et de Lit-et-Mixe (Landes) ; 3° à Vendays. Un troupeau sauvage de ces Poneys, croisés de « demi-sang », se tenait jusqu’à ces derniers temps autour de l’étang de Lacanau où il offrait en surgissant soudain au sommet des dunes le plus pittoresque aspect. Ces Poneys appartenaient à plusieurs propriétaires, qui en capturaient de temps en temps quelques-uns. La presque totalité a été vendue récemment à un boucher…

Nous estimons qu’une Réserve faunistique de 4 à 5 000 hectares, et ce projet recueillerait de plus nombreuses adhésions, pourrait comprendre : 1° la forêt domaniale de la Teste (2.346 hectares) ; 2° une petite parcelle de la forêt usagère de la Teste ; 3° une petite parcelle de la forêt domaniale de Biscarrosse située au nord de la route de Biscarrosse-Plage ; 4° une parcelle de communaux. La limite nord serait à jalonner avec des piquets, et la route de Biscarrosse-Plage formerait la limite sud.

Dans une région circonvoisine plus vaste, constituée par la majeure partie de la forêt usagère de la Teste et de la forêt domaniale de Biscarrosse, serait interdite la chasse de quelques espèces animales seulement, telles que le Chevreuil. Mais, pour y chasser les autres espèces, serait exigible une licence payante, d’un prix variant par exemple de 20 à 100 francs selon le nombre des journées de chasse. Le nombre des licences devrait être limité et augmenterait ou diminuerait avec la richesse en gibier du territoire.

Enfin l’acclimatation, dans certains périmètres judicieusement choisis et bien clos, de divers animaux étrangers au pays – pourquoi pas des dromadaires –  apparaîtrait peut-être, en théorie, comme une hérésie aux yeux des naturalistes orthodoxes, mais, dans la pratique, à condition que l’on opère avec une extrême prudence, attirerait beaucoup de touristes et vaudrait à nos projets une popularité dont il y a d’autant moins lieu de faire fi que rien n’est réalisable, ici ni ailleurs, sans l’assentiment des autorités locales et de… la population.

Il y aurait lieu de classer aussi quelques autres parties des étangs et cours d’eau pour sauvegarder la beauté de leurs rives et pour y maintenir ou multiplier Poissons et Oiseaux aquatiques.

On pourrait enfin acquérir à très peu de frais plusieurs « landes rases » situées à l’est des courants et où le Pin maritime ne prospère pas à cause de l’excès d’humidité en hiver : certaines espèces de gibier s’accommodent de ce sol ingrat et s’y reproduiraient.

La direction des Parcs nationaux et Réserves semble devoir être confiée à un conservateur ou autre officier des Eaux et Forêts, assisté d’un conseil comprenant quelques représentants des sociétés artistiques, littéraires, historiques et scientifiques de Gascogne, un ou plusieurs délégués des syndicats d’initiatives régionaux et un ou plusieurs membres de chacune des principales associations nationales qui s’intéressent à la protection de la nature.

La surveillance serait exercée par les gardes des Eaux et Forêts déjà en fonction et suivant les besoins, par d’autres gardes spéciaux, relevant directement du conseil des Parcs, c’est-à-dire à l’abri des influences étrangères au but poursuivi.

Le public continuerait à parcourir librement la majeure partie des espaces réservés, y compris le banc d’Arguin, à condition de respecter les règlements. Ceux-ci : 1° prohiberaient soit toute chasse, soit celle d’une ou plusieurs espèces d’animaux ; 2° dans les zones les plus exposées aux déprédations des promeneurs, leur interdiraient de mutiler à tort et à travers Arbousiers et autres végétaux décoratifs ; 3° rendraient obligatoire l’enfouissement dans le sable des emballages et débris de pique-nique.

Ces deux dernières prescriptions, qui ne sauraient gêner personne, mais tendent à faire, dans l’intérêt général, l’éducation du public, sont en vigueur dans divers pays de l’Europe centrale.

Enfin la question se poserait d’autoriser ou d’interdire dans les Parcs nationaux et à plus forte raison dans les Réserves biologiques, zoologiques ou autres, la construction de nouvelles routes — même dessinées avec quelque souci de l’esthétique. On peut, sur certains points, en discuter. Mais détruire le principal attrait d’un site sous prétexte de le rendre plus accessible – tel la mise à deux fois trois voies de … vous l’aurez deviné, avec péage, bien entendu ! – est une opération que l’intérêt bien compris des communes, tout autant que les exigences des amis de la nature, condamne. Aussi le projet d’autostrade côtière ne supporte-t-il même pas la critique. Et, la route qui a été proposée entre le Pyla-sur-Mer et Biscarrosse, ou celle qui au nord d’Arcachon passerait entre les étangs et la mer, ne priveraient-elles pas ici le littoral de ce qui lui reste encore de charme ? Les automobilistes devraient souhaiter de préférence l’élargissement et le bon entretien de la « route des Lacs » qui passe à Sanguinet, Biscarrosse, Bourg, Parentis-en-Born, Mimizan, Lit-et-Mixe, Léon, etc. Elle servirait en même temps de pare-feu. D’autre part, des « chemins paillés », qui existent déjà çà et là, ne seraient pas superflus aux abords des sites les plus remarquables. Les canaux et courants devraient être maintenus en état de navigabilité sur tout leur parcours pour les canoës, pinasses et autres embarcations légères. Il importerait, par exemple, de désensabler et nettoyer le canal reliant l’étang de Cazaux au bassin d’Arcachon.

Les dépenses de garde des Parcs et Réserves — que tout administrateur prévoyant voudra, dans la période de restrictions actuelles liée au Covid, balancer aussi exactement que possible par des recettes — pourraient être couvertes : 1° par la vente de licences donnant droit à la chasse — sous contrôle — de ces animaux que l’on ne saurait laisser pulluler sans risquer de nuire aux cultures ou plantations voisines : Sanglier, Renard, Lapin ; 2° par la reprise éventuelle et la vente à des Sociétés de chasse d’une partie du gibier ; 3° par les taxes perçues à l’entrée de quelques cantonnements plus giboyeux que les autres et interdits en principe à la foule, afin de ménager aux animaux un lieu de reproduction paisible ; 4° par l’exploitation d’un ou deux troupeaux de Bovins landais, dont plusieurs Taureaux, voire plusieurs Vaches seraient sacrifiés ou vendus annuellement, comme on le pratique dans telles Réserves américaines ; 5° par la location du droit de pacage à des propriétaires de Vaches landaises.

Ces éleveurs paient actuellement dans les forêts domaniales un droit insignifiant, mais auquel peuvent s’ajouter de lourdes amendes quand le bétail, non gardé, envahit un semis de Pins ou de Gourbet. Peut-être conviendrait-il de renoncer aux amendes, tout ou moins dans certains cas excusables, en relevant légèrement le prix de location et en entourant les semis de fils de ronce mobiles.

Il faut reconnaître, d’ailleurs, que si, dans les semis de Pins, les Bovins détruisent une partie des jeunes plants en les piétinant, en les broutant, en s’y frottant, ils empêchent beaucoup d’autres sujets de périr étouffés par les Ronces ou Ajoncs. Et dans la pineraie déjà haute, le pacage du gros bétail rend incontestablement service, puisqu’il prévient la propagation des incendies en maintenant clair le sous-bois. Par contre, nous ne serions pas d’avis d’admettre dans les Parcs ou Réserves les Moutons, qui commettent plus de dégâts.

La location aux touristes, de Chevaux, charrettes à sable et bateaux pourrait enfin procurer quelques gains aux habitants des fermes ou villages voisins des sites les plus renommés et intéresser tel ou tel syndicat d’initiative, sinon compter effectivement dans le budget des Parcs.

En résumé, amis passionnés des Landes et plus particulièrement de la zone lacustre du littoral, nous sommes de ceux qui s’affligent des transformations imprévoyantes qu’elle subit. C’est en frémissant que nous avons vu abattre tant de ces futaies de Pins par lesquelles la sagesse de Brémontier, de Chambrelent et de leurs émules avait su fixer les dunes mouvantes, fléau sans nom… Dans plusieurs lotissements déjà, les acquéreurs de terrains voient ceux-ci rapidement emportés par les flots ou envahis par le sable. Mais la leçon n’a pas suffi : on multiplie les brèches dans le mur de défense… Nous avons voulu aussi jeter un cri d’alarme devant la destruction progressive des sites naturels les plus admirés, devant celle de la faune sauvage et devant l’abolition des vieilles coutumes pittoresques de Gascogne. De nombreux pays étrangers possèdent leurs Réserves. La France a commencé à en instituer dans ses montagnes, en Camargue, aux colonies. Pourquoi les Landes ne bénéficieraient-elles pas à leur tour — avant qu’il ne soit trop tard — de ces mesures protectrices, que la crise économique actuelle – ne l’oublions pas — facilite plus qu’elle ne les paralyse ? Ne trouverait-on pas assez aisément des gardes aux bien modestes exigences. Le repeuplement faunistique n’a jamais été plus nécessaire pour donner ou conserver de l’attrait à une région dont la population souhaite l’afflux des touristes. Et le classement de quelques groupes de beaux Chênes apparaît un sacrifice singulièrement mince dans l’état actuel du marché des bois.

 

« Réserves à créer sur le littoral des Landes de Gascogne », Jacques Sargos et Charles Valois

La Terre et la vie : revue d’histoire naturelle…, Société nationale de protection de la nature (France), janvier 1935

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9619775g/f218.item.r=foret%20buch%20usag%C3%A8re

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Raphaël

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