Marcheprime – 12 août 2016 – Émilie Andéol
En 2013, le nom d’Émilie Andéol est donné au Dojo du complexe sportif de Marcheprime. Trois ans plus tard, en 2016, son nom est donné au complexe sportif de la commune.
Émilie Andéol, née à Bordeaux en 1987 de parents martiniquais, commence le judo au sein du club de Marcheprime, la commune où elle vit depuis son enfance.
Evoluant dans la catégorie des plus de 78 kg, elle participe aux Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro. En demi-finale, elle élimine la Chinoise Yu Song, championne du monde en titre, sur ippon. Elle devient alors championne olympique en détrônant Idalys Ortíz sur immobilisation lors du golden score le 12 août 2016.
Cette même année 2016, elle reçoit le Kimono d’or, décerné par la Fédération française de judo et récompensant le meilleur judoka de l’année écoulée, elle est faite Chevalier de la Légion d’honneur et sacrée Championne des championnes françaises par le journal L’Équipe.
Car auparavant, elle avait obtenu bien d’autres médailles.
Lors des championnats d’Europe 2014 disputés à Montpellier, elle remportait son premier titre international en s’imposant face à la Bosniaque Larisa Cerić grâce aux pénalités. Le lendemain, elle remportait une deuxième médaille d’or, la France s’imposant 3 à 2 face aux Allemandes dans la compétition par équipes.
Lors des Jeux européens 2015, elle remportait la médaille d’or en s’imposant en finale face à l’Allemande Jasmin Külbs.
Plus récemment, aux championnats d’Europe à Varsovie en 2017, elle disputait la compétition par équipes où la France remportait la médaille d’or.
À cause de terribles douleurs aux genoux, en 2018, elle annonce officiellement mettre un terme à sa carrière sportive, deux ans après sa médaille d’or olympique. Depuis décembre 2019, elle est cheffe de projet à la Fondation Ippon, et durant les Jeux olympiques 2020 à Tokyo et 2024 à Paris, elle est consultante pour France Télévisions et commente les épreuves de judo.
