Visite patrimoniale Pilat-Plage

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Pour lire un Croquis du Bassin de Jean Dubroca sur Pilat-plage,cliquez ICI

Table des matières

Pilat-Plage

8 avenue du Banc d’Arguin

Haitza Bodega ex « Au maître Tapissier », Pâtisserie, etc., 2 place Louis-Gaume

Ttiki Etchea, 2 avenue Louis-Gaume

Ha(a)ïtza

Mini-Golf

Eskualduna & Palace-Garage

Villas Lanvin, 20 & 22 avenue de la Forêt

10 avenue des Sables, villa en béton, Nouvelle Société Hôtelière du Haut-Doubs – NSHHD

Oyana, 52 avenue Louis-Gaume

La Co(o)rniche, 46 avenue Louis-Gaume

Stèle des péris en mer

Alabaïna, 34 avenue Louis-Gaume

Villa Geneste, 31 avenue Louis-Gaume

Thalassothérapie, 30 avenue Louis-Gaume

Matin calme, 27 avenue Louis-Gaume

17, avenue Louis-Gaume

Le Casino, 16 à 20 avenue Louis-Gaume

14 avenue Louis-Gaume

The Blue Dream, 1 avenue du Casino

La Chaumière, 6 avenue du Casino

Meryem, 11 avenue Louis-Gaume

Christina Gerisa, 6 avenue Louis-Gaume

Pilat-Plage

En 1928, avec le comte Roger de Faramond, originaire du Tarn où il possède le château de Vindrac, Louis Gaume fonde la Société anonyme immobilière de Pilat-Plage[1]. Cette société a pour administrateurs le comte de Faramond, ingénieur E.C.P., Gaston Lapadu, négociant, Louis Gaume, entrepreneur, Louis-Laurent Gaume, ingénieur, Albert Gaston Desolneux, banquier, Charles Mage, inspecteur des finances, Albert Aulin, ingénieur E.C.P. Suivra en 1931 la Société anonyme des Garages de la Côte d’Argent. Viendra aussi, la Foncière du Sud-Ouest.

Aussitôt formée, la Société anonyme immobilière de Pilat-Plage acquiert un terrain, sis au pied de la dune du Sabloney[2], 52 hectares provenant de la Société immobilière de Pyla-sur-Mer[3], c’est-à-dire la partie sud du lotissement initié par Daniel Meller, et 12 hectares dits de « La Pointe du Sud » anciennement à la famille Conseil, que la famille Expert, dernier acheteur, cède au prix de 3 275 000 francs[4]. Louis Gaume entre en relation avec Henri de Rothschild (château Mouton) et son fils Philippe qui l’aident à financer les vastes opérations immobilière de Pilat-Plage et hôtelières (Haïtza, Oyana, La Corniche).

Les voies du lotissement sont tracées comme les allées d’un grand parc, sur le modèle de la Ville d’Hiver d’Arcachon, conçu en relation avec le relief existant qui est utilisé comme ressource et qui est révélé par le tracé courbe de ses rues. Les villas superposées, sur les pentes, laissent la vue libre sur le Bassin pour chacune d’elles[5].

Comme au Moulleau, il est prévu une chapelle, sur la hauteur, …

Ne pouvant pas, par ses propres moyens, procéder à la réalisation de ce programme, Louis Gaume entre en relation avec Henri Ruhl, propriétaire du Casino de Cannes et d’intérêts importants à Cabourg et à Dinard. Sa Société, « l’Immobilière et thermale[6]« , procède à la constitution d’une filiale, dénommée « Société générale foncière du Sud-Ouest », avec laquelle la Société immobilière de Pilat-Plage passe des accords[7].

Les travaux sont effectués par Louis Gaume et sa « Société de Pilat-Plage ».

Pilat-Plage se caractérise par ses nombreuses maisons de style « néo-basque ». Avec leurs toits dissymétriques et les faux colombages, leur aspect trapu, les teintes brunes et ocre, elles se fondent dans les pins.

Voici ce qu’en dit, à l’époque, la revue Urbanisme : Notons … la quantité de constructions imitées du type de la maison basque… On peut trouver que là ce type n’est plus en parfaite harmonie avec le paysage, si différent de celui du pays de Ramuntcho[8].

l’architecture néo-basque apporte vers 1930 un souffle nouveau au modèle du chalet en dur, en y introduisant un vocabulaire décoratif à tendance rustique ainsi que des matériaux traditionnels comme la tuile canal. Diffusé comme il se doit par les périodiques consacrés à l’architecture, le modèle du chalet néo-basque a connu un succès qui s’explique par le fait qu’il permet une plus grande liberté distributive que ses lointains ancêtres. En effet, il n’est pas contraint, comme le chalet en dur, par l’obligatoire toiture à deux versants égaux. Non seulement les deux versants sont le plus souvent inégaux mais, mieux encore, la villa néo-basque s’autorise des décrochements en façade (que ne connaît pas la ferme labourdine dont elle est issue), donnant ainsi naissance à des avant-corps ou à des arrière-corps qui permettent une grande liberté de plan. Si l’on ajoute à cela l’adoption du colombage, induisant une gamme chromatique renouvelée qu’accompagne souvent une multitude de détails dus au talent du menuisier, on comprend aisément que Pyla-sur-Mer ait accepté de se mettre à l’heure basque, durant les Années folles !

Les constructions néo-basques ont des façades ordonnancées. Le mur pignon, traditionnellement sur les petits côtés de la métairie, passe pour des raisons esthétiques sur les grands côtés de la villa. En inversant l’axe de la maison, on obtient deux larges façades principales  ouvertes pour capter la lumière essentielle au bien-être. La maison, moins profonde, est inondée de lumière. Les ouvertures sont nombreuses, parfois arrondies.

La fréquente dissymétrie, l’un des pans de la toiture étant plus long que l’autre (ce n’est pas une règle traditionnelle, résultant souvent d’un agrandissement de la maison), donne une silhouette caractéristique à la villa.

Sont aussi présentes les tuiles rouges à emboîtement et de nombreux éléments de décor : pans de bois, corbeaux, consoles de bois sous avant-toit, des garde-corps ou des balcons de bois, etc. ; les colombages colorés qui structurent le haut des deux pignons (dans la ferme labourdine, seul le pignon est, abrité de la pluie, en comporte) ;  les volets en bois (les volets battants sont en bois ; pour les grandes ouvertures, les volets roulants sont placés à l’intérieur du mur, et sont de même teinte foncée que les volets battants) et les jardinières de fleurs de la même couleur que les colombages ; la simulation des ouvertures triangulaires qui permettaient d’aérer le foin placé dans le grenier de la métairie.

8 avenue du Banc d’Arguin

En 1929, le vicomte Pierre de Féraudy achète à Pilat-Plage, 2 757 m² à 70 francs le m².

En 1992, Florence Bertrand dépose une demande de permis de construire ; elle prend pour architectes les parisiens Pierluigi Rotili & Roeven Vardi[9]. À Paris, où il vient étudier l’architecture au milieu des années 1950, Reoven Vardi échappe en même temps à l’étroitesse de son Haïfa natal et au conservatisme de la société israélienne. Son diplôme en poche, il reste dans la capitale française et s’éprend de son domestique, le jeune Italien Pierluigi, futur designer. Dans « Deux vieux garçons » sorti en 2009, un documentaire d’observation doux, ironique et humoristique, le réalisateur Yossi Aviram (neveu de Vardi) dépeint la tendre relation d’un couple gay vieillissant alors que la santé commence à ralentir l’aîné et lui fait penser à retourner dans son pays natal ; Yossi Aviram tente d’explorer ce qui pourrait arriver si son oncle revenait définitivement en Israël mais il est clair que les attractions de Paris sont trop fortes[10]. En 2014, Yossi Aviram sortira « La Dune », dont l’intrigue est un homme, sans papiers d’identité et ne prononçant pas le moindre mot, trouvé sur une plage des Landes. Un inspecteur spécialisé dans la recherche des disparus tente de percer le mystère. Une fois de plus, le film s’appuie sur l’histoire réelle de Reoven Vardi et de Pierluigi Rotili.

Le 8 novembre 2014, Reoven Vardi, a l’immense tristesse de vous annoncer la disparition de Pierluigi Rotili.

Haitza Bodega ex « Au maître Tapissier », Pâtisserie, etc., 2 place Louis-Gaume

Dans les années 1930, on y trouve une mercerie-bonneterie. Certaines villas sont vendues entièrement meublées, ceci grâce au talent de Mlle Manusset, et son atelier « Au maître Tapissier ». De tapissier, ce commerce deviendra pâtissier (et salon de thé), sous la houlette de Mme Gaume. Jean Rondé  tient le « Salon Parisien, coiffeur pour Dames… et pour Messieurs », Mirabelle qui figure sur l’annuaire de 1963, magasin de confection, articles de plage, journaux, photos. Repris par William et Sophie Téchoueyres, relooké par Philippe Starck, le café Ha(a)ïtza accueille ses premiers clients en juin 2015. On y retrouve les composants architecturaux qui font le style de Philippe Starck, les couleurs, les carreaux de ciment, le verre, le cèdre clair, l’acier poli, et des espaces de convivialité.

Ttiki Etchea, 2 avenue Louis-Gaume

Ttiki Etchea (maisonnette, en basque) sert d’annexe pour le personnel d’Haïtza et de ses clients (nurses et enfants, …).

Charmant hôtel de style basque, 28 chambres, idéalement situé dans un parc de pins en bordure de mer. Son jardin fleuri et son emplacement en font un lieu idéal de vacances, de sérénité et de calme. Accès direct aux plages magnifiques du Pilat.

L’hôtel Ttiki-Etchea est ouvert de début mai à fin septembre de chaque année.

En 1950, M. Giraud obtient l’autorisation de projection (gratuite) de film 16 mm. Deux fois par semaine, des films sont projetés, sur sa terrasse, en plein air, pour 2,50 francs (cinéma + boisson). Si des problèmes techniques surviennent, le public demande à être remboursé[11].

Ha(a)ïtza 

En 1926, Louis-Gaume commence la construction de l’hôtel de luxe Haïtza (la roche, le roc, en basque ; le chêne se dit Haritza) ; il fait acheminer des briques silico-calcaires des usines de Parentis-en-Born, de 22 x 11,5 cm pour les murs intérieurs, et de 45 cm pour les murs extérieurs. Les travaux se terminent en 1930.

Jean Gaume, sorti major de l’école hôtelière de Lausanne, prend la direction de l’hôtel. Son beau-frère William Giraud, qui fut pendant 15 ans technicien puis ingénieur du son à la Paramount, lui succédera. L’hôtel Haïtza est le rendez-vous des chasses à courre.

L’hôtel Haïtza est réquisitionné en 1940 pour être la kommandantur et connaît le pillage des troupes d’occupation en 1944.

Le 6 novembre 1944 au Pyla, Marcel Bigeard y fonde l’école des cadres de la 18e région – une école de type anglais – destinée à former des officiers issus des Forces françaises de l’intérieur. Une école pour les filles (AFAT[12]) existe parallèlement à « Beau Rivage ».

Le fuselage du Fw200C codé F8 + BR, un « Wocke-Wulf 200 » (aussi dénommé Condor ; Bigeard le qualifie Dakota !), trouvé à Bordeaux Mérignac, est placé dans les jardins de l’hôtel Ttiki Etchéa. Il est utilisé pour la formation au sol par les parachutistes. Le fuselage a disparu quelques années plus tard, sauf une de ses parties qui a été transformée en mobil-home[13].

Bigeard s’est installé dans la somptueuse villa d’Annabella, en bord de mer ; Annabella, son actrice préférée : qui aurait dit qu’un jour il coucherait dans son lit ! Il pense parfois à sa vie d’avant, petit employé de banque[14]

Réhabilité en 2016 par William et Sophie Téchoueyres, l’hôtel dispose de 37 chambres. L’architecte est le parisien Sébastien Segers, spécialiste de projets haut de gamme ; le designer Philippe Starck se charge de la décoration ce qui fera dire à Jean-Pierre Ardoin Saint Amans : les lambrequins et les faîtages en crête de coq sont à l’architecture basque ce que les bretelles sont aux langoustes… À la manière d’une galerie d’art, la réception se déploie sur un vaste espace d’un seul tenant, illuminé par les vitraux colorés réalisés par la créatrice Ara Starck[15], une œuvre mouvante et organique qui n’existe que par l’immatérialité de la lumière.

Mini-Golf

En 1949, en face de l’hôtel Haïtza, Jean Gaume importe, des Canaries, le mini-golf alors inconnu dans le Sud-Ouest.

Eskualduna & Palace-Garage

En 1931, Louis Gaume enrichit la gamme des services offerts aux résidants. En association avec Roger de Faramond, il constitue la Société anonyme des Garages de la Côte d’Argent. Le « Palace-Garage », exploité par Jean Guicheney, peut abriter 125 véhicules des personnalités résidant à l’hôtel Haïtza ; au-dessus du garage, l’hôtel « Eskualduna[16] » (19 chambres puis 30) sert à loger les domestiques et les chauffeurs des clients d’Haïtza. L’étage supérieur sert de restaurant.

Devant la villa ex-station service – on voit une jarre qui contenait la poudre à canon ; à la partie supérieure vous remarquerez une gorge dans laquelle s’emboîtait un couvercle.

Villas Lanvin, 20 & 22 avenue de la Forêt

Jeanne Lanvin figure parmi les 10 premiers acheteurs du lotissement « Pilat-Plage ». Elle fait construire deux villas jumelles, inversées « Gorria-Churria » et « Ferdea-Churria » (Gorria = Rouge ; Ferdea = Verte ; Churria = Blanc).

Le Figaro du 14 juillet 1931 signale la présence de Mme Maurice Gaumont (Marie-Alix Lanvin, la dernière sœur de Jeanne Lanvin ) au Pyla ; elle décède à Pyla-sur-Mer, le 14 avril 1934[17].

Aujourd’hui, Ferdea-Churria appartient à Jean-Paul Lafragette. et son épouse Marie-Claude Légier.

10 avenue des Sables, villa en béton, Nouvelle Société Hôtelière du Haut-Doubs – NSHHD

La  société  “NSHHD[18]” fait construire une villa « résolument contemporaine » dont le permis de construire est accordé en 2014 ; la  maîtrise  d’œuvre  est  confiée  au  cabinet  bordelais  d’architecte “Nadau-Lavergne”. Suite à un recours pour non-respect des règles d’urbanisme. le chantier stoppé par arrêté municipal dès l’été 2016.

La  liste des  griefs apparaît alors très longue : remblais et déblais dans les  marges d’isolement,  des mouvements de terrain qui ne correspondent pas à la  hauteur  indiquée sur les plans et surtout un  non-respect de  l’altimétrie  du terrain initial avant travaux.

Le permis de démolir est accordé le 21 novembre 2019.

Oyana, 52 avenue Louis-Gaume

Le 11 juillet 1934, Joseph Reynis, restaurateur à Pilat-Plage, déclare vouloir ouvrir un débit de boissons (à base de vin titrant moins de 23 degrés) à consommer sur place.

La famille Boudon possède « Oyana » avant la guerre.

L’hôtel « Oyana », qui connut plus de réquisitions que de clients, est mis en vente en 1947.

Le 1er avril 1948, l’établissement est tenu par Mme Marie-Anne Stephan (ou Stephen), née en 1891 à Pont-l’Abbé (Finistère).

En 1956, Louis Roche et son épouse sont gérants de l’hôtel qui appartient au docteur bordelais J. Magendie.

En 1965, on trouve M. Faret. Puis, en 1978, Jean-Claude Jouhaud. Veuf de Ginette Francine Thedie, il vend en 2004 avec Sylvie à Vincent Haas, gérant de Sefiso, Sarl familiale qui exerce dans la promotion immobilière. L’immeuble est revendu en 2005 à Jean-Claude Labatut (société Marisim) qui transforme les locaux en résidence hôtelière.

La Co(o)rniche, 46 avenue Louis-Gaume

Au début des années 1930, Louis Gaume implante un véritable complexe hôtelier qui comprendra les hôtels Haïtza, Oyona et la Corniche afin de développer la nouvelle station de Pilat-Plage.

À l’exemple de l’etxe labourdine popularisée par l’architecte Henri Godbarge[19], l’hôtel a repris le thème des villas « néo-basque » caractéristique de la station ; conçu pour être un relais de chasse, sa façade toute blanche est ornée de colombages en bois foncé et baies assorties. Une succession d’arcades en rotonde marquent l’entrée de l’hôtel. Le hall possède des boiseries basques et des peintures murales reprenant les thèmes de la vie locale au début du XXe siècle : la pêche et la gemme. Les chambres sont sans grand caractère.

Pour gérer cet établissement, Louis Gaume et Étienne Paloumet[20] créent le 30 janvier 1932, la Société du Bar et Hôtel de la Corniche de Pilat-Plage avec déclaration de son ouverture le 14 mai 1932.

En 1964, lors du dernier congrès radical-socialiste, Pierre Mendès-France se raccommode avec François Mitterrand[21]. Le samedi 6 novembre 1965, durant la campagne électorale à la présidence de la République, Jean Lecanuet y tient une réunion[22].

D’abord tenu par Marthe Gaume, née le 30 août 1890, puis Jacques Gaume et son épouse Magdeleine, dite Mado, et en 1975, par leur fils Bernard, né le 1er janvier 1943 à Caudéran, et sa femme Francine, il est ensuite mis en gérance après la disparition de Bernard Gaume. La maison, jamais rénovée en profondeur, se fane ; les voyageurs regrettent la mauvaise isolation des chambres, la plomberie sommaire, le mobilier obsolète. La propriétaire, désireuse d’une retraite bien méritée, ne trouve pas de successeur dans sa famille… Tombé en désuétude, William et Sophie Téchoueyres[23] succombent aux charmes des douces sirènes de cette grande maison ; ils vont transcender les lieux : sous l’enseigne de « La Co(o)rniche », l’architecte Ducos et le designer Starck – les deux Philippe – impriment leur marque ; les jardins sont confiés au Testerin Emmanuel Bentejac. En conservant l’essentiel, ils apportent une touche de géométrie, de sobriété, de modernité. À la vue incomparable s’ajoute maintenant un décor sur mesure : on y accède par une volée de marches en briques, pour aboutir à un carrelage surprenant composé de carreaux de ciment dépareillés qui forment comme un tapis persan fantasmagorique ; un jeu d’échecs géant, des carrés potagers avec des herbes aromatiques distinguées par des petites étiquettes guident vers le restaurant. Un bois élégant sur l’immense terrasse, des poutres blanches, des couleurs douces du taupe au rose poudré pour les chambres, des miroirs aux murs et aux plafonds, la poésie du calligraphe Tarek Benaoum, le majestueux lustre de Murano d’Aristide Najean dans la cage d’escalier, des fauteuils hauts Emeco, des poteries de Vallauris, une cuisine toute inox, face à un comptoir en verre, on ne décèle aucune faute de goût ! Le hall d’accueil conserve les fresques et les boiseries basques.

En 2013, s’y ajoutent neuf cabanes de bois accueillant chacune deux chambres de 45m² ouvrant sur une terrasse ; inspirés du village ostréicole de l’Herbe, ces luxueux bungalows reprennent les codes chers à Philippe Starck : des lits king size parés de blanc, flottent au milieu de la chambre ; en arrière-plan, un îlot vaste et lumineux accueille la salle de bain et son immense douche à l’italienne.

Stèle des péris en mer

Inaugurée le samedi 26 novembre 2011, la stèle des péris en mer, en forme de vague, porte les noms des marins décédés en mer ou … dans un accident de la route ! Alain Moussu, né le 28 juin 1957 à Safi (Maroc), animateur de l’atelier sculpture de l’association arts et traditions de Gujan-Mestras (ATGM), est l’un des deux sculpteurs ayant travaillé sur le projet. À ses côtés, Monique Bonnard Le Louarne, celle qui a pensé le projet a expliqué avec émotion ce qui l’avait conduite à la vague. Monique Bonnard Le Louarne, nièce d’Éliane Beaupuy-Manciet, est une artiste testerine qui réussit avec autant de talent dans la musique – notamment le jazz – que dans la sculpture, aujourd’hui sa passion.

Alabaïna, 34 avenue Louis-Gaume

En 2011, Natalie Portman vient d’acheter à proximité de la Corniche, avec son fiancé, Benjamin Millepied, originaire de Gujan, et dont la famille réside toujours ici : son père chantait, Laurent, son frère aîné né en 1966, est guitariste et dirige le « Little Atlantic City » Studio à Gujan-Mestras, Sylvain, le second, est flûtiste et dirige l’école municipale de musique de Gujan-Mestras. Sa mère, Catherine Millepied-Flory, enseigne la danse et le yoga. Elle dirige un centre de bien-être au Teich et s’est spécialisée dans le yoga féminin. Parmi ses quatre petits-enfants, deux ont déjà suivi la voie musicale. Les deux filles de Laurent, Ayla & Blandine, ont monté un groupe : April Shower.

Villa Geneste, 31 avenue Louis-Gaume

La construction, réalisée par l’agence d’architecture Salier, Courtois, Lajus et Sadirac, est achevée en 1969. Édifiée sur une hauteur à la demande du couple René Geneste[24], d’où le nom attribué à cette villa.

Sa conception pourrait s’inspirer de l’architecte Frank Lloyd Wright (1867-1958) qui a imaginé « Fallingwater[25] », destinée à Mill Run, architecte aussi connu pour avoir réalisé le musée Guggenheim de New-York[26]. mais presque tous les architectes contemporains concrétisent aujourd’hui encore ses idéaux. La « Villa Geneste » a pu être inspirée, aussi, par les architectes californiens qui ont développé l’art moderne tels que :

– Richard J. Neutra (1892-1970) qui a construit, en 1955, la « maison Schulthess » à La Havane, en collaboration avec l’architecte paysagiste brésilien Roberto Burle Marx et l’architecte cubain Raul Alvarez ;

– Rudolf Michael Schindler (1887-1953) qui s’inspire des cinq principes de l’architecture moderne édictés par Le Corbusier, mais n’en retient que trois : la façade libre, les fenêtres horizontales et le toit-terrasse ;

– ou Pierre Kœnig (1925-2004) dont les réalisations sont construites avec une structure métallique ce qui lui permet d’ouvrir les maisons vers les paysages et de capter la lumière solaire.

On trouve aussi certains traits architecturaux dans le cadre des concepts présentés au concours de la « Case Study House[27] ».

La structure de poutres, poteaux et terrasses de la « Villa Geneste » s’ouvre largement à la vue et se caractérise par un entrecroisement de lignes verticales et horizontales ; sa façade lisse et blanche et ses volumes géométriques purs évoquent avec subtilité les réalisations de Le Corbusier.

Cette villa est conçue sur un plan formant un grand rectangle. Une large terrasse de 200 m² ceinture sur trois côtés le niveau du séjour alors qu’au niveau inférieur, celui des quatre chambres, elle est limitée au nord et au sud par des pans de murs obliques. Le niveau supérieur présente un grand volume dont seule la cuisine a été séparée[28].

La villa fait l’objet d’une importante rénovation au début des années 1990, lifting initié par Claude Marty, élève de Salier, qui en profite pour lui adjoindre une terrasse et une piscine.

L’achat de cette villa par la commune est envisagé, en Conseil municipal du 1er juillet 1991, afin d’y implanter un centre de vieillissement et des unités de recherche qui seraient indépendantes de ce centre de vieillissement, promus par les Professeurs bordelais Jacques Latrille et Jean-Marc Orgogozo.

La villa est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 18 février 2011.

Thalassothérapie, 30 avenue Louis-Gaume

Le 29 octobre 1982, M. Delmas[29] souhaite réaliser six (trois fois deux) studios-résidence « La Corniche » sur la propriété de 1 590 m² à l’adresse 30 avenue Louis-Gaume (cadastrée CD183), propriété appartenant à M. Henri van Steenbrugghe.

En 1980, la SARIC projette un groupement d’immeubles[30]. Le 25 juillet 1984, la commune exerce son droit de préemption.

En 1987, le projet d’un institut de thalassothérapie avec ensemble hôtelier est proposé sur un terrain de 6 600 m² appartenant à la commune, porté à 12 310 m², les 5 710 m² supplémentaires appartenant à un propriétaire privé. Le Conseil municipal, le 7 juillet 1988, se prononce à l’unanimité en faveur du projet. Ce projet est repris par Claude Espied, nouveau maire élu en 1989. Une enquête montre que 63 Pilatais sont favorables à la construction d’un hôtel 4*.

Le 9 août 1991, l’ADPPM conteste le permis de construire qui n’est pas encore signé (il le sera le 20) et qui autorise la construction d’une barre de béton de cent mètres de long. La municipalité conteste cette vision des choses, la barre étant un couloir souterrain reliant des bâtiments en surface.

L’ADPPM demande la révision du plan d’occupation des sols[31] et, à son assemblée générale du 15 août 1992, en collaboration avec M. Wagon, architecte des bâtiments de France, propose la mise en place d’une zone de protection du patrimoine architectural et urbain (ZPPAU) qui implique des contraintes plus grandes sur les permis de construire délivrés par les municipalités.

Pour des raisons qui tiennent à la conjoncture économique générale autant qu’aux circonstances locales, le projet de 1989 échoue en 1992 avec le retrait du permis de construire par le maire conscient des oppositions.

La délibération du 17 septembre 1993 du Conseil municipal, autorise la vente du terrain à « Investissements Five » pour y construire un centre de thalassothérapie dont la gestion de l’ensemble hôtelier serait confiée au groupe Accor. Il est prévu la construction d’un bâtiment de quarante-sept mètres de long et de vingt-huit mètres de haut au-dessus des perrés. L’ADPPM obtiendra l’abandon du projet.

Matin calme, 27 avenue Louis-Gaume

 

17, avenue Louis-Gaume

En 1977, cette villa est la propriété de Roland Lefevre ; en 1986, on y trouve Jacques Rigaud, président de RTL & Dominique Paul-Dubois-Taine. Ils sont enterrés au cimetière d’Arcachon.

Le Casino, 16 à 20 avenue Louis-Gaume

En juin 1930, Henri Ruhl[32] présente le cahier des charges d’un établissement de jeux qu’il se propose d’implanter à Pilat, conjointement avec la Société immobilière de Pilat-Plage. L’ouverture du Casino est prévue pour la saison 1931. La construction d’un hôtel « Carlton » est aussi envisagée[33].

La direction du casino doit également exploiter les bains de mer de la plage, installer des cabines, et veiller à la bonne tenue de la plage.

Pierre Dignac, maire de La Teste, pose la première pierre du Casino du Pyla[34], le 18 avril 1933. L’architecte est M. Siclis ; très « up to the date », l’œuvre de Charles Siclis et Raymond Robin[35] répond à la formule dite du décrochement, ou de la construction en terrasses, à vastes panneaux encadrant le paysage et donnant de l’intérieur l’illusion lumineuse du plein air. Au premier abord, le type de construction rappelle celui instauré par Le Corbusier, notamment à Pessac et Lège où il a construit quelques pavillons pour le compte de l’industriel bordelais Frugès, selon une architecture dite « brutaliste », sous-entendue « brute de décoffrage » ; la similitude se retrouve en effet dans la rectitude des façades, la surface des ouvertures et l’aspect initial d’une toiture en terrasse. La silhouette du bâtiment principal se présente selon un quadrilatère à deux niveaux, avec une terrasse partielle à l’étage. Une belle rotonde, en avancée de façade, coupe la monotonie de cette dernière. Une immense baie occupe la presque totalité de la façade, éclairant  l’immense pièce principale du rez-de-chaussée, d’où une vue splendide est offerte aux curieux ; la rotonde latérale offre elle aussi le même spectacle. À l’arrière et sur le côté gauche, une tour ronde est érigée ; peut-être servira-t-elle d’escalier pour accéder à l’étage qui semble se dessiner. Le toit en terrasse de ce bâtiment semble, à priori, sa principale particularité, surtout par rapport à l’architecture des hôtels voisins. La partie supérieure des murs comporte une génoise.

Les promoteurs n’obtiennent pas l’autorisation de l’État pour les jeux, l’ouverture d’un casino n’étant possible que si la ville est classée station balnéaire, climatique ou thermale[36].

La construction inachevée, l’absence de couverture (seules les avancées sont couvertes) contraint les Allemands à la protéger d’éverite pour en faire des écuries.

Quant à la disparition des « vestiges », elle doit être datée de 1974, à la suite du démantèlement des perrés par la tempête de 1971 ; ils devaient laisser place nette pour la construction de la « villa de Bi », qui fut réalisée en 1977.

14 avenue Louis-Gaume

À Philippe Poniatowski.

The Blue Dream, 1 avenue du Casino

Cette villa « Gaume », érigée dans les années 80, déployait ses 300 m² sur un terrain de 2 558 m². Aujourd’hui elle affiche 650 m². L’ensemble a été réalisé par le concepteur suisse Ikone, spécialisé dans les projets d’exception et l’architecte girondine Delphine Gaudé Le Gall[37]. La villa possède un terrain de pétanque

Cette villa est la propriété de Jean Budillon-Rabatel.

Cette villa pieds-dans-l’eau vous intéresse ?

La Chaumière, 6 avenue du Casino

Suzanne Charpentier (1907-1996) dite Annabella et Jean Murat (1888-1968 ; oncle de William Giraud, gendre de Louis Gaume) choisissent l’architecte Ivan Ivanovitch, dit Jean Fidler (1890-1977) pour construire leur villa à Pilat-Plage. Celle-ci comporte au rez-de-chaussée : entrée vestibule avec terrasse, grande salle commune avec cheminée monumentale, petit bureau (avec chambre), lavabo, WC, deux chambres de domestiques, grand garage ; au premier étage : deux chambres dont une très vaste avec terrasses, balcons, salles de bains avec appareils sanitaires et jacuzzi, WC Terrasse supérieure, petite chambre formant belvédère, grenier ; au sous-sol : caves diverses, chauffage, buanderie.

Sur les 3 000 m² de terrain, l’architecte paysagiste André Larrègue[38] dessine les jardins et le tennis : le sport occupe beaucoup de leurs si rares loisirs ; Annabella est heureuse de faire un peu d’aviron[39].

À Pilat, on disait « Monsieur Jean ». On dit maintenant « Monsieur Tyrone (Power) »[40].

En 1952, René Barbotin est propriétaire de la villa ; l’agrandissement de 2 pièces lui est refusé. En 1968, son projet de construire six bungalows en « Résidence club » est aussi refusé.

À la place du tennis, est implantée une villa en front de mer.

En 2011, Philippe Robert construit un garage.

Meryem, 11 avenue Louis-Gaume

En 1933, propriété de M. Savin de Larclause ; cette année-là, Mme  Chaillet, crée la pension de famille qui comporte 8 chambres. Sert aujourd’hui d’annexe pour loger le personnel d’Ha(a)ïtza.

Christina Gerisa, 6 avenue Louis-Gaume

En 1954, Franck Cazenave, l’industriel bien connu de Belin, se voit refuser la construction d’un pavillon d’été au motif que :

– la bande côtière est frappée d’une servitude de non ædificandi de 50 mètres.

– chaque parcelle ne peut recevoir qu’une seule construction, conformément au cahier des charges du lotissement.

Suite à une nouvelle demande de permis de construire, Franck Cazenave lance la construction de la villa que nous connaissons aujourd’hui.

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[1] – La Société anonyme immobilière Pilat-Plage ayant son siège à Arcachon, est, à partir du décembre 1927, abonnée au timbre pour 48 350 actions, marron clair sur fond blanc, n° 16651 à 65000, d’une valeur nominale de 100 fr pour lesquelles elle a été dispensée de l’apposition matérielle de l’empreinte du timbre par une décision du directeur de l’enregistrement à Bordeaux en date du 10 décembre 1927. Source JO 22/12/1927.

[2] – Jouxtant par le sud-est à la forêt usagère, au sud à M. Debray, à l’ouest au Bassin, à l’est à M. Lacombe ainsi qu’à divers terrains de la Société de Pyla-sur-Mer, enfin à Mme Rolland, née Lesca.

[3] – La Société de Pyla-sur-Mer se réserve 770,50 m² sur lesquels existe une cabane de résinier.

Les terrains de Daniel Meller se vendent de 3 à 70 francs le mètre.

[4] – D’après L’Avenir d’Arcachon du 26 mars 1933.

[5] – Projet d’extension et d’embellissement, Ferdinand Duprat, architecte paysagiste bordelais, 1932. Publié en 1932 dans la revue « Jardins d’aujourd’hui » Comité de l’art des jardins de la société nationale d’horticulture de France, Paris, Studios « Vie à la campagne ».

On lui doit la restitution des jardins de l’Hôtel de Ville de Bordeaux, l’ancien palais de Rohan, dans les années 30. Il recrée également, en 1938, les jardins du château de Vayres. À la propriété Arnaga ayant appartenu à Edmond Rostand à Cambo-les-Bains, il coopère au tracé des jardins et du parc avec ses condisciples Tournaire et Ferret. Il participe aux projets des jardins des châteaux des grands vignobles du bordelais : Haut Brion, Beychevelle, Malle (ce dernier n’est pas réalisé). On lui doit aussi le parc de la propriété de Louis-Théodore David, maire et sénateur d’Andernos-les-Bains de 1900 à 1929, qu’il imagine et réalise en 1931.

Il se retire en 1960 à l’âge de 73 ans, dans sa résidence à Bruges (propriétés actuelles de Ford et Leclerc). Il est enterré au cimetière communal, dans le caveau de famille qu’un de ses anciens employés continue d’entretenir régulièrement, Mémoire de Bruges, Lucien Gontaud, 2010.

[6] – Créée par Henry Ruhl & Cie et la « Casino Municipal de Cannes Limited », devenue, en 1929, »Société Immobilière et Thermale pour le Développement des Stations Françaises ».

[7] – AGO de la Société immobilière de Pilat-Plage du 7 juillet 1930.

[8] – Urbanisme : revue mensuelle de l’urbanisme français, 1932.

[9] – Reoven Vardi est né à Rovno (Ukraine) le 15 octobre 1933. Émigré en Palestine (puis Israël), il effectue ses études secondaires à Haïfa puis son service militaire (1951-1954). Il étudie à partir de 1954 à Paris (philosophie, puis architecture à l’École spéciale d’architecture). Reoven Vardi est le concepteur du logotype des Monuments historiques.

[10] – « Paris return », Alissa Simon, Variety, 21 juin 2010.

[11] – Fiche du Syndicat d’initiative.

[12] – Les AFAT ont été créées le 26 avril 1944 pour regrouper les femmes du Corps des volontaires françaises (CVF), créé à Londres le 7 novembre 1940, des Forces françaises libres et des Forces françaises de l’intérieur. À la fin de la guerre, elles étaient entre 13 000 et 14 000. Ce corps a été remplacé le 1er février 1946 par le Personnel féminin de l’armée de terre (PFAT).

[13]Le Fana de l’aviation, n° 298, août 1994.

[14]Ma vie pour la France, Marcel Bigeard, 2010.

[15] – Ara Starck est née à Paris en 1978. Après un passage aux Ateliers de Sèvres puis aux Beaux-Arts de Paris, elle intègre la Saint Martin School of Fine Arts à Londres, puis poursuit et termine ses études à la Slade School of Fine Art à Londres : elle en sort en 2002 avec un Bachelor of Art. Après une année à New York où elle trouve et développe son style, Ara Starck s’installe à Paris. Ara est sur tous les fronts. Tour à tour plasticienne, peintre, mais aussi musicienne, avec le groupe The Two, elle est, tout comme son père, inclassable et pluridisciplinaire.

[16] – Eskualduna = le basque

Formé de euskal- (c.-à-d. « basque (langue) ») et -dun (c.-à-d. « qui possède »). Le mot Euskaldunak signifie littéralement « ceux qui possèdent la langue basque ».

[17]Comœdia du 20 avril 1934. Le Journal, le Matin ainsi que le Journal des débats politiques et littéraires la nomment Marie-Louise.

[18] – Denis et Martial °1968 Devillairs, sont gérants de la société NSHHD secteur des activités des marchands de biens immobiliers. Domaine De La Rive 6523 Route De Bordeaux 40600 Biscarrosse

[19] – Henri Godbarge, né en 1872 à Bordeaux et mort en 1946 à Saint-Jean-de-Luz (villa Asmouteguia). En garnison à Rouen, il s’inscrit à l’école des beaux-arts de cette ville, ayant Léon de Vesly comme tuteur. Architecte, il voue sa carrière au régionalisme et fut un des premiers théoriciens du style néo-basque.

[20]L’Avenir d’Arcachon du 8 juillet 1923 avait fait passer une réclame pour Étienne Paloumet, réparateur de pianos, villa Nanki, allée Sarramé à Arcachon. Étienne Paloumet est né le 11 mai 1874 à Niort (Deux-Sèvres) où la maison Paloumet, « facteurs de pianos » a pignon sur rue. Sur une facture, on peut lire que la maison Paloumet a été fondée en 1838.

[21]Sud Ouest du 4 janvier 2014. Déjà évoqué pour la villa « Gribiche », de Jean Pierre-Bloch.

[22]Pyla-sur-Mer, Jacques Clémens, 2006.

[23] – Sophie, une enfant du pays, chirurgien dentiste, et William Téchoueyres, né le 12 février 1966 à Bordeaux, est un joueur de rugby à XV, qui a joué avec l’équipe de France et au SBUC, évoluant au poste de trois quart aile (1,83 m pour 88 kg). William Téchoueyres joue ensuite au CA Bègles Bordeaux. Il dispute son premier test match le 5 mars 1994 contre l’équipe d’Angleterre, et le dernier match contre l’équipe de Côte d’Ivoire le 30 mai 1995 pendant la Coupe du monde. Champion de France 1991 avec Bègles.

[24] – René Geneste, en octobre 1931, fait part du décès de Pierre Dupuy-Parrot dont la famille  tenait un commerce de combustibles, 122 cours Lamarque à Arcachon

[25] – Elle se situe à Stewart sur la route 381, entre les villages de Mill Run et Ohiopyle, à 80 kilomètres de Pittsburgh en Pennsylvanie.

Alfred Hitchcock s’en inspire pour son film « La Mort aux trousses ».

[26] – Une demande d’inscription au patrimoine de l’UNESCO a été demandée en 2015 pour ces deux réalisations ainsi que huit autres.

[27] – Le programme des « Case Study Houses » est une expérience architecturale visant à construire des maisons modernes et économiques. Il se déroule sur la côte ouest des États-Unis, principalement autour de Los Angeles entre 1945 et 1966.

[28] – Monuments historiques.

[29] – Probablement Edgard Delmas, directeur de la SCELAM, qui n’a pas laissé que des bons souvenirs (voir deuxième et troisième tomes).

[30] – AM LTDB 1T457.

[31] – Le plan d’occupation des sols (POS) est un ancien document d’urbanisme dont le régime a été créé par la Loi d’orientation foncière de 1967. Sa disparition a été organisée par la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000 et la Loi ALUR du 24 mars 2014, au profit des nouveaux Plans locaux d’urbanisme (PLU).

[32] – L’homme d’affaires Henri Ruhl (1882-1955) s’installe sur la Côte d’Azur et y entame une carrière exceptionnelle dans l’hôtellerie : hôtel Carlton à Cannes, hôtel Ruhl à Nice…

[33] – Fiche Journées du Patrimoine 2003.

[34] – M. Dignac établit un distinguo entre le casino de M. Meller abandonné et le casino de M. Gaume, puisque le casino dont il pose la première pierre ne se fait pas là où il avait été primitivement envisagé à Pyla-sur-Mer, mais plus loin, à Pilat-Plage.

[35] – En 1931, Charles Siclis et Raymond Robin viennent de construire la villa « Camposenia », à Saint-Jean-de-Luz pour Mme Soriano.

[36] – Classement demandé dès le 14 janvier 1925 par M. Gaussail mais refusé à l’époque car assujetti à l’établissement d’un plan d’égouts pour toute la commune de La Teste. De plus, une enquête ouverte en juillet 1925 montre un nombre important de détracteurs contre l’attribution de jeux à M. Gaussail. AM LTDB NC1425.

[37] – L’architecte girondine Delphine Gaudé Le Gall, née le 17 mai 1967, a suivi un parcours universitaire d’architecture à Lille, est diplômée à Bordeaux en 1993. Une vocation inspirée pendant son installation aux États-Unis par un des précurseurs du contemporain, l’architecte et designer, Frank Lloyd Wright. Ses réalisations sont principalement basées sur la région et la côte Atlantique, notamment sur le bassin d’Arcachon. Son agence est située au 29 rue de la Croix-Blanche à Salles.

[38] – André Larrègue est né en 1910 à Arcachon. Diplômé de l’École nationale d’horticulture de Versailles, il travaille aux côtés de son père, « horticulteur de renom », 41 avenue Gambetta à Arcachon. Il cesse son activité à la fin des années 1970. (Fonds André Larrègue, Archives Bordeaux métropole).

D’autres sources (geneanet) indiquent André Larrègue (1867 Mimizan-1951 Bordeaux), architecte paysagiste, fils de Jean Alfred Larrègue, gérant des biens d’Iffla Osiris à Arcachon.

[39]Pour vous du 13 juin 1935.

[40]Match du 3 août 1939.

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Raphaël

Un commentaire

  1. Haïtza se traduit en français par la roche, le roc, le chêne lui se dit Haritza …….

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