Éphéméride HTBA – 13 juin

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Arcachon – 13 juin 1808 – Mac-Mahon

Issu d’une famille irlandaise, Patrice de Mac Mahon, maréchal de France, était né le 13 juin 1808 au château de Sully en Saône-et-Loire.

Général de division, pendant la guerre de Crimée, il mène avec succès, pendant le siège de Sébastopol, l’attaque sur les ouvrages fortifiés de Malakoff, où il aurait prononcé son célèbre « J’y suis, j’y reste ! ». Ce qui entraîna la chute de Sébastopol.

Il se distingue lors de la campagne d’Italie de 1859, pendant la bataille de Magenta. Pour ses brillants services, il reçoit de Napoléon III le bâton de maréchal, et est fait duc de Magenta. Il est sénateur et gouverneur de l’Algérie pendant le Second Empire.

En 1871, il est à la tête de l’armée régulière (dite « versaillaise »), qui réussit à prendre le contrôle de l’ensemble du territoire français en réprimant la garde nationale et les communes insurrectionnelles, dont celle de Paris. Mac Mahon sort victorieux de cette campagne qui met fin à la guerre civile.

Il succède à Adolphe Thiers comme président de la République de 1873 à 1879. Son mandat est notamment marqué par l’instauration du septennat, et par la crise constitutionnelle de 1877, qui le conduit à démissionner deux ans plus tard.

Venu constater les dégâts causés en 1875 par une crue de la Garonne, il se serait exclamé : « Que d’eau, que d’eau ! ». Et le préfet lui aurait répondu : « Et encore, Monsieur le Président, vous n’en voyez que le dessus… ! »

Le 11 septembre 1877, il est reçu à Arcachon par le maire Adalbert Deganne avec une réception en son château, actuel Casino de la Plage, pendant laquelle a lieu l’inévitable distribution de décorations.

Le Maréchal y est accompagné du duc Louis Decazes, ministre des Affaires étrangères ancêtres des propriétaires de la villa Casa Sylva au Moulleau, et aussi d’Eugène Caillaux, ministre des Finances, père de Joseph Caillaux qui séjourna à la villa Les Orchidées en Ville d’Hiver en compagnie de son épouse Henriette, qui trucida Gaston Calmette, directeur du Figaro.

Mac Mahon est mort en 1893 à Montcresson dans le Loiret.

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Aimé

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