Lège-Cap-Ferret – 10 décembre 536 – Bélisaire
Le général Bélisaire né vers l’an 500 en Macédoine et mort en 565 à Constantinople était souvent victorieux, Par ses succès, il contribue grandement aux reconquêtes de l’empire romain d’Orient voulues par l’empereur Justinien, sous le règne duquel il exerce la plus grande partie de sa carrière.
Il est envoyé combattre les Ostrogoths lors de la guerre des Goths de 535 à 553, dans le but de conquérir l’Italie, cœur historique de l’Empire romain que Justinien espère reconstituer. Là encore, Bélisaire progresse rapidement et entre dans Rome et en soutient victorieusement le siège le 10 décembre 536.
Sur le Bassin, Bélisaire était le surnom de Barthélemy Daney, né en 1863 et mort en 1913, marin-pêcheur de Gujan-Mestras qui se reconvertit en aubergiste au quartier du Boque au Cap Ferret. Il participe au financement du débarcadère et du premier tramway. D’où vient ce chaffre comme on dit dans la région ? Peut-être d’une ancêtre qui aurait été une belle repasseuse, une bera lisaïre en gascon. CE nom désigne maintenant le quartier autour du débarcadère.
La première jetée de bois est construite par Jean Saugeon en 1876 pour la desserte d’Arcachon par son bateau, la Seudre. En 1911, une nouvelle passerelle voit le jour avant deux autres constructions en 1953 puis en 1972. Après le rattachement de la Presqu’île à Lège, c’est en 2003 et 2004 que l’estacade est totalement remaniée pour accueillir les relations maritimes aujourd’hui assurées par l’UBA, l’Union des Bateliers Arcachonnais.
BELISAIRE, nom qui vient du grec et qui signifie « lance de Mars » est porté par quelques familles en France. On a recensé 159 naissances en 100 ans.
Dans les arts et lettres on connaît le tableau Bélisaire demandant l’aumône peint par Jacques-Louis David en 1780 représentant le général alors déchu et aveugle. Cette œuvre était inspirée directement du roman philosophique Bélisaire de Jean-François Marmontel.
