Quand S. M. le roi d’Espagne vint avec son yacht à Arcachon, il avait fait amarrer son canot Bert[h]on à l’aide d’une chaîne et d’une corde. Au moment de partir après les régates, on retrouva bien, en draguant, la chaîne et la corde sectionnée, mais le canot avait disparu ! Celui qui nous a raconté cette histoire, ajoutait : un mois plus tard était vendu un canot Bert[h]on à Arès ; était-ce le canot du yacht royal ! Chi lo sa !
Comme dans l’opérette, on nous chantera : Doit-on le dire ?
Pourquoi pas ? Nous enregistrons les actes de probité ou de courage ; il est bon, en les signalant, de dire les indélicatesses ; c’est peut-être un moyen de les raréfier.
L’Avenir d’Arcachon du 14 février 1909
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54313071/f1.item.r=canot.zoom