Vous êtes ici au « Saint-Trop’ » de l’Atlantique. Le Cap Ferret, tout comme l’île de Ré (un autre « Saint-Trop’ ») sans doute, incarne LE lieu de vacances d’été en Nouvelle-Aquitaine où il faut être au moins passé pour une soirée entre amis, quelques jours ou plusieurs semaines pour montrer qu’on a une situation financière plutôt confortable – ou un solide carnet d’adresses – permettant d’y accéder. Bref, c’est The place to be ! Mais certains rament depuis 20 ans, sans parvenir à intégrer le cercle des heureux élus, malgré de sincères efforts d’adaptation… pas suffisants pour rentrer dans la tribu. Beaucoup en été, louent (très) cher une ou deux semaines en ce lieu très prisé, et passent à côté de l’essentiel parce qu’ils n’ont pas les clés de cet univers à part. Depuis « Les Petits Mouchoirs », tout le monde veut ses vacances de potes au Cap-Ferret. Affilier le clan des authentiques Ferretcapiens n’est en revanche pas du tout évident. Pour partir du bon pied, voici les dix fondamentaux pour ne pas passer pour un Parisien perdu sur le Bassin. Ici, on ne demande pas un autographe ou un selfie à Guillaume Canet et sa Marion ou à Laurent Delahousse quand ils sont sur le marché, ou bien à la terrasse d’un café.
1 – Vous aurez un ami qui a une villa : il est évident que l’on ne veut surtout pas passer pour un touriste mais pour un Bordelais en villégiature décontract’. Quand on va au Ferret (prononcez férè), on est donc forcément invité chez un vieux pote ancré ici depuis deux ou trois générations. S’il y avait une seule chose à retenir, ce serait celle-là : on ne traîne pas dans les rues comme ça sans rien faire ; ou pire, on ne se greffe pas sur une visite organisée du phare. Ici, on passe ses journées dans des villas que l’on appelle par leurs noms, entouré d’amis qui ont réussi dans la vie.
2 – Jamais vous ne glisserez un orteil dans une tong : le Ferretcapien n’est pas spécialement revêche, il y a cependant deux ou trois choses à respecter pour ne pas l’apeurer. Et oui, la tong fait partie de ses petites phobies estivales. Le fashion faux pas : porter de vraies chaussures. On va donc acheter sa baguette les filles carrément pieds nus, et les garçons en espadrilles si l’on souhaite postuler au club très prisé des vieux briscards de La Pointe. Pour ne pas attirer les regards cruels, les garçons arboreront la panoplie bermuda beige et marinière, les filles resteront naturelles, avec toujours un peu de sel dans les cheveux.
3 – Vous ferez du BDA (Bateau Des Autres) : le vieux pote bordelais chez qui l’on reste a forcément une pinasse, une pinasse, rien d’autre !
Une fois dessus, on file cheveux au vent vers le fond du Bassin en ignorant les coucous du bateau navette Pyla-Cap-Ferret. Pas question de pique-niquer sur le banc d’Arguin ou sur l’île aux Oiseaux (trop voyant) : on remonte le cours de l’Eyre, direction Gujan-Mestras et ses petits ports ostréicoles. Là, on descend son premier verre de blanc avec les pêcheurs et on goûte l’anguille à la persillade de Geneviève au port d’Audenge.
4 – On vous verra traîner au village des pêcheurs à l’heure de l’apéro : Quand on est un vrai enfant de la presqu’île, les retours de plage et de BDA se font là. Pour de sombres histoires de présence et d’autorité, il se doit d’arriver en bande en parlant fort, avant de démarrer sa cure d’oméga-3 avec une douzaine d’huîtres d’Arcachon. Ensuite on digère mollement ses oligo-éléments avec un petit blanc frais de Bordeaux et une partie de boules.
5 – Vous colporterez à qui veut l’entendre que vous êtes un intime de Benoît Bartherotte : au Ferret, c’est l’homme barbu qui a laissé ses millions dans la sauvegarde des « 44 » (hectares ; la pointe très sauvage du cap). Son fils Antonin est le chanteur du groupe Hangar. Guillaume Canet et Marion Cotillard dorment chez lui (la plus sublime baraque en bois de la côte) et le tout Ferret à espadrilles rêve de chalouper sur sa terrasse.
6 – Vous ne poserez jamais un bout de serviette sur la plage du Centre : aller la plage, c’est déjà limite (il faut vraiment que le BDA soit impraticable), mais aller la plage du Centre est juste inexcusable. Côté océan, les peaux branchées tannent derrière leur night bar préféré, sur la plage du Sail Fish (non surveillée évidemment) ; et côté Bassin, elles dorent à la plage de la Vigne. Les plus autochtones prennent des couleurs (jamais de coups de soleil, doux Jésus !) à la Vache Morte, une plage secrète et auto proclamée réservée aux (beaux) surfeurs, que l’on atteint clandestinement en traversant les pins et le pare-feu forestier.
7 – Bernadette sera votre nouveau gourou : la vue qui vous transcende : celle du lever de pleine lune derrière la dune du Pilat depuis la terrasse de son restaurant, « Chez Hortense ». Le truc qui vous défrise : son petit verre de Lillet au milieu des faux bobos et des vrais Bordelais sur lesquels vous avez toujours le dernier ragot qui achève. La question existentielle : peut-on vraiment manger des moules « Chez Hortense » (moules + chair à saucisse + frites ; ces fameuses moules accompagnées d’une sauce à la composition quasi secrète que l’on mange avec les doigts et en se pourléchant) ? La réponse est oui, parce que Bernadette Lescarret, la patronne, est tellement charmante. Depuis quatre générations la même famille y cuisine le meilleur venu de la mer et, en particulier Bernadette Lescarret, la petite fille de la fondatrice du lieu qui en est à sa 42ème saison et ses deux fils, Olivier et François qui, comme elle, perpétuent la tradition de cet établissement inusable, incontournable et hors du temps puisque son décor de bistrot n’a pas changé depuis 1938, alors que le paysage alentour est en perpétuelle transformation sous la force des vents océaniques et dans des lumières toujours nouvelles de matins éternels. La famille « Hortense » est comme le révélateur de tout un monde. Mais comme il faut réserver 82 jours à l’avance pour la place où s’est un jour assis Guillaume Canet, ; la solution de repli : vous traînerez à « La Cabane d’Édouard » au port de Claouey pour avaler les meilleurs plateaux de fruit de mer du coin, au « Wharf » (…zazate ; port de la Vigne) avec les joueurs des Girondins, au « Sail Fish » avec les tradi en Prada : il faut prendre l’apéro au Sailfish Café, c’est nouveau c’est Ferret. C’est Miami Beach au Cap Ferret dans une ambiance totalement cool et chic. Des bons petits plats sont servis à midi et des tapas avec un mojito bien frais le soir. À la fermeture du Sailfish Café, rendez-vous chez son ainé, le Sailfish : The Place to be ! L’endroit le plus branché du Ferret jusqu’à 2h du mat’. Toute l’équipe est géniale, la musique est entrainante. On y danse après le dîner avec ses enfants, et on finit la soirée autour d’un rhum arrangé au Tchanqué.
8 – Vous chalouperez au Six : après le Sailfish, rendez-vous au Six ou au Centaure, les boites de nuit du Ferret, mais seulement après quelques drinks au 44. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas à Saint-Trop’ : primo, ici on est jamais sur-sapé, le bermuda du jour sert aussi le soir… et les cheveux sont salés, pas brushés ; secondo : on ne commande pas un cosmo parce qu’on ne veut pas être des parisiens démasqués : on paie sa tournée de bières, puis on parasite les autres ; et on se souvient que les Ferretcapiens, quand on est des leurs, aiment les choses simples.
9 – Vous ne vous permettrez pas un « C’est où chez Lucine ? » : tout comme on brûle sa paire de tongs dès qu’on a passé Claouey, on évite la tête d’ahuri quand on nous parle des Lucine, la lignée de pêcheurs la plus historique du Ferret. C’est dans leur poissonnerie qu’on fait la queue – de poisson – en racontant à ses enfants que les frères Lulu attrapent encore les soles à la main et qu’ils repèrent les bancs de poisson à l’instinct. Sur les 10 mètres d’étalage, on prend des rougets, des langoustes, des huîtres élevées au banc d’Arguin… Et l’on referme son porte-monnaie à jamais.
10 – Il vous faut manger une gaufre ou une glace chez Frédélian en sortant de la plage, de l’Horizon ou de l’Océan, seulement quand le bateau n’est pas disponible.
11 – Vous ne rapportez pas le phare en porte-clés : souvenez-vous : « on ne veut pas passer pour un touriste mais pour un Bordelais en villégiature décontract’ ». Donc jamais on ne touchera un tablier qui dit « Je cuisine au Cap-Ferret ». En revanche, on fréquentera la galerie de Gilles Sarthou ; car tout vrai Bordelais qui bronze sur le Bassin a un Sarthou dans son salon marin. Plus cher qu’un porte-clés, certes, mais l’assurance de voir son dossier d’admission à l’académie des Ferretcapiens remonter en haut de la pile.
« Les dix commandements du Cap-ferret », Marion Galy-Ramounot, Madame Figaro du 10 août 2012
https://madame.lefigaro.fr/art-de-vivre/dix-commandements-cap-ferret-100812-162724
Les derniers snobismes parisiens
La rebelle attitude : se lamenter sur l’avenir funeste des 44 (hectares, bien sûr), sillonnés par les Porsche Cayenne… et adhérer à la nouvelle association de défense dont certains, récents parents d’un petit Marcel, seraient membres…
Le spot du matin : un café chez Lemoine, le stand de cannelés dont la recette est un secret traditionnel bien gardé et au goût unique. Croustillant à l’extérieur, moelleux à l’intérieur, à la fois crémeux et léger : pour comprendre, il faut y goûter ! C’est là, vers 10 ou 11 heures, que tout se joue. Une magnifique réussite humaine reprise aujourd’hui par les trois enfants Anthony, Alexandre et Audrey, 4e génération du nom qui continue cette aventure avec toujours autant de passion. La boutique d’Anthony Lemoine, boulevard de la Plage propose cannelés, macarons, Presqu’île, frappés, glaces, Paris-Cap… Des produits tendances avec le goût de l’excellence artisanale.
Puis au Bouchon du Ferret, le resto qui monte (avenue de la Douane), on se sent trop à Paris… Le Bouchon accueille gourmands et gourmets dans l’ancienne poissonnerie du Ferret revisitée et aménagée en salle de restaurant. Le Chef Éric Jolibois, formé dans les prestigieuses maisons parisiennes comme le Bristol, le Taillevent, ou encore le Drouant, et son second Alexandre Cau, vous régalent chaque jour de leur créativité.
Les must have : le pare-vent turquoise à fleurs de chez Popie’s (plage de l’Horizon ou marché, 35 €) ; les piquets de parc à huîtres ornés de vigne vierge dans les jardins, un gimmick piqué aux frères Bartherotte, arbitres du bon goût ferretcapien. Spécial foodies : les Dunes blanches de chez Pascal (chouquettes chantilly démentes), les chipos de Monsieur Éclancher pour grignoter avec les huîtres. Au marché, bien sûr. Les pizzas roquette à emporter de l’Épicerie (près du marché). Et le « maigre » ou le maquereau des cabanes à poissons du village ostréicole.
L’apéro hype : la buvette de la plage de l’Horizon, cocktails et tapas avec vue magique sur le coucher de soleil et le sable enfin désert.
Le sport chic : yoga à la playa le matin avec Évelyne, qui vient tous les ans de Bordeaux pour l’été.
Appeler les profs de surf par leur prénom (et les noter entre copines, pour rire) c’est le dernier truc qui vous pose.
http://niarunblogfr.unblog.fr/divers/les-derniers-snobismes-parisiens/
1930/ Auberges de jeunesse – Cap Ferret
Indique la localisation des auberges de jeunesse en France, et leur répartition en 16 régions (numéros en chiffres romains), Éditeur : Girard et Barrère, Paris
La Ligue française pour les auberges de jeunesse (LFAJ) est, en France, la plus ancienne des associations regroupant les auberges de jeunesse.
Elle ne doit pas être confondue avec la Fédération unie des auberges de jeunesse, autre grande fédération française (à la création de laquelle elle a contribué en 1956, mais dont elle n’est plus membre) affiliée à la Fédération internationale des auberges de jeunesse (FIAJ).
En 1930, Marc Sangnier, inspirée du mouvement fondé en Allemagne en 1911 par Richard Schirrmann, ouvre la première « auberge de jeunesse » en France et crée la LFAJ. En 1932, Sangnier devient cofondateur de la Fédération internationale des auberges de jeunesse (FIAJ).
En 1956, la LFAJ devient partie prenante dans la fondation d’une organisation nationale unique d’auberges de jeunesse, la Fédération unie des auberges de jeunesse (FUAJ) regroupant plusieurs fédérations d’obédience politique et syndicale différentes.
En 1959, la LFAJ se retire de la FUAJ, celle-ci ayant abandonné sa neutralité à propos des questions d’aide de l’État à l’école privée et pris position concernant la guerre d’Algérie.
En 2004 naît, à l’initiative de la LFAJ, l’Union internationale des auberges de jeunesse des pays francophones (UIAJPF).
La LFAJ et UIAJPF sont des associations sans but lucratif.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_fran%C3%A7aise_pour_les_auberges_de_jeunesse
Mes deux enfants ont appris à marcher à Cap Ferret. En plus de 40 ans (oui oui..) j’ai vu ce havre de paix limite woodstock se boboïser à l’extrême.
J’ai acheté mes laitues chez cocotte, mes chewing gums au marché (les boules magiques avec le sorcier dessiné dessus). J’ai même fait de la plongée masque tuba vers hortense, avant que tout ne soit réglementé.
J’ai vu des golfeurs travailler leur swing dans les dunes, faire du 4×4, j’ai croisé des hippies allemands marcher pieds nus et dormir dans des blockhaus. J’ai vu des nudistes cotoyer des textiles dans le respect. Jamais d’agression, jamais de violence.
J’ai connu la colonie de vacances « les enfants du spectacle » (La Mutuelle du spectacle à l’angle de l’avenue de Bordeaux et de L’allée des Souchets; quelques noms : Boyer, Loubat, Auduc, Rahm, Bourguignon, Cheftaine Lucette) ; j’étais allée des Souchets, juste la rue derrière. Depuis ce domaine a été vendu à Pascal Obispo qui en a fait un studio d’enregistrement et sa résidence secondaire.
J’ai connu le camping Berliet, le camping des Sables d’or. Le mini golf du phare…. l’auberge de jeunesse. Fermée. Le marchand de cartes « chacouette ».
Trop populaire. Tout ce qui était grand public, populaire (terme galvaudé) a été détruit. Cap Ferret doit viser le haut du panier. Les saisonniers ne peuvent pas se loger ; les locaux non plus. Exit auberge de jeunesse, mini golf, campings. On veut du chic, concurrencer Saint-Trop’.
Tout a été vendu au plus offrant. Peu à peu Cap Ferret n’est que pour les bling bling, les autres étant priés de regarder, mais de loin. Et les bobos sont venus en masse. Mais il leur faut du personnel de service, ces mêmes gens qui ont été mis à l’écart car trop classe moyenne.
Les « vrais » du Ferret, assommés par les charges ont peu à peu vendu, à des bobos qui viennent une fois l’an. Le Ferret se meurt.
Sauf que Cap Ferret ne sera jamais Saint-Trop’ et en a perdu son âme. On venait au Ferret pour être tranquille et à Saint-Tropez pour être vu.
À concurrencer la varoise, le Ferret tombe dans la vulgarité. D’où le bling bling, les moteurs bruyants et rutilants qui gâchent la zénitude des lieux.
En 1975 je pêchais des bars en surf casting à côté d’un pêcheur malchanceux ; j’ai partagé ma pêche. C’était un député ; il est revenu avec une caisse de bouteilles (production personnelle, héritage familial). Chaque année nous avons fait ce troc. Nos enfants jouaient ensemble sur la plage. Un député en maillot de bain ou un ingénieur en maillot de bain, cela reste deux types qui bavardent.
En 2018, au Ferret, les gens s’abritent derrière des murs de 3 m de haut. Il n’y a plus d’échange, on ne se mélange pas.
C’est triste d’avoir mis en place un système de castes. Il est interdit de pêcher du débarcadère. Les vendeurs ambulants ont été chassés…
http://pourquoi-bordeaux.com/le-cap-ferret-anti-snob-ouais-cest-possible/
Cap Ferret ce n’est pas cela.
On trouvait une Auberge de Jeunesse, 87 avenue Bordeaux au Cap Ferret.
Martin Schmitz (30 juin 2016) : C’était une bonne auberge – mais elle est définitivement fermée depuis 2010
Les inconvénients c’était un endroit très spartiate. Ils ont fermé l’Auberge de Jeunesse du Cap Ferret en 2010 ; en 2011 le lieu a été vendu, l’auberge démolie, le nouveau bâtiment qui se trouve maintenant sur place n’est plus une auberge de jeunesse. Ce fut la fin des auberges de jeunesse sur la côte atlantique de la France. La seule qui reste est loin, au sud, à Anglet près de la frontière espagnole (19 Route des Vignes, Anglet ; la fourchette de prix de 26 à 28 € par nuit dans une chambre avec 16 personnes là-bas à l’été 2016… plus du double de ce qui devait être payé au Cap Ferret.
Avantages ambiance, bonne humeur, gens heureux, grande famille, longues plages à proximité, prix bas.
Entretien, Propreté, Installations, Atmosphère, un très bon endroit où séjourner, si vous avez aimé l’endroit. C’était une auberge de jeunesse avec beaucoup de fans, avec beaucoup de gens de toute l’Europe qui y retournent chaque été depuis de nombreuses années, ils avaient même des douches chaudes (si vous aviez un jeton pour l’eau chauffée), le choix était de dormir dans grandes tentes ou (les filles) dans l’une des 2 chambres disponibles dans la maison ; ou – comme beaucoup de gens l’ont fait – placez une tente dans l’arrière-cour qui donne plus d’intimité.
Cette auberge est une grande maison à la périphérie du Cap Ferret, très proche de la plage. C’était très basique pour dire le moins. L’hébergement était à l’extérieur (ouvert seulement en été donc ce n’est pas froid) dans des tentes ; 16 personnes dans une tente de style militaire. Il y avait une douche et des toilettes construites sur le côté de la maison avec des douches froides de style militaire pour correspondre à l’hébergement. Il y avait beaucoup de monde mais le manager, une jeune femme (naïve?) a insisté pour éteindre les lumières à 22 h. Elle a également insisté pour conserver mon passeport et mon permis de conduire (le stationnement est dans la rue et ce n’était pas un problème), ce qui était un peu dur, mais c’était moins de 10 euros pour la nuit. Je ne reviendrais pas ici, car c’est la seule auberge de jeunesse de la région, pensez à dormir sur la plage si vous avez un sac de couchage et / ou une tente. Au nord, il y a un bon camping à Lacanau-Ocean où j’ai séjourné pour la deuxième nuit.
https://hostelcritic.com/listings/view/Auberge-de-Jeunesse-Cap-Ferret
À vendre en 2012 : c’était de quoi se loger pas cher en été, pour les saisonniers ou les jeunes qui ne rêvent pas de croiser Guillaume Canet. Histoire de se faire une semaine de surf. Une auberge de jeunesse à destination de ceux qui n’ont pas « papa et maman au Ferret ».
Maintenant, c’est bardé de bois et à vendre, cher, très cher. La municipalité joue les impuissantes et hausse les épaules, l’opposition bougonne mollement sur les prix de vente. On fait croire à l’inévitable privatisation du Cap Ferret par de riches estivants qui viennent un mois par an. « On y peut rien ma p’tite dame, c’est comme ça ». Seulement si on voulait ! La Mairie peut préempter sur la vente. Les agences immobilières et propriétaires devraient alors faire estimer le bien, à leur frais, par un notaire à chaque vente. Voilà qui petit à petit, devrait calmer les prix. Mais bon, il faut le vouloir…
https://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/71777
http://capferret.blogspot.com/2012/03/auberge-de-jeunesse-vendre.html