Titre du livre : Le roi du Cap Ferret
Editeur : Vents Salés
Date de parution : Juin 2010
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 178
Le Cap Ferret année deux mille…Deux mille combien exactement ? Qu’importe, disons dans quelques années. Le réchauffement climatique a fait son œuvre pour le plus grand bonheur des (riches) estivants venus de tous les coins de la planète, passer ici de luxueuses vacances. Les autochtones, les vrai ferretcapiens sont, eux, exilés dans des masures, chassés par l’argent roi. Et voici que soudain (justice immanente ?) une catastrophes ravage la presque île. Le paradis est devenu un désert. Fin de partie. Enfin, pas tout à fait, car un enfant du pays devenu milliardaire au pays des cow-boys s’abandonne à son fantasme : transformer ce tas de ruines fumantes en une recréation du jardin d’Eden qu’il était à ses yeux au beaux jours de sa jeunesse. Las, le fleuve ne remonte jamais son cours et le rêve rousseauiste, tourne vite au désenchantement . Un excellent roman écrit d’une plume alerte qui, une fois ouvert ne vous lâche plus.
Alexis Liebaert
23 06 2010 par Alexis Liebaert
Titre du livre : Les yeux de Cendre
Editeur : Le Cherche Midi
Date de parution : 2006
Nombre de pages : 254
Jeanne Faivre d’Arcier nous livre ici un roman policier dont la noirceur en viendrait presque à faire oublier la blondeur des sables du Cap Ferret où l’intrigue se déroule. Qui est donc vraiment cette Cendre, une jeune aveugle qui fait tourner la tête de Matthieu ? Matthieu est peintre et se laisse convaincre par Cendre de lui servir d’yeux, d’où le titre du roman. Cet élan charnel, soudain et brûlant, qui propulse Matthieu dans les bras de Cendre lui fera-t-il oublier Gaby, sa maîtresse, toujours prompte à recueillir et à soigner les éclopés à plumes et à poils ? La mante aura-t-elle raison de l’amante ?
Quand surgit le premier cadavre, Matthieu se retrouve bien malgré lui témoin privilégié d’une affaire glauque et sordide dont il serait bien difficile de résumer la trame, tant l’écheveau de l’histoire est enchevêtré et parsemé de nœuds introuvables dans la panoplie du parfait marin.
A la lecture de ce polar, on se demande si le Cap Ferret n’est vraiment peuplé que de soiffards névrosés et dépravés. Cette ambiance perverse voulue par l’auteur ne laissera aucun lecteur indifférent : c’est un roman qu’on aimera ou qu’on détestera. L’écriture est vive, percutante et souvent crue. On peut avoir le sentiment d’avoir entre les mains un San Antonio qui se serait égaré chez Mary Higgins Clark non sans avoir consommé une dose de James Ellroy (et quelques liqueurs fortes). Le style alerte donne le sentiment d’un roman écrit vite, parfois trop vite peut-être : Moulleau s’écrit avec 2 « l », Gujan-Mestras compte 7 ports et non pas 3, et une dame-jeanne n’a rien à voir avec une dame de nage. Mais, comme le disait Beaumarchais, « La critique est aisée, mais l’art est difficile », et ce roman présente de réelles qualités littéraires.
« Les yeux de Cendre » enchantera les amateurs de romans noirs qui ne sont pas rebutés par des personnages largement dépourvus de sens moral, mais pourra choquer les lecteurs qui ne supportent pas de voir les eaux limpides du Bassin rougies par un sang criminel.
30 08 2008 par Evelyne & Edgar Weiser
Titre du livre : Comptes-rendus du Deuxième Congrès Français de Climatothérapie et d’Hygiène Urbaine. Arcachon – Pau, 24 – 29 Avril 1905
Editeur : Editions de La Revue des Idées
Date de parution : 1905
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 544
Comptes-rendus de ce deuxième congrès publiés avec la collaboration du comité par le Docteur Alfred Festal, secrétaire général.
De nombreuses communications ont un rapport étroit avec Arcachon :
Un lycée climatique et colonial à Arcachon, (Dr Gilbert-Lasserre)
Le Collège climatique d’Arcachon, (Dr A. Festal)
Arcachon, station hivernale des cardiaques, (Dr Caramano, de Marseille)
Variation de la teneur en hémoglobine du sang des malades en traitement à Arcachon, (Dr E. de Batz)
Tuberculoses chirurgicales et climat d’Arcachon, (Dr Louis Verdelet)
Le Sanatorium protestant du Moulleau, (Dr A. Mousson)
La Désinfection à Arcachon, organisation administrative, technique et fonctionnement, (Dr H. Bourges)
Etude sur l’assainissement d’Arcachon, (Drs Dhourdin et Pascault)
Eaux d’Arcachon, (M. Duphil, docteur en pharmacie)
Les Résultats de la prophylaxie antituberculeuse à Arcachon, (Pr X. Arnozan)
Tuberculose et Prétuberculose dans la population scolaire d’Arcachon, (Drs de Batz, Beaure, d’Augères et Bourdier)
La villa Hygie, (Dr Moyzès)
Possibilité de transformer une habitation déjà existante en villa de cure aseptisable, (Dr L. Lalanne)
L’Œuvre des habitations à bon marché pour le traitement des tuberculeux, (Dr L. Lalanne)
Arcachon, station de convalescence et de villégiature, (Dr P. Carles)
Le lait à Arcachon, ( M. Duphil, docteur en pharmacie)
Expériences de destruction de vermine faites dans une des salles de l’aquarium
La communication du docteur Moyzès sur la villa Hygie alors en projet et sous-titrée « Modèle de villa pour climatothérapie » est très intéressante en cela qu’elle nous explique que les plans de cette villa ont été dressés par l’architecte Audoir sur les indications du docteur Pauliet, tous les deux d’Arcachon.
A l’évidence, d’autres villas arcachonnaises sont le fruits de cette association comme par exemple la villa Schéhérazade, allée Lakmé.
Ces comptes-rendus comportent également une communication du Docteur Chambrelent, fils de Jules, intitulée « Des résultats hygiéniques et sociaux de l’assainissement des Landes de Gascogne » qui est un vibrant panégyrique de son père.
Le congrès s’était terminé par l’émission de nombre de vœux pieux ayant essentiellement trait à des questions médicales à l’exception d’un seul :
« Que la Compagnie du Midi établisse entre Arcachon et Bordeaux des trains rapides fonctionnant toute l’année matin et soir. »
12 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Baisers de cinéma
Editeur : Gallimard
Date de parution : 2007
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 190
Un épisode-clé de ce roman, prix Fémina 2007, se situe « dans une petite localité du bassin d’Arcachon, sur la route du Cap Ferret », que l’auteur, journaliste et directeur de la rédaction du journal Le Monde, appelle Chemin-Long en précisant qu’il ne faut pas la confondre avec un quartier de Mérignac du même nom. Déroutant…
13 11 2007 par Marie-Hélène Ricquier
Titre du livre : Les fouilles d’Aurélien de Sarrau, à Andernos-les-bains.
Editeur : Editions de la Huche-Corne
Date de parution : 1994
Ville de parution : Angles sur l’Anglin
Nombre de pages : 83
Au début du XXème siècle, la municipalité d’Andernos décide de transformer le vieux cimetière, près de l’église Saint Eloi, en jardin public. Dès le début des terrassements, les ouvriers butent sur un mur très ancien. Le maire, Louis David, fait alors arrêter les travaux, et confie au comte Aurélien de Sarrau, son collègue au barreau de Bordeaux, le soin d’organiser des fouilles. Celles-ci permettent de découvrir un édifice gallo-romain. Les archéologues pensent avoir exhumé une des premières basiliques chrétiennes de la Gaule antiique; une étude récente est venue infirmer cette hypothèse, et l’on sait aujourd’hui qu’il s’agit d’une villa du IVème siècle, en partie engloutie par les tempêtes qui ont emporté le rivage.
Archéologue amateur, retenu à Bordeaux par d’autres obligations professionnelles, Aurélien de Sarrau est souvent absent d’un chantier, vaguement surveillé par l’instituteur et le curé, et confié à des terrassiers.. De nombreux visiteurs, curieux ou collectionneurs n’hésitent pas à emporter quelques « souvenirs » . Les recherches ne font l’objet d’aucun compte-rendu, et Aurelien de Sarrau se contente de publier deux articles dans les « Etudes anciennes ».
Les plaques photographiques réalisées pendant les fouilles, présentées dans ce livre ( avec les notes qui ont pu être retrouvées), paraissent donc particulièrement précieuses, elles permettent une meilleure connaissance du site avant des travaux de restauration réalisés sans grande rigueur scientifique…
Illustrateurs, Photographes, Graveurs… : Photographies d’Aurélien de Sarrau.
27 11 2004 par Françoise et François Cottin
Titre du livre : Souvenirs d’Andernos
Editeur : Edilivre
Nombre de pages : 106
La vie quotidienne à Andernos d’un garçonnet de six ans, puis celle d’un homme, un peu poète et amoureux fou du Bassin.
« Il me souvient de la brise chargée des odeurs de la sylve et de la mer, cet air me nourrissait rien qu’en le respirant. […] Nature ! Ne te fâche pas trop vite. Épargne-nous encore un peu les convulsions de ta colère qui nous feront disparaître un jour. […] Laisse-nous apprécier les trésors de cette côte splendide que l’homme défigure par le souci de s’enrichir encore. »
28 07 2010 par Marie-Hélène Ricquier
Titre du livre : Le Bassin d’Arcachon et la Côte Océane
Editeur : EDDIBOR
Date de parution : 1980
Ville de parution : Mérignac
Nombre de pages : 96
LE BASSIN d’ARCACHON et LA CÔTE OCÉANE est le premier ouvrage d’une Collection des années 80 : « Petites Finances, Grandes Vacances ».
Ce que vous y trouverez : un peu d’histoire et de géographie, vivre avec la marée, les plages, sur l’eau, l’ostréiculture, la pêche professionnelle, la forêt, parcours et sites, les visites, les excursions en bateau, dangers et sécurité (plages, baïnes, navigations, passes, feu etc..), vivre La Nuit, les environs du Bassin, renseignements pratiques (sports, activités socioculturelles), lexique de Alios à Truc, bibliographie, index des mots-clés.
Le livre est agrémenté de jolies gravures de Anne Boccard.
Illustrateurs, Photographes, Graveurs… : Anne Boccard
02 01 2005 par Evelyne & Edgar Weiser
Titre du livre : Le sable, la mer, la voile, Ignac
Editeur : Nouvelles vagues
Date de parution : 2003
Nombre de pages : 200
Le Bassin d’Arcachon n’est pas qu’un lieu de villégiature lancé au second empire. Il existait avant une population qui a vécu de longs siècles dans les bouleversements de la côte et dans l’estuaire de la Leyre où se trouvait le 1er port de l’embouchure : Ignac. Ce livre poétique nous ramène des siècles en arrière
19 03 2005 par Nadia Giraud