Amis lecteurs et lectrices, dans le livre « Villa Verte » édité dans l’année 2023 qui relate la biographie de la famille Dessans – Debrousse, vous avez constaté page 44 qu’à la mort en 1896 de Barbe Félicia Dessans, son frère François Hubert dit « Jean » hérite de la villa. Quelques mois plus tard, il quitte cette demeure pour habiter à la « Villa Atlantis » du boulevard de la Plage.
La poursuite de mes recherches m’amène à vous faire part de la vente de la maison familiale en 1897 à Mademoiselle Debans, une dame patronnesse du quartier Saint-Ferdinand. Cette nouvelle propriétaire fortunée y réside jusqu’à son décès en 1920. Ensuite la famille Marly, présentée page 60 dans les deux derniers paragraphes, découvre à son tour le bonheur de vivre dans cette propriété au bord du bassin d’Arcachon. Les paragraphes 4 et 5 de cette page deviennent caducs.
Mademoiselle Debans montre volontairement sa présence en baptisant son habitat avec son patronyme : « Chalet Debans ». Des amis m’ont gentiment offert une carte postale ancienne « Chalet Debans », le reflet exact de la précédente villa : « Villa Verte ». Isabelle Dotte dans sa thèse de doctorat « Architectures balnéaires à Arcachon » présentée à l’université de Pau en 2018, classe la villa dans la catégorie « chalet » et donne les informations suivantes : le terme chalet évoque, de nos jours, la construction traditionnelle montagnarde, en bois apparent, bâtie sur une base en maçonnerie. Le toit pentu, déborde largement sur les façades, agrémentées parfois de balcons. Au XIX° siècle, c’est une autre image que véhiculait ce nom d’origine franco-provençal. Il qualifiait toutes les constructions du bord de mer d’une manière quasi affective, peut-être synonyme de refuge.
Marie Félicie Dessans (1826 – 1913) héroïne de mon premier livre « Villa Verte » rencontre-t-elle à Arcachon Madeleine Debans (1850 – 1920) de la génération suivante ? Elles vivent cependant dans le même espace à des moments différents, le 133 boulevard de la Plage. L’objectif de ces deux femmes est identique « soulager les humbles ».
Le journal l’Avenir d’Arcachon du 25 janvier 1920 informe ses lecteurs du décès de
Mademoiselle Debans : « Mademoiselle Debans sera profondément regrettée dans le quartier Saint-Ferdinand où elle était à la tête de toutes les œuvres charitables. Son salon fut le rendez-vous de la société étrangère* qui y trouvait une aimable hospitalité. Elle aimait tellement Arcachon qu’elle ne pouvait souffrir qu’on en dise du mal. »
(*) Dans le sens, personnes autres que les arcachonnais et les testerins
Découvrons ensemble ce personnage, sa famille et ses origines… Télécharger ICI
Jacques QUÉNOT