Un nom assez peu porté mais qui progresse doucement : 519 naissances en un siècle : Paris, Yvelines, Guadeloupe, Réunion…
1891 – 1915 : 54 ; 1916 – 1940 : 125 ; 1941 – 1965 : 166 ; 1966 – 1990 : 174
Pendant la même période, on relève les naissances de 22 395 HAMON (22, 29, 35, 44…), 2 066 HAMEAU (53, 62, 59…), 345 HAM (57, 73, 67…), 143 HAMEAUX (59, 62…), 84 HAMONT (91, 75…)…
Toponymie – Pas de lieu-dit ‘Hamot’ en France, en revanche on compte 71 lieux-dits avec le mot ‘Ham’ dont un à Cergy (95).
Geneanet – 7 933 résultats avec une recherche sur le nom HAMOT dont 3 022 pour le Val-d’Oise et 3 739 dans un rayon de 30 km autour de Vigny (95). Avant 1550, le plus anciens porteurs du nom vivaient à Nîmes (30) La Houblonnière (14) et en Allemagne (Monchengladbach)
Il est à noter que l’on obtient 24 048 résultats si on effectue une recherche avec le prénom Haim et 9 137 résultats le prénom Ham.
Origine – Deux hypothèses :
– le diminutif (hypocoristique) d’un nom de personne d’origine germanique, variante de Haim (maison) qui a aussi donné les noms HAMON, HAIMON, HÉMON, HAMONOU, HAMONEAU, AMON, ABHAMON et sans doute aussi HAMEAU que nous connaissons bien en Pays de Buch…
Hamot serait alors le fils de Haim.
Étymologie supposée du nom « hameau » selon Wiktionnaire : de l’ancien français ham (petit village), du francique haim (domicile, foyer) ou plus probablement de l’anglo-saxon hām (domicile, petit village).
– Ham est un nom de lieu qui correspond, semble-t-il, à la courbure du lit d’une rivière. Hamot en serait un diminutif ? Je n’y crois pas trop.
Un nom peu porté, seulement 28 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 5 ; 1916 – 1940 : 6 ; 1941 – 1965 : 9 ; 1966 – 1990 : 8
Pays de Buch : Arcachon
Toponymie – Pas de lieu ‘Hanappier’. Communes de Vingt-Hanaps (61), de Hanapes (02) et de Hannappes (08). Et puis les toponymes de ‘Poul ar c’Hanap’ (29), ‘Roc’h ar Hanap’ (22), Annappes (59), ‘Anapia’ (64) et Anapéou (65).
Une rue Jacques-Hanappier à Orléans et une rue Hanappier à Bordeaux
Geneanet – 1 268 résultats en effectuant une recherche avec le nom HANAPPIER dont 397 dans le Loiret, 183 en Gironde. Avec les variantes orthographiques on obtient 2475 résultats mais seul le nom HANAPPIER a perduré. La concentration de porteurs la plus importante est à Orléans (45) avec 350 résultats, la deuxième est à Bordeaux avec 118 résultats. Comme ceux de Bordeaux descendant de ceux d’Orléans, il ne doit exister qu’une seule souche ; ce nom serait donc monophylétique et tous les porteurs seraient parents. Le nom est attesté dans la base Geneanet en 1460 avec Amy HANAPPIER.
Origine – Cela semble logique, selon Jean Coste, le lointain ancêtre devait être un artisan fabricant de hanaps, grands vases en métal montés sur un pied et muni d’un couvercle, dont on se servait autrefois pour boire. Ce mot viendrait de l’ancien bas vieux-francique.
Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse !
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
(Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, acte I)
C’est le premier nom porté dans la récente commune de Marcheprime détachée de Biganos en 1946 devant les DOUAIS, les LESTRUHAUT et les BIESER
16 660 naissances dans l’Hexagone en un siècle : Ille-et-Vilaine, Seine-Maritime, Loire-Atlantique, Nord, Calvados, Manche et dans tous les départements.
1891 – 1915 : 2 719 ; 1916 – 1940 : 3 783 ; 1941 – 1965 : 5 246 ; 1966 – 1990 : 4 912
Zone HTBA – Marcheprime, Audenge, La Teste-de-Buch, Arcachon, Arès.
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 218 HARDI (76, 44, 08…), 66 HARDIT (02, 50, 30…)
Toponymie – On dénombre en France 54 noms de lieux avec ‘Hardy’, 27 avec Hardi dont ‘Le Coq Hardi’* à Lanton, cinq avec ‘Hardit’ dont à Mios, cinq averc ‘Ardit’ dont Carignan-de-Bordeauxc et Cambes.
Viographie – Dans notre région, on repère une impasse Hardy à Vieux-Boucau-les-Bains (40) et une rue Michel-Hardy à Périgueux.
Geneanet – 1 295 634 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom HARDY dont 223 626 pour le Royaume-Uni, 100 099 pour les USA, 64 272 pour la Belgique… 674 pour la Gironde.
En effectuant dans la base une recherche par prénoms on obtient 45 784 résultats pour Hardy, et 18 122 pour Hardy.
Origine – Deux solutions :
1 – un nom de baptême ancien qui aura perduré depuis un millier d’années pomme nom dee famille
2 – un surnom attribué depuis la même époque, à la famille d’un homme ferme, intrépide, assuré, insolent effronté, qui ose beaucoup. De même sens que l’adjectif « hardi ». En gascon hardit.
Avec un point commun, tous deux auraient la même origine germanique, de hard (dur), sur lequel on a formé le verbe hardjan (endurcir, rendre fort), qui a sans doute donné en ancien français hardir (rendre dur), dont « hardi » serait le participe passé.
*Coq hardi : en héraldique, se dit du coq qui est représenté la patte dextre relevée comme pour attaquer.
Statistiques – 1891 – 1915 : 118 ; 1916 – 1940 : 126 ; 1941 – 1965 : 174 ;
1966 – 1990 : 131
549 personnes nées en France en cent ans, dans 22 départements : Gironde, Landes…
Toponymie – Deux ‘Harribey’, tous deux dans les Landes (Belhade et Sore)
Geneanet – 5 082 résultats. Le nom est attesté à Salles avant 1600.
Origine – Probablement du gascon arribet (= petit ruisseau), d’autant que le lieu-dit Harribey à Belhade était autrefois un hameau appelé « Larribet » sur la carte de Cassini.
Variantes : Arribey (40), Arribet (64)
324 personnes nées en France en 100 ans, dans 16 départements, essentiellement dans les Pyrénées-Atlantiques et secondairement en Gironde…
Statistiques – 1891 – 1915 : 75 ; 1916 – 1940 : 76 ; 1941 – 1965 : 77 ; 1966 – 1990 : 96
Zone HTBA – Belin-Béliet, Le Barp, Arcachon.
Pendant la même période on relève aussi les naissances de 862 DARRIET (33, 40, 64…), 71 DARIET (33, 85…), 135 DARRIEU (64, 32, 40…), 635 DARRIEUX (64, 40, 32…)…
Toponymie – Deux lieux-dits ‘Harriet’ à Urcuit (64) et Gerde (65). Trois ‘Hariet’ à Noaillan (33), Riscle (32) et Bardos (64). Un ‘Ariet’ à Saint-Jean-de-Marsacq (40). Sept ‘Arriet’ à Saint-Michel-de-Castelnau (33), Geloux (40), Ygos-Saint-Saturnin (40), Bénesse-Maremne (40), Carcen-Ponson (40), Téthieu (40) et Lourdios-Ichère (64). 13 noms de lieux avec ‘Harrieta’ tous dans les Pyrénées-Atlantiques.
On a aussi 19 toponymes avec ‘Arrieu’, un avec ‘Arieu’ et six avec ‘Arrieux’.
Viographie – Allée de Harriet à Bayonne, rue Harriet-Quimby à Montréal (Québec), rue Harriet à Lachute (Québec), avenue Harriet à Québec (Québec), Harriet Street à Kemptville (Ontario / Canada) et d’autres.
Geneanet – 27 385 résultats en effectuant une recherche sur la base avec le nom HARRIET dont 8 793 pour les USA, 7 364 pour les Pyrénées-Atlantiques, 6 121 pour le Royaume-Uni… Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Hasparren (1240 résultats), Larressore (912), Arnéguy (888), Aldudes (516), Saint-Jean-de-Luz (245), Briscous (229)…
Attesté avant 1630 à Bidart, Hasparren, Larressore, Garris, Bayonne, lieux aujourd’hui dans les Pyrénées-Atlantiques. Plusieurs souches.
Toujours dans Geneanet, on obtient 2 977 219 résultats (!) en effectuant une recherche avec le prénom Harriet dont 2 374 941 pour le Royaume-Uni, 444 173 pour les USA, 3 566 pour la France.
Origine – Trois hypothèses :
1 – Considérant la forte implantation du nom en Pays Basque, on peut envisager en priorité une origine à partir du mot harri qui signifie pierre. Harriague désigne un lieu pierreux. Harrichoury est un nom basque désignant celui qui habite un lieu-dit Harrixuri, autrement dit la pierre blanche, le rocher blanc avec harri, arri (pierre) et xuri (blanc). Jean Tosti, Michel Grosclaude
2 – Du mot gascon arriu qui signifie cours d’eau, rivière ou ruisseau. Du latin rivus. Jean Coste
3 – Un nom de baptême qui aurait perduré comme nom de famille. Étymologie germanique : haim (maison) et rik (roi). Sans doute valable pour les HARRIET des USA et du Royaume-Uni.
Un nom bien gascon, 815 HAZERA sont nés en France en un siècle, essentiellement en Gironde et un peu les Landes. Le 21e nom le plus porté en Pays de Buch, le 83e en Gironde.
1891 – 1915 : 196 ; 1916 – 1940 : 204 ; 1941 – 1965 : 242 ; 1966 – 1990 : 173
Zone HTBA – Salles, Le Barp, Mios, Lanton, Belin-Béliet, Saint-Magne, Biganos, Le Teich, Audenge, La Teste-de-Buch…
Avec, pendant la même période 57 naissances AZERA (33…).
Toponymie – On trouve ‘Hazéra’ à Saint-Magne (33), ‘Le Moulin de Hazera’ à Mios (33), ‘Le Parc de Hazera’ à Moustey 40), la commune de ‘Azerat’ (24), la commune de ‘Azérat’ (43), ‘Les Bois d’Azerat’ à Saint-Rabier (24), la commune d’Azerables (23), la commune d’Azerailles (54), la commune d’Azereix (65).
Viographie – Rue Daniel-Hazera à Lanton (1), rue Jacques-Hazera (2) à Andernos-les-Bains, rue Hazera à Bordeaux,
Geneanet – 14 490 résultats en effectuant une recherche avec le nom HAZERA dont 9 596 en Gironde, 1 530 dans les Landes. Les plus fortes concentrations de porteurs se repèrent dans les communes/paroisses suivantes : Salles (4 381 résultats), Le Barp (700 résultats), Pissos – 40 (548 résultats), Bordeaux (480 résultats), Mios (418 résultats), Trensacq – 40 (400 résultats). Le couple Arnaud HAZERA (né vers 1560) et Barthélemine DUGAY de Salles est le plus vieux couple rencontré dans la base. Il doit exister plusieurs souches.
On y trouve les plus anciens à Salles, Talence et Francs, aujourd’hui en Gironde.
Origine – Ce nom, sauf erreur, s’applique au lieu où vivait le lointain ancêtre auteur de la lignée. Du latin acer et acerabulus, érable, avec aseron en languedocien (formé de acer et suffixe diminutif –onis) et en gascon avec aseròu (formé de acer et du suffixe diminutif –olum).
Il devait donc y avoir un érable remarquable qui permettait de repérer l’habitation.
Le nom de la commune d’Azerables (23) donne un bel argument en faveur de cette hypothèse.
Le site www.gasconha.com, animé par Tederic Merger, cite Philippe Soussieux [Les noms de famille en Gascogne] : ce nom serait en rapport avec l’azérolier (aubépine fruitière – espagnol « acerola »).
Un lieu où il y a des azéroliers, donc. Je ne crois guère en cette hypothèse.
(1) Daniel Hazera, (Lanton, 1893 – id., 1975), est maire de Lanton à deux reprises : de 1937 à 1945, puis de 1947 à 1953. L’hôtel Café national construit à la fin du XIXe siècle, dont il est propriétaire, est transformé pour devenir plus tard l’Auberge des chasseurs.
(2) Jacques Hazera, maçon, exerce trois mandats de maire d’Andernos : de 1848 à 1849, puis de 1851 à 1852 et enfin de 1855 à 1865. Une anecdote : en 1850, il découvre au sud-est de l’église Saint-Éloi, de belles pierres blanches dans cette commune où les matériaux de construction sont rares. Il obtient de la préfecture l’autorisation d’exploiter cette « carrière » pendant une vingtaine d’années ; c’étaient en fait les pierres de la villa gallo-romaine !
Quelques statistiques – 1891 – 1915 : 256 ; 1916 – 1940 : 433 ; 1941 – 1965 : 534 ;
1966 – 1990 : 478
Au total 1701 personnes sont donc nées en France e 100 ans, dans 61 départements : Côtes d’Armor, Finistère. Hervé m’a raconté comment sa famille bretonne était venue s’établir en Gironde.
Ce nom est au 4840e rang des noms les plus portés en France
Sur Geneanet les plus anciens Hélary apparaissent dans les Côtes-d’Armor.
En France on repère trois toponymes Hélary (22 et 29).
Origine – Nous allons tout miser sur un nom de personne, celui que portait le lointain ancêtre d’Hervé au XIe ou au XIIe siècle. Deux hypothèses sont émises par les onomasticiens :
1 – Comme Alaric et Alric (dans le sud), ce pourrait être un nom de personne d’origine germanique (ala = tout + ric = puissant).
2 – Comme Hilaire, fréquent dans la Haute-Loire et l’Ardèche, ou Halary (Limousin) ce pourrait être un nom de baptême issu du latin Hilarius (hilaris = joyeux). Plusieurs saints ont popularisé ce nom, notamment les évêques de Poitiers et d’Arles aux IVe et Ve siècles, ainsi qu’un pape.
Diminutifs (hypocoristiques) : Hilaireau (44, 85), Hilairet (85, 86), Hilaret (33, 24).
Aucun doute, c’est un nom breton ! 1 008 naissances en France en un siècle, essentiellement dans les Cotes-d’Armor.
1891 – 1915 : 166 ; 1916 – 1940 : 274 ; 1941 – 1965 : 306 ; 1966 – 1990 : 262
Zone HTBA – Arès
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 924 HELLO (22, 56, 29…), 209 HELLOU (22, 56…), 133 LE HELLO (22…), 113 HELIOU (29…).
Toponymie – On trouve ‘La Ville Hellio’ à Saint-Brieuc (22), Plérin (22), Plourhan (22), Prédran (22) et Taupont (56), ‘La Poste Ès Hellio’ à Saint-Julien (22), ‘Le Bois Hellio’ et ‘Le bas Bois Hellio’ à Ploërmel (56), ‘La Ville Hélio à Caden (56). On repère aussi 12 noms de lieux avec ‘Hello’ (22, 56) et cinq avec Hellou (22, 29).
Viographie – Impasse Hellio à Neuilly-en-Thelle (60)
Geneanet – 37 048 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom HELLIO dont 29 545 pour les Côtes d’Armor. Les principales concentrations apparaissent à Saint-Julien, Plaintel, Plédran et Ploufragan. Dans un rayon de 15 km autour de Plédran, on obtient 23 185 résultats !
Origine – D’après les spécialistes, c’est un ancien nom de baptême, diminutif du breton hael (généreux), peut-être en rapport avec le prénom breton Aël (équivalent d’Ange).
Le nom le plus porté à Lanton, le 29e en Pays de Buch. 232 naissances en 100 ans en France, essentiellement en Gironde et, dans une moindre mesure, dans les Landes.
Zone HTBA –Belin-Béliet, Mios, Lanton, Audenge, Le Teich, Arès, Salles, Le Temple…
Pendant la même période, on relève également les naissances de 32 HEREYRE (33…6e nom le plus porté à Lanton), 15 HERREYRES (33…), 167 LAHERRÈRE (64…), 2341 FERRÈRE (9D, 65, 31, 32…), 224 LAFERRÈRE (40, 64…).
Toponymie – Deux ‘Herreyre’ à Callen (40) et deux ‘La Herreyre’ à Avensan (33) et Castelnau-de-Médoc (33). 25 autres noms de lieu avec ‘Herrère’ (09, 14, 31, 32, 40, 47, 64, 65), quatre avec ‘Laherrère’ (32, 64), un ‘Hereyrat’ à Lesparre-Médoc (33).
Monument aux morts de Lanton – HEREYRE Pierre René.
Geneanet – 4 206 réssultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom HERREYRE dont 1 776 pour les Landes, 1 558 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Saugnacq-et-Muret 40 (1 040 résultats), Belin-Béliet (363 résultats), Mios (299 résultats), Lanton (198 résultats), Luxey (13- résultats), Audenge (125 résultats). Dans un rayon de 30 km autour de Saugnacq-et-Muret 40, on obtient 2 386 résultats. Il est bien possible que ce nom soit monophylétique (une seule souche et tous les porteurs parents) avec un « nid » à Saugnac-et-Muret (40).
Origine – On sait que le H et le F sont interchangeables en gascon. Du gascon herrèra qui désigne la forge ou la mine de fer. Il s’agit donc du lieu où habitait le premier porteur du nom.
On connaît les gisements de garluche qui contiennent jusqu’à 20 % d’oxyde de fer. Elle a servi de matière première à l’activité de sidérurgie dans les Landes, entrant dans le processus de fabrication de la fonte et du fer.
En espagnol la forge se dit herreria et le forgeron herrero.
Des statistiques – 1891 – 1915 : 6 ; 1916 – 1940 : 6 – 1941 – 1965 : 12 ; 1966 – 1990 : 12
Très peu porté. 36 personnes nées en France en 100 ans, dans 4 départements : essentiellement les Pyrénées-Atlantiques
Geneanet : Le patronyme est attesté à Urrugne avant 1750
Nom monophylétique, sans doute (une seule souche).
Toponyme : aucun
Origine – Hirigoyen, Irigoyen, Hirigoin sont des noms basques, qui sont au départ des toponymes formés des racines hiri = ville, village et goien = le plus haut, en hauteur. Donc le village situé sur une hauteur, ou encore la partie haute de la ville.
On a rajouté le suffixe berry équivalent à berria, varri, verría, verry = nouveau.
Conclusion : le lointain ancêtre devait habiter un nouveau village en hauteur.
Statistiques – 1891 – 1915 : 14 ; 1916 – 1940 : 21 ; 1941 – 1965 : 21 ; 1966 – 1990 : 23
Au total 79 HINEUX sont nés en France en 100 ans, dans 8 départements : Seine-Maritime, ancienne Seine-et-Oise, Vendée… Ils débarquent en Gironde entre 1916 et 1940 dans les communes de Peujard, Cenon et Bordeaux.
On trouvait aussi quelques rares HENEUX dans l’Oise. Pendant la même période on relève les naissances de 659 HINARD (Manche), 382 HINAUT (Pas-de-Calais) et 1113 HINAULT (Côtes-d’Armor).
Le nom HINEUX est peu porté et apparaît dans plusieurs coins de France. Il correspond sans doute à une évolution graphique d’un nom plus porté.
Toponymie – On rencontre ‘Le Moulin Hineux’ à Saint-Denis-Maisoncelles dans le Calvados. On trouve une ‘rue Hineux’ à Hescamps dans la Somme. On a ‘La Hineudière’ à Mont-Saint-Jean dans la Sarthe. En parcourant la France, on croise un ‘Hinel’ (82), deux ‘Hinet’ (50), Un ‘L’Hinelière’ (35), un ‘La Hine’ et un ‘La Hinette’ (32). On relève aussi deux ‘Hinart’, un ‘Hinaud’ et un ‘Hinault’.
Geneanet – 1 146 résultats en effectuant une recherche avec le nom HINEUX dont 492 en Seine-Maritime. Les plus anciens apparaissent dans le département actuel de la Somme (Amiens, Le Mazis), à partir de 1671.
Origine – Ce n’est pas facile de trouver une origine. Il est possible qu’il y ait eu plusieurs origines en fonction de la région. Je donne mes préférences dans l’ordre.
1 – Jean Coste nous met une voie que j’ai vérifiée en consultant le dictionnaire du vieux français de Godfroy. En vieux français le verbe hiner signifiait fendre et la hinne ou hisne désignait une tête grimaçante. On pourrait donc en déduire que le lointain ancêtre avait une tête bizarre.
2 – HINEUX serait-il une variante de noms de baptême comme Esnault, Esnau, Esnaud, Esnaut, Esnaux, Esneau, Esneault qui correspondent à Arnaud, Arnauld, Arnault, Arneaud, Arneault, Arnaut, Arnau, Arnal, noms de personnes d’origine germanique (arn, aigle et wald < waldan, gouverner) ? Pourquoi pas ? Ce pourrait même être une variante de Hainaud, nom de personne d’origine germanique, Haginwald(hagin, enclos et wald, qui gouverne).
3 – Enfin, n’aurait-on pas donné à cet ancêtre, le nom de sa région d’origine : le Hainaut, ou Hainau (de la rivière Haine et du thiois gou/gau, « pays/contrée » ou « comté »). C’est une région transfrontalière, à cheval sur la France et la Belgique correspondant à l’ancien comté de Hainaut. Ses habitants sont les Hennuyers ou aussi Hainuyers.
Avec cette graphie, ce nom est très peu porté. Seulement 14 naissances en 100 ans en France
1891 – 1915 : 3 (Arès)
1916 – 1940 : 3 (Arès)
1941 – 1965 : 4 (La Teste-de-Buch, Andernos-les-Bains, Caudéran, Verdon-sur-mer)
1966 – 1990 : 4 (Bordeaux, Talence, Bruges)
Zone HTBA – Arès, Andernos-les-Bains, Lège-Cap-Ferret.
Pendant la même période on relève les naissances de 161 HIRIBARNE (64, 33…), 463 IRIBARNE (64, 33…), 161 DIRIBARNE (64…), 104 IRIBARNEGARAY (64, 33…), 419 IRIBARREN (64…)
Toponymie – On repère 23 noms de lieux qui commencent par ‘Iribarn-‘ et trois qui commencent par ‘Hiribarn-‘ tous dans le Pays Basque.
Geneanet – 154 résultats pour une recherche dans la base avec le nom HIRIBARN dont 78 pour la Gironde, 35 pour les Landes, 8 pour les Pyrénées-Atlantiques…
La branche installée sur le Bassin semble provenir de Bayonne, on y trouve un propriétaire du château d’Arès (aujourd’hui MGEN), armateur, maire d’Andernos (Arès ne deviendra commune qu’en 1851). Son fils, syndic des gens de mer, fera parler de lui en tant que pilleur d’épave (lire Jacques Ragot). Et puis une lignée de marins et d’ostréiculteurs installés au Canon, nous amène jusqu’à notre ami Ludovic. Je suis bien d’accord avec lui, l’histoire de sa famille mérite d’être étudiée.
Origine – Il s’agit d’un nom basque en rapport avec le lieu où habitait le lointain ancêtre. Il avait été donné à celui qui habitait la partie basse de la ville, ou encore un village encaissé. Le nom est formé avec les racines hiri (ville, village) et barren (profond, intérieur).
C’est plus complique pour IRIBANEGARAY dont la dernière partie sous-entend une hauteur, ou le haut du village, de garai (haut, dessus, sommet)
Le nom le plus porté à Saumos devant les BEDIN, les FERRON et les SEGUIN. C’est un nom peu porté, seulement 69 naissances en 100 ans essentiellement en Gironde
1891 – 1915 : 9 ; 1916 – 1940 : 11 ; 1941 – 1965 : 23 : 1966 – 1990 : 26
Zone HTBA – Lanton, Saumos, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Le Temple, Arès, Le Teich, Gujan-Mestras, Biganos…
Pendant la même période on relève les naissances de 832 HOSTEIN (33…), 329 HOSTEINS (33…), 188 HOSTEING (33…), 150 HOSTEN (59…), 110 HOSTENS (59, 33…), 385 HOSTIN (43, 33, 42…).
Toponymie – Pas de lieu-dit ‘Hostains’ en France. Un lieu-dit ‘Hostin’ à Saint-Quentin-de-Baron (33), ‘Les Hostans’ à Saint-Martin-du-Bois (33), ‘Hostein’ en Seine-Maritime. Hostens est une commune de Gironde. Hostun, une comme de la Drôme, Hosta, une commune des Pyrénées-Atlantiques, Saint-Hostien, une commune de Haute-Loire.
En tout, en France, on recense 11 toponymes qui commencent par ‘Hosta-‘, 64 qui commencent par ‘Hoste-’, 12 qui commencent par ‘Hosti-‘
Geneanet – 466 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom HOSTAINS dont 231 en Gironde.
On recueille 159 résultats en effectuant une recherche sur le prénom Hostein, 351 résultats avec Hostien, 74 avec Hostain, 714 avec Hostin, 396 784 avec Austin…
Origine – Plusieurs hypothèses.
1 – Un nom de baptême ancien, forme médiévale contractée d’Augustin. Du latin augustus (vénérable).
Le très connu saint Augustin était évêque d’Hippone, docteur de l’Église (+ 430), né à Tagaste (actuellement Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 d’un père incroyant et d’une mère chrétienne, sainte Monique.
2 – Celui qui est originaire du village d’Hostens. Selon Wikipedia, le toponyme Hostens « est attesté sous les formes médiévales Austen (1228), Austens (1273), Osten (1289)…
– Albert Dauzat envisage une formation germanique basée sur un le nom de femme Osta, de Aust– et le suffixe locatif –ing ;
– Ernest Nègre propose le nom de personne germanique Austindus ;
– Bénédicte Boyrie-Fénié, un nom de domaine basé sur le cognomen latin Augustus + suffixe aquitain –ain / -en. ».
3 – Et pourquoi pas celui qui habite une maison remarquable par son importance, sa situation, ou logeant des voyageurs, du gascon ostau, du latin hospes, hospitem.
Il existait un petit noyau de porteurs du nom HOSTAINS en Algérie, parmi eux Jean HOSTAINS, administrateur colonial et explorateur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Hostains
1891 – 1915 : 165 ; 1916 – 1940 : 197 ; 1941 – 1965 : 232 ; 1966 – 1990 : 238
832 personnes nées en France en 100 ans, dans 50 départements : Gironde…
Pendant la même période on relève les naissances de 329 HOSTEINS (33…), 188 HOSTEING (33…), 150 HOSTEN (59…), 110 HOSTENS (59, 33…).
En Pays de Buch, on les rencontre à Biganos, Le Teich, Audenge, Mios, Gujan-Mestras, Lanton, La Teste-de-Buch, Andernos-les-Bains, Arcachon, Arès, Lège-Cap-Ferret, Belin-Béliet, Le Porge…
Toponymie – Un lieu-dit avec Hostein en Seine-Maritime, aucun ‘Hosteins’. Un seul ‘Hostens’, commune de Gironde.
Geneanet – 10 182 résultats en effectuant une recherche sur le nom HOSTEIN dont 6 305 en Gironde. On recueille 163 résultats en effectuant une recherche sur le prénom Hostein. Le nom HOSTEIN est attesté avant 1600 à Beautiran.
Origine – Plusieurs hypothèses.
1 – Celui qui est originaire du village d’Hostens. Selon Wikipedia, le toponyme Hostens « est attesté sous les formes médiévales Austen (1228), Austens (1273), Osten (1289)… On rappelle que les initiales en O- sont systématiquement traitées en Au- dans les parlers occitans dont le gascon. Les termes Austens, Austensis (1333) restent minoritaires et manifestement influencés par le suffixe locatif latin –ensis. L’étymologie du toponyme est discutée :
– Albert Dauzat envisage une formation germanique basée sur un le nom de femme Osta, de Aust– et le suffixe locatif –ing ;
– Ernest Nègre propose le nom de personne germanique Austindus ;
– Bénédicte Boyrie-Fénié, un nom de domaine basé sur le cognomen latin Augustus + suffixe aquitain -ain / -en. »
2 – Un nom de personne ancienne, issu du germanique Austindus.
3 – Et pourquoi pas, tout simplement celui qui tient une auberge ? D’une variante du mot ostau, (du latin hospitem).
2 949 naissances en France en un siècle d’après l’INSEE : Tarn, Aude, Hérault, Haute-Garonne, Aveyron, Ariège… Porté essentiellement dans le Grand Sud-Ouest. Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 635 ; 1916 – 1940 : 710 ; 1941 – 1965 : 867 ; 1966 – 1990 : 737
Pays de Buch – Arcachon, La Teste-de-Buch.
Pendant la même période on relève aussi les naissances de 4 518 HUCHET (44, 35, 53…), 601 HUCHETTE (62, 59…), 1 342 HUCHON (49, 56…)…
Toponymie – On trouve en France, neuf noms de lieux avec ‘Huc’ : ‘Le Moulin d’Huc’ à Cenne-Monestiés (11), ‘Mas Huc’ à Rochegude (30), ‘Terre Huc’ à Gaillan-en-Médoc (33), ‘Terre Huc’ à Mios (33), ‘Bire Huc’ à Lucmau (33), ‘Tue-Huc’ à Guérin (47), ‘Le Mas-Huc’ à Saint-Martin-de-Boubaux (48), ‘Mas Huc’ à Villelongue-de-la-Salanque (66), ‘Le Mas Huc’ à Lacaze (81).
On repère aussi 15 noms de lieux avec ‘Huchet’ dont le fameux ‘Courant d’Huchet’ à Moliets-et-Maa (40). 13 ‘Huchette’, trois ‘Huchon’.
Viographie – Rue Adolphe-Huc à Talence (33), avenue Arthur-Huc à Toulouse (31), rue Ange-Huc à Caussade (82), rue courte de Jean-Huc à Castres (81), avenue du Père-Évariste Huc à Caylus (82), rue Louis-Huc à Montady (34), place Louis-Huc à Béziers (34)
Geneanet – 85 034 résultats en effectuant une recherche sur le nom HUC dont 22 560 pour le Tarn, 13 407 pour l’Aude, 4 385 pour l’Hérault… Les plus fortes concentrations de porteurs du nom HUC se trouvent à Moux, La Digne-d’Aval et Sigean (11), Cambounès, Mazamet et Paulinet (81), Toulouse (31).
Avec aussi 1 922 résultats pour une recherche avec le prénom Huc.
Origine – Les spécialistes sont à l’unisson : il s’agit d’une variante du nom de baptême Hugues. C’est un nom d’origine germanique, dérivé de Hug (esprit, intelligence). Le nom a surtout été popularisé par Hugues Capet, fondateur de la dynastie des Capétiens à la fin du Xe siècle.
On trouve 19 saints Hugues au catalogue des saints, dans toutes les régions.
En gascon, huc désigne le feu, ce qui pourrait expliquer l’origine de certains noms de lieux (terre brûlée).
Le nom du courant d’Huchet viendrait du gascon uishet (exutoire).
506 naissances, essentiellement dans le Tarn.
1891 – 1915 : 83 ; 1916 – 1940 : 110 ; 1941 – 1965 : 166 ; 1966 – 1990 : 147
Pays de Buch : La Teste-de-Buch, Biganos.
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1 655 ICARD (13, 84, 83…), 708 ICART (06, 09, 34…) et quelques porteurs d’autres variantes.
Toponymie – 17 noms de lieux intéressants : ‘En l’Ichart’ (21), ‘Icharlet’ (06), ‘Icharry’ (40), ‘Ichars de Médan’ (31), ‘Ichart’ (31), ‘Icharts’ (31), trois ‘L’Ichart’ (09, 21), ‘L’Icharteau’ (58), cinq ‘Les Ichards’ (58, 21, 04), ‘Les Icharts’ (21) et ‘Pech Ichard’ (46).
Et puis aussi deux ‘Icart’ (09), deux ‘Icarts’ (09), 18 ‘Icard’ (09, 11, 13, 30, 83, 84), deux ‘Icards’ (83, 84).
Geneanet – 5 359 résultats avec une recherche sur le nom ICHARD dont 2 990 pour le Tarn. Le « nid » doit être dans les environs de la commune du Ségur (81) car on obtient 2 057 résultats dans un rayon de 10 km autour de cette commune. Le nom est attesté dans cette paroisse dès 1585.
On voit dans la base que les prénoms Ichard, Icar, Icart et surtout Icard étaient portés autrefois.
Origine – Jean Coste dans son Dictionnaire des noms propres nous laisse penser que le nom à la même origine que le mot « essart » et que les mots disparus essard, essert, ichard, ichiart, issiart, sart, sars, sert. Du latin exaratus, participe de exaro (enlever, déterrer en labourant), du bas latin exartum ou sartum, participes passés des verbes exsarire ou sarire, le dernier signifiant au départ « sarcler ». Ce serait donc une terre qu’on a déboisée pour la défricher.
Selon Jean Tosti, il s’agit d’un nom de baptême qui a perduré jusqu’à nos jours. Ce nom est d’origine germanique, Ichard, igel (hérisson) et hard (dur). Est-ce que Richard et Ricard auraient une origine commune ? Pas tout à fait. L’origine est aussi germanique, mais différente : ric (puissant) et hard (dur). En tout cas, on ne connaît de saint Ichard/Icard alors que nous avons au moins 18 saints Richard !
Le Docteur Aristide Ichard a été maire de La Teste-de-Buch de 1951 à 1977. On a donné son nom à une rue du Bourg.
Statistiques INSEE des naissances – 1891 – 1915 : 26 ; 1916 – 1940 : 21 ; 1941 – 1965 : 26 ; 1966 – 1990 : 14
Nous avons donc 87 ICRE qui sont nés en France en un siècle, dans 9 départements : essentiellement l’Ariège mais aussi un peu l’Aude et les Pyrénées-Orientales.
Dans l’Ariège, le nom est essentiellement porté dans les communes de Montferrier, Lapenne, Dreuilhe, Pamiers et Sainte-Foi.
Pendant la même période sont nés 2272 SICRE (départements de l’Ariège, de l’Aude, de la Haute-Garonne, des Pyrénées-Orientales, etc.). Existe-t-il un lien ? En tout cas les deux noms cohabitent dans la même zone.
Ce nom très peu porté, est certainement monophylétique (une seule souche, tous les porteurs sont parents).
Toponymie – On ne trouve pas de lieu-dit ‘Icre’ en France mais on compte 5 lieux-dits avec ‘Sicre (Ariège, Aude, Haute-Garonne, Pyrénées-Orientales)
Geneanet – Nous obtenons 1911 résultats en faisant une recherche dans la base avec le nom ICRE. Le nom y est attesté avant 1580 dans le département actuel de l’Ariège (paroisses de Roquefixade et Raissac). On trouve l’ascendance de Marie-Christiane dans les généalogies des contributeurs Marc Chapis et Christian Falcou. Son plus ancien ancêtre ICRE connu est :
Jean, dit « Puget » ICRE, né vers 1608, décédé le 17 avril 1658, Roquefixade – 09. Marié (1) avec Marie LAGRANGE, et marié (2) le 6 mai 1647, Roquefixade – 09, avec Marguerite GAICHET, née vers 1620, décédée le 8 décembre 1680, Roquefixade – 09.
Dans cette même base Geneanet on trouve 7 fois le prénom Icre et 99 fois le prénom Sicre.
Origine – Je pense que nous avons affaire à un nom de baptême ancien à rapprocher de Sicaire. Il s’agirait d’un nom de personne germanique Sicharius (sig = victoire + hari = armée). Saint Sicaire (+ vers 435) fut évêque de Lyon.
En pays occitan, ce nom de baptême a pu évoluer ainsi : Sicaire > Sicre > Icre. Ce serait un diminutif (un hypocoristique en langage savant !).
Après, on peut toujours fantasmer : « icre » désigne un chevreuil en roumain et désigne des œufs en bulgare…
Statistiques – 1891 – 1915 : 52 ; 1916 – 1940 : 79 ; 1941 – 1965 : 91 ; 1966 – 1990 : 81
Donc 303 ITEY sont nés en France en un siècle, dans 19 départements, essentiellement en Gironde : Bordeaux, Yvrac, Saint-Vincent-de-Pertignas, Saint-Jean-de-Blaignac, Arveyres, Libourne, Saint-Germain-du-Puch, Romagne, Sadirac, etc.
Il n’est pas impossible que ce nom soit monophylétique (une seule souche, tous les porteurs sont parents).
On relève aussi pendant la même période 407 ITHIER (essentiellement en Gironde)
Toponymie – Je n’ai trouvé aucun nom de lieu avec ‘Itey’. L’exploration de graphies voisines en Gironde m’a fait découvrir un lieu-dit ‘Itier’ à Savignac et un lieu-dit ‘Les Ithiers’ à Mesterrieux.
Geneanet – 2 270 résultats en effectuant une recherche sur le nom ITEY dont 1 600 en Gironde. Bertrand ITEY, le plus ancien porteur présent dans la base, vivait en 1399 à Pey dans les Landes.
En effectuant une recherche avec le prénom Itey, on ne trouve de 22 résultats, en revanche on obtient 11 226 résultats avec le prénom Itier, 39 942 résultats avec le prénom Ithier, 12 331 résultats avec le prénom Ythier, 517 résultats avec le prénom Itié et 2 279 résultats avec le prénom Ytier.
Origine – Tederic Merger aborde ce nom sur son site ‘gasconha.com’. Je suis d’accord avec sa déduction. Il semble que ce soit une variante « occitanisée » d’un nom de baptême d’origine germanique, Idhari (id, travail selon M.T. Morlet et hari, armée), ceci écrit par Jean Tosti sur le site ‘geneanet.org’ à propos du nom ITIER.
Saint Ithier/Ythier, évêque de Nevers (+ 695) était originaire de Nogent-sur-Vernisson, non loin de Montargis, il professa la médecine, ce qui lui valut de secourir beaucoup de pauvres. À la mort de l’évêque de Nevers, le peuple le choisit et il fut donc ordonné prêtre afin de recevoir la consécration épiscopale. Plusieurs églises du Berry portent encore son nom (nominis.cef.fr)
381 naissances en France en un siècle, essentiellement en Haute-Vienne et Charente.
1891 – 1915 : 70 ; 1916 – 1940 : 104 ; 1941 – 1965 : 123 ; 1966 – 1990 : 84
En gironde, on en a aperçu quelques-uns à Bordeaux, Pessac, Sainte-Foy-la-Grande, Mourens et Saint-Estèphe.
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 85 JALAGEAS (Haute-Vienne).
Toponymie – On ne trouve pas de lieu-dit ‘Jallageas’. En revanche, on repère 12 ‘Galaje’ (09, 24, 31, 47), un ‘Galager’ (24), un ‘Galagers’ (24), deux ‘Galajou’ (24), un ‘Jalager’ (24), un Jallagers’ (24), un ‘Jalajoux’ (24), un ‘Jallajoux’ (43)…
Geneanet – 5 571 résultats en effectuant une requête sur le nom JALLAGEAS dont 4 359 dans un rayon de 30 km autour de Rochechouart, dont 3 505 en Haute-Vienne, 919 en Charente. Le plus ancien porteur du nom de la base était né vers 1612 à Rochechouart, il était sabotier.
Origine – La clé nous est remise par Yves Lavalade qui cite Jean Daniel. En occitan, l’ajonc se dit galatge, jalatja, ou jalatjon. Vers les XIe ou XIIe siècle le premier porteur du nom devait vivre en un endroit remarquable par les ajoncs (Ulex europaeus) qui y croissaient en quantité remarquable.
Francis Jammes (1868-1938). Poète.
Statistiques des naissances INSEE – 1891 – 1915 : 702 ; 1916 – 1940 : 792 ; 1941 – 1965 : 909 ; 1966 – 1990 : 794
Un total de 3 197 porteurs du patronyme Jammes qui sont nés en France en 100 ans, dans 88 départements, essentiellement dans l’ordre l’Aude, la Haute-Loire, le Tarn, le Lot, l’Aveyron, l’Hérault,…
Le patronyme est au 2265e rang des noms les plus portés en France
On dénombre aussi 6 278 naissances ‘James’ pendant la même période.
Geneanet – 33 858 résultats. On y apprend que Jean Jammes, marchand, le plus ancien ancêtre connu de Mireille serait né à Sérignan (aujourd’hui dans l’Hérault) vers 1585. Les plus anciens Jammes connus sur le site, sont attestés avant 1500 dans les départements actuels de l’Ille-et-Vilaine (Dol-de-Bretagne, Saint-Aubin-du-Cormier) et du Tarn (Carmaux et Cabanes).
Toponymie – On repère un chef-lieu de commune appelé Saint-Jammes dans les Pyrénées-Atlantiques, près de Morlaàs. – Wikipedia nous apprend que le nom ancien de la paroisse était Sent-Jacme en 1376. Ce village est sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On trouve également 39 autres toponymes avec ‘Jammes’ dans toute la France.
Origine : Les linguistes nous apprennent que Jammes est une forme du nom de baptême Jacques et qu’elle vient du latin Jacobus, lui-même emprunté à l’hébreu qui a aussi donné Jacob, nom du fameux patriarche biblique.
Lorsqu’on donnait ce nom au Moyen-Âge, on pensait semble-t-il aux deux saint Jacques (surtout le Majeur, popularisé par Compostelle).
Diminutifs : Jammet, Jamet.
Variante : James qui est très porté en Normandie (14), autre région où le nom de baptême Jacques a subi la même évolution phonétique, et que l’on retrouve évidemment en Angleterre, précise Jean Tosti.
Un nom célèbre dans les vignobles du Libournais, mais pour lequel on ne relève que 149 naissances en 100 ans essentiellement en Corrèze mais aussi en Gironde.
1891 – 1915 : 35 ; 1916 – 1940 : 37 ; 1941 – 1965 : 36 ; 1966 – 1990 : 41
Toponymie – On repère le lieu-dit ‘Janoueix’ à Meymac (19) et ‘Moulin de Janoueix’ à Soudeilles (19).
Geneanet – 4 095 résultats pour une requête dans la base avec le nom JANOUEIX dont 3 144 en Corrèze, 53 en Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à dans trois communes voisines de la Corrèze : Meymac (932 résultats), Ambrugeat (583 résultats), Combressol (509 résultats). 2 940 résultats dans un rayon de 15 km autour de Meymac. C’est là qu’est le nid ! Ce nom est monophylétique (une seule souche, tous les porteurs parents). Le couple le plus ancien : François JANOUEIX, né vers 1615, et Françoise MALATHIE, de Meymac, évidemment.
Origine – Je pense qu’il n’y a pas trop de question à se poser, il s’agit d’un diminutif du nom de baptême Jean. De l’hébreu johânan (Dieu à fait grâce).
Avec de nombreux noms de familles qui ont la même origine : JOUAN, JOUHANET, JOUANETON, JOUHANNAUD, JOUHANNY, JOUANDOU, JOUANDEAUD, JANORT, JANICOT, JANIN, JANET et bien d’autres.
Bibliographie – Je possède un excellent ouvrage qui m’a été donné par Sabine Coiffe, Da la montagne au vignoble de Marc Prival. On y apprend tout de l’arrivée de Corréziens de « Meymac-près-Bordeaux » dans les vignes girondines.
Le nom est peu porté : en france on note 10 naissances entre 1891 et 1915, 16 entre 1916 et 1940, 16 entre 1941 et 1960 et 22 entre 1966 et 1990.
Si on consulte les données de Geneanet on constate que le patronyme provient de la région qui est devenue la Dordogne du côté de Bergerac, Prigorieux, Ginestet, Mussidan, Sourzac, etc.
On trouve une famille noble à particule qui tire sans doute son nom du village de Jarnages, actuellement chef-lieu de commune de la Creuse, pès de Guérêt. En 1196, il était orthograpphié Jarnaja.
Comme autre nom de lieu on repère un ‘Jarnage’ dans la commune de Ginestet (24), déjà citée.
Signification – Il y existe plusieurs hypothèses, vous choisirez :
– Yves Lavalade pense qu’il peut s’agir du nom d’un homme germanique Garno, issu de Warino (de wara, protection) ;
– Jean Coste nous indique que la jarne (ou la gragne, ou la grane), est un nom ancien du pin et, par extension celui de l’aiguille ou de la branche de pin ;
– Autre possibilité évoquée par Jean Coste, la garnache qui était une sorte de blouse courte que l’on portait par-dessus les vêtements comme le sarrau des paysans, ou bien un manteau fourré de longueur moyenne.
404 personnes sont nées en France en 100 ans, essentiellement en Lozère mais aussi à Paris, en Haute-Loire, etc.
Statistiques : 1891 – 1915 : 66 ; 1916 – 1940 : 92 ; 1941 – 1965 : 132 ; 1966 – 1990 : 114
On peut leur rajouter les naissances de 291 JAROUSSE (Haute-Loire…), 66 JAROUSSIE (Dordogne…), 1 232 GARROS (Gers, Aude, Haute-Garonne…)…
En Pays de Buch, on croise des JARROUSSIE à Audenge.
Toponymie – 18 lieux-dits avec ‘Jarousse’ en Corrèze, Creuse, Dordogne… Un seul toponyme ‘Jarrousse’, il est en Gironde (Saint-Genès-de-Castillon). Cinq ‘Jarosse’, quatre ‘Jarosses’, deux ‘Jarrosses’, Deux ‘Jarrosse’, 17 ‘Garrosse’, 25 ‘Garosse’ dont 8 en Gironde, 7 Garos dont un en Gironde, et 67 Garros.
Geneanet – 5 341 résultats pour une recherche avec le nom JARROUSSE dont 1 371 résultats pour la Lozère. Les plus anciens porteurs se rencontrent avant 1560 dans les paroisses de Marvejols, Grandvals, Saint-Laurent-de-Muret, Nasbinals, aujourd’hui dans le département de la Lozère.
Origine – La jarossa désigne une vesce cultivée. Le mot est probablement d’ascendance gauloise. On le trouve en occitan et ancien français (jaroce). On peut penser que le lointain ancêtre vivait dans un lieu où ce végétal abondait.
Avec un clin d’œil à Louis Garros que nous connaissons bien, architecte de Notre-Dame des Passes, de Saint-Elme et de nombreuses villas arcachonnaises.
Philippe JAUD est ostréiculteur à Meyran (la Cabane des Jaud)
Au total 1 580 JAUD sont nés en France en 100 ans, dans 70 départements dont essentiellement la Vendée et la Charente-Maritime
Détail – 1891 – 1915 : 277 ; 1916 – 1940 : 356 ; 1941 – 1965 : 497 ; 1966 – 1990 : 450.
Zone HTBA – On les voit apparaître à partir de 1966 à Arcachon et La Teste-de-Buch.
Pendant le siècle analysé on note aussi les naissances de 366 JAU (81, 31…), 72 JEAU, 62 JEAUD (17…), 128 JO (82…)…
Toponymie – On trouve 17 noms de lieu en France avec ‘Jaud’ dont un dans l’Ain, six en Charente, cinq en Charente-Maritime, un dans les Deux-Sèvres, deux en Vendée. Pour la plupart, ces noms de lieux sont issus, me semble-t-il du nom de la famille qui y habitait.
On dénombre également 53 lieux avec ‘Jau’ dont un ‘Saint-Jau’ dans le Gers. En Gironde nous trouvons ‘Jau-Fumat’ à Pineuilh, ‘Jau’ au Taillan-Médoc, ‘Le Jau’ à Saint-Morillon, ‘Saute-Jau’ à Croignon et ‘Jau’ ancienne paroisse qui fait partie maintenant de la commune Jau-Dignac-Loirac.
Geneanet – 33 677 résultats en effectuant une recherche avec le nom JAUD, dont 13 950 en Vendée et 3 093 en Charente-Maritime… 147 en Gironde. Les principales concenrations apparaissent à Sainte-Cécile 85 (2 880 résultats), Chaussé 85 (1 159 résultats), Les Essarts 85 (947 résultats), Saint-Fulgent 836 résultats). On obtient 7 729 dans un rayon de 15 km autour de Sainte-Cécile 85. Plusieurs souches.
On y voit que Jaud, Jau et surtout Jeau (3 136 résultats) étaient autrefois utilisés comme noms de baptême.
Origine – Jean Tosti pense que ce nom de famille est un nom de personne d’origine germanique, Gaudo (racine gaut = du peuple goth). Yves Lavalade partage son avis.
Jean Tosti nous liste des diminutifs : JAUDEAU, JAUDEL, JAUDET, JAUDIN, JAUDON, JAUDARD, JAUDAUX, JAUDINAUD, JAUDINOT.
En Limousin, le jau désigne le coq (gallus en latin). Cette origine ne peut être écartée pour les régions occitanes. Il s’agirait alors d’un surnom attribué au lointain ancêtre.
Ce nom n’est plus porté en France, car l’INSEE n’a noté aucune naissance entre 1891 et 1990. Néanmoins, sur Geneanet, on en trouve quelques-uns parmi la vingtaine de graphies différentes concernant cette même famille de Lanton.
Pour simplifier, on va dire que la graphie la plus portée en France est JOUSSEAUME avec 1 743 naissances en un siècle (Vendée, Charente, Charente-Maritime, Loire-Atlantique…) suivie de JOUSSAUME avec 460 naissances en 100 ans (Charente-Maritime, Vendée, Charente…)
Pendant la même période on relève aussi les naissances 54 JOSSAUME (60, 35…), 520 JOSSEAUME (50, 9E, 78…), 34 JOSSELME (07, 84…), 108 JOSSOMME (33…), 239 JOUSSELME (84, 05…), 588 JOUSSEMET (85, 17…)…
J’ai dans l’idée que cette famille était arrivée de Vendée ou de Saintonge au XVIIIe siècle pour s’occuper des marais salants de Certes. Les généalogistes vérifieront.
Toponymie – Un lieu-dit ‘Jossaume’ (ou ‘Jousseaume’) à Lanton*, deux ‘Jousseaume’ (17, 86), deux ‘Joussaume’ (17), un ‘Jousseaumes’ (Roquebrune 33), un ‘Jousseaumerie’ (85), deux ‘Josseaume’ (26),
Monument aux morts de Lanton – JOSSAUMES Thomas Paul.
Origine – JAUSSOME est une des nombreuses variantes (voir plus haut) d’un nom de personne d’origine germanique, Gauzhelm de gauz, gaut (du peuple goth) et helm (casque).
*Au sujet de ‘Jossaume’, voici ce qu’on lit dans Lanton raconté par ses rues et lieux-dits :
« JOSSAUME ou JOUSSEAUME – Situé sur la route route Lanton-Blagon, ce lieu-dit porte le nom d’une propriété qui remonte au début du XIXe siècle où le dénommé Jossaume (Jousseaume sur le cadastre de 1826) se marie à une fille Lestage de Mios.
Comme beaucoup d’anciennes propriétés, Jossaume accueille dans les années 1830, des moutons en transhumance du Médoc lors de la pousse des vignes où ils vivaient d’habitude.
La propriété est habitée aujourd’hui par un descendant de la famille Jossaume, M. Paul Degrave qui vit là avec sa sœur Claudine et dont l’arrière-grand-mère chassait le loup à cheval.
Sur la propriété, les pins ne furent plantés que vers 1890 après une longue résistance des bergers comme partout dans la lande ; le parc à moutons remonte à 1830.
La loi du 19 juin 1857 oblige les communes à assainir et mettre en culture les landes. Elles les vendent pour être plantées en pins par les propriétaires (ADG 7 M 641-643).
Pour ce qui concerne la propriété de Jossaume, l’élevage comprend avant la guerre de 1914-1918 : 200 moutons, 25 vaches et 4 chevaux. »
Les naissances sur 100 ans -1891 – 1915 : 150 ; 1916 – 1940 : 247 ; 1941 – 1965 : 416 (baby-boom) ; 1966 – 1990 : 343
1156 JEANMOUGIN sont nés en France en un siècle, dans 62 départements, essentiellement la Haute-Saône.
De la même veine : 4728 MOUGIN, 1077 GRANDMOUGIN, 707, 270 DEMOUGE, MOUGINOT, 222 MOUGE, 33 MOUGINE, 27 MOUGINET, 6164 DEMANGE, 932 DOMANGE, etc.
Pas de toponyme ‘Jeanmougin’ mais 17 toponymes avec ‘Mougin’.
Origine – Nous avons à coup sûr affaire à deux noms de baptême accolés.
- Jean : Nom de baptême bien connu qui vient du grec Ioannès, transcription de l’hébreu yôHanan (Yahvé a fait grâce).
- Mougin : c’est un diminutif de Mouge, qui est lui-même un hypocoristique formé par aphérèse sur Demouge, variante de Demange (dimanche, mais surtout Dominique).
Du latin dominicus (du Seigneur), ce nom de baptême a notamment été popularisé par saint Dominique, fondateur de l’ordre des dominicains.
J’interprète ainsi : Jean, fils de Mougin ; Mougin, fils de Mouge ; Mouge, fils de Demouge…
Le nom de la ville de Mougins (06) n’a pas la même origine : il proviendrait du latin Mons Aegitna ou Mons Ignis (Mont du Feu).
C’est un patronyme assez peu porté. On le rencontre ainsi que quelques Jaumin dans les départements du Nord et de l’Ain. Vérification faite sur le site Genanet on trouve des JOMIN vers Liège et Namur.
Le nom Jomain est assez porté dans le Rhône et la Saône-et-Loire.
On trouve aussi quelques Jaumain dans les Vosges.
Signfication – D’après la documentation en onomastique, nous avons affaire à un diminutif (« hypocoristique » pour frimer un peu …) de Jaume (= Jacques qui vient du latin Jacobus, lui-même emprunté à l’hébreu). C’est confirmé avec les 41 toponymes français contenant ‘Saint-Jaume’ ou ‘Sant-Jaume’, et notamment avec un « Camin de Sant-Jaume » dans les Pyrénées-Orientales.
Avec d’autres terminaisons on recontre : Jaumard (24, 33, 84, 13), Jaumaud (23), Jaumaux (50), Jaumel (34), Jaumet (22), Jaumin (59), Jaumot (23), Jaumotte (59, 51)
Je n’a pas repéré de topomyme avec Jomin. On trouve Jaumain dans la Vienne et Le Bois Jaumain dans les Ardennes.
Et en Pays de Buch ? Et bien, on trouve un toponyme Jaumard à La Teste-de-Buch, à l’entrée de Cazaux, à gauche. Jacques et d’autres peuvet y pratiquer le ski nautique.
À la 241e place des noms les plus portés en France avec 17 490 naissances en un siècle : Haute-Loire, Charente, Indre-et-Loire, Paris, Vienne, Dordogne…
1891 – 1915 : 3 313 ; 1916 – 1940 : 3 976 ; 1941 – 1965 : 5 429 ; 1966 – 1990 : 4 772
Pays de Buch – Arcachon, Andernos-les-Bains, Arès, Lège-Cap-Ferret, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Le Teich, Biganos, Mios, Lacanau, Salles.
Toponymie – On trouve 89 toponymes en France avec ‘Joubert’ dont un à Lansac (33).
Viographie – En Gironde, j’ai repéré une rue Célestin-Joubert à Saint-Savin.
Geneanet : 531 620 résultats en effectuant une recherche avec le nom JOUBERT dont 12 172 pour la Dordogne, 1 725 en Gironde. C’est à Gorrevod dans l’Ain qu’on en rencontre le plus, rien que pour ce lieu, 4 533 résultats.
Origine – Il faut le savoir, vers le Ve siècle, des hordes germaniques sont venus apporter leur langue chez nous, en particulier avec la racine gaut (goth) qui associée à berht (brillant) a donné le nom JOUBERT mais aussi GAUBERT, JAUBERT, JOBERT, DESJOBERT, JUBERT, JOUBERTIE, JAUBERTY, JUBERTIE…
Jules-François Joubert (1834, Tours – 1910, Paris) était un scientifique et professeur français. À L’école (il y a longtemps !) j’ai planché sur ses travaux sur l’électricité, notamment sur les courants alternatifs.
Le 23e nom le plus porté à Arès. 1 079 naissances en France en 100 ans : Tarn, Hérault, Gironde, Ariège, Haute-Garonne
1891 – 1915 : 289 ; 1916 – 1940 : 282 ; 1941 – 1965 : 297 ; 1966 – 1990 : 211
Zone HTBA – Arès, Andernos-les-Bains, Audenge, Biganos, La Teste-de-Buch, Lanton, Lège-Cap-Ferret, Le Teich, Lacanau.
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 313 JOUGLAS (10, 46, 33…), 128 JUGLA (33…), 94 JUGLAS (24, 17, 33…), 521 JOUCLA (81, 11, 34…), 57 JUCLA (47…), 204 JOUCLAS (46, 13…).
Toponymie – 18 noms de lieux avec ‘Jougla’ (05, 24, 32, 33 Marions, 34, 40, 47, 64, 81, 82), deux ‘Jouglas’ (32, 33 Biganos), huit ‘Joucla’ (09, 11, 31, 32, 33 Quinsac, 34, 82), un ‘Jouclas’ (82), cinq ‘Jugla’ (12, 64), un ‘Jucla’ (12)…
Le nom JOUGLA apparaît sur le Monument aux Morts de Biganos.
Geneanet – 32 521 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom JOUGLA dont 10 807 pour le Tarn, 7 300 pour l’Hérault, 1 948 pour le Tarn-et-Gronne… 478 pour la Gironde. La plus grosse concentration de porteurs apparaît à Anglès (81) avec 3 382 résultats (11 665 dans un rayon de 30 km). En Gironde, le podium revient à Arès avec 136 résultats (373 dans un rayon de 30 km).
Origine – Michel Grosclaude pense que nous avons affaire à un nom de métier : jongleur baladin, mime, ménétrier, artiste itinérant au Moyen Âge, artiste qui fait des tours d’adresse. Du gascon joglar, jonglaire.
Pour info, le chemin de Jouglas à Biganos correspond à une famille de ce nom qui élevait bovin et chevaux.
Les Jourdan se recontrent essentiellement du côté de la Médterranée (13, 30, 34) et dans les Alpes (38), mais aussi sur les bords de la Manche (35, 50).
Le nom Jourda est surtout porté dans le sud : Pyrénées-Orientales, Haute-Garonne, Aude.
Idem pour les Jorda, nombreux dans les Pyrénées-Orientales.
Quant aux Jourdain, c’est en Normandie (76) et dans les Hauts de France (76, 62, 59, 80) qu’ils sont les plus nombreux.
Les Jordan, eux se rencontrent en Alsace et en Haute-Savoie.
Signification : il s’agit des variantes d’un ancien nom de baptême qui désigne au départ le Jourdain (hébreu Yarden, racine y.r.d = descendre), le fleuve où Jean-Baptiste aurait baptisé le Christ. Ce nom fut adopté par les premiers chrétiens dès le IIe siècle.
Légende que tout ça ! Vous savez tous que Jean-Baptiste ne baptisa pas le Christ dans le Jourdain mais au Moueng comme le rappelle la fresque de Gaston Parison, dans le nartex de l’église Saint-Ferdinand, en entrant à gauche (pièce jointe).
On trouve 65 toponymes en France avec ‘Jourdan’ dont 6 en Gironde (Arveyres, Listrac-de-Durèze, Rions, Saint-Pierre-de-Bat, Sant-Sulpice-de-Pommiers et Vertheuil) et 6 dans les Landes.
Pour ma part, je suis né en Haute-Vienne dans un lieu-dit appelé La Jourdanie (= l’endroit où habite la famille Jourdan).
Statistiques des naissances – 1891 – 1915 : 450 ; 1916 – 1940 : 641 ; 1941 – 1965 : 901 ; 1966 – 1990 : 873
Au total 2 865 JOUSSET sont nés en France en un siècle.
Départements : Maine-et-Loire, Paris, Eure-et-Loir, Vendée, Loiret, Indre-et-Loire, Loire-Atlantique, etc.
Pendant la même période on relève également les naissances de 8 814 JOSSE, 3 186 JOUSSE, 2 690 JOSSET, 80 JOUSSIER, etc.
Toponymie – On trouve huit lieux dits en France avec le mot ‘Jousset ‘ (Charente-Maritime (5), Maine-et-Loire, Orne et Sarthe). Des chefs-lieux de communes, Joussé dans la Vienne, Saint-Josse dans le Pas-de-Calais, Josse dans les Landes, Josselin dans le Morbihan.
Geneanet – 73 379 résultats avec une requête sur le nom JOUSSET. 503 résultats pour une recherche avec Jousset comme prénom (et 220 425 avec Josse, 270 avec Jousse, 192 avec Josset).
Origine – C’est un des nombreux diminutifs de Jousse, une variante de l’ancien prénom Josse, nom de baptême issu du latin Judocus, popularisé par un saint breton. « Saint Josse, fils du roi breton Judicaël, contemporain de Dagobert, refusa le trône et se retira dans un monastère, puis vécut en ermite et accomplit de nombreux miracles, tout cela en Picardie, ce qui explique que le saint soit à la fois vénéré en Bretagne et dans le Nord » nous précise Jean Tosti.
Comprendre Jousset = fils de Jousse/Josse.
Voyons les statistiques des naissances sur un siècle – 1891 – 1915 : 682 ; 1916 – 1940 : 783 ; 1941 – 1965 : 973 ; 1966 – 1990 : 764
Ce qui fait que 3202 personnes nées en France en 100 ans, dans 93 départements, principalement Corrèze, Drôme, Haute-Loire, Dordogne, Paris, Ardèche, Haute-Vienne.
Ce nom est au 2259e rang des noms les plus portés en France
Énormément de toponymes. On en trouve 10 en Gironde dont ‘Les Pièces du Juge’ à Lugos et le ‘Garde-feu du Juge’ à La Teste-de-Buch.
L’origine semble simple, mais pas tant que ça.
1 – Le lointain ancêtre de Bruno pouvait avoir tout simplement la fonction de juge.
2 – Le nom qui lui a été attribué pouvait aussi être un sobriquet. On peut imaginer une personne particulièrement diplomate et qui réglait à l’amiable les différents de voisinage, par exemple ceux concernant les limites de parcelles.
3 – Mais c’est aussi un toponyme très fréquent et on peut envisager un habitat, élevé ou bien dégagé, endroit d’où l’on pouvait apprécier, juger la situation.
Le saura-t-on un jour ?
Statistiques des naissances – 1891 – 1915 : 5 ; 1916 – 1940 : 15 ; 1941 – 1965 : 14 ;
1966 – 1990 : 10
Donc 44 personnes sont nées en France en un siècle, dans 11 départements : Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées. Sans doute monophylétique (une seule souche).
Le patronyme est très peu porté.
Quelques naissances Jupe et Jouppe à rajouter.
Toponymie : un seul toponyme, un hameau de la commune d’Arros-de-Nay (64), mais il est probable que ce toponyme soit postérieur au nom de famille.
Geneanet : Bernard Juppé et Marie Puyou vivaient à Nay (74) au début du XVIIIe siècle, plus lointains ancêtres trouvés par les généalogistes pour l’ancien maire de Bordeaux.
Origine : jean Coste pense qu’il s’agit du gaulois juppos qui désignait autrefois le genévrier. Le lointain ancêtre habitait sans doute près de ce végétal remarquable, sans doute par son volume.