La légende raconte que Thalès de Milet (ca 626-547 av J.-C.) a été invité par le roi Amasis, averti de ses grandes connaissances. Il se montre à la hauteur de sa réputation : le roi déclare ne pas connaître la hauteur des fantastiques pyramides déjà presque bimillénaires. En observant la pyramide, il voit défiler son ombre et a une idée pour mesure sa hauteur qui est évidemment inaccessible. Thalès plante sa canne dans le sable verticalement et dit au roi : « Le rapport que j’entretiens avec mon ombre est le même que celui de la pyramide avec la sienne ; faites mesurer son ombre vous aurez sa hauteur ! ». Cela se serait passé à midi…
C’est aussi à Thalès que revient une méthode pour évaluer la distance d’un bateau en mer à la côte. Pour avoir une mesure approximative de cette distance, il place deux observateurs A et C sur le rivage, éloignés d’une distance b connue. Il demande à chacun d’entre eux de mesurer l’angle que fait la droite le reliant au bateau B avec celle le reliant à l’autre observateur. Cette méthode sera ensuite utilisée par les cartographes. Elle est basée sur l’utilisation de la proportion et sur l’utilisation de triangles semblables.
Dans la deuxième édition de son « Cosmograficus liber Petri Appiani » paru en 1533, Reynier Gemma Frisius 1508-1555 fait figure de précurseur en décrivant pour la première fois la méthode de triangulation idéale en navigation. Cette méthode est rapidement reconnue dans toute l’Europe et est toujours utilisée aujourd’hui. Vingt ans plus tard, il apporte une nouvelle contribution notable à la science en découvrant l’utilité d’une horloge précise dans le calcul de la longitude. À ce sujet, l’astronome et mathématicien français Jean-Baptiste Morin (1583-1656) se montre extrêmement soupçonneux et fait la remarque suivante : « J’ignore si le Diable parviendra à fabriquer un calculateur de longitude, mais c’est une folie pour l’homme que d’essayer. »
En 1597, le français Philippe Danfrie construit le premier exemplaire du graphomètre, combinant boussole et astrolabe, qui reste l’instrument fondamental de l’arpenteur avec sa version réduite, le quart de cercle, jusqu’à l’invention du théodolite à la fin du XVIIe siècle.
En 1612, J. P. Dou invente le « cercle hollandais », qui devient le goniomètre le plus utilisé pendant deux siècles.
Enfin, la planchette topographique, mise au point dans la deuxième moitié du XVIe siècle, permet d’effectuer simultanément le dessin cartographique et la mesure des angles – ou plus précisément le tracé graphique des angles à partir de visées.
La triangulation consiste à obtenir par des visées les angles d’un triangle dont les sommets sont choisis pour leur visibilité (tour, sommet, clocher…). On enchaîne ensuite ce premier triangle à un autre qui a un côté en commun avec lui, en poursuivant la chaîne le long du territoire à cartographier. Il suffit de déterminer une base au départ, c’est-à-dire de mesurer au sol un côté du premier triangle, pour obtenir la longueur des côtés de tous les triangles. À partir du premier point de référence, on peut ainsi déterminer la position des différents points d’un territoire et réaliser un maillage.
https://www.lepoint.fr/montres/Magazine/Grand-horlogers/reynier-gemma-frisius-02-12-2012-2018071_2978.php https://vousvoyezletopo.home.blog/2014/08/31/cairn-montjoie-tas-de-pierres-et-autres-points-de-repere/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangulation
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2005.guilhot_n&part=312371
Voir l’article
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_triangulation_en_France
1737 – Petit Bordeaux
Au siècle des Lumières, l’idée de confectionner une carte de France est lancée par l’Académie de Sciences. À l’époque, faute de carte correcte sur le plan géométrique, les distances entre les différentes villes du royaume ne sont que très approximatives ; elles s’évaluent plutôt par une notion de temps : le nombre de jours de chevauchée.
C’est à l’initiative de Louis XV, impressionné par le travail cartographique réalisé en Flandre, qu’est levée la première carte géométrique du royaume de France.
La « carte de Cassini » est la plus ancienne des cartes de la France entière levée à une échelle uniforme et suffisamment grande (1/86 400) pour permettre la représentation détaillée du territoire.
Les levées commencent en 1760 avec César François Cassini de Thury (1714 -1784) et se terminent en 1789 avec son fils, Jean Dominique Cassini (1748-1845). La publication est retardée par les événements de la Révolution pour n’être achevée qu’en 1815.
Louis XV confie donc l’exécution de la carte de France à Cassini, alors directeur de l’Observatoire de Paris. Il réalise ses travaux de triangulation, avec des graphomètres à lunette, entre 1740 et 1750.
Le travail des Cassini laisse son empreinte sur le territoire français où l’on trouve encore aujourd’hui des toponymes — on en compte plus d’un millier — dits « Signal de Cassini ». Il ne s’agit pas à proprement parler d’un tas de pierre artificiel mais d’une particularité topographique utilisée par la famille Cassini qui mettra cinquante ans à établir sa carte de France… Ces « signal » sont aux marcheurs ce que l’amer est aux marins.
C’est ainsi qu’en 1737, une pyramide est construite sur la motte du « Petit Bordeaux » pour pallier l’absence de clocher ou de lieu fixe dans cette zone.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cestas
1744 – France triangulation, Cassini – Arbre de Moten, Sl de Roque du Loup, Sl de Maloulia, Bassin d’Arcachon, Petit Pissens, Sl de Taulette, Etg de Caseaux, Parc de Gachan, Gujan, Sl du Barp, Sl de Canau, le Porche
Nouvelle carte qui comprend les principaux triangles qui servent de fondement à la description géométrique de la France
levée par ordre du Roi, par MM. Giovanni Domenico Maraldi et César-François Cassini de Thury, de l’Académie royale des Sciences.
Arbre de Moten, Sl de Roque du Loup, Sl de Maloulia, Bassin d’Arcachon, Petit Pissens, Sl de Taulette, Etg de Caseaux, Parc de Gachan, Gujan, Sl du Barp, Sl de Canau, le Porche
Tracé d’après les mesures et gravé par Dheulland. Aubin scripsit.
Ornée d’un cartouche de titre, d’avertissement et de part et d’autre, d’une « Table alphabetique des villes principales de la France » et d’une « Table des Lieux le plus remarquables et dont il est plus important de connoitre la situation ». Cette table indique pour chaque lieu la latitude, longitude et distance à l’Observatoire de Paris.
http://216.117.166.233/map_zoomFR.htm?zoomifyImagePath=http://216.117.166.233/os/zoom2/30684/
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53119518s.r=france%20cassini?rk=343349;2
1745 – Triangulation, Cassini – A. de Moten, Sl. du Roc du Loup, Lege, Sl. d’Ares, Sl. de Maloulia, Sl. Du Coup de Toche, Cap Feret, Cap Brunet, Bassin d’Arcachon, N.D., L’Aiguillon, Sl. Du Grd Pissens, Sl. Du Pt Pissens, Sl. de Taulette, La Teste, Etg de Casaux, Sl. de Gachon, Gujan, la Motte, Courteou, Sl. du Barp, le Barp, Sl de Canau, Biganos, Comprian, Ste Yves, Lenton, Andernos, le Porge
Carte Qui comprend touts les Lieux de la France qui ont étés déterminés par les Opérations Géométriques
par César-François Cassini de Thury (1714-1784) de l’Académie Royale des Sciences, Cartographe du modèle.
A. de Moten, Sl. du Roc du Loup, Lege, Sl. d’Ares, Sl. de Maloulia, Sl. Du Coup de Toche, Cap Feret, Cap Brunet, Bassin d’Arcachon, N.D., L’Aiguillon, Sl. Du Grd Pissens, Sl. Du Pt Pissens, Sl. de Taulette, La Teste, Etg de Casaux, Sl. de Gachon, Gujan, la Motte, Courteou, Sl. du Barp, le Barp, Sl de Canau, Biganos, Comprian, Ste Yves, Lenton, Andernos, le Porge
Tracé d’après les Mesures et Gravé par Guillaume Dheulland (17..?-177.) Dessinateur & Graveur ; Bourgoi (jeune) (17..-18..? ; graveur) Graveur en lettres ; Aubin (17..-17..? ; graveur). Graveur en lettres
Éditeur : sur le Quay de l’Horloge, en la maison de feu Mr Delisle (A Paris)
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b59733098.r=france%20cassini?rk=1652368;4
1774 – France [Bordeaux] N°104, Cassini
Réalisée par la famille de cartographes Cassini entre 1756 et 1815, la Carte générale de la France est la première carte générale et particulière du royaume de France. Composée de 180 feuilles accolées, elle donne une vision d’ensemble du royaume dans ses frontières de l’époque, ce qui explique l’absence de Nice, de la Savoie et de la Corse, mais la présence de villes aujourd’hui luxembourgeoises, belges ou allemandes.
L’exemplaire conservé au département des Cartes et plans de la BnF est l’un des rares aquarellés à la main dans les années 1780, chaque feuille en a été découpée en 21 rectangles collés ensuite sur une toile de jute afin d’en permettre le pliage et le transport aisés.
Comment retrouver une localité dans la carte de Cassini ?
Grâce à l’outil Gallicarte,
https://gallica.bnf.fr/html/und/cartes/france-en-cartes/la-carte-de-cassini?mode=desktop
un tableau d’assemblage dynamique a été constitué pour favoriser un accès rapide aux différentes feuilles. Il faut simplement cliquer sur l’espace souhaité pour faire apparaître une miniature et un lien vers la feuille correspondante. Il suffit de suivre le lien pour consulter la carte directement dans Gallica, et bénéficier de toutes les possibilités de zoom et de réutilisation.
On peut aussi repérer la région concernée sur le tableau d’assemblage d’époque, et le numéro de feuille qui y est associé. Si le lieu ne figure pas sur le tableau, il faut utiliser la grande ville la plus proche. Il suffit alors de se reporter à la feuille numérisée correspondante, en utilisant l’accès par région ou directement par numéro de feuille. La fonction zoom de Gallica permet d’agrandir l’image et d’en distinguer les détails, comme les toponymes ou les symboles. Elle permet d’accéder aux feuilles de la carte de Cassini dans la plus haute résolution disponible en ligne.
https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/la-carte-des-gallicanautes_409214#16/44.5825/-1.1926
Carte générale de la France [Bordeaux]. N°104. Flle 164
établie sous la direction de César-François Cassini de Thury
pour zoomer, aller à
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53095112d
Toponymes : on y trouve (avec des incertitudes d’attribution à la limite des communes ; les fins connaisseurs voudront bien me signaler les erreurs)
À Gujan-Mestras : Prés salés, Min de Mestre, Mayran, La Ruade, Pinadas de la Ruade, Pinadas de Gujan, Mns du Pré, Mn de Mestras, Mestras, Le Haurat,
Le Teich : Mn de Canterane, Canterane, Chay, Le Bouscaut, Mn de Camps, Camps, Mn de Ruat, Ruat, Jeangart, Pelle, Prés salés, Le Teich, Villetorte, Neyron, Les Marots ?, La Couye, ….is, Le Nan, Mourey, Le Passage,
Marcheprime : La Croix de Hins, Lagunes,
Biganos : La Mothe, Tour de la Mothe R., Mn de Ponneau, Facture, La Canau R., Argenteyres, Chapelle d’Argenteyres, Chemin de l…, Pujeau Mongrand, La Sue, Biganos, Gaillard, La Borie, Tagon, Minde Tagon, Marais salans, Tuilerie Neuve, Taudinat, Mounays, Tuilerie Vieille, Caubet, Bois de Broustouze, La Craste
Mios : Cloche, Les Douils, Le Pujau de Laspeyres, Bois Martin, Chemin de Mios, Testerouche, Bois de Behard, Ramonette, La Moulasse, Les Housteau Neuf, Chapelle, Florence, Mn de Canau Sec, La Hite, Garote, Les Poujoulets, Le Hougueyron, Le Pujau de Laspeyres,
Le Barp : Le Putz de la Gubat, Piramide du Putz, Gargailles, Le Houguerot, Comparian, Saroc de la peyre, Papalos, Mn Neuf, Les Broustes, Pont Nadau, Brousterot, Pioussegue, Tastous, Route de Bayonne à Bordeaux, Barbereau,
Audenge : Vignaud (2 fois), Babalon, StYves Chaple Rnve, les Trucails, Audenge, Mn d’Audenge, Certes, Bellevue, La Ruscade, Marais salans
Arès : Le Bon, Les Pujaux Branot
Lanton : Maisonnieu
Le Porge : Lauros, La Ruau, Fossé pour l’écoulement des eaux, Le Porge, Le Vignas, Escarrau, B. de Maulugat
Bassin d’Arcachon : Bassin d’Arcachon , Chenal de Gujan, Chenal de la Bougesse, Chenal de Comprian et R. de Leyre, Gd Chenal, Chenal de Branne, Chenal d’Audenge
1767 – France [Bazas], N°105. Flle 166, Cassini
Carte générale de la France [Bazas]. N°105. Flle 166
établie sous la direction de César-François Cassini de Thury
pour zoomer suivre le lien :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53095130b
Toponymes : On y trouve (avec des incertitudes d’attribution à la limite des communes ; les fins connaisseurs voudront bien me signaler les erreurs) :
À Gujan : Monplaisir, Doyon, Bois des Tores,
Le Teich : Broust, Le Talon, Landes de Teich, Colonie de Nezer, La Ferme, Balanos, Amourat, Bois de Lahdet,
Mios : Amourat, Arnauton, Beauchamps, Benaut, Berlin, Bic, Caudos, Caze, Coulard, Coulalaude, Craque,
Cruchade (aujourd’hui Curchade), Flateres, Génadure, Gassian, Crastalis, Hauvre, la Carreyre, la Croix, la Lande, la Saye, le Basque, le Pugeau, le Voisin, les Cailles, les Peloueres, les Zagues, Lille, Lillet, Luc de Giron, Ma?oquet, Mios, Mitaud, Mn de Gassiniere, M de la Lande, Nouaux, Petit, Peylon, Peyot, St Brice, Surgenne R., Surgenne,
Belin-Béliet : Balion, Belin Ance, Bertrine, Bouton, Brandemale, Cal, Caverne, Fraïc, Graoux, Guillien Bidau, Haudona, Hillan, l’Ameliet de Jouet, l’Aurignolle, la Coste, la Couyelle, la Heuillade, Larrony, Lauray, le Begue, le Bordieu, le Guanet, le Haut de la Nine, le Meniou, le Prieuré, le Puch, le Sable, Lescareys, Lichere, Lombard, Mn de Bernet, Mn de Bouron, Mn de Graoux, Mn de Jammine, Mn du Paillasse, Mn du Pont, Mn du Puch, Mons, Perren, Peyrine, Pijoulet, Poste, Régent, St Vital,
Toutin, Tricherie, Tuilerie (2 fois)
Le Barp : Harat, Lestagieu, Maison Neuve, Mouniet, Nid de l’Agace, Poumeus,
Salles : Argilas, Badet, Bas, Beguey, Bilos, Blanquet, Bougés, Bruillau, Carriere, Cazaque, Chau de Salles, Chicéron, Choppe, Corbin, Courgeyre, Cursel, Esieu, Graulet, Guérin, Guillemain, Guirant, Jonques, l’Esclaure, la Courgeyre, la Groux, Laguoreau, Lanot, Lanquete, Larrieu, le Galan, le Landin, le Lapin, le Perey, le Pugeau, le Sableret, le Tronc, Lioy, Mileu, Milloque, Mn d’Hazera, Mn de Debat, Mn de Garderes, Mn de l’Esclaure, Mn de Menespher, Mn de Mouchon, Mongrateau, Mouney, Nas de Hé, Paris, Pas de la Veillée, Peloc, Perrin, Pey de Ney, Peybideau, Peylahon, Peyrecherine, Polit, Portenit (Portetenil), Poste la Gorre, Pugeau Blanc, Quartier de Caplane, Salles, Sangues, Taris, Tuton, Vignolle
Carte générale de la France. La Teste]. N°136. Flle 165
Carte générale de la France. La Teste]. N°136. Flle 165
établie sous la direction de César-François Cassini de Thury
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53095229b
On y trouve (avec des incertitudes d’attribution à la limite des communes ; les fins connaisseurs voudront bien me signaler les erreurs) :
Bassin d’Arcachon : Bassin d’Arcachon, Grande Passe du Pilat ou Passe du Sud, Isle de Matock, Chenal de Techan ou de Bernet, Chenal de Bon, Chenal de Gravel, MontPouchot, Rade, Pointe du Teich, Gd Chenal, Gravier du Courant, Chenal du Courant, Isle de la Teste, Cabannes, Teste de Chien, Chenal d’Andernos, Chenal de Ville, Chenal de Cir, Matte de Chet, Chenal, Matte d’Ares, Chen. de Leige, Chenal des Tanger, Roque de Gala, Point de Maillola
À La Teste : Fort Cantin, Cabannes du Pilat, Pinadas, Forest d’Arcachon, N. D., Corps de Garde, Pointe de l’Eguillon, Pointe de la Baride, Cabanne, Bois de la Montagne, Cabannes, Moulinot, Teste de Buch, Mins de la Place, Parc (2 fois), Min de Binard, Min du Pré, Min Pujot, Prés Salés, Pt Borde, Borde.
À Gujan : Bordate, La Hume
À Lège-Cap Ferret : Cabanes du Cap du Feret, Cabannes du Piquey, Roquedeanet, Pointe de Guian, La Roque de Modenne, Pointe de Pressole, la Roque Gulout, la Roude, la Roque Quartex, la Roque d’Auriou, la Pirfor, les Roquettes, la Passe Chasnau, le Rion, Liege, Ignac, Passe de Nossas, Port de Leige.
À Arès : Arès, Port d’Arès, Matte de Péridy
À Andernos : Moulin de Cirès
À Le Porge : Etang de Peliq, Lauros, Etang de Passilou, Etang du Porge, Dunes de Sable
1774 – France [Cazaux] N° 137 Flle 161, Cassini –
Cazaux N° 137 – Feuille 161
Auteur : Cassini de Thury, César-François (1714-1784). Cartographe. Éditeur scientifique
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53095176p
On y trouve :
La Teste : N.D. des Monts, Passe du Sud, Balise du Pilat qui servent aux Marins pour entrer dans la Passe du Sud; Petit Bassin du Pilat, Fontaine Ste Claire, La Gde Montagne de la Teste de Buch, Bergantade, B. de Texoueyres, Cazau, Gd Etang de Sanguinet et de Biscarosse