Arcachon – 2 septembre 1963 – Chutes de pierres
Après un hiver glacial, et d’incessantes pluies en début du printemps 1963, les patients de la Clinique Cuénot à Arcachon, dite Clinique des Allongés profitent du moindre rayon de soleil pour s’installer sur la terrasse de l’établissement, face à la mer, allongés sur leurs voiturettes.
Le docteur Cuénot avait racheté en 1938, la clinique du Dr Lalesque où l’on soignait déjà des malades atteints d’affections osseuses ou articulaires.
Ce jour de mai, les patients sont soudain importunés par une pluie de pierres et autres matériaux, dont la provenance est difficile à repérer. Quelques infirmières se précipitent dans la demeure, ouvrent quelques portes, mais rien de bien probant ne permet de savoir d’où viennent ces objets.
Les jours suivants, les semaines suivantes, les jets se répètent, de façon aléatoire, mais régulièrement. Et chose déplaisante, il est toujours impossible de savoir d’où les projectiles sont lancés. Éclats de moellons, fragments de briques, débris de galets… Il semble de plus que les objets ne proviennent même pas du bâtiment lui-même. Mystère….
Le Docteur Cuénot troublé par un faisceau de coïncidences mène son enquête.
Jacqueline, 17 ans, semble particulièrement visée par les jets de pierre. Ils se produisent toujours dans un endroit où elle se trouve. Et quand elle s’absente de la clinique, ceux-ci s’interrompent.
Jacqueline occupe la chambre d’une jeune fille qui a quitté l’établissement et en présence de laquelle des premiers jets avaient été observés. Le phénomène serait-il lié à cette chambre ? Les deux jeunes filles sont des adolescentes instables et perturbées, par la possible fermeture de la clinique. Le Docteur convoque la jeune fille pour un entretien le 2 septembre 1963. Les manifestations cessent immédiatement après.
Le fin mot de l’histoire, on ne l’a jamais su !