La Teste-de-Buch – 9 juillet 1852 – Arrêté municipal relatif à la « police des bains ».
Arcachon – 9 juillet 1877 – Décision du Ministre des Travaux Publics autorisant la ville à construire des cabines de bains et des tentes-abris sur la plage.
Arcachon – 9 juillet 1884 – Création de la Mutualité Maritime d’Arcachon.
Arcachon – 9 juillet 1886 – Arrivée à Arcachon du paysagiste Louis Auguste Auguin (1824-1903).
Arcachon – 9 juillet 1903 – Ouverture de la « blanchisserie moderne », allée Gounod.
Arcachon – 9 juillet 1905 Albert 1er de Monaco vient présider, avec le ministre de la Marine M. Thompson, le lancement du bateau de recherches, le Daniel-Guestier, que ces ateliers venaient de construire pour le compte de la Société d’Océanographie. . « Incident » entre le maire d’Arcachon et le président de la Société Scientifique, le docteur Fernand Lalesque.
Paris – 9 juillet 1925 – René Quinton
Quand on entre dans le Musée-Aquarium d’Arcachon, une des premières choses qui saute aux yeux est une plaque en marbre scellée sur le mur. Laquelle mentionne la liste des membres bienfaiteurs dont la plupart ont assidûment fréquenté ses lieux. Et parmi ces noms, il y a celui de René Quinton en face duquel est gravée la date de 1907.
René Quinton, né en 1866 à Chaumes-en-Brie (Seine-et-Marne) est un naturaliste, physiologiste et biologiste français. Autodidacte, il élabore une théorie sur l’origine et la nature marine des organismes vivants.
Dénué de tout diplôme universitaire, il est cependant accueilli dans le laboratoire du célèbre Étienne-Jules Marey, professeur d’histoire naturelle au Collège de France. Il entreprend alors des études sur le milieu marin qui l’amènent à travailler dans le cadre de la Société Scientifique d’Arcachon.
Il publie un travail commencé à Saint-Vaast, et presque complètement exécuté à Arcachon ayant pour titre : L’Invertébré marin fermé anatomiquement au milieu extérieur, lui est ouvert osmotiquement. Ses expériences ont porté sur des échinodermes de la famille des astéries, sur des mollusques tels qu’huîtres, seiches, poulpes, sur des annélides, sur des arthropodes.
Ses relations avec la Société Scientifique deviennent si étroites que dans sa séance du 9 mars 1907, le Conseil d’Administration le nomme membre bienfaiteur.
Ayant supposé que le sang était de même nature que l’eau de mer, il expérimente un traitement marin dans plusieurs hôpitaux et en particulier à Arcachon en liaison avec les Docteurs Lalesque et Festal. Ses expériences ayant confirmé son hypothèse, il devient l’apôtre de l’injection du « plasma de Quinton », ou du « sérum de Quinton », préparé par ses soins à partir de cette même eau de mer.
Ses travaux sont présentés à l’Académie de médecine en juin 1905 sous le titre : « Mémoire sur l’eau de mer en injection sous-cutanée isotonique dans dix-huit cas de tuberculose ». Il crée, près de la gare Montparnasse, un premier Dispensaire Marin qui aurait connu des guérisons spectaculaires et qui utilisait un sérum provenant pour partie de prélèvements faits dans le bassin d’Arcachon. Devant ce succès et aidé par la marquise de Mac-Mahon, belle-fille du Maréchal-Président, il ouvre un second dispensaire dans le quartier de Grenelle.
L’œuvre de René Quinton, dont le succès fut fulgurant de son vivant, est rapidement tombée dans un oubli relatif. Sa méthode thérapeutique reste largement pratiquée en France et à l’étranger, dans le cadre des médecines dites « non conventionnelles ».
René Quinton meurt le 9 juillet 1925 à Paris, d’un arrêt cardiaque
https://www.sauvonslemuseeaquarium.org/wordpress/2017/07/30/rene-quinton-biographie/