1620/ – France, Merian – Arcaxon, Belin, Barp

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Gallia, Le Royaume de France, Franckreych

Arcaxon, Belin, Barp

M. Merian fecit

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8444707q.r=%22Royaume%20de%20france%22?rk=171674;4

Fils de Walther Merian, Matthäus (Matthäus Merian der Ältere, Matthäus Merian, l’ancien) est né le 22 septembre 1593 à Bâle. Après ses études au lycée, il apprend le dessin, la gravure sur cuivre et la gravure à l’eau-forte à Zurich auprès du graveur sur cuivre Friedrich Meyer. De 1610 à 1615, il étudie et travaille à Strasbourg (chez Dietrich Brentel), à Nancy et à Paris (chez Jacques Callot). En 1615, il réalise à Bâle son grand plan de la ville de Bâle. Après des séjours à Augsbourg et Stuttgart (Allemagne) ainsi qu’aux Pays-Bas, Merian s’installe à Francfort-sur-le-Main et à Oppenheim (Allemagne), où il travaille pour l’éditeur et le graveur sur cuivre Jean Théodore de Bry. De Bry possède un atelier de gravure à Oppenheim et une maison d’édition à Francfort qui prépare alors de grands ouvrages de voyages en Extrême-Orient. En 1617, Merian épouse la fille de son employeur, Maria Magdalena de Bry ; il s’installe à Bâle, où il acquiert le droit de corporation qui lui permet de devenir indépendant. Après la mort de son beau-père en 1623, il reprend la direction de sa maison d’édition à Francfort. Il acquiert le droit de citoyen de Francfort en 1626 et peut dès lors travailler comme éditeur indépendant. En 1627, il accepte comme apprenti Wenceslas Hollar, qui va également devenir un célèbre graveur. Après le décès de son épouse en 1645, Merian épouse Johanna Sibylla Heim en 1646. Sa première épouse lui donne deux filles et trois fils dont Matthaeus Merian et Caspar Merian qui travaillent tous les deux dans son atelier. Son second mariage lui apporte une fille, Anna Maria Sibylla Merian, qui devient peintre de fleurs et d’insectes. Matthäus Merian meurt des suites d’une longue maladie le 19 juin 1650 à Bad Schwalbach près de Wiesbaden. Il repose au Peterskirchhof près de Francfort.

Son grand intérêt pour les questions de religion et l’énergie qu’il puise dans son rapport personnel à Dieu sont moins connus que son activité d’éditeur. L’expérience personnelle et émotionnelle à travers l’esprit de Dieu l’intéresse plus que l’Église, la Bible et les sacrements. En 1637, il écrit : « Le simple mortel ne peut comprendre l’esprit de Dieu, il le considère comme une folie et une grande hérésie, et est-il le plus grand savant, est-il enseigné dans toutes les écoles du monde, connaît-il par cœur tous les livres y compris la Bible que cela ne suffit et ne servit pas à son bonheur, le Saint-Esprit lui-même ne pouvant atteindre le plus profond de l’âme. » C’est dans cet esprit que Merian conçoit son blason et son sceau d’éditeur, dans lequel il inscrit la devise « Pietas contenta lucratur » avec, comme animal héraldique, une cigogne. L’œuvre de Merian est une source d’inspiration directe pour le Suecia Antiqua et Hodierna de Erik Dahlbergh et pour divers travaux de Rembrandt. Le magazine allemand de voyages Merian lui doit son nom.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Matth%C3%A4us_Merian

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