L’Eyre girondine pas à pas – Belin-Béliet

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Le cours d’eau quitte discrètement des Landes pour la Gironde…

Sur   la commune de Belin-Béliet, l’Eyre présente une vallée relativement étroite et un cours sinueux, selon une direction globalement sud-nord ; son réseau hydrographique arbore une ramification dense : ses principaux affluents sont les ruisseaux de la Paillasse, au nord du bourg, et du Bouron (au sud) qui présentent des vallées  encaissées ; les  autres,  de  taille  plus  modeste,  sont  nombreux :  ruisseau  de  la  Moulette,  ruisseau  de  la  Hountine  (affluent  de  la  Paillasse),  crastes  de  la  Régasse  et  de  Porte-Ménil (affluents du Bouron), Craste Rouge, ruisseau de Ponsesquet, ruisseau du Syndic… ; au sud-ouest,  le  ruisseau  de  Lilaire,  prolongé  par  la  Barade  de  la  Limite,  matérialise  la  limite  des  territoires  communal et départemental. L’Eyre et ses principaux affluents agissent comme agents d’assèchement de la nappe phréatique qui est située  à  faible  profondeur  (1,50  à  3  m),  mais  ce  réseau,  qui  est  très  peu  hiérarchisé  du  fait  de  sa  jeunesse, draine mal l’énorme masse sableuse du plateau. Ainsi,  bien  que  constitués  de  sables  perméables,  les  sols  sont  souvent  gorgés  d’eau.  On  distingue  classiquement  trois  zones  de  drainage :

– une zone bien drainée en bordure immédiate des cours d’eau, caractérisée par la lande sèche,

  • une zone intermédiaire, à drainage imparfait, caractérisée par la lande mésophile,
  • la partie la plus éloignée des axes de drainage principaux, où l’écoulement des eaux est difficile, domaine de  la  lande  humide ;  celle-ci  caractérise  le  nord-est  et  le  sud-ouest  de  la  commune, dépourvus d’axe drainant majeur.

Particulièrement au sud-ouest de la commune, le réseau hydrographique naturel est complété par des canaux et fossés qui assurent un rabattement  de  la  nappe  pour  faciliter  la  mise  en  culture  ou  l’exploitation  forestière. 

Les formations plus récentes de l’Holocène sont surtout représentées le long des cours d’eau :

  • terrasses alluviales le long de l’Eyre, composées de sables et de rares graviers,
  • alluvions récentes dans les lits majeurs des cours d’eau, et en particulier de l’Eyre, constituées de sable, d’argile et de tourbe.

De cette époque datent également des édifices dunaires d’origine éolienne. Les sols sont souvent de texture sableuse, ce qui leur confère un manque de cohésion et une forte sensibilité aux actions du vent et de la pluie. Le matériau sableux perméable, la pluviométrie assez élevée, la végétation acidifiante, et la présence d’une nappe phréatique à faible profondeur favorisent la formation de sols podzoliques : les acides humiques, provenant de la matière organique, migrent en profondeur en lessivant sur leur passage des éléments minéraux tels que le fer et l’aluminium. Dans certains cas, cet horizon d’accumulation peut s’indurer et former l’alios, résultat de la cristallisation d’éléments à base d’humus, d’hydroxyde de fer et d’aluminium complexe. Le long des cours d’eau, la végétation moins acidifiante ne provoque qu’une accumulation de matière organique directement sur le sous-sol sableux : il s’agit de sols bruns à activité biologique intense. Dans la plaine alluviale à dépôts récents de l’Eyre, se sont développés des sols alluviaux, sols peu évolués à traces d’hydromorphie marquée surtout dans les sables argileux. On y rencontre aussi parfois des sols tourbeux.

[PLU de la Commune de Belin-Béliet]

https://www.belin-beliet.fr/medias/2019/04/BB-PLU_01_RdP-EIE_02-2019_compressed.pdf

À la fin du XVIIIe siècle, des petites excavations dans le Sable des Landes autour de Belin, Mios, Salles, Lugos et Saugnac-et-Muret ont livré des quantités non négligeables de cuirasse ferrugineuse appelée garluche (vient du mot gascon garluisha, dérivé de la racine prélatine kar/gar = « pierre dure » ; cela signifierait « mauvaise pierre ». La garluche est également connue sous les noms gascons de pèira nhòga ou pèira de lana ». On observe ces garluches uniquement sur certaines berges des petits ruisseaux du plateau landais se jetant dans la Leyre ou à proximité des étangs côtiers ; elles ont souvent une épaisseur de 30 à 40 cm et peuvent former de larges encroûtements d’une dizaine de m². Gourdon-Platel & Legigan, 1975 précisent que « Les analyses chimiques effectuées sur diverses garluches révèlent des taux en fer total compris entre 15,7 % (à Lugos) et 25,5 % d’oxyde ferrique Fe2O3 (au sud de l’étang de Lacanau). Dans bien des cas, le rapport fer libre/fer total est voisin de 98 % ce qui signifie que presque tout le fer se trouve à l’état de ciment ». Dans les Landes, la garluche constitue le minerai de fer qui est transformé dans des forges d’importance inégale, établies le long des cours d’eau.

Gisements de garluche

Alios, garluche & pierre de fer

Sur  tout  le  littoral aquitain, la morphologie dunaire a entraîné la formation de zones  marécageuses  au  pied  des  édifices  éoliens  puis  de lacs. Ces marais drainaient des eaux  où  le  fer  dissous  était  complexé  par  les  ferro-bactéries [Clarke et al., 2002].

Diverses indurations ferrugineuses produisent

Alios < 1% d’hydroxydes de fer : horizon d’accumulation humo-ferrugineux d’un sol podzolique résultant du lessivage des éléments des horizons supérieurs se concentrant au niveau de la nappe phréatique. La podzolisation se déroule dans un milieu où le pH est acide (4 à 5) taux en carbone important

– Alios noir avec des acides humiques à grosses molécules (C total = 8 à 19%)

–  Alios brun avec des acides fulviques à petites molécules (C total = 3 à 10%) ; le taux en hydroxydes de fer ne dépasse pas 1%

Garluche 16 à 25 % d’oxy-hydroxydes de fer : cuirasse ferrugineuse, gréseuse, liée à la nappe phréatique, avec formes caverneuses d’origine racinaire. Dans la garluche les grains de quartz émoussés sont solidement cimentés  par des oxy-hydroxydes de fer de couleur rouille. On sait qu’à partir du début du Pré-boréal (10 300 ans BP),   le   climat   régional   s’est   radouci   et   le   modelé topographique actuel a pris forme par suite de la remontée progressive du niveau de l’Océan atlantique. Il semble que ce soit entre 9 000 BP[1] et 7 500 BP durant le Boréal que la garluche  s’est  formée,  lors  d’une  phase  de  réchauffement climatique, la nappe d’eau baignant la partie sommitale du Sable des Landes (Gourdon-Platel, 2001).

 (65 à 90 % d’oxydes de fer) : encroûtement ferrugineux de surface sur sol sableux, formé dans des cuvettes marécageuses cuirassement ferrugineux granulaire, à débris végétaux. Granules ferrifères cimentés entre elles par des oxy-hydroxydes de goethite[2] et d’hématite mal cristallisées associées au carbone amorphe. La formation du Fer des marais pourrait avoir eu lieu 4 000 à 2 000 av. J.C.

Le site archéologique sublacustre du Fanum de Losa (Sanguinet) se présente sous la forme d’un édifice rectangulaire (12 x 10 m), dont les murs épais de 45 cm sont constitués de blocs de minerai de fer ou « Fer des marais ».

On peut lire dans un texte de  Jouannet  (1837)  qu’un  «  minerai  en  grains  »  (donc différent de la garluche) est mis à part et payé plus cher (donc  plus  riche  en  fer)  lors  de  la  collecte  des  minerais employés  dans  les  forges  réparties  sur  tout  le  plateau  des Landes  et  de  Gironde.

Les  Sables fauves  du  Miocène  riches  en  glauconie  (K,  Na)  (Fe, Al,Mg)2 (Si, Al)4 O10 (OH)2 altérée et en micas sont sûrement les  plus  importantes  sources  d’approvisionnement  en  fer (Gourdon-Platel,  2001).  Par  altération  les  sables  verts  à glauconie  ont  évolué  en  sables  roux  car  les  ions Fe2+ libérés  de  la  glauconie  ont  favorisé  l’imprégnation  des sables et leur ont donné une couleur brun-rouille avec une teneur en oxydes de fer de 6 à 10 %. Ces apports potentiels en   fer   dissous   dans   des   eaux   acides,   facilement complexables  avec  les  matières  organiques,  seraient  à l’origine de l’enrichissement en fer de la nappe phréatique grâce aux ferro-bactéries qui peuvent oxyder les ions Fe2+ disponibles  en  solution  et  les  précipiter  sous  forme d’hydroxyde de fer au fond de cuvettes marécageuses. C’est par  assèchement  de  ces  cuvettes  dans  lesquelles  flottaient quelques  débris  de  végétaux,  que  se  seraient  formés  les encroûtements  de  fer  des  marais.  De  nos  jours,  après  le drainage du massif landais, les fluctuations annuelles de la nappe phréatique varient de 1 à 1,50 m et le débit dans les crastes et les fossés naturels n’est élevé qu’au moment des crues. En été, les eaux deviennent stagnantes, les ions Fe2+ et la matière  organique  en  décomposition  se  concentrent par évapo-transpiration.

 [« Le fer des marais, encroûtement superficiel holocène utilisé sur les sites archéologiques de Sanguinet », Nicole Gourdon-Platel, Bernard Maurin, Géologie de la France, N° 1, 2004]

http://geolfrance.brgm.fr/sites/default/files/upload/documents/gf2-1-2004.pdf

Les principales forges sont de Belin-Béliet sont la Grande-Forge, la Petite-Forge, Puntet, toutes sur le ruisseau de Paillasse. Créée en 1797, la Grand-Forge est la plus ancienne : elle a fonctionné sans interruption jusqu’en 1853, constituée d’un haut-fourneau, d’un bocard, de trois feux d’affinerie et d’un feu de martinet. Au milieu du XIXe siècle, se sont ouvertes les autres « usines à fer » de Beliet (1841 pour Puntet). Peu après, des fonderies et ateliers métallurgiques se sont établis dans Beliet (Garot, 1852) et à Belin (1901). Alors que les hauts-fourneaux s’éteignaient peu à peu, la tradition métallurgique landaise s’est poursuivie jusqu’en 1968, avec les grandes usines Cazenave de Belin, et même 1982 pour la petite fonderie de Beliet.

Dans le secteur, la consommation d’une forge moyenne était d’environ 500 tonnes de minerai par an au début du XIXe siècle, époque où la production des Landes était célèbre pour son « fer doux » obtenu au charbon de bois. Avec la construction des voies ferrées dans le Sud-Ouest, l’extraction du minerai a atteint 25 000 t/an pour l’ensemble des Landes entre 1854 et 1862 (Gourdon-Platel et Legigan, 1985).

[Notice explicative de la Feuille géologique « Belin » à 1/50 000, J.P. Platel, 1992]

http://sigesaqi.brgm.fr/IMG/pdf/0850n.pdf

https://mots-agronomie.inra.fr/index.php/Garluche

Carte des gisements de garluche

[Le fer en pays landais, Nicole Gourdon-Platel, 2009]

http://www.agso.net/sites/agso.net/IMG/pdf/fer_des_landes_-_gourdon-platel_-_agso_2009.pdf

Les forges existaient depuis longtemps en Dordogne et dans les Landes, mais pas en Gironde. Il faut attendre 1795 pour que Julien Juhel dit Rénoy[3], obligé de quitter sa forge périgourdine de Montclar[4] réquisitionnée par la Révolution, achète les terres du seigneur de Béliet. Le maître de forges trouve dans la région du sable argileux pour les moules de fonderie et du bois en très grande quantité, tandis que les communes environnantes possèdent des mines de fer – la garluche – à ciel ouvert : toutes les conditions sont réunies pour créer une forge ! Sur le site du Graoux, l’entrepreneur construit un barrage sur le ruisseau de la Gaure ou Paillasse où il installe son haut-fourneau – la Grande Forge – qui produira la fonte. Dans ce gros four, avec un système de soufflerie mu par l’énergie de la Gaure, il brûle un millefeuille de bois, de garluche et de calcaire (la castine) provenant des  carrières  de  Salles. Les coulées successives durent plusieurs jours. Ce produit assez grossier sert à fabriquer des boulets de canon. Son haut fourneau fonctionne une cinquantaine d’années, jusqu’en 1852 : il est démoli en 1854.

En aval, un second étang actionne une forge d’affinage, la Petite Forge. Là, des forgerons travaillent des pièces plus fines, en métal épuré. La forge de Juhel Rénoy produit des grilles carrées, des pots couverts façon anglaise de plusieurs tailles, des tourtières, des fourneaux, des plaques de cheminées, des barres de fer plat…

La forge est signalée, au début du XIXe siècle, comme un modèle d’organisation. En 1813 il y a 1 haut fourneau et 2 roues hydrauliques horizontales servant aux 3 feux d’affinerie et au martinet ; huit ouvriers à la forge en 1813, en 1840 trente ouvriers à la scierie hydraulique alors installée dans les anciens bâtiments de la forge ainsi qu’une production d’électricité nécessaire à l’atelier. Les machines de la scierie désaffectée sont encore en place : turbine à axe vertical de 1925, alternateur, raboteuse et déligneuse de marque Bolinders, Stockholm ; scie à ruban de marque Gillet, Casteljaloux ; locomobiles à vapeur de marques Clayton et Schutt n° 48221, et Ruston Proctor de 1904, toutes les deux construites à Lincoln en Angleterre.

Même si les années 1840-50 et la concurrence étrangère marquent le déclin de la fabrication locale de métal, les forges belinétoises parviennent à trouver un nouveau souffle. Plusieurs fonderies de seconde fusion vont se créer à Béliet (Puntet, Garrot, Gaillard) ; à partir de 1915, Louis Cazenave lance sa propre fonderie à Belin pour créer des obus en fonte aciérée, puis varie sa production : cuisinières, essieux, moteurs de bateaux et autres pièces techniques sortent de l’usine. À Béliet, on se souvient aussi de la famille Destang qui a produit plusieurs générations de fondeurs (sites du Moura, fonderie Julien Destang, la dernière). Cette dernière fonderie tenue ensuite par Messieurs Jacques et Pierre Labarbe, encore visible il y a une petite dizaine d’années, est devenue… la boulangerie Le Fournil de Papitch. On y fond maintenant du chocolat. « La destruction de la fonderie Destang marque la fin de l’histoire métallurgique régionale » constate Alain Labarbe, fils de Jacques, l’aîné des deux fils d’Élie Labarbe qui a repris la fonderie dans les années 1920. Alain a personnellement travaillé à la fonderie Julien Destang comme ouvrier de 1997 à 2005. Il explique que le bâtiment, venu avec l’armée américaine en 1917, a d’abord été installé par le génie américain à Gujan-Mestras, où il servait à la maintenance ferroviaire du matériel de l’armée US en 1918. Nantes était, avec Bordeaux et son avant-port de Talmont-sur-Gironde, le principal port de débarquement de l’armée américaine qui arrivait avec tout son support logistique.

En 1927, le vaste hangar métallique est racheté, démonté et rebâti sur le site actuel avenue Aliénor à Béliet, par Julien Destang, fondeur de fonte, qui, à la mort de son frère Paul, décide de s’installer de l’autre côté de la route, quittant la fonderie créée à Béliet en 1880 par leur père Henri. La présence de la gare à proximité expliquerait l’emplacement. La production concerne essentiellement la fourniture de pièces forgées et coulées destinées aux installations portuaires et aux abattoirs de Bordeaux, ainsi qu’aux industries liées au bois et à la viticulture. Julien Destang décède, sa veuve fait appel à son neveu Élie Labarbe pour diriger l’entreprise. Pendant l’Occupation, les Allemands réquisitionnent les fonderies de Belin pour organiser la production. Élie Labarbe est officier dans la Résistance, plusieurs ouvriers seront membres de réseaux. La fonderie ferme quelques mois en 1944-1945, le dirigeant et certains salariés participant aux combats de la Libération.

Les deux fils d’Élie Labarbe, Pierre et Jacques, prennent la succession en 1950 ; l’entreprise compte alors 45 ouvriers. Richard Labarbe, fils de Jacques, sera le dernier PDG. En 1989, avec beaucoup de difficultés, l’entreprise maintient une petite activité en fabriquant des plaques de cheminées. En 1989, il ne reste que 10 ouvriers. L’entreprise ferme définitivement en 2005, livrée au vent, à la pluie et aux visiteurs de tous poils…

Ce riche passé artisanal et industriel a laissé quelques traces sur la commune, à commencer par ces petits cailloux bleus qu’on aperçoit dans la rivière ou comme remblais sur nos chemins : ce sont des fragments de « laitier », résidus des fonderies.

[La saga des maîtres de forges, & Une page se tourne, Hélène Arzeno, Sud Ouest du 7 avril 2012 & du 19 juin 2013]

https://www.sudouest.fr/2012/04/07/la-saga-des-maitres-de-forges-681407-2904.php

https://www.sudouest.fr/2013/06/19/une-page-se-tourne-1089463-4743.php

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00135847

Les citoyens pouvaient donner leurs avis sur le dossier de « déclassement et création de chemins ruraux dans le secteur « La Grand Forge ». Si le propriétaire de ces lieux souhaite déplacer des chemins ruraux aux limites de sa propriété, c’est pour y mener un ambitieux projet. En 2017, à la tête des établissements pylatais d‘Ha(a)itza et de la Co(o)rniche, William Techoueyres fait l’acquisition de la Maison colon de la « Grand Forge », dernier témoin de la forge de Juhel Rénoy qui témoigne du riche passé économique de Béliet. Sur ce vaste site, on trouve encore l’ancien logement patronal, le pigeonnier, l’atelier de fabrication ou encore les écuries. À l’occasion de cette enquête publique, un coin du voile se lève sur ce projet. Interrogé sur le sujet, le maire de la commune, Marie-Christine Lemonnier en détaille quelques éléments clés. « Monsieur Techoueyres[5] et sa famille sont originaires de la commune. C’est donc tout naturellement qu’il s’est positionné lorsque la “Grand Forge” a été mise en vente. Il projette d’y réaliser une auberge de qualité avec quelques chambres d’hôte». Pour le premier magistrat de la ville, cette renaissance de la Maison Colon est une chance pour la ville et le développement du tourisme vert : « C’est aussi un bâti patrimonial, inscrit comme tel dans le Plan local d’urbanisme, qui sera restauré », complète-t-elle, évoquant également l’environnement immédiat de cet édifice, avec l’airial, les arbres illustres et le plan d’eau. Par ailleurs, notons enfin que, le 1er mars 2018, William Techoueyres a créé la société civile immobilière, “La Grande Forge”. D’après les statuts légaux déposés, cette société sera dédiée à des activités de construction, transformation, remise en état et gestion d’immeubles bâtis ou non bâtis. Dossier à suivre…

https://www.ladepechedubassin.fr/2018/05/18/actualites/apres-pyla-nouveau-projet-william-techoueyres-bord-de-leyre/

https://www.belin-beliet.fr/medias/2019/04/BB-PLU_01_RdP-EIE_02-2019_compressed.pdf

[1] – Ce sont les initiales de Before Present signifiant « avant le présent ». Elle est utilisée à la place de « av. J.-C. » (avant Jésus-Christ) pour compter les années vers le passé. Mais ce « présent » est fixé à l’année 1950. Ainsi 9 000 BP signifie 7 050 av. J.-C.

[2] – Dédiée au poète et philosophe allemand Johann Wolfgang von Goethe, qui fut aussi un passionné de minéralogie.

[3] – Maître de forges, né le 24 octobre 1753 à Saint-Launeuc, 22230, Côtes-d’Armor. Marié

1 –  le 19 juillet 1776, Paroisse Saint-Christoly à Bordeaux avec Michelle Béziade ?1755-?1787 dont :

René Juhel 1776-

Marguerite Juhel 1779-1829 mariée le 1er brumaire an X (23 octobre 1801) à Bordeaux, avec François Cassang 1768-

Jeanne Juhel 1783-1785

 2 – Marié le 24 juin 1789, Paroisse St-Seurin à Bordeaux avec Catherine Solis 1778-1844 dont :

Marie-Julie Juhel-Rénoy 1790-1854 mariée le 31 mars 1813 à Bordeaux avec Pierre « Henri » Ganseford 1782-1840

Jeanne Juhel-Rénoy 1791-1795

Marguerite Juhel-Rénoy ca 1792-1796

Pierre Julien Jules « Julian » Juhel-Rénoy 1793-1828 marié le 20 avril 1818 (lundi), Cathédrale St Louis – La Nouvelle-Orléans, Louisiane, U S A, avec Joséphine Chauvin de Léry 1796-1826

Louis Juhel-Rénoy 1794- marié le 1er octobre 1825 à Luxey, Landes, avec Marie-Agnès Mimi Fourcade 1804-

Henry dit Chéry, (Jacques Ginnat) dit Jean-Jacques Juhel-Rénoy 1796-1870 marié le 1er octobre 1828 à Bordeaux avec Catherine dite Désirée Lacoste 1802-

Jeanne dite Juliette Juhel-Rénoy 1797-1879 mariée le 30 décembre 1820 à Bordeaux avec Jean Moulinié 1786-

Marie Juhel-Rénoy 1799-

Martial Juhel-Rénoy 1800-

Guillaume Juhel-Rénoy 1802-

Jeanne dite Pélagie Juhel-Rénoy 1804-1844 mariée le 29 juin 1827 à Bordeaux avec Jean-Baptiste dit Hermès Moriac 1804-

Marc Antoine Théodore Juhel-Rénoy 1807-

Jean-Pierre « Henri » Juhel-Rénoy dit de Bourzac 1809-1885 marié le 28 novembre 1848 à Paris avec Marie Clotilde Élodie de Bourzac 1828-1900

    3 – Avec ? ? dont

Jean-Baptiste Juhel-Rénoy

[4] – De 1813 à 1828 l’usine à fer de Marie-Perrette Plancade épouse Chaulet représentée par Julien Juhel-Renoy au lieu-dit « Monclar » à Clermont-de-Beauregard est signalée maintenue en activité. [Usines métallurgiques : demandes d’autorisation d’usines métallurgiques en application de la loi du 21 avril 1810 (1790-1867), A. Imbert]

[5] – Ancien rugbyman professionnel et entrepreneur à succès, William Techoueyres est originaire de Belin-Béliet, dans le quartier de Lilaire.

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Raphaël

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