Cazaux – Chalet de chasse

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Quoique qualifié de paroisse, Cazaux ne doit jamais avoir été, comme localité, qu’un modeste hameau, à peu de chose près tel que le curé de l’endroit le montre en 1778 avec trois maisons au chef-lieu. Le site aurait mérité mieux, si l’on considère, dans cette immense solitude, la belle, prenante et sauvage poésie qu’offre le paysage, et si l’on tient compte des ressources que pouvaient rendre l’étang, ses abords orientaux et surtout la forêt qui couvre la partie ouest.

Déjà du sommet de la première dune où s’éleva un chalet de chasse dès qu’une petite ligne ferrée atteignit Cazaux, l’homme reste saisi quand, adossé à la forêt, sa vue embrasse la vaste plaine liquide du lac, par-dessus laquelle, vers le sud, on devine plutôt qu’on ne voit Biscarrosse. On se demande alors pourquoi Cazaux n’a pas connu un peu de l’importance relative qu’eurent de tout temps ses deux copropriétaires de l’étang : Sanguinet et Biscarrosse.

Le Littoral gascon, B. Saint-Jours, 1921.

Bernard Saint-Jours, né le 9 juin 1844 (la bnf dit 1877 mais je penche pour 1844) – Vieux-Boucau-les-Bains, 40328, Landes, décédé le 7 mai 1938 – Vieux-Boucau-les-Bains, 40328, Landes ; capitaine des Douanes

https://gw.geneanet.org/vieuxboucau?n=saint+jours&oc=&p=bernard

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Raphaël

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