Éphéméride HTBA – 18 juillet

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18 juillet : Temple protestant d’Arcachon

En 1856, une soixantaine de propriétaires arcachonnais envisageait la construction d’une nouvelle chapelle au centre de la cité, sur un terrain cédé gracieusement par MM. Gauthier et Bopp, sous le vocable de Sainte-Cécile. La chapelle fut construite sur les plans de M. Dmokowski mais un rapport sur sa solidité fut catastrophique.

Les souscripteurs n’eurent d’autre ressource que de vendre chapelle et terrain aux protestants qui le demandaient. À l’initiative de plusieurs d’entre eux, MM. Hovy, Hernozant et Johnston, la communauté protestante prit possession de l’édifice le 8 juillet 1858 ; le Temple fut inauguré et ouvert au culte le 18 juillet 1858.

Ce Temple subit une transformation complète en 1906 par les soins du pasteur Guex, Marcel Ormières étant architecte. Le temple protestant, de style gothique, de construction légère, ayant une structure de plus en plus fragilisée, la Mairie souhaitait récupérer le terrain en vue d’une opération immobilière. Une opportunité se présenta alors, qui finalement n’aboutit pas. Il fut détruit le 8 novembre 1977.

La présence de nombreux anglais avait permis la construction d’une chapelle baptisée Saint Thomas church en ville d’hiver place des Palmiers (aujourd’hui place Alexander-Fleming), affectée au culte anglican, inaugurée en 1878 par l’évêque de Londres.

L’Église anglicane de Bordeaux souhaitait vendre la chapelle Saint-Thomas. La communauté anglaise ayant quasiment disparu d’Arcachon, la chapelle était à l’abandon. En 1974, la Mairie d’Arcachon rachète la chapelle à l’Église anglicane de Bordeaux et la propose à l’Église protestante de l’échanger contre le temple du centre-ville. Le premier culte protestant a lieu le 9 mars 1975, et une inauguration officielle et œcuménique a lieu le 10 août 1975. On peut voir le clocheton de l’ancien temple, avec sa cloche de 1898 qui a été remontée dans le jardin du Temple.

Quant à la place du Temple, elle devient en 1987, la place Claude-Bouscau pour célébrer la mémoire du sculpteur arcachonnais Premier Grand Prix de Rome qui était décédé en 1985. On peut y admirer une œuvre posthume de l’artiste : La Perle de la Côte d’Argent.

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Aimé

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