Éphéméride HTBA – 14 juillet

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Arcachon -14 juillet 1810 – Arrêté municipal sur la pêche et la vente des huîtres.

Arcachon – 14 juillet 1867 – Ouverture au public du Musée-Aquarium. 

Arcachon – 14 juillet  1897 – Cyclone sur Arcachon (la flèche de Saint-Ferdinand est abattue).

Saucats – 14 juillet 1944 – Guy Célérier

Né le 29 janvier 1927 à Bordeaux, Guy Célérier est un jeune dont la famille vit à Lanton, il est ancien élève du Lycée Michel-Montaigne de Bordeaux.

Son père, mobilisé, tombe « quelque part en France ». Sa mère, travaille dans les services de la Croix Rouge militaire, elle rejoint plus tard la Résistance. Elle est arrêtée et incarcérée à Bordeaux au Fort du Hâ.

C’est en janvier 1944 que Guy prit la décision de rejoindre le maquis de Saucats. En raison de son jeune âge, il n’est pas autorisé à quitter le camp lors de permissions.

Ce 14 Juillet 1944, il  y a exactement 80 ans, ils sont une quinzaine d’adolescents, entre 17 et 22 ans qui, dans la ferme abandonnée de Richemont, composent ce maquis. Ils sont pour la plupart élèves ou anciens élèves du Lycée Michel Montaigne de Bordeaux où ils préparaient les grandes écoles.

Leur mission consiste, dans un premier temps, à faire du renseignement. Par la suite, après le débarquement, ils doivent fixer les Allemands en faisant sauter des ponts ferroviaires, pour retarder leur progression vers le front de Normandie. Malheureusement, ils sont dénoncés aux Allemands par suite de l’imprudence d’un des leurs.

Faiblement armés de 12 mitraillettes et de quelques grenades, ils sont attaqués par deux groupes : d’une part cinquante miliciens arrivant par l’Ouest, d’autre part une soixantaine d’Allemands arrivant par l’Est. Tenus en respect par les maquisards, les attaquants font venir un canon tracté de 105, ce qui met fin à la résistance des insurgés. Ceux-ci sont achevés sur place à coups de revolver et dépouillés de leurs objets de valeur par les miliciens. Pour éviter les rétorsions contre leurs familles, les résistants avaient brûlé leurs papiers personnels peu de temps auparavant.

Il faut attendre la Libération, en septembre 1944, pour connaître les détails de cette bataille et la liste des morts : 13 jeunes dont Guy Célérier, qui avaient refusé la défaite et contribué, jusqu’au sacrifice, à la victoire de la France.

Rappelons la devise qu’ils avaient choisi, celle d’Henri de Bournazel : « Mon âme est à Dieu, mon corps à la France, mon honneur est à moi ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9morial_de_la_ferme_de_Richemont

 

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Aimé

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