Arcachon – 18 janvier 1977 – Incendie du Casino Mauresque
Le Casino Mauresque, un des derniers vestiges Napoléon III de la station d’Arcachon a été détruit par un incendie « sans doute » provoqué par un court-circuit, même si les archives sur l’enquête de l’époque ont disparu.
L’historien Michel Boyé dans un ouvrage pense que le casino était « maudit » parce qu’il a été un gouffre financier, que plusieurs incendies s’y sont déclaré avant que celui du 17-18 janvier 1977 ne le détruise complètement. Mais aussi parce que les maires successifs d’Arcachon ont voulu s’en débarrasser, essentiellement en raison de son coût. Lucien de Gracia, maire d’Arcachon de 1945 à 1977, n’a par exemple jamais voulu faire classer le Casino mauresque monument historique.
Il était possible de reconstruire le Casino après l’incendie puisque les murs étaient toujours debout. Néanmoins, la nouvelle municipalité, dirigée par le Docteur Robert Fleury, accepte les 2 391 692 F d’indemnités du sinistre et fait araser ce qui restait du casino le 16 juin 1977.
Des nostalgiques souhaiteraient qu’il soit reconstruit au moins concernant son aspect extérieur, et rendrait à la ville un élément essentiel de son patrimoine. Seul élément ayant survécu, le poste de police, devenu siège du Club de Pétanque, reflète l’architecture que présentait le casino.
Reste le parc Mauresque, havre de calme avec un arboretum (palmiers, ginkgo, liquidambar, pins maritimes, méta, cèdres, araucaria…) avec sur 4 hectares de petits trésors végétaux, des plantes et arbres rares ou exotiques, et une jolie roseraie avec près de 600 rosiers. Depuis 1948 un ascenseur remplace le funiculaire et relie la Ville d’Été à la Ville d’Hiver en déposant les visiteurs directement dans le Parc.
Près de l’ascenseur, un point de vue offre un joli panorama sur la Ville d’Été et la « Petite Mer » du Bassin d’Arcachon.
