Le Trou des chameaux

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C’est un dromadaire qui rencontre un chameau. Il lui dit :

 – Alors, çà bosse

Et le chameau répond :

 – Çà bosse, çà bosse…

Dès 1803, des membres de la société d’agriculture se penchent sérieusement sur la question des chameaux. Les grands travaux de nettoyage de la forêt pourraient tirer profit de ces solides bêtes. Ils seraient très utiles pour tirer aisément des tonnes de branchages destinés à protéger les jeunes semis de pins maritimes.

Le 15 juillet 1822, Antoine de Sauvage achète au tribunal le domaine d’Arès pour 32 150 francs (les prix ont fait un bond depuis !)

En achetant à Hirribarn le domaine d’Arès, M. Charlet de Sauvage est dans la ligne de tous ces aristocrates qui, au XVIIIe et au XIXe siècle, pensent faire fortune sur les bords du Bassin d’Arcachon, soit en mettant la lande en cultures, soit en créant des marais salants ou des réservoirs à poissons.

Il est difficile de bien juger M. de Sauvage. Est-ce un agité ou est-il doué de réelles qualités ? Ce qui est sûr, il a beaucoup d’entregent. Il a aussi, ce qui ne nuit pas, de solides appuis en haut lieu, étant neveu du duc Decazes, ministre préféré de Louis XVIII.

À cette époque, nous dit Bernard Eymeri, « Au quartier d’Andernos se trouvent l’église et la mairie ; les habitants sont marins ou agriculteurs, incultes et illettrés. Tous les administrés riches et instruits demeurent au bourg d’Arès : notaire, chirurgien. » Antoine de Sauvage prend donc possession de plus de 14 000 hectares de champs, de landes et de marais. Royaliste, éclairé, fortuné, il investit à grands frais : fossés, canaux, digues, plantations de pins, vigne, fabrique de térébenthine, etc.

il achète aussi le château de Lamarque et son vignoble dans le Médoc,  Cependant, « il regrette que les habitants, incultes et bornés, refusent le progrès, alors qu’il veut leur apporter richesse et prospérité. »

Le 24 janvier 1826, à sa demande et par piston via son ami le préfet, il est nommé maire d’Andernos.

Maire d’accord mais imaginatif d’abord : en 1827, il importe d’Égypte des dromadaires, pour les acclimater dans les landes girondines, selon lui très semblables à leurs déserts d’origine ; ce n’est pas en cela que réside son originalité, car la Société d’Agriculture du Département des Landes, dès 1803, avait lancé l’idée de l’acclimatation du “vaisseau du désert” sur nos terrains sablonneux.

Dans son domaine d’Arès où il séjourne, ce Monsieur élève ses dromadaires que contemplent, médusés, les habitants de ce village. On ne parle plus de contrebande mais on sourit quand on voit ces animaux ridicules, déambuler dans les chemins autour du château – et les commentaires vont “bon train” !  Sauvage envisage d’instaurer un mode de transport original de méharis, pour rejoindre Bordeaux avec ces animaux, estimant inutile et trop coûteuse la construction d’une voie ferrée.

En 1830, quelques jours après les “Trois glorieuses”, Monsieur de Sauvage, maire de la commune d’Andernos-Arès et Commandant de la garde nationale, décide de se rendre à Bordeaux à la tête d’un détachement de la garde nationale… monté sur ses dromadaires pour chasser la foule qui saccage la préfecture : « Encouragé par ses amis et administrés, il s’élance à la tête d’une troupe composée de six gardes, à dos de dromadaires ! »! Ce détachement comprend, entre autres, M. de Sauvage,   Maire, Villate,  pêcheur de profession, Jean Barremarin, pêcheur, Descot, forgeron – adjoint au Maire, Guillaume Ducamin dit cochonnet, cultivateur. Le détachement des méharistes arésiens quitte le château d’Arès le 7 août 1830. Les trois marins habitués au roulis et au tangage se comportent convenablement. Le forgeron et le cultivateur, l’estomac malade, mettent “pied à terre” et finissent la route … en tirant leur monture par la corde ; ils font halte à Blagon, au Las et arrivent à Bordeaux dans la nuit.

Le 9 août au matin, tous reprennent le chemin d’Arès (quatre montés – deux à pied).

Descot est la cible des moqueries, mais notre forgeron a de l’esprit et pendant de longues années, dans la forge, on parle longtemps de cette folle équipée: « Si j’avais eu un vrai chameu, disait notre “haoure” (forgeron en patois), bien assis entre ses deux bosses, j’ai aurais tenu le coup ! ».

Ça se terminait souvent à l’auberge Chasseloup par “un coup à boire” payé par le client.

Puis on en parla de moins en moins, mais on n’oublia pas. Monsieur de Sauvage, lassé de son domaine et de ses méharis, vend son château à M. Allègre en 1835. Les dromadaires sont réformés dans le Médoc, sur les terres de son château de Lamarque.

 

À La Teste, c’est l’entrepreneur de semis Dumora qui en utilise vers 1832 pour aider au charroi des fagots nécessaires à la couverture des semis.

Au « Trou des chameaux » derrière Curepipe sont enterrés les derniers camélidés, importés d’Algérie en 1866-67 pour servir aux travaux d’ensemencement des dunes.

 

En 1837, le Vicomte Yzaïn Freissinet fonde la Compagnie agricole et industrielle d’Arcachon : essai de rizières, emploi de dromadaires.

 

Quant aux bains Bourdain, gérant des Bains d’Arcachon, à l’Aiguillon, ils en ont, en 1841 pour promener les touristes. « Ils sont très bien dressés », écrit le “Mémorial bordelais”, ajoutant : « ils permettent aux personnes qui le désirent d’explorer les immenses forêts de dunes qui servent de barrière à l’océan ».

Malheureusement pour ces animaux, si nous avions du sable, nous n’avions pas le climat…

 

Napoléon III veut faire travailler des dromadaires dans son domaine de Solférino (Landes).

En 1935, en contemplant le Grand Hôtel qu’ombragent deux platanes, il me surgit une idée : aller à Pyla-sur-Mer, faire une visite dans leur chalet à Jean Murat et à sa femme Annabella, les deux célèbres vedettes de cinéma. Je monte dans un autocar ; je parviens rapidement à leur domicile. Le portier me déclare que, jaloux des lauriers du journaliste américain qui, à l’exemple d’Annibal, vient de traverser les Alpes à dos d’éléphant, ils sont partis gravir la dune du Sablonney (notre « Dune du Pilat) sur un chameau, M. Font s’étant chargé de tourner pour l’Olympia le film de cet exploit sensationnel. N’ayant pas le courage de les rejoindre, je prends pédestrement le chemin du retour, toutes les autos passant au complet[1].

 

Le 19 mai 1959, J. Lucé, résidant 71 rue Tahère à Saint-Cloud, représentant la délégation parisienne du Club de loisirs « Mer & Montagne » basé à Constantine, propose au maire de La Teste d’installer deux ou trois dromadaires pour les promenades de touristes sur la Dune du Pilat. Il confirme qu’en aucun cas les dromadaires ne peuvent créer une gêne pour le voisinage même immédiat. D’ailleurs, précise-t-il, les excréments secs et absolument inodores seront retirés au fur et à mesure par ses soins. En outre, les bêtes seront coquettement présentées, munies de selles et décorées de tentures algériennes.

M. Lucé pense qu’il est indispensable de maintenir l’idée d’un petit établissement faisant uniquement salon de thé et plats algériens (couscous, friandises). L’établissement serait de style arabe, très coquet et en matériau léger et ne ferait qu’enjoliver le paysage et créer, avec les dromadaires, une « oasis » qui ajoutera encore à la valeur du site de la Dune.

Plumes et boas vaporeux, perruques dignes des danseuses du Crazy Horse, coupes de champagne offertes sur la dune et… six chameaux. Voilà pour les ingrédients de la soirée organisée par ” Greg ” le 14 juillet 2010. Grégory de Lépinay aime surprendre la clientèle du Sail Fish, à Cap-Ferret…

 

« Soirées paillettes et chameaux », Audrey Levy, Le Point du 29 juillet 2010

https://www.lepoint.fr/villes/soirees-paillettes-et-chameaux-29-07-2010-1220160_27.php

 

Franck Dœns, ce Landais, a fait ses classes chez les ONG comme Médecins du monde et Médecins sans frontières. Domicilié à Magescq, il s’est mis en tête de monter un drôle de projet avec des dromadaires. Voilà l’idée : une caravane solidaire, tractée par des camélidés afin de collecter les déchets rejetés par l’océan entre Moliets-et-Maâ et la dune du Pilat. « C’est un projet écotouristique et solidaire, en m’appuyant sur l’histoire et le système agropastoral landais, explique-t-il. Puisqu’en 1827, Antoine de Sauvage avait introduit le dromadaire sur le Bassin, pour effectuer des travaux forestiers.

Cette vache du désert, c’est l’avenir ! Elle boit seulement 20 litres par jour, peut tenir une semaine sans boire ni manger pendant l’été dans le Sahara, et elle est très intelligente ».

Il a décidé de promouvoir un tourisme original et solidaire, en nettoyant les plages du littoral : la caravane évoluera le long de la plage sur la journée avec des bénévoles, touristes ou locaux, et collectera les déchets rencontrés au passage. L’association vise aussi à fournir hors saison des travaux agricoles et forestiers.

On attend donc avec impatience cette nouvelle attraction bénéfique pour l’environnement ; les couchers de soleil sur la plage avec un dromadaire qui tire la langue, ça va nous changer un peu des pinasses…

 

Pour se faire connaître, le gaillard de 46 ans, est en train de relier à pied le courant de Huchet, dans les Landes, à la dune du Pilat en tractant une petite carriole portant ses effets et une tente. Et du 27 décembre 2018 au 1er janvier 2019, il fait le parcours pour en repérer les difficultés. Il y en a : les chenaux à traverser, mais aussi les terrains militaires de la base aérienne 120 ou les dix kilomètres de côte réservés au centre d’essais des Landes. « Je dois trouver une solution pour contourner le site s’ils me refusent l’autorisation de les traverser. » Parti ce jeudi 27 décembre 2018, à 14 heures du cap de l’Homy à Lit et Mixe, Mimizan, Biscarrosse puis le 1er janvier 2019, vers midi, notre homme se retrouve au sommet de la dune du Pilat en tirant une charrette : il vient de terminer son périple de repérages ; ensuite retour à la case départ.

L’association est créée. Il ne manque que l’ouverture du compte en banque et Franck Doens partira à la chasse aux subventions et aux sponsors. Il espère emmener sa première caravane dès le mois de mai 2019.

Rendez-vous en mai donc.

Pour le moment, sa caravane est uniquement composée d’un spécimen, Dino, un hybride de dromadaire et de chameau, mais il souhaite l’agrandir grâce à une collecte en ligne afin de nettoyer le littoral du courant d’Huchet à la Dune du Pilat.

La collecte de déchets du littoral s’effectuera au moyen d’une caravane composée de camélidés, et d’acteurs volontaires (touristes ou bénévoles), qui paient leur place pour collecter les déchets tout au long du littoral, à la journée ou sur plusieurs jours, convaincus que l’on peut prendre du plaisir à œuvrer dans le domaine de l’écologie.

Je n’étais pas prédestiné à devenir un jour chamelier et fondateur d’une association écologique à l’aide de camélidés. En effet, ayant grandi en banlieue parisienne, puis suivi un parcours d’études et occupé une activité professionnelle dans le domaine du génie climatique (secteurs industriel, nucléaire, hospitalier, pharmaceutique), je n’étais pas sensibilisé à la cause animale et à l’écologie. C’est à Djibouti, lors d’un déplacement en moto, sur une piste, que j’ai fait une rencontre improbable avec un dromadaire sauvage. Quand celui-ci s’est emballé au son de ma machine avant de me couper la route… Il m’a contraint de finir ma course contre le tronc d’un kéké. Le « bougre » m’a simplement regardé tandis que j’étais au sol, énervé tout en relevant ma moto, mais surtout craintif d’une attaque potentielle. Puis il m’a tourné le dos et a repris son chemin… J’ai alors vu dans son regard une forme de compassion et d’impuissance à pouvoir m’aider. C’est là que j’ai compris que ces animaux étaient dotés d’une forte sensibilité.

Plus tard, lors d’un trek dans la région de Dikhil, une caravane de sel guidée par des chameliers Afars très hospitaliers a détourné mon chemin. Je me suis retrouvé apprenti chamelier durant deux jours, jusqu’à la frontière Ethiopienne. Ces moments partagés parmi ces hommes et ces dromadaires ont fait grandir en moi l’envie de participer à la démystification et à l’acceptation en France de ces animaux « magiques » et vertueux.

De retour en nord Ardèche en 2000, j’ai longuement cherché comment établir un lien entre cette région et l’animal, afin de construire un projet cohérent et correspondant à une éthique personnelle. Mais celui-ci ne pouvait pas, à mon sens, s’intégrer dans cet environnement froid et montagneux peuplé de chèvres et de vaches laitières.

En 2004, j’ai été aspiré par un élan de solidarité lors du tsunami de l’océan Indien. Je me suis alors engagé sur des missions d’urgences médicales en qualité de logisticien de la solidarité internationale durant une dizaine d’années puis, par la suite, en qualité d’éducateur auprès des enfants de l’ASE.

C’est alors que j’ai fait la découverte de l’histoire du dromadaire landais, et en particulier de son introduction, en 1827, dans le mécanisme agro-pastoral par Antoine de Sauvage, aventurier, inventeur et maire d’Andernos. Ce dernier utilisait le dromadaire pour le transport, les travaux agricoles et le débardage dans cette région que l’on surnommait “le petit Sahara”.

Étant amoureux et familier de la région Aquitaine depuis ma tendre enfance, désormais sensibilisé à la gestion des déchets sur cette planète, j’ai enfin pu faire le lien entre le dromadaire et mes convictions personnelles.

J’ai décidé de poursuivre l’aventure initiée par Antoine de Sauvage presque 200 ans après lui, par l’adaptation d’une méhari au contexte actuel de dépollution des plages, tout en favorisant l’accompagnement dans la préparation des sols en agriculture biologique.

 

C’est ainsi qu’il y a trois ans, après un trek exploratoire landais d’une centaine de kilomètres reliant deux zones environnementales protégées (Courant d’ Huchet – Dune du Pilat), le long de la côte d’argent, l’association Camel’Idées de l’Atlantique, encouragée par des passionnés de plage et d’océan, a vu le jour avec l’intégration de Dino aux couleurs sable des dunes.

Le nettoyage manuel participe au maintien du volume de sable et des dunes. Préservant la laisse de mer, il permet aux premiers bourrelets de sable de se former en haut de plage. En résulte un développement végétal qui renforce progressivement la stabilité et l’engraissement des dunes, remparts naturels face au changement climatique (élévation du niveau de la mer, intensification des tempêtes).

Les laisses de mer et dunes associées offrent des habitats naturels pour de nombreuses espèces. La laisse de mer préservée par le nettoyage manuel est, en outre, à la base d’une chaîne alimentaire vitale pour les multiples animaux de la plage : d’abord les insectes, puis les oiseaux (gravelot à collier interrompu, sterne naine…), qui utilisent la plage comme un espace de reproduction, d’alimentation, de repos et de refuge.

Là où le nettoyage mécanique (cribleuse, ratisseuse, lisseuse…) constitue une source de nuisances multiples (émissions de CO2, bruits, circulation d’engins…), le nettoyage manuel préserve parfaitement la salubrité, la sécurité et la tranquillité publiques.

Partout où il est mis en place, le nettoyage manuel s’avère une alternative budgétairement intéressante, car moins onéreuse que le nettoyage mécanique, qui suppose des dépenses élevées (investissement, fonctionnement et maintenance des matériels, traitement des matériaux collectés).

Là où le nettoyage mécanique récupère indifféremment déchets, sable et laisse de mer, rendant leur traitement difficile et coûteux, le ramassage manuel caractérise et isole les déchets anthropiques (déchets endogènes, verre, métaux, bouteilles en plastiques…), favorise le recyclage et la valorisation. Il permet de sensibiliser le public à l’environnement et à son respect, de modifier sa perception et ses comportements, d’impliquer les agents et les prestataires et de valoriser leur travail, de favoriser des dynamiques citoyennes (notamment autour des actions collectives bénévoles de nettoyage manuel).

Dino est le croisement d’un dromadaire et d’un chameau, c’est un Turkoman. Il possède une forte capacité de bât et produit de la laine en hiver (cachemire). Dino est né dans un cirque. Depuis sa première année, il vivait heureux dans une ferme charentaise sans stress et au rythme des tracteurs. Trop âgé pour continuer à s’en occuper, son précédent maître, confiant du projet que propose l’association, a fait le choix de nous le céder. Aujourd’hui âgé de 7 ans, très gentil, affectueux et attachant, il vit en pleine nature landaise. Dino aime le contact avec le public. C’est un animal très sociable et curieux. Avec sa tête d’ange, il sait comment obtenir les caresses !

Mario, le bébé et dernier arrivé dans l’association, rejoint l’équipe le 9 juin 2021 afin de renforcer le projet et d’apporter une compagnie à Dino.

Mario est un jeune Turkoman de 11 mois doux, sociable et bénéficiant d’une forte capacité cognitive. Natif d’un père chameau et d’une mère dromadaire, Mario est recensé dans l’univers des chameliers de France comme étant un animal qui deviendra à terme très grand et puissant. Il vivait en troupeau à Aix en Provence avant de faire ce long voyage pour intégrer le projet.

 

Tottori, les dunes du Japon

L’une des attractions principales de Tottori sont ses dunes de sable qui vous emmènent tout droit au Sahara, ou à défaut sur la dune du Pilat. À la sortie de la ville éponyme, les dunes s’étalent le long de la mer du Japon sur plus de 16 kilomètres au sein du parc national Sanin Kaigan. Les plus hautes culminent à 50 mètres de haut. Vous pourrez vous y promenez à dos de chameau, les dévaler en sandboarding ou simplement profiter du paysage en marchant dans le sable.

 

Vous pourrez découvrir les plus grands sabliers du monde, dont un sablier de 5.2 mètres qui met un an à s’écouler au musée du sable de Nima. Les six pyramides de verre vous permettront de reconnaitre le musée de loin.

Après le musée, direction la plage de Kotogahama et ses sables chantants. Situé à quelques kilomètres à l’est du musée du sable, dans la ville de Oda, le sable de cette plage présente la particularité de faire du bruit lorsque l’on marche dessus, c’est pourquoi elle a été nommée d’après le koto, instrument traditionnel à corde. Déchaussez-vous, tendez l’oreille et profitez de l’expérience ! Si le temps s’y prête, c’est aussi l’occasion de se baigner dans la mer du Japon.

 

« Avec les dromadaires, ça va bosser (sur le Bassin) ! »

https://www.infobassin.com/chameaux-bassin/

« Des repérages pour les dromadaires », David Patsouris, Sud Ouest du 4 janvier 2019

https://www.sudouest.fr/landes/magescq/des-reperages-pour-les-dromadaires-2861144.php

Bientôt des dromadaires pour nettoyer nos plages ?

https://quoifaireabordeaux.com/blog/bientot-des-dromadaires-pour-nettoyer-nos-plages/

https://camel-idees.fr/lassociation/la-genese/

https://destinationjapon.fr/tottori-les-dunes-du-japon/

[1] – « D’Eyrac au Pyla », Albert Chiché, L’Avenir d’Arcachon du 2 août 1935.

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Raphaël

Un commentaire

  1. Bonsoir Raphaël
    Effectuant des recherches historiques sur le dromadaire landais et connaissant Franck Doens, votre article m’a vivement intéressée. Je me permets de vous poser quelques questions :
    – les dromadaires de Sauvage furent réformés dans le Médoc sur les terres du château de Lamarque. Sur quels documents vous appuyez-vous ?
    -vers 1832, Dumora utilisa des dromadaires. Prénom et date de naissance et décès de Dumora ? Il en importa d’Algerie en 18866-1867 : quels documents le prouvent ?
    Comment savez-vous que Cure-pipe est le lieu de leur sépulture ?
    Même question pour la compagnie agricole et industrielle d’Arcachon et le projet de Napoléon III d’introduire ces camélidés à Solférino.
    Le 22/07/2021, j’ai posé une question aux membres de la HTBA au sujet d’une déclaration de l’abbé Mouls. Auriez-vous la réponse ? J’achoppe sur le même problème : des faits sont rapportés mais je n’arrive pas à mettre la main sur les documents historiques qui les attestent.
    Je serais ravie d’échanger avec vous.
    Bonne soirée
    Sylvie Gazagne

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