Titre du livre : Dictionnaire de la Lande française
Editeur : Loubatières
Date de parution : septembre 1992
Ville de parution : Portet-sur-Garonne
Nombre de pages : 347
Historien et géographe de formation, Charles Daney est ici l’inventeur d’un nouveau genre: le Dictionnaire de charme…. Cet ouvrage s’apparente à une très sérieuse encyclopédie, par la quantité et la qualité de rubriques toujours bien documentées, mais il apparaît surtout comme un parcours initiatique plein de poésie, qui conduit le lecteur au coeur des mystères du pays légendaire qui s’étend ” du fond du Bassin, au fin fond de la Lande”
Au hasard des pages, et au gré de sa fantaisie, l’on pourra sauter de la formation des dunes au mouvement des marées, de la Leyre à la Forêt Usagère de La Teste, de la culture de l’huître à celle du pin, du résinier et du berger sur ses échasses au marin pêcheur, de la palombe au crabe et à la sangsue, en passant par Notre Dame d’Arcachon, les fontaines miraculeuses de la lande, les pèlerins de Saint Jacques, le sabbat des sorcières, sans oublier nos grands hommes : Le captal de Buch, Brémontier, Chambrelent, Napoléon III et quelques autres… A consommer selon l’humeur du jour, un peu, beaucoup, et toujours passionnément !!
Extrait de l’avant-propos de Charles Daney:
Avec ses larges horizons de crassats et de landes, le mystère de la formation et de l’évolution de ses dunes, le double flux de ses marées dans une baie large comme une petite mer au flanc d’un golfe de mauvaise réputation, ce pays est plus propre à la réflexion géographique qu’à l’histoire………..Car enfin pourquoi le Pilat est-il le seul endroit où la dune reste déboisée? Pourquoi les passes évoluent -elles en permanence? A quels caprices doit on la formation et le déplacement des plages? Pourquoi a-t-il fallu attendre pratiquement la même année pour couvrir la lande de pins, les crassats d’huîtres, et le littoral, d’Eyrac au Moueng, de bains? Pourquoi la pêche industrielle a-t-elle sombré corps et biens ? Comment les mentalités ont-elles pu évoluer jusqu’à doter Arcachon d’au moins trois styles touristiques et encore plus de styles de constructions ? Ce sont là des questions gigognes bien propres à mobiliser la géographie…..
28 11 2004 par Françoise et François Cottin
DANEY Charles et BOYE Michel et les autres
Titre du livre : Une histoire du Bassin-Arcachon entre landes et océan
Editeur : Mollat
Date de parution : ?
Nombre de pages : 286
C’est LE livre de référence à avoir toujours sous la main. Chacun des auteurs (trop nombreux pour être tous cités) a écrit un chapitre de l’évolution du Bassin. On part de Thomas Illyricus, de l’ensemencement des pins, de la naissance d’Arcachon, de la pêche et de l’ostréiculture, de la médecine et de la navigation, pour finir aux stations touristiques que nous connaissons aujourd’hui.
PASSIONNANT
19 03 2005 par Nadia Giraud
Danvers, Garat, Moussaron et Pujol
Titre du livre : Fous de Bassin
Editeur : Editions Vivisques
Date de parution : 1988
Nombre de pages : 109
Des angles de vues inhabituels : le détail d’un safran, un ponton en bois, des gestes professionnels saisis au vol…c’est plutôt poétique et avec des éclairages tamisés ce qui nous change des bleus, jaunes et verts habituellement consacrés au Bassin.
Très beau !
17 03 2005 par Nadia Giraud
Titre du livre : Pinasses
Editeur : Mollat
Date de parution : 1993
Nombre de pages : 79
Pinasses, pinassottes, parqueurs et charpentiers de marine…
Pour qui aime, c’est très gai, très coloré…mais insuffisant ! Il y en a tellement plus que celles que l’on voit dans ce livre !
17 03 2005 par Nadia Giraud
DAUDET, Yvonne – DANEY, Charles
Titre du livre : Ma ville interdite
Editeur : Loubatières
Date de parution : avril 2010
Nombre de pages : 129
Ce court roman écrit à quatre mains relate l’histoire de la petite Adrienne dans une station balnéaire du Sud-Ouest pendant l’Occupation. Adrienne a 9 ans au début de la Guerre et 15 ans au moment de l’Armistice.
A Bernéville – le lecteur aura tôt fait de reconnaître Arcachon – Adrienne sort de l’enfance aux côtés de sa mère, à qui un caractère autoritaire vaut le surnom de Colonelle, et de sa grand-mère qui cherche à adoucir avec un peu de tendresse le quotidien difficile de sa petite-fille. Adrienne fera la connaissance d’Adrien – un gamin de son âge – avec qui elle essaiera de s’évader des pesanteurs de l’Occupation avec son lot de privations et d’épreuves.
Ce roman mélancolique, fort bien écrit, est celui de l’innocence perdue dans cette ville interdite où l’insouciance cède la place à l’inquiétude et où la Guerre transforme beaucoup trop vite les enfants en adultes.
05 08 2010 par Evelyne & Edgar Weiser
Dauphin Patrick, Thomas Hervé, Triolet Laurent
Titre du livre : Guide des insectes et petits animaux des dunes atlantiques
Editeur : SudOuest
Nombre de pages : 168
Environ 150 espèces traitées, choisies parmi les plus typiques et les plus faciles à observer, et presque toujours illustrées par des photographies originales.
Ce guide s’adresse à tous les curieux de la nature qui fréquentent le littoral sableux de nos côtes.
11 10 2004 par Franck Albert
Titre du livre : Le Basson d’Arcachin
Editeur : Les Éditions de l’Amandier – Poésie
Date de parution : 2002
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 80
Non, ce n’est pas une coquille mais bien un jeu de mots dans le titre suggéré à l’auteur par le poète Jean Tardieu dont elle est spécialiste : “Fou de Bassan… Fou du Basson d’Arcachin…”. Jeu des mots et jeu des impressions, voilà ce qu’offre ce ravissant recueil dédié à notre cher Bassin d’Arcachon. Oeil et coeur ouverts au sable et au vent, à la vase, au varech et aux coquillages : les mots du Bassin sonnent profond comme un basson.
Illustrateurs, Photographes, Graveurs… : Dessins de Philippe Délis
Préfaciers : Sylvain Dhomme
12 11 2007 par Marie-Hélène Ricquier
Titre du livre : Gujan-Mestras
Editeur : Alan Sutton. Collection Mémoire en Images.
Date de parution : 2001
Ville de parution : Joué-lès-Tours
Nombre de pages : 128
Jean Dazens nous présente à travers des reproductions de cartes postales anciennes, la lente évolution de 1900 à 1960 de cette petite ville aux quatre quartiers et aux sept ports avant qu’elle ne s’engage dans un développement effréné qui allait la bouleverser.
19 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Tableau pittoresque et agricole des landes du Bassin d’Arcachon
Editeur : Imprimerie de Bourgogne et Martinet
Date de parution : 1839
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 57
Le Comte André de Bonneval, directeur principal et président du Comité de colonisation à la Teste de Buch mais par ailleurs membre correspondant de la Société royale et centrale d’agriculture et de celles des départements de l’Allier et de la Gironde, propose une rapide présentation de la Teste de Buch et de ses environs pour expliquer l’environnement particulier dans lequel évoluent les promoteurs de la Compagnie Agricole et Industrielle d’Arcachon.
Cette plaquette comporte la même carte que celle incluse dans la notice d’Hennequin datée de l’année précédente, à un détail près : le chemin de fer en voie d’exécution est maintenant situé à l’Est de la route départementale de Bordeaux à la Teste alors que précédemment le chemin de fer projeté était situé à l’ouest de cette même route.
09 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Arcachon et ses environs
Editeur : E. Dentu, libraire-éditeur & P. Chaumas, libraire-éditeur
Date de parution : 1858
Ville de parution : Paris – Bordeaux
Nombre de pages : 223
“Quand il parut en 1858 “Arcachon et ses environs” fut une œuvre de propagande, une sorte de prospectus en faveur de la station balnéaire que ses créateurs s’efforçaient de faire connaître sous ce nom. Celui-ci, jusqu’alors, n’avait désigné que le Bassin et la chapelle de la Vierge perdue au milieu des pins, où les marins venaient prier. Les Bordelais n’allaient pas aux bains d’Arcachon, mais aux bains d’Eyrac ou de La Teste; en dehors d’eux personne ne connaissait ces deux noms : La Teste et Eyrac, tandis que le nom d’Arcachon, à cause du Bassin qui le portait, était connu dans le monde entier, tout au moins par tous ceux qui avaient quelques notions de géographie. […]
Le livre d’Oscar Dejean a bien été le premier à être titré “Arcachon””.
Jacques Ragot.
L’ouvrage comprend une carte d’Arcachon & ses environs qui semble volante.
Le verso de la dernière page propose un extrait du catalogue des livres de fonds de la librairie P. Chaumas.
L’ouvrage fera l’objet :
– d’une deuxième édition en 1867 chez Féret à Bordeaux;
– d’une première réédition en 1983 (tirée à 1 000 exemplaires) aux éditions Esmeralda d’Abzac, précédée d’une courte biographie de l’auteur et d’une préface de Jacques Ragot;
– d’une seconde réédition en 1992 (tirage strictement limité, sans plus d’explicaction) chez Res Universis. Celle-ci comporte in fine la note de l’éditeur suivante qui s’applique très bien à l’édition précédente :
“Nous informons le lecteur que cet ouvrage est un fac-similé de l’édition originale. Il s’insère dans la collection Monographies des villes et villages de France qui a pour but l’exhumation de notre patrimoine historique local.
Malgré tous les moyens techniques mis en œuvre pour une bonne reproduction de ces documents anciens, (scannerisation, numérisation, gouachage des rousseurs, reconstitution des caractères effacés…) nous obtenons pas toujours des résultats totalement satisfaisants. Aussi, le temps faisant son œuvre, nos ouvrages sont de qualité médiocre quand les originaux sont mauvais.
Une reprise en fac-similé est une garantie pour le lecteur d’avoir entre les mains la reproduction exacte d’un texte ancien, rare, voire introuvable. Une nouvelle composition de ce texte aurait pour conséquence un prix de vente prohibitif (compte tenu du tirage limité) allant à l’encontre de l’objectif de notre collection.”
Cette note n’est pas sans intérêt. Non seulement elle explique la fabrication de bien d’autres rééditions d’ouvrages anciens mais elle permet de comprendre que l’édition originale d’Oscar Dejean avait fait l’objet d’une correction manuscrite systématique. En effet, celui-ci avait écrit page 183 : “après avoir institué la commune de La Teste sa légatrice universelle” avant de s’apercevoir que légatrice n’était pas français et qu’il convenait de remplacer le mot par “légataire”. Ce qui a été fait à la main sur tous les exemplaires, enfin presque. La réédition d’Esmeralda, faite à partir de l’exemplaire de la bibliothèque municipale d’Arcachon, porte la correction, pas la réédition de Res Universis qui a donc été faite à partir d’un des rares exemplaires ayant échappé à la correction.
Sur les étrangers de distinction :
On peut lire à la page 105 :
“Le commencement des travaux du canal de la Compagnie des Landes et la création de la Compagnie Agricole d’Arcachon amenèrent à cette époque, dans le pays, un certain nombre d’étrangers de distinction, et attirèrent l’attention publique sur le bassin d’Arcachon, qui fut alors connu, non seulement à Bordeaux, mais à Paris et dans tout le reste de la France.”
Cette terminologie de l’étranger de distinction sera reprise par Jacques Ragot dans le titre de son livre : Arcachon au temps des étrangers de distinction. Lequel se défendra d’en être l’inventeur en préambule de son ouvrage en disant l’avoir trouvée dans la presse de l’époque.
Déjà, dans La Franc-Maçonnerie des Femmes que Charles Monselet fera paraître en feuilleton dans La Presse à partir d’octobre 1855, il est question d’un hôtel, situé sur ce qui fait encore partie du village de La Teste-de-Buch et dénommé l’Hôtel du Globe et des Etrangers qui reçoit « des personnes de distinction ».
Charles Monselet, La Franc-Maçonnerie des Femmes, Michel Lévy Frères, éditeurs, Paris-1874, p. 30-31.
Dans un ouvrage, publié en 1837, et consacré aux personnages célèbres de la Seine-et-Oise (Biographie des Hommes Remarquables de Seine-et-Oise par Hippolyte de Saint-Antoine à la librairie Ange) une rubrique entière était réservée aux « étrangers de distinction ».
En 1825, dans son “Manuel des Bains de Mer”, le Docteur Assegond explique comment il voit une station balnéaire : ” Il manquait à la France une de ces villes avouées par la bonne compagnie, où l’on puisse jouir à la fois de la société et des promenades champêtres, où l’on soit sûr de se rencontrer à une époque fixe, et où les étrangers de distinction puissent séjourner avec agrément.”
Malheureusement c’est Dieppe qu’il voyait répondre à sa définition et non pas Arcachon.
Albert Assegond, Manuel des Bains de Mer, Compère Jeune, libraire, Paris-1825, p. 26-27.
Mais le docteur Assegond était un plagiaire. Il avait trouvé cette phrase, mot pour mot, dans le “Journal des Bains de Mer de Dieppe” dont la première livraison avait été publiée en 1823 par Charles-Louis Mourgué, Médecin-Inspecteur des Bains de mer de Dieppe.
Ch. L. Mourgué, Journal des Bains de Mer de Dieppe, Première Livraison, chez Mme Seignot, Paris-1823, p. 28.
Peut-être finalement qu’un étranger de distinction ne désignait à l’origine qu’un de ces étrangers particulièrement distingués qui ne pouvaient se rencontrer qu’aux bains de mer ?
Cote Bibliothèque Municipale d’Arcachon : AR DEJ
12 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Du droit d’usage dans la forêt de La Teste-de-Buch
Editeur : Imprimerie Y. Cadoret
Date de parution : 1902
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 162
Très sérieuse et complète étude de ce docteur en droit sur l’histoire et les particularités de la législation forestière locale.
Curieusement, presque toujours ignorée des travaux postérieurs : à cause de la modicité de son tirage ou pour des désaccords d’analyse ?
Cote Bibliothèque Municipale d’Arcachon : F DEL
18 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : La Teste de Buch à travers les siècles. La veille du IIIème millénaire
Editeur : Editions Bertout
Date de parution : 1999
Ville de parution : Luneray – 76810
Nombre de pages : 125
Ouvrage publié l’avant-dernière année du deuxième millénaire en hommage à Jacques Ragot pour le féliciter “d’avoir su mêler adroitement la “Petite Histoire et la Grande Histoire” du “Pays de Buch.””
Il se dégage à sa lecture une impression de naïveté, au bon sens du terme, provenant sans doute du fait que l’auteur n’est pas originaire de la ville dont il nous parle et qui ne manque pas de l’étonner.
Il bénéficie en Michel Suffran d’un préfacier prestigieux qui n’hésite pas à comparer la démarche de l’auteur à l’émission télévisée “La Caméra explore le Temps”.
Ce livre dont il nous est précisé qu’il est écrit “avec des textes (et illustrations) de J. Ragot, G. Sore, M. Baumann, Ch. Daney, A. Lassié” comprend en page 4 une bibliographie sous le titre : “Ouvrages de référence.” et en page 125 une table des matières détaillées.
Il doit être complété d’un “Additif et Errata” imprimé sur un prospectus orange, lui-même portant deux corrections manuscrites.
En première page reproduction d’une rarissime action de la “Société Anonyme de l’île aux Oiseaux”.
Préfaciers : Michel Suffran
21 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
de la Morre Charles-François-Hyacinthe Chevalier et du Mont Christophe-Balzar
Titre du livre : Projet de société anonyme pour établir une colonie agricole d’enfans trouvés dans les landes de Bordeaux sur le territoire d’Andernos
Editeur : impr. de Selligue
Date de parution : 1833
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 48
Luxueuse plaquette présentant le projet d’une société dite Compagnie Coloniale d’Andernos destinée à prendre à la fois en charge les enfants trouvés à Bordeaux et à extraire du sous-développement les andernosiens.
Le projet n’aboutira pas.
Introuvable sur place.
Un exemplaire à la Bibliothèque Nationale.
Deux exemplaires aux Archives Nationales.
05 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Voyage dans les Landes de Gascogne et Rapport à la Société Royale et Centrale d’Agriculture sur la Colonie d’Arcachon
Editeur : L. Bouchard-Huzard, imprimeur-libraire
Date de parution : 1840
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 210
Le baron François Jérôme Léonard de Mortemart de Boisse avait publié quelque temps auparavant un Voyage pittoresque dans le grand-duché de Bade qui avait eu quelque succès. Chevalier de plusieurs ordres français et étrangers, il était membre de nombreuses sociétés savantes nationales et étrangères et en particulier de cette Société Royale et Centrale d’Agriculture quand celle-ci décida de constituer une commission et de l’envoyer étudier la Compagnie Agricole et Industrielle d’Arcachon, fondée en 1837.
“La commission m’ayant fait l’honneur de me choisir pour rapporteur, je vais ici rendre compte du voyage que j’ai fait dans les landes de Gascogne, où je me suis rencontré, pendant des instants que j’ai trouvés trop courts, avec M. le baron de la Garde de Montlezun, qui avait été nommé adjoint à cette commission.”
Ce rapport est fort instructif sur notre région. Il est orné en frontispice d’une gravure représentant un résinier (d’après Galard) et comprend deux cartes ou plans :
– Plan des irrigations de la Compagnie d’Arcachon sur trois mille hectares, dans la plaine de Cazeaux près la Teste-de-Buch (Gironde). Ce plan au 1/20 000ème montre les canaux “alimentaires”, les grands canaux d’irrigations, les fossés principaux et même les chemins de service;
– Carte d’une partie des départemens de la Gironde et des Landes, pratiquement identique à celle contenue dans le Tableau pittoresque et agricole des landes du Bassin d’Arcachon du Comte André de Bonneval.
Ce rapport avait fait l’objet d’une première publication dans les Mémoires de la Société royale et centrale d’agriculture pour l’année 1839.
En 1841, le baron de Mortemart faisait éditer une seconde édition, beaucoup plus luxueuse sur un papier de meilleure qualité, sous le titre simplifié de Voyage dans les Landes dont il faisait la Baronne de Chabannes dédicataire.
Cette seconde édition, inconnue à la Bibliothèque Nationale, commence par deux pages consacrées à la dédicataire et comprend six luxueuses gravures hors texte qui seront reprises dans bien des ouvrages :
Jeune femme de la Teste;
Bains Tindel;
Chasse au chevreuil;
Chapelle d’Arcachon;
Résinier;
Bergers.
L’ouvrage est complété dans sa première partie d’un plan à échelle réduite de toute la propriété et d’une seconde partie formée de 48 pages supplémentaires et numérotées proposant plusieurs rapports :
– Procès-verbal de la séance annuelle du 14 janvier 1841, tenue par l’assemblée générale de la Compagnie Agricole et Industrielle d’Arcachon;
– Rapport des Directeurs-Gérants à l’assemblée générale du 14 janvier 1841;
– Rapport lu par M. le Duc de Montmorency au nom de la Commission de Surveillance;
– Rapport fait à l’assemblée générale des actionnaires de la Société Agricole d’Arcachon dans la séance du 14 janvier 1841, par MM. Choisnard et Bayvet, délégués de la Commission de Surveillance.
Ces rapports sont illustrés d’un plan de toute la propriété, identique à celui de la première partie, mais mis à jour de tous les travaux et constructions exécutés pendant l’année.
Il est à noter la présence, toujours dans cette seconde partie, d’un tableau concernant les contributions indirectes et portant sur les années 1832 à 1839. Ce tableau, intitulé Relevé des produits obtenus dans la recette ambulante à cheval de la Teste pendant les années ci-après détaillées passe en revue les droits calculés sur les boissons, le tabac, les poudres et les taxes diverse et montre que l’on passe d’un total de près de 37 000 (on ne sait pas l’unité de mesure) en 1832 à 75 243 en 1839. Cela, bien sûr, pour montrer tout l’intérêt de la création de la Compagnie Agricole et Industrielle d’Arcachon mais aussi, sans que cela soit précisé, de celle de la Compagnie d’Exploitation et de Colonisation des Landes.
L’intérêt tant pour la région que pour les actionnaires de ces compagnies.
Certains, cependant, se montreront plus critiques à l’égard du Baron : “Son Voyage dans les Landes est un roman joujou; du marivaudage d’assez bon goût, de la science, légère, il est vrai, mais amusante, de l’esprit à chaque page et presque à chaque mot, et contre toute intention, peut-être, de la malice ou de l’épigramme! Voilà pour la forme. Et comme cet écrit n’est qu’une marqueterie sans ensemble, qui échappe à toute analyse, on ne peut en parler que pour la légèreté et l’élégance des détails. Officieux et obligeant durant plusieurs pages, mais craignant sans doute qu’une plus longue course sur cette voie fît chevaucher son ouvrage entre le classique et le romantisme, et, par soubresaut, le rejetât sur le grand chemin de la RECLAME, l’auteur a pris le pavot pour épisode!!! Que Dieu exauce les vœux de M. de Mortemart et donne de la rosée à cette plante, afin qu’il reste aux pauvres actionnaires, qu’il semble avoir pris à tâche de consoler, quelques grains d’opium pour les guérir de l’irritation ou du désespoir que leur causera l’irrémédiable stérilité des champs qu’ils ont couverts de leurs écus!”
Voilà notre Baron habillé pour l’éternité par Un paysan des Landes qui a publié à Paris en 1841 à la librairie de Bouchard Huzard ses Vérités sur les Landes de la Gascogne et sur la culture forestière des pins (pages 112-113).
Cote Bibliothèque Municipale d’Arcachon : L MOR
26 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Petite Histoire du “Captalat” de Buch
Date de parution : 1942
Nombre de pages : 26
Éditée au profit de l’Oeuvre des Pupilles de l’École, cette “Petite Histoire du Captalat de Buch pour les Écoles du Bassin d’Arcachon” a été rédigé par Pierre Denjean, instituteur à Mestras et parolier, en 1937, de “La Chanson du Bassin” sur l’air de “La Madelon”.
Vingt-quatre chapitres retracent l’histoire très particulière du Pays de Buch depuis les temps préhistoriques – mieux connus au début du XX° siècle grâce aux découvertes archéologiques d’Aurélien de Sarrau à Andernos et du docteur Peyneau à Mios et à Lamothe – jusqu’en 1933, date de l’établissement de dispositifs de filtrage et de décantation des eaux potables du lac de Cazaux.
Un dernier chapitre est dédié à la dune du Pilat, aux vaines tentatives de boisement et à son mesurage.
Préfaciers : Camille Jullian
05 12 2005 par Marie-Hélène Ricquier
Titre du livre : François Legallais, citoyen de Granville et fondateur d’Arcachon, 1785 – 1864.
Date de parution : 1937
Ville de parution : Granville
Nombre de pages : 11
Biographie succincte de François Legallais proposée par le Président de la Société historique et touristique du Pays de Buch.
Comprend la reproduction d’une gravure montrant l’établissement Legallais.
Titre de la revue : Pays de Granville
12 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Les Landes de Gascogne
Editeur : Chez l’auteur
Date de parution : 1856
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 183
Intéressante étude d’un personnage énigmatique qui publiera l’année suivante un recueil d’articles divers sous le titre: “A propos des Intérêts de Bordeaux, simple esquisse d’économie politique”.
Le présent ouvrage ne comprend pas de tables des matières que nous proposons ci-dessous:
Aspect général des Landes – Revue rétrospective 1
Etude du sol des Landes – Combinaison des deux pentes 12
Fossés et Routes Agricoles 19
Des Canaux 42
Dessèchement et Navigation 64
Mise en valeur des Landes 101
De la vaine pâture 118
Défrichement des Landes – Pins et chênes 135
Une Oasis dans les landes 148
Eaux prairies et autres cultures 157
Conclusion 170
Pour le chapitre intitulé “Une Oasis dans les landes” et qui traite de la propriété de Monsieur d’Ivoy au Pian Médoc, on peut utilement consulter le “Voyage horticole de Lyon à Bordeaux” de Charles Baltet, Bouquot, imprimeur-libraire, Troyes-1860.
Mots clefs : Compagnie d’exploitation et de colonisation des Landes de Bordeaux;
09 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand