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Affaire PEYCHEZ, MOULS et JUNQUA – Arrêt de renvoi devant la cours d’assises
Ardoin Saint Amand, Jean-Pierre
Titre du livre : Conversations à batons rompus autour d’Adalbert Deganne
Editeur : inédit
Date de parution : 01 décembre 2010
Texte de la conférence donnée le 1 er décembre 2010 à Arcachon par Jean Pierre Ardoin Saint Amand, sur Adalbert Deganne
Ville de parution : Arcachon
Nombre de pages : 28 pages
Collectif
Titre du livre : Loi qui autorise l’exécution d’un Canal de navigation entre le bassin d’Arcachon et l’étang de Mimizan
Editeur : Imprimerie Royale
Date de parution : 1834
Texte complet de la loi du 1er juin 1834 à l’origine de la constitution de la Compagnie d’exploitation et de colonisation des Landes de Bordeaux signé par le Garde des Sceaux, Jean-Charles Persil, et publié par le Bulletin des Lois.
Cette publication comprend, outre la loi elle-même, le cahier des charges imposé au concessionnaire et rédigé avec méticulosité par l’ingénieur des Ponts et Chaussées, Alexis Legrand, le tarif des futurs droits de navigation sur le canal et un état des semis, avec leurs dates de plantation, de plusieurs dunes situées sur la rive droite du courant de Sainte-Eulalie.
http://www.annales.org/archives/x/legrand.html
Pour plus de renseignements, on peut se référer à l’article Suppliques pour un canal publié dans le n° 112 du 2ème trimestre 2002 du bulletin de la Société Historique et Archéologique d’Arcachon.
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 9
10 04 2006 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Allègre David-Louis
Titre du livre : De la pêche dans le bassin et sur la côte extérieure d’Arcachon
Editeur : Henry Faye, Bordeaux
Date de parution : 1841
Une plaque sur le mur extérieur de l’église d’Andernos rend hommage au capitaine David Allègre : « À la mémoire du capitaine David-Louis Allègre qui, en 1837, arma dans le bassin d’Arcachon, le premier chalutier à vapeur du monde, le Turbot. Les armateurs à la pêche de France, reconnaissants. 25juillet 1937 ».
Le capitaine David-Louis Allègre est né à Brest en 1786. Officier de la Marine (impériale puis royale), breveté capitaine au long cours en 1818, il se retire jeune encore à Andernos, sur le domaine d’Arès; sa fortune personnelle lui permet de faire des investissements importants et en 1841, il publie un remarquable mémoire intitulé « De la pêche dans le bassin et sur la côte extérieure d’Arcachon ».
« Lou gran malour » qui a frappé le bassin d’Arcachon est encore dans toutes les mémoires : le 28 mars 1836, six chaloupes de pêche de La Teste, le Jeune Saint-Paul, l’Augustine, l’Argus, la Clarisse, la Jeune Aimée et le Saint-Français, se sont perdues à la grande côte avec leurs équipages. Soixante-dix-huit hommes, laissant 16o orphelins, périssent dans ce terrible désastre.
Le capitaine Allègre veut apporter sa contribution à la grande question qui se pose alors : comment rendre moins dangereuse la pêche pour des gens qui sont obligés de franchir les passes pour aller dans l’océan ? Sa réponse : le chalutage à vapeur; des bateaux pontés et puissants qui pourront résister à la tempête.
Le Mémoire du capitaine Allègre est passionnant à plus d’un titre.Il donne d’abord une « photographie » saisissante de l’état de la pêche et des ressources du Bassin au milieu du XIXème siècle; il dénonce l’exploitation désordonnée de ces ressources et propose des solutions, qui à des degrés divers seront mises en oeuvre dans les décennies suivantes.
Il est aussi un homme de ce XIXe siècle, industrieux, innovateur, passionné de technologie; il est le premier à voir le parti que l’on peut tirer du « moteur à vapeur » à bord de bateaux de pêches; il montre par ses expériences qu’il a raison.
La très grande humanité de ce mémoire tient au fait qu’il reconnaît avoir eu raison contre tout le monde et que ce n’est jamais une bonne posture: l’équipage de ses bateaux à vapeur est composés de 2 ou 3 hommes, quand les chaloupes traditionnelles embarquent de 12 à 13 hommes Comment s’étonner que le procédé de M. Allègre ait reçu si mauvais accueil auprès d’hommes qui savait que leur emploi était menacé ? Le débat très moderne entre emploi et innovation technologique faisait déjà rage.
Il montre enfin l’intelligence du capitaine Allègre, qui devant les refus qu’il a essuyés, adapte son projet : des cutters à voile feront la pêche au chalut au large des côtes d’Arcachon, les bateaux à vapeur ramasseront la pêche et la rapporteront au port.
Tiré à part du Recueil des Actes de l’Académie Royale de Bordeaux pour 1841, où l’auteur actualise l’étude publiée à Bordeaux en 1836 par l’Imprimerie de Suwerinck sous le titre plus complet de « De la Pêche dans le bassin Et sur les Côtes d’Arcachon. Moyen De la pratiquer sans Danger Et avec Profit. »
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 29
Gufflet F.
Titre du livre : Guide du Voyageur à Arcachon
Editeur : Imprimerie de J. Delmas
Date de parution : 1855
Il s’agit ici d’un incunable : un guide d’Arcachon avant même qu’Arcachon n’existe.
C‘est une véritable photographie instantanée de ce bord de mer qui deviendrait, deux ans plus tard, Arcachon, avec le nom de tous ses habitants ou propriétaires répartis sur les trois rues existantes d’alors : la rue Principale, l’allée de la Chapelle et l’Allée Sainte-Marie.
Deux autres douzaines de résidants s’éparpillent dans la forêt près de la vieille Chapelle ou dans celle de la Chapelle à Eyrac.
Il y a là, de riches bordelais que le chemin de fer pousse à établir un quartier excentré de leur ville, quelques commerçants plus attirés par le mouvement des villégiateurs que par le service d’une population locale encore très clairsemée et des testerins qui découvrent tout à coup que leur commune recèle une perle.
La liste des propriétés permet de débusquer quelques vils spéculateurs qui déjà cumulent en attendant la montée des prix.
Ce travail est signé de F. Gufflet dont il est probable qu’il soit l’ascendant de ces Gufflet, Charles, Gabriel, Georges ou Maurice forts influents dans le Bordeaux du début du vingtième siècle.
Ce Guide du Voyageur à Arcachon de 1855 manque à la bibliothèque municipale de cette ville. La Bibliothèque Nationale en propose un exemplaire sous le titre plus complet de Guide du voyageur à Arcachon et calendrier pour 1855.
Ce guide fait cependant défaut à l’étude très fouillée que Robert Aufan a consacrée en 1994 à la naissance d’Arcachon.
C’est dire sa rareté.
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 30
Mayer Jean-François
Titre du livre : Michel Potay et la révélation d’Arès
Editeur : Les Trois Nornes
Date de parution : 1990
En 1974, Monseigneur Michel Potay, se disant évêque de Krasnoïarsk en Sibérie orientale, est venu s’installer à Arès, avec femme et enfants. L’année même de son installation, il y aurait vu Jésus Christ à quarante reprises et trois ans plus tard, Dieu à cinq.
Des messages qu’il aurait reçus à l’occasion de ces visions, il a fait un livre intitulé «La Révélation d’Arès» autour duquel il a rassemblé de nombreux adeptes.
Michel Potay et la Révélation d’Arès est le premier travail publié sur ce phénomène.
Il émane d’un universitaire suisse qui s’est spécialisé dans l’étude des religions minoritaires ou parallèles. A noter que la même année, il a publié Confessions d’un chasseur de sectes.
Devenu introuvable en librairie, il a tout naturellement, avec l’autorisation de son auteur, trouvé sa place ici, où il est accessible, in extenso.
Dans le préambule de son travail, l’auteur explique qu’il ne faut pas considérer sa préférence pour l’indicatif du présent par rapport au conditionnel comme une prise de position personnelle et rend hommage à Michel Potay de ne pas avoir cherché à l’influencer dans ses recherches.
Dont acte.
Ceci précisé, il présente d’abord l’original et intéressant itinéraire de Michel Potay, avant d’exposer les principales croyances et pratiques prônées par ce prophète. Il nous raconte ensuite ses expériences mystiques et nous précise son rôle dans l’administration et le développement de la secte dont il est le guide.
Suit un chapitre intéressant et particulièrement documenté dans lequel l’auteur tente une comparaison entre le mormonisme et la révélation d’Arès. Toutefois celui-ci risque de donner l’impression à certains lecteurs d’institutionnaliser cette Révélation et de lui octroyer une importance que peut-être elle n’a pas.
L’auteur termine en mettant en avant le dynamisme croissant et le potentiel de ce mouvement religieux, toutes choses que les années qui ont suivi semblent cependant ne pas avoir confirmées.
C’est une plaquette utile et nécessaire à qui veut découvrir et s’informer objectivement sur la Révélation d’Arès qui indéniablement fait partie intégrante de l’histoire de notre Bassin. Le lecteur désirant approfondir cette information pourra utilement se reporter à deux publications plus récentes que l’auteur lui a consacrées :
« La «Révélation d’Arès» : naissance d’un pèlerinage dans la France contemporaine », in Social Compass, 48/1, mars 2001, pp. 63-75.
« «La vérité, c’est que le monde doit changer» : la Révélation d’Arès, nouvelle voie spirituelle née en France », in J.-F. Mayer et R. Kranenborg (dir.), La Naissance des Nouvelles Religions, Genève, Georg Editeur, 2004, pp. 123-143.
Ville de parution : Fribourg
Nombre de pages : 62
Abbé Véchambre
Titre du livre : Bains maritimes d’Arcachon
Editeur : Justin Dupuy et Cie
Date de parution : 1853
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