Un nom que nous connaissons bien à Arcachon (voir ci-dessous). 1 244 naissances en France en 100 ans : Dordogne, Haute-Savoie, Gironde, Vaucluse, Aube. Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 250 ; 1916 – 1940 : 311 ; 1941 – 1965 : 369 ; 1966 – 1990 : 314
Zone HTBA – Arcachon, Arès, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Le Porge.
Pendant la même période on relève également les naissances de 136 DAUCHE (75, 15, 33…).
Toponymie – ‘Île Doche’ à Lichères (16), ‘Doche à Auriac-sur-Dropt (47), ‘Chez Doche’ à Saint-Sylvestre (74), ‘Jean Doché’ à Liffol-le-Grand (88). On repère également 19 noms de lieux avec ‘Oche’ (05, 08, 10, 24 – Saint-Priest-les-Fougères, 26, 36, 38, 74), 23 avec ‘Oches’, 43 noms de lieux avec ‘Auche’ dont la commune de Léguillac-de-l’Auche (24), 39 noms de lieux avec ‘Loche’, 31 avec ‘Loches’….
Viographie – Rue François-Doche à Seyssel (74), Place du Docteur-Jean-Doche à Arcachon (1).
Geneanet – 31 691 résultats en effectuant une recherche avec le nom DOCHE dont 8 222 pour la Haute-Savoie, 4 038 pour la Dordogne, 542 pour la Gironde. Les principales concentrations du nom apparaissent à Crempigny (74), Seyssel (74), Granier (73) et en 4e position, Saint-Astier (24) avec 1 152 résultats (3 708 dans un rayon de 30 km).
Origine – Il faut lire D’OCHE qui donne le lieu où vivait le lointain ancêtre
Jean Tosti nous éclaire en précisant que « oche est un terme qui servait à désigner un verger, une terre fertile ou un enclos près du village, du latin médiéval olca, olchia, d’origine gauloise ».
Dans le dictionnaire d’ancien français de Godefroy, nous avons confirmation : « Osche, hosche, ousche, housche, oche, hoche, ouche, houche, heuche, oouche, oiche, oyche, hoidche, oisce, oge, oke – jardin fermé de haies, terre labourable entourée de clôtures, terre en culture. »
(1) DOCHE (place du Docteur-Jean-) [Ville d’Hiver] – Décision du conseil municipal du 16 octobre 1970, pour répondre au vœu de Mme Boyer, née Doche.
Né le 18 avril 1879 à Bergerac, Louis-Emmanuel-Jean Doche commença ses études de médecine à Bordeaux ; reçu en 1899 à l’Ecole de santé de Lyon, à sa sortie en 1902, il est nommé au Val-de-Grâce avant de rejoindre comme aide-major le 194è Régiment de Bordeaux. Installé à Arcachon en 1910, il succéda au docteur Festal comme médecin de la Place pendant la guerre de 1914-1918. C’est en 1924 que le docteur Jean Doche acheta au docteur Festal la villa David sise sur la “ place ” (point de jonction des allées Pasteur, Festal et Pereire). Chevalier de la Légion d’Honneur, élu conseiller municipal pour la première fois le 12 mai 1935, il siégea jusqu’au 17 juillet 1941. Il fait partie en août 1944 de la délégation municipale et il est confirmé dans la délégation spéciale (3è adjoint) par arrêté du commissaire de la République (27 septembre 1944). Bien qu’arrivé en tête lors des élections du 29 avril 1945, il se voit préférer le pharmacien Jacques Leymarie pour le poste de 2è adjoint de la municipalité de Gracia (18 mai 1945). Il meurt en juillet 1945. Arcachon raconté par ses rues et lieux-dits, Michel Boyé.
C’est le 5e nom le plus porté à Salles. 256 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 69 ; 1916 – 1940 : 64 ; 1941 – 1965 : 63 ; 1966 – 1990 : 60
Zone HTBA – Salles, Lugos, Arcachon, Belin-Béliet, Mios, La Teste-de-Buch, Le Barp, Lanton…
Pendant la même période on relève aussi les naissances de 240 ORNON (essentiellement en Gironde).
Toponymie – En France, on ne trouve qu’un seul nom de lieu ‘Dornon’, à Saint-Bonnet-de-Mure (69). On recense également les commune de Villenave-d’Ornon (33) (1) et Ornon (38) et 11 autres noms de lieux avec ‘Ornon’ : ‘Ornon’ à Gradignan (33), Lezoux (63) et Saint-Sorlin-d’Arves (73), ‘L’Ornon’ à Viam (19), ‘Espace d’Ornon’ à Léognan (33), ‘Le Pré d’Ornon’ à Livet-et-Gavet (38), ‘Pic du Col d’Ornon’ à Villard-Notre-Dame (38), ‘Col d’Ornon’ à Chantelouve (38) et à Saint-Jean-d’Arves (73 ainsi que ‘Crêt d’Ornon’ et ‘Le Clos d’Ornon’).
Viographie – Rue et impasse Sylvain-Dornon à Salles (2).
Monument aux Morts de Salles – DORNON André, décédé le 23/05/1940 à Colmar (68), DORNON Bertrand Louis, décédé le 18/04/1917 à Vendresse-et-Troyon (02), DORNON François, décédé le 27/12/1914 à Hurlus (51), DORNON François Fernand, décédé le 10/03/1916 à Esnes (80), DORNON Jacques Maurice, décédé le 24/09/1914 à Vaux-lès-Palameix (55), DORNON Pierre, décédé le 20/12/1914.
Geneanet – 4 044 résultats en effectuant une requête dans la base avec le nom DORNON dont 1 240 en Gironde, 470 en Belgique, 311 dans l’Isère, 116 dans le Rhône… Les principales concentrations apparaissent à Salles 33 (700 résultats), Saint-Chef 38 (127 résultats), Lyon 69 (104 résultats), Mons Belgique (86 résultats)… On peut penser qu’il existe plusieurs souches.
Le nom est attesté avant 1679 à Salles avec Marie DORNON qui épouse Étienne ROBOAM.
Les ORNON (4 393 résultats) se rencontrent à Salaunes, Lanton, Saint-Aubin-de-Médoc, Saint-Médard-en-Jalles, Blanquefort, Mérignac…
On s’aperçoit qu’on employait parfois Ornon comme prénom.
Origine – Il faut sans doute comprendre D’ORNON. Il me semble que c’est le nom du lieu qui avait entraîné le nom du lointain ancêtre. Il pourrait venir d’un endroit où pousse l’orne, du latin ornus, variété de frêne à fleurs blanches dit « frêne à la manne » (Fraxinus ornus). Autres noms : orne à manne, frêne orne, orne d’Europe.
Pas d’autre hypothèse sous la main…
(1) Villenave-d’Ornon fût créée par le comte d’Ornon qui avait le siège de son château au lieu-dit ‘Ornon’ sur la paroisse de Gradignan. Le comté d’Ornon englobait alors les paroisses de Talence, Gradignan, Léognan, Canéjan, Cestas, Villenave, une partie de Bègles et de Martillac. Cette famille jouissait d’une grande influence puisqu’elle possédait d’autres terres et seigneuries notamment à Audenge.
(2) Sylvain DORNON, né à Salles, boulanger à Lugos puis à Arcachon, était le plus célèbre échassier du Monde, n’ayons pas peur des mots. Nous l’avons déjà évoqué sur HTBA, nous en reparlerons.
Le nom est moyennement porté : 315 naissances en France en 100 ans. On le rencontre essentiellement dans les départements de la Meuse, du Nord, du Jura, des Ardennes,… On en croise aussi quelques-uns en Belgique. Le nom arrive en Nouvelle-Aquitaine par la Dordogne.
Origine – Il s’agirait d’un nom de baptême d’origine germanique, ayant perduré jusqu’à nos jours. Il proviendrait de Dotto (racine dod, de sens incertain, évoquant le balancement selon M.T. Morlet).
Diminutifs : Dotin, Dottain, Dottin.
On trouve un toponyme ‘Chez Dotte’ en Charente-Maritime et un toponyme ‘La Damme Dotte’ dans la Meuse.
Le nom le plus porté à Hostens. Un nom mystérieux, néanmoins peu porté avec 294 naissances en un siècle en France, essentiellement en Gironde. Peut-être deux souches.
1891 – 1915 : 63 ; 1916 – 1940 : 64 ; 1941 – 1965 : 94 ; 1966 – 1990 : 73
Zone HTBA – Hostens, Belin-Béliet, Arcachon, Saint-Magne, Arès, Lanton, Audenge, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Le Teich, Biganos, Mios, Lacanau, Salles.
Pendant la même période, on relève les naissances de 37 DOUENS (33…), 1 189 DOUAT (33, 64, 31, 32…), 113 DOASSANS (64…).
Toponymie – Un seul lieu-dit ‘Douence’ en France, il est à Saint-Magne (33). Curieusement ce lieu qui apparaît sur les cartes de Cassini (quartier de Douonce) et de Belleyme (quartier de Douence), n’apparaît pas sur la carte de l’État-major du XIXe siècle. Sur le cadastre de 1827 ‘Douence’ correspond au nom de deux feuilles mais on ne trouve pas de lieu-dit ou de parcelle nommée ‘Douence’ sur ces deux feuilles. Bizarre…
On trouve deux lieux-dits ’Ouencé’ à Hanches et à Saint-Martin-de-Nigelles (28) ainsi qu’un lieu-dit ‘Douince’ à Villedômain (37).
On trouve 30 noms de lieux avec ‘Douat’ pour trois en Gironde (Monségur, Virsac, Romagne) et quatre dans les Landes (Moustey, Montgaillard, Montsoué, Duhort-Bachen).
Viographie – Rue Paul-Douence à Villandraut (33), rue Jean-Douence à Motteville (76)
Le nom DOUENCE apparaît deux fois sur le Monument aux Morts d’Hostens,
Geneanet – 3 021 résultats en effectuant une recherche avec le nom DOUENCE dont 2 233 pour Gironde, 100 pour les Landes. Les plus fortes concentrations se rencontrent à Hostens (494 résultats) et Noaillan (397 résultats pour ce lieu). Pour Saint-Magne seulement 46 résultats. Le plus ancien DOUENCE de la base est Arnaud DOUENCE dont le fils Guillaume Massiot DOUENCE nait à Noaillan en 1621.
Si on jette un regard sur les prénoms, on recueille 8 799 résultats avec le prénom Ouen, 520 résultats avec le prénom Douat, 238 218 résultat avec le prénom Donat
Origine – le nom de lieu a-t-il entrainé le nom de personne ou l’inverse ? Je pencherais pour le nom d’une personne qui a entrainé le nom du lieu ou plutôt du quartier de Saint-Magne. Sans doute un quidam d’une paroisse voisine qui est venu s’établir en ce lieu.
Mais quelle est l’origine de ce nom ? Deux hypothèses.
1 – J’ai tout d’abord pensé au nom DOUAT qui est très courant en Gironde et présent dans les communes/paroisses de Belin-Béliet, Salles, Cabanac-et-Villagrains, Hostens.
Michel Grosclaude et Jean Tosti nous écrivent que Donat (ou Douat si on interprète mal la graphie du « n ») était un nom de baptême – c’est confirmé par Geneanet – qui devait signifier, probablement, que l’enfant était un don à Dieu ou un don de Dieu (du latin Donatus). DOUENCE pourrait être alors une variante locale, voire un diminutif de ce nom de baptême qui aurait perduré comme nom de famille jusqu’à nos jours.
2 – Comme il commence par un D qui, souvent, marque la provenance ou la filiation, on peut l’écrire « D’OUENCE ». Il y a bien deux lieux de l’Eure-et-Loir qui pourraient convenir mais ils sont bien éloignés du pays gascon.
Je pense donc à une possible variante locale du nom de baptême Ouen, d’origine germanique, Audowin : aud (richesse) et win (ami) popularisé par saint Ouen, qui fut évêque de Rouen au VIIe siècle et a laissé son nom à de nombreux lieux dont 59 communes actuelles. DOUENCE serait le fils d’Ouence.
Ce ne sont que des hypothèse qui pourraient apporter des élément de réflexion à Alain DOUENCE qui écrivait en 2006 sur le site http://gasconha.com/spip.php?article435 :
« Bonjour.
Je me pose depuis 30 ans la question de l’origine du nom Douence (c’est le mien).
Au début du XVIIe siècle, nous sommes originaires de Saint-Symphorien et du Tuzan. Pas très loin de là se situe le lieu-dit « Douence », commune de Villagrains (sic).
Les Douence peuvent avoir donné leur nom à ce hameau, où avoir pris leur nom de lui.
En tous les cas, cette homonymie serait très ancienne.
NB : il y avait aussi des Douence à Barsac à la fin du XVIe siècle.
Par ailleurs, on trouve aux Antilles une famille Doëns, originaire de hollande.
Dans les registres de Saint-Symphorien au XVIIe siècle le nom est parfois orthographié Douens.
En Normandie, un lieu-dit se nomme Douinse.
On sait les liens qui ont existé entre la Hollande, la Normandie et la Gironde, notamment pour des questions d’assèchement de marais.
Ou alors, ce sont des Douence de Gironde qui seraient partis en Hollande vers 1570 (guerres de religion) ? »
Cherchons encore !
Cette forme est peu portée. Quelques statistiques.
1891 – 1915 : 22 ; 1916 – 1940 : 41 ; 1941 – 1965 : 51 ; 1966 – 1990 : 36
Soit un total de 150 personnes nées en France en 100 ans : Dordogne, Aveyron, Tarn-et-Garonne…
Pendant la même période, on dénombre aussi les naissances de 64 DOUMINGE (Dordogne, Haute-Vienne…), 1 104 DOMENGE (Haute-Savoie, Landes, Alpes-de-Haute-Provence…), 146 DOMINGE (Haute-Vienne, Aveyron, Var…)…
Toponymie – On repère 7 lieux-dits en France avec le mot ‘Doumenge’ (04, 09, 31, 32, 46, 82), 2 avec le mot ‘Dominge’ (07, 64) et 9 avec le mot ‘Domenge’ (05, 12, 26, 64, 66, 74).
Geneanet – 3 332 résultats en effectuant une recherche avec le nom DOUMENGE. 5 939 résultats avec le prénom Doumenge, 99 avec le prénom Doumenge, 2 176 avec le prénom Dominge et … tenez-vous bien ! … 36 487 avec le prénom Domenge. Je crois que vous avez compris.
Avant 1550, les plus anciens DOUMENGE de la base vivaient leurs vies dans le département actuel des Bouches-du-Rhône (Lambesc, Marseille).
Origine – Vous l’avez senti venir avec le paragraphe « Geneanet », il s’agit du nom de baptême du lointain ancêtre. Nous avons affaire à une des multiples formes du prénom Dominique (du Seigneur, ‘dominus’, béni par le Seigneur). Saint Dominique vécut au XIIe siècle.
Quelques autres noms avec la même origine en plus de ceux étudiés plus haut : DOMEGE, DOUMECHE, DOUMESCHE, DOMENGER, DOUMERGUE, DOUMERC, DOMENECH, etc.
Avec une archive bienvenue de l’INA : https://www.youtube.com/watch?v=-5jwuPOHFv8
955 naissances en 100 ans en France, essentiellement dans les Landes et dans une moindre mesure en Gironde.
1891 – 1915 : 213 ; 1916 – 1940 : 227 ; 1941 – 1965 : 280 ; 1966 – 1990 : 235
Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Arcachon, Biganos, Biscarrosse, Belin-Béliet, Lanton, Le Barp…
Pendant la même période, on relève également les naissances de 161 DORTHE (07, 30, 40…), 605 ORTET (31, 09, 64, 33…), 111 ORTAL (46, 47…), 108 0RTEL (01, 75…).
Toponymie – On ne trouve pas de lieu-dit ‘Dourthe’. En revanche on repère un lieu-dit ‘Ourthe’ dans la commune d’Arros-de-Nay (64). On a aussi ‘Jean d’Ourte » à Clermont-Dessous (64), ‘L’Ourte-et-Serrusse’ à Buzy (64), les communes de Castets-en-Dorthe (33), Orthevielle (40), Saint-Etienne-d’Orthe (40), d’Orthez (64).
Le Pays d’Orthe correspond au canton de Peyrehorade (Landes). Sous l’Ancien Régime c’était une vicomté formée de onze paroisses : Orthevielle, Igaas (Peyrehorade), Lanne (Port-de-Lanne), Saint-Étienne-d’Orthe, Bélus, Orist, Saint-Lon, Pey, Siest, Cagnotte et Cazorditte (commune de Cagnotte), (plus Cauneille et Oeyregave, anciennes baronnies possédées par les vicomtes d’Orthe).
Monuments aux Morts – Lège-Cap-Ferret, La Teste-de-Buch.
Geneanet – 15 535 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DOURTHE dont 8 733 pour les Landes, 2 422 pour la Meuse, 691 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent pour les Landes à Léon, Herm, Lévignacq, Castets. On obtient 6 243 résultats dans un rayon de 30 km autour de Léon. Pour la Meuse, c’est à Murvaux et Milly-sur-Bradon. Au moins deux souches, celle des Landes et celle de la Meuse.
Origine – Il faut vraisemblablement lire D’OURTHE, c’est-à-dire originaire du lieu du même nom ou d’une variante. Pour les Landes, la proximité du Pays d’Orthe incitent à penser que le lointain ancêtre était originaire de cette vicomté.
Pour l’étymologie, nous pouvons nous rapprocher du gascon òrt qui signifie « jardin ». Du latin hortus.
Pour les DOURTHE de la Meuse on peut aussi envisager l’origine latine hortus.
596 naissances en 100 ans en France : Puy-de-Dôme, Gironde, Landes, Aude…
1891 – 1915 : 132 ; 1916 – 1940 : 138 ; 1941 – 1965 : 179 ; 1966 – 1990 : 147
Zone HTBA – Biscarrosse, La Teste-de-Buch, Sanguinet, Lège-Cap-Ferret, Arcachon, Salles, Biganos, Gujan-Mestras…
Pendant la même période on relève aussi les naissances de 3 004 DOUSSET (44, 45, 28, 03…), 256 DOUSSY (40,33..), 1 380 DOUCE (02, 08, 43, 51…), 12 197 DOUCET (44, 45, 18, 36…)…
Toponymie – On repère six noms de lieux avec « Dousse » dont deux dans les Landes, à Biscarrosse et Sainte-Eulalie-en-Born. À signaler aussi 15 noms de lieux avec Ousse souvent en rapport avec l’eau (hydronymes) dont la commune d’Ousse-Suzan (40) où lon pouvait se baigner dans les deux fontaines voisines pour y soigner maux de tête ou rhumatismes.
Viographie – Rue André-Dousse à Mérignac, avenue de Dousse à Biscarrosse, chemin de Dousse à Sainte-Eulalie-en-Born.
Le nom apparaît sur les Monuments aux Morts de Biscarrosse et de Gujan-Mestras.
Geneanet – 33 834 résultats en effectuant une recherche dans la base avec DOUSSE dont 5 298 pour la Suisse, 3 612 pour le Tarn-et-Garonne, 3 609 pour le Puy-de-Dôme… 2 695 pour les Landes…269 pour la Gironde.
La principale concentration apparaît à Biscarrosse (1 917 résultats) avec 2 538 résultats dans un rayon de 30 km.
En effectuant une recherche par prénom, on obtient 321 résultats pour Dousse, 92 261 pour Douce, 4 428 pour Doucet, 377 pour Dousset, 2 772 pour Doux.
Origine – Deux hypothèses :
– Un nom de lieu qui a été attribué à la famille qui y vivait. Ce nom, comme DOUCE, DOUZE, DOZE, DOUX, DOUCHE, DOUE, serait en rapport avec la présence d’une fontaine ou d’une source. Vraisemblablement du latin ductus (doux, caressant).
Ainsi, à La Teste-de-Buch, la Craste Douce (ou Douesse) trouve son origine à l’eau de la Fontaine Saint–Jean.
– Un nom de baptême ayant perduré comme nom de famille jusqu’à nos jours. Le latin dulcis (doux, caressant), a servi à former plusieurs prénoms féminins sous l’empire romain. On fête Douce à la Sainte-Douceline. Ce fut au XIIIe siècle une béguine provençale qui passait ses nuits en prière et ses journées au service des pauvres et des malades et qui fonda plusieurs hospices en Provence avant de mourir en 1274.
Martine et Marc DRUART, ostréiculteurs à Gujan-Mestras
2 736 naissances en France en un siècle : Nord, Ardennes, Pas-de-Calais, Aisne…
1891 – 1915 : 392 ; 1916 – 1940 : 591 ; 1941 – 1965 : 910 ; 1966 – 1990 : 843
Pays de Buch – Gujan-Mestras, Lège-Cap-Ferret
Pendant la même période l’INSEE a aussi relevé les naissances de 280 DRUARD (75, 62…), 2 760 DROUARD (75, 60, 80…), 1 150 DROUART (80, 59, 02…), 339 DROUHARD (25, 75…).
Toponymie – Pas de lieu-dit ‘Druart’. On relève quelques noms de lieux intéressants : ‘Druants’ (14), ‘Druarde’ (08), ‘Druaudière’ (49), ‘Drouais’ (28, 35), ‘Drouard’ (14, 21, 27, 51, 55), ‘Drouaire’ (44, 61), ‘Drouarderie’ (61), ‘Drouardière’ (14, 50, 61, 63, 72), ‘Drouaudière’ (53), ‘Drouaudrie’ (72), ‘Drouat’ (52), etc.
Viographie – Rue Émile-Druart, square René-et-Henri-Druart à Reims (51), cour Druart à Denain (59), Druart street à Frontenac (Kansas, USA), rue et impasse Maurice-Druart à Recquignies (59)
Geneanet – 77 589 résultats en effectuant une recherche sur le nom DRUART, dont 27 697 en Belgique, 16 119 pour le Nord, 9 867 pour les Ardennes, 3 744 pour l’Aisne… On repère de fortes concentrations de porteurs du nom pour la France dans les secteurs de Valenciennes, Hergnies, Prisches (59), Brognon, La Neuville-aux-Joutes, Lalobbe (08) et pour la Begique vers Ghlin, Stambruges, La Bouverie, Frameries, Jemappes…
Si on recherche par les prénoms on s’aperçoit que Druart était quelquefois porté mais la recherche avec le prénom Druon ne donne pas moins de 51 380 résultats ! … dont 21 714 pour le Nord et 11 371 pour le Pas-de-Calais.
Origine – Il s’agit d’une des variantes du nom de baptême Droue, qui correspond au nom de personne d’origine germanique Dreue (de Drogo, nom de sens obscur qui semble avoir un rapport avec la guerre. M.T. Morlet le rattache au verbe driugan (entrer en campagne), en vieux-haut-allemand triogan (conduire la guerre avec ruse).
Le nom a été popularisé au XIIe siècle par saint Druon (ou Drogon), ermite à Sebourg près de Valenciennes – Confesseur (+ 1189)
Saint Druon (ou Drogon), né à Épinoy (aujourd’hui Carvin-Épinoy, Pas-de-Calais) vers 1118; mort à Sebourg (59990) le 16 avril 1189. Il s’était loué comme berger chez une riche paysanne de Sebourg, dans le souci de se consacrer à la solitude et de la prière. Après six ans de ce métier, il partit pour Rome en pèlerinage; il s’y rendit neuf années de suite, visitant en route les principaux sanctuaires de France et d’Italie. Une ‘rupture d’intestins’ qu’il se fit mit fin à ses voyages. Sur sa demande, les paroissiens de Sebourg lui construisirent une cellule de reclus au chevet de leur église; il y passa les trente ou quarante dernières années de sa vie. Lorsqu’il mourut, ses compatriotes d’Épinoy vinrent chercher son corps; mais le chariot qui l’emportait ne put jamais sortir du village; de sorte que les reliques de saint Druon restèrent à Sebourg, où elles sont encore. Il est le patron des bergers. (source : saints du Pas-de-Calais – diocèse d’Arras). Site Nominis.
Noms de même origine : DROUHAUD, DROUHAULT, DROUHAUT, DROUHET, DROUHOT, DROUET, DROUOT, DROUAUT, DROUAULT, DROUAUX, DRUON, DROIN, AUDROIN, DROUINAUD, DROUINEAU, DROUINEAULT, DROUINOT, DROUAIN…
498 naissances en France en un siècle : Doubs, Seine-Maritime, Aube… Sans doute plusieurs souches.
1891 – 1915 : 66 ; 1916 – 1940 : 102 ; 1941 – 1965 : 188 ; 1966 – 1990 : 142
Zone HTBA – Arcachon
Pendant la même période, pn relève aussi les naissances de 2 513 DROUOT (52, 88, 54, 75, 10…), DROUET (44, 76, 72…), 1 745 DRUET (75, 85, 80…), 94 DRUOTON (21, 70…).
Toponymie – On ne trouve aucun nom de lieu ‘Druot’ en France. En revanche, on y dénombre 14 noms de lieux avec ‘Drouot’, a priori des lieux ayant un rapport avec la personne qui y habitait.
Viographie –
Geneanet – 12 520 résultats pour une recherche dans la base avec le nom DRUOT, dont 3 972 pour le Doubs, 1 038 pour la Saône-et-Loire, 988 pour la Seine-Maritime, 725 pour l’Aube … 23 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Malbrans 25 (1 199 résultats pour 179 habitants), Villers-sous-Montrond 25 (commune mitoyenne, 882 résultats pour 210 habitants en 2018), Savigny-en Revemont 71 (452 résultats). Dans un rayon de 15 km autour de Malbrans 25, on obtient 3 189 résutats.
Si on fait une recherche par prénom on obtient 8 987 résultats pour Drouet et 350 pour Drouot.
Origine – Jean Tosti explique que DRUOT, DROUOT, DROUET sont généralement considérés comme des diminutifs de Droue, qui correspond au nom de personne d’origine germanique Dreue (< Drogo, nom de sens obscur qui semble avoir un rapport avec la guerre. M.T. Morlet le rattache au verbe driugan = entrer en campagne, en vieux-haut-allemand triogan = conduire la guerre avec ruse).
A envisager aussi, un diminutif du nom de baptême André par aphérèse (c’est-à-dire par disparition de la première syllabe). Diminutif de DRUOT : DRUOTON (côte-d’Or).
DUBÉDAT était le nom de naissance d’Éliette DUBOUY (La Teste-de-Buch, 1933 – Belin-Béliet, 2020), attachante conteuse de Belin-Béliet.
645 naissances en France en un siècle : Gironde, Lot-et-Garonne, Gers, Landes…
1891 – 1915 : 164 ; 1916 – 1940 : 138 ; 1941 – 1965 : 197 ; 1966 – 1990 : 146
Zone HTBA – Belin-Béliet, Salles, Saint-Magne, Le Barp, Biscarrosse, La Teste-de-Buch…
Pendant la même période on relève aussi les naissances de 522 BÉDAT (64, 40…), 202 BÉTAT (64, 33).
Toponymie – Un seul lieu-dit ‘Dubedat’, il est sis à Gontaud-de-Nogaret (47). On dénombre beaucoup de lieux-dits ‘Bedat’ ou ‘Bédat’ dont 27 dans les Landes, 26 dans le Gers, 16 en Gironde, 10 dans le Lot-et-Garonne. Et aussi quatre ‘Betat’ ou ‘Bédat’ (40, 64),
Viographie – EHPAD Léon-Dubédat à Biscarrosse, impasse Jean-Baptiste-Dubédat, magistrat, à Toulouse (31).
Monument aux Morts de Belin-Béliet – Jean-Jules DUBÉDAT décédé le 23/03/1918 à Viry-Noureuil (02).
Geneanet – 9 391 résultats en interrogeant la base sur le nom DUBEDAT dont 3 014 pour la Gironde, 2 131 pour les Landes, 880 pour le Gers, 685 pour le Lot-et-Garonne. Les principales concentrations apparaissent à Bommes 33 (446 résultats et 1 259 dans un rayon de 30 km), Bordeaux 33, Sauternes 33, Léogeats 33. Dans notre zone, les meilleurs scores sont à Belin-Béliet (171 résultats) et Salles (87 résultats). Plusieurs souches. Le couple Estienne BASSIBEY – Liette DUBÉDAT de Salles (marié vers 1640) est dans beaucoup de généalogies. D’après Gérard Souleyreau, les plus anciens ancêtres connus d’Éliette DUPOUY dont Arnaud DUBÉDAT et Marie CAVERNES de Béliet (mariés avant 1758).
Origine – Comprendre « DU BÉDAT ». Il s’agit d’un nom de lieu qui a été transmis à la famille qui y habitait. Du gascon vedat qui désigne un bois ou un pâturage mis en « défens ».
Un défens est, sous l’Ancien Régime, une terre close par le seigneur pour en interdire l’accès, que ce soit un bois pour se réserver le droit de garenne, le droit de chasse, ou une parcelle cultivée pour interdire celle-ci au troupeau de la communauté, même après les récoltes.
On le sait, le B et le V sont interchangeables en gascon.
Le nom le plus porté à La Teste-de-Buch, le 13e nom le plus porté en Pays de Buch. 1 385 naissances en 100 ans en France : Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 305 ; 1916 – 1940 : 335 ; 1941 – 1965 : 415 ; 1966 – 1990 : 330
Zone HTBA : La Teste-de-Buch, Le Barp, Sanguinet, Salles, Mios, Lanton, Le Teich ainsi que toutes les autres communes.
Pendant la même période, on relève, entre autres, les naissances de 9 606 VERNET (07, 63, 75, 26…), 3 117 BERNET (64, 75, 40, 01…), 476 DUVERNET (21, 03, 75…), 408 VERN (82, 29…), 370 DUBERN (40, 33…), 55 BERN (73…), etc.
Toponymie – Quatre toponymes avec ‘Dubernet’ (81, 82), ‘Moulin de Dubern’ et ‘Ruisseau de Dubern’ à Salles, beaucoup avec ‘Bernet’ dont 13 en Gironde dont Belin-Béliet, beaucoup avec ‘Vernet’ (aucun en Gironde), 37 toponymes avec ‘Bern’ dont 7 en Gironde, beaucoup avec ‘Vern’ (aucun en Gironde).
Sur le Bassin, la zone située entre la Pointe du Cap Ferret et le Pyla est occupée en majeure partie par le ‘Banc de Bernet’. Thomas Illyricus, en 1519, vint installer son ermitage à ‘Bernet’, alors paroisse de La Teste-de-Buch.
Viographie – Place Pierre-Dubernet au Teich, Bertrand Pierre Dubernet, né à Bègles en 1916, aspirant, avait sa famille installée au Teich, il est mort pour la France le 16 juin 1940 à Voncq dans les Ardennes.
Monuments aux Morts – Le nom DUBERNET apparaît sur les Monuments d’Arcachon, de Biganos, du Barp, de Gujan-Mestras, du Teich, de La Teste-de-Buch.
Geneanet – 24 085 résultats pour une requête sur la base avec le nom DUBERNET dont 9 031 pour la Gironde, 7 540 pour les Landes. Les plus fortes concentrations se repèrent à Noaillan 33 (1 422 résultats), Souprosse 40 (971 résultats) et La Teste-de-Buch (667 résultats et 2 578 résultats dans un rayon de 30 km). Pour La Teste, le plus ancien couple est Guiraud DUBERNET et Marie TAFFART qui vivaient avant 1700.
Origine – DU BERNET. Le lointain ancêtre habitait un lieu ‘Bernet’, appelé ainsi car des aulnes y poussaient. Les aulnes (Alnus) ou aunes forment un genre d’arbres poussant sur les sols humides, de la famille des bétulacées. Ils sont aussi nommés « vergnes » ou « vernes ». Du gaulois verno (aulne) à rapprocher de gwern en breton, En occitan : vèrnhe, vèrn. On sait que le B et le V sont interchangeables en gascon.
Quelques autres noms de même origine : BERNÈDE, BERNÈDES, BERNATAS, BERNADAUX, BERNATETS, BERNATEIX, BERNADETS, BERNIOLLES, LABERNÈDE, BERNISSAN, VERGNE, VERGNAUD, VERGNOUX, LAVERGNE, DESVERGNES, etc.
Beaucoup de possibilités pour l’étymologie de ce nom pour lequel on dénombre 609 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde, un peu en Charente-Maritime, Cher, Loiret… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 143 ; 1916 – 1940 : 156 ; 1941 – 1965 : 185 ; 1966 – 1990 : 125
En Pays-de-Buch : Arès, Le Temple, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Andernos-les-Bains, Lacanau, Lège-Cap-Ferret, Lanton, Arcachon, Le Porge, Saumos…
Pendant la même période on relève les naissances de 635 DUBERT (75, 33, 87…), 522 DUBES (40,33…), 377 DUBEC (76, 19…), 309 DEBET (24, 87…), 98 DUBEZ (40…).
Toponymie – Trois lieux en France : ‘Haut Dubet’ à Lamothe-Montravel (24), ‘Dubet’ et ‘Les Nauves de Dubet’ à Clérac (17). On repère aussi 18 noms de lieux avec ‘Bet’ : 06, 16, 03, 23, 25, 26, 40 (5), 43, 65, 74 (3), 82 (2).
Geneanet – 12 804 résultats avec une requête sur le nom DUBET dont 4 016 résultats pour le Cher, 2 058 résultats en Gironde, 662 en Charente-Maritime. En gironde, le noyau dur est vers Le Temple : 692 résultats dans un rayon de 15 km autour. Le plus ancien porteur de la base vivait au Temple en 1668.
On constate que nous obtenons 5 385 résultats en recherchant avec le prénom Bet.
Ce n’est rien en comparaison avec les 195 581 résultats avec le prénom Bert.
Origine – Comme nous avons peu de toponymes à nous mettre sous la dent pour envisager le lieu où habitait le lointain ancêtre, je pense à une origine issue d’un nom de personne. On peut lire le nom DU BET ou D’UBET. Dans les deux cas, la préposition pourrait marquer la filiation (l’enfant de Bet ou d’Ubet). Il pourrait s’agir d’un diminutif par aphérèse (chute du début du nom comme ‘autobus’ devenant ‘bus’). Je ne vois pas de prénom se terminant par –bet, en revanche, il en existe de nombreux se terminant par –bert : Bert, Abert, Edbert, Ildebert, Hébert, Liebert, Englebert, Hugbert, Filibert, Philibert, Heribert, Floribert, Guibert, Albert, Adalbert, Walbert, Elbert, Adelbert, Engelbert, Ethelbert, Giselbert, Gilbert, Agilbert, Philbert, Wilbert, Colbert, Fulbert, Lambert, Rambert, Umbert, Humbert, Obert, Herbert, Orbert, Norbert, Gisbert, Ubert, Aubert, Jaubert, Eubert, Hubert.
Dans ce cas, il faudrait aussi que le ‘r’ ait chuté. C’est possible.
Mais nous avons d’autres possibilités, notamment :
– Beth, en gascon, signifie beau, grand, gros.
– Bet pourrait venir du latin betula, avec plusieurs déclinaisons occitanes, et signifierait bouleau, bois de bouleau.
Le mystère va persister encore un moment…
DUBLINEAU
Statistiques – 1891 – 1915 : 63 ; 1916 – 1940 : 62 ; 1941 – 1965 : 80 ; 1966 – 1990 : 62
Au total 267 personnes sont nées en France en 100 ans, dans 29 départements. Je parierais bien qu’elles sont toutes parentes (nom monophylétique) mais cela reste à vérifier.
Département où on en croise le plus : l’Indre-et-Loire.
Si on regarde sur Geneanet les généalogies déposées par tes cousines et cousins, on voit que tes ancêtres au début du XVIIe siècle, vivaient dans ce qui est devenu le Loir-er-Cher. “Ces gens-là ne font pas de manières” chantait le regretté Michel Delpech.
Plus près de nous un Dublineau quitte le Loir-et-Cher, vient se marier à Arcachon en 1865 avec une Landaise et s’y installe.
Et l’origine du nom ?
Jean Coste sépare ce nom en trois parties
1 – DU, préposition qui marque l’origine ;
2 – BLIN (blain, bleine, blein, lein) qui signifiait hauteur en vieux breton ;
3 – EAU, diminutif, petit.
Selon Jean Coste ton lointain ancêtre devait donc habiter sur une petite hauteur.
Mais si on demande l’origine de BLIN à Jean Tosti, il n’est sûr de rien et évoque un nom de baptême ou un nom ancien du mouton ou du bélier ou enfin un diminutif de bel.
En France on dénombre 75 toponymes avec ‘Blin’ et deux avec ‘Blineau’ (41 et 44).
Nous avons là le 8e nom le plus porté en France après MARTIN, BERNARD, THOMAS, PETIT, ROBERT, RICHARD et DURAND et le nombre de naissances progresse toujours : 98 951 en France en un siècle dans toutes les régions en particulier dans ces départements : Nord, Pas-de-Calais, Paris, Saône-et Loire, Oise Somme, Aisne, Ille-et-Vilaine, Gironde…
1891 – 1915 : 17 271 – 1916 – 1940 : 22 265 – 1941 – 1965 : 30 953 – 1966 – 1990 : 28 462
Zone HTBA – Belin-Béliet, Arcachon, Salles, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Biganos, Mios, Arès, Saint-magne, Biscarrosse, Audenge, Le Barp, Lugos, Andernos-les-Bains, Le Teich, Lacanau…
Toponymie – En France, on dénombre 54 noms de lieux avec ‘Dubois’ dont deux en Gironde : ‘Monsieur Dubois’ à Saint-Genès-de-Fronsac et ‘Jean Dubois’ à Bellebat.
Beaucoup de noms de lieux avec ‘Bois’, ‘Bos’, ‘Bosc’, ‘Bost’, Boscq’…
Geneanet – 3 345 627 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DUBOIS dont 14 844 pour la Gironde. C’est à Paris que l’on trouve le plus de DUBOIS, suivi de Lille. Dans la zone couverte par HTBA, très boisée, c’est à Belin-Béliet qu’on en trouve le plus (225 résultats) suivi d’Arcachon (212 résultats).
Origine – DU BOIS. Désignait celui qui habitait
– près du Bois,
– ou dans le bois
– ou un lieu-dit ‘Le Bois’.
« Bois » serait un mot d’origine germanique, du bas-latin boscus, du vieux-francique *bosk, apparenté à l’occitano-roman bosc/bòsc (bois, forêt), à l’espagnol bosque (bois, forêt), à l’italien bosco (bois, forêt), à l’allemand Busch (buisson), au néerlandais bos (bois, forêt), et à l’anglais bush (bois, forêt).
Quelques autres noms de famille de même origine – BOIS, BOS, BOSC, BOSQ, BOST, BOUSQUAT, BOUSCAT, DELBOSC, DELBOS, BOST, DUBOS, DUBOSQ, DUBOSCQ, DUBOST, DUBOS, BOSQUET, BOUSQUET, DUBOUSQUET, BOUSQUÉ, BUSQUET, BUSCA, BOUSCAU, BUSQUETS, BOUCHET, DUBOUCHET, BOUCHEIX, BOUCHEZ, BOUCHÉ, BUCHET, BOUCHETOU, BOUCHETEIL, BOUCHILLOU, BOUCHILLOUX, BUCHILLOU, BOUCHAILLE, BOUSCAILLOU, BOCAGE, BOUCHAUD, etc.
Le 4e nom le plus porté à Biscarrosse, 7 599 naissances en France en 100 ans : Gironde, Landes Seine-Maritime, Gers… Nombreuses souches.
Statistiques : 1891 – 1915 : 1 480 ; 1916 – 1940 : 1 732 ; 1941 – 1965 : 2 385 ; 1966 – 1990 : 2 002
Zone HTBA – Biscarrosse, Belin-Béliet, Sanguinet, La Teste-de-Buch, Salles, Mios, Gujan-Mestras, Arcachon, Le Barp, Audenge, Andernos-les-Bains, Biganos, Hostens, Le Teich, Lacanau…
Pendant la même période, on relève également, entre autres, les naissances de 3 513 BOS (33, 75, 15, 12…), 7 053 BOSC (81, 12, 31, 34…), 902 BOSQ (33, 13, 83…), 130 BOSCQ (33, 75…), 1 844 DUBOSC (76, 32, 65…), 1 321 DUBOSQ (14, 50, 75…), 1 636 DUBOSCQ (40, 50, 33…)…
Toponymie – On dénombre 14 lieux-dits ‘Dubos’ dont un en gironde (Pondaurat), et quatre dans les Landes (Biscarrosse, Parentis-en-Born, Miramont-Sensacq, Latrille).
Énormément de lieux-dits avec ‘Bos’ dont 35 en Gironde et 43 dans les Landes, dont chez nous : Belin-Béliet (‘Cap de Bos’), Saumos (‘Le Grand Bos’, ‘Le Petit Bos’ et ‘La Lande du Petit Bos’), Le Porge (‘le Bos’), Hostens (‘Cap du Bos’).
Viographie – Rue Jean-Dubos à La Teste-de-Buch (Cazaux) – Né en 1896, il était résinier. Mobilisé comme soldat au 418° régiment d’infanterie, il meurt pour la France le 20 Juillet 1916 à Hardecourt (02).
Rue et allée Dubos à Villenave-d’Ornon, impasse Jean-Dubos à Barcelonne-du-Gers (32).
Le nom DUBOS apparaît sur les Monuments aux Morts du Barp et de Belin-Béliet, Biganos, Biscarrosse, Gujan-Mestras, Saint-Magne, Sanguinet, La Teste-de-Buch.
Geneanet – 151 766 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DUBOS dont 18 323 pour les Landes, 17 768, pour la Seine-Maritime, 14 739 pour la Gironde. Dans les Landes les plus fortes concentrations apparaissent à Biscarrosse (1 788 résultats) et Souprosse (1 515 résultats).
Si on effectue une recherche par prénom, on obtient 3 710 résultats avec Bos.
Origine – Pas de mystère. Le mot vient sans doute, dans la grande majorité des cas, du latin tardif boscus emprunté, soit au gaulois bosco, soit au germanique bosk. C’est un des nombreux noms de famille qui font référence à un bois (près duquel était implantée l’habitation du lointain ancêtre). Francisé, le nom devient DUBOIS.
Deux autres hypothèses :
-On constate sur Geneanet que le prénom Bos était attribué autrefois. Il existe un lieu-dit ‘Saint-Bosc’ dans l’Ardèche.
-Pour être complet, Bos (du grec signifiant « bœuf ») est le genre qui rassemble les bœufs sauvages et domestiques de la famille des bovidés.
Un chantier naval qui serait l’un des plus vieux de France, au port de Larros.
1 585 naissances en France en 100 ans : surtout en Gironde, mais aussi dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, le Lot-et-Garonne…
1891 – 1915 : 338 ; 1916 – 1940 : 379 ; 1941 – 1965 : 450 ; 1966 – 1990 : 418
Pays de Buch : Salles, Gujan-Mestras, le Teich, Arcachon et toutes les communes !
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 600 BOURDIEU (64, 33, 32…)
Toponymie – On repère cinq toponymes ‘Dubourdieu’, tous en Gironde (Cestas, Budos, Le Tuzan, Roaillan et Saint-Martin-de-Sescas). Beaucoup de toponymes ‘Bourdieu’ dont pas moins de 59 en Gironde (dont en Pays de Buch, Le Temple, Mios, Belin-Béliet, et à aussi à Lugos, Cestas…). On repère aussi cinq ‘Bourdiou’, tous en Gironde (Mios, Le Porge, Hostens).
Geneanet – 21 727 résultats pour une rechuerche avec le nom DUBOURDIEU dont 6 728 en Gironde, 4 344 dans les Landes, 2 232 dans les Pyrénées-Atlantiques… Plusieurs souches. En Pays de Buch, la plus forte concentration de porteurs se situe à Salles (664 résultats) mais on trouve aussi un noyau dur important vers Sault-de-Navailles (40).
Sur Geneanet les données généalogiques de Sabine Dubourg-Roudes nous permettent de constater que le plus ancien ancêtre DUBOURDIEU connu de Jean-Pierre Dubourdieu habitait déjà à Gujan à la fin du XVIIe siècle.
Origine – DU BOURDIEU. Viendrait du moyen bas allemand borda passé en occitan (maison de planche, petite maison, ferme, métairie). Il s’agissait du lieu où habitait le lointain ancêtre.
Cette racine a donné de nombreux noms de lieux et noms de famille : BORDA, BORDAGE, BORDES, BOURDET, BOURDETTE, BORDERE, BORDERIE, BOURDAT, BORDEDEBAT, BORDESSOULE, BORDELANNE, BORDENAVE, LABORDE, DESBORDES, DUBOURDEAU, DUBOURDEAUX, DUBOURDIL, DUBOURDY, etc.
https://www.dubourdieu.fr/histoire/
Le nom est en 2e place sur le podium des noms les plus portés à Hostens et Belin-Béliet, sur la 3e place au Barp. 7 817 naissances en un siècle en France : Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et un peu partout en France. Nombreuses souches.
1891 – 1915 : 1 497 ; 1916 – 1940 : 1 869 ; 941 – 1965 : 2 367 ; 1966 – 1990 : 2 084
Zone HTBA – Salles, Belin-Béliet, Le Barp, Hostens, Biscarrosse, La Teste-de-Buch, Arcachon, Gujan-Mestras, Lugos, Biganos, Audenge, Mios, Lanton, Le Teich, Sanguinet…
Toponymie – On recense 12 noms de lieux avec ‘Dubourg’ en France dont en gironde Noaillac, Léogeats et Bieujac, dans les Landes Linxe, Mano, Luxey et Sabres, en Lot-et-Garonne Lévignac-de-Guyenne, Sainte-Marthe et le Mas-d’Agenais.
Viographie – En Gironde, quai Jean-Philippe-Dubourg à Arcachon (1), rue André-Dubourg à Landiras.
Monument aux Morts d’Hostens – DUBOURG Elie, décédé lors de la Grande Guerre, DUBOURG Jean décédé le 24/10/1914 à Nevers (58)
Monument aux Morts de Belin-Béliet – DUBOURG Albert, décédé en 1914, DUBOURG Charles, décédé le 07/10/1916 à Bouchavesnes (80), DUBOURG Jean, décédé le 05/02/1915 à Troyon (55), DUBOURG Jean décédé le 05/09/1914 Nancy (54).
Monument aux Morts du Barp – DUBOURG Bertrand décédé le n20/05/1915 à Ville-sur-Tourbe (51), DUBOURG Martin décédé le 25/09/1915 à Neuville-Saint-Vaast (62), DUBOURG Pierre décédé lors de la Seconde Guerre mondiale.
Geneanet – 186 392 résultats en effectuant une recherche avec le nom DUBOURG dont 22 228 pour la Gironde, 17 939 pour les Landes, 4 134 pour le Lot-et-Garonne.
On trouve les plus fortes concentrations à Paris (7 074), Souprosse 40 (3 448 résultats), Grand-Fougeray 35 (2 825), Salles 33 (1 725) Tartas 40 (1 620). Chez nous d’autres clusters sont à Belin-Béliet (1 449 résultats), le Barp (859 résultats), Hostens (773 résultats), Biscarrosse (499 résultats)…
Dans un rayon de 30 km autour de salles, on obtient 10 642 résultats.
Origine –Pas de mystère. Ce nom a été donné au lointain ancêtre qui habitait au bourg. Du bas latin burgus, lui-même issu du germanique ancien berg (forteresse ou village fortifié).
Ce qui est mystérieux, c’est le nombre important de DUBOURG dans les départements de la Gironde, des Landes et du Lot-et-Garonne, alors qu’il existe autant de bourgs dans les autres coins de l’Hexagone et moins de porteurs du nom.
J’émets un début d’explication : dans ces trois départements, les bourgs devaient être plus remarquables qu’ailleurs pour qu’ils aient entraîné l’attribution de noms de familles aux XIe et XIIe siècles aux personnes qui y demeuraient. Reste à comprendre pourquoi ils étaient remarquables. Affaire à suivre.
(1) Né à Arcachon le 27 octobre 1898, Jean-Philippe Dubourg créa en 1933, lors de la mise en liquidation de la Société Nouvelle des pêcheries à vapeur, la Société Nouvelle de Gérance Maritime pour poursuivre l’exploitation et la dirigea avec Paul Audouin jusqu’en 1966. Par ailleurs membre fondateur du Tennis-Club d’Arcachon, en 1937, président du Comité Local des Pêches Maritimes, M. Dubourg est décédé à Arcachon le 26 mars 1988. (Arcachon raconté par ses rues et lieux-dits, Michel Boyé)
Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) : Les Grès de Gascogne au Barp (Pourtiche) avec Marie-France, Jacques et Jérôme DUBOURG.
http://terreceramiquegascogne.com/accueil/
Le 58e nom le plus porté en Pays de Buch. 1 806 naissances en 100 ans en France : Landes, Gironde, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 363 ; 1916 – 1940 : 457 ; 1941 – 1965 : 547 ; 1966 – 1990 : 439
Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Audenge, Salles, Biscarrosse…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 874 BROCA (64, 40, 32…), 758 BROCAS (40, 33, 32…), 314 BROQUA (32…), 1 617 BROC (07, 26, 43, 66…), 393 BROQUÈRE (32, 31, 40…).
Toponymie – Un seul lieu-dit ‘Dubroca’, il est sis à Saint-Côme (33). On dénombre 24 lieux-dits ‘Broca’ (dont neuf dans le Gers, sept dans les Landes), 18 ‘Brocas’ (dont sept dans les Landes avec une commune, cinq en Gironde), sept ‘Broqua’ (tous dans le Gers). De plus, on compte 96 ‘Broc’ et 11 ‘Brocs’.
Viographie – Rue Dubroca-Depret à Tartas (40), Chemin Dubroca à Bias (40), impasse Dubroca à Biarritz, Dubroca street à Mobile (Alabama, USA), voir image.
Le nom DUBROCA apparaît sur les Monuments aux Morts de Lacanau et de Salles.
Geneanet – 37 131 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DUBROCA dont 21 376 pour les Landes, 4 008 pour la Gironde, 3 462 pour les Pyérénées-Atlantiques. Les principales concentrations apparaissent à Souprosse 40 (1 580 résultats), Bayonne 64 (1 262 résultats), Saint-Sever 40 (1 153 résultats), Anglet 64 (1 085 résultats). Un noyau important se repère autour de Saint-Sever 40 avec 12 365 résultats dans un rayon de 15 km et 17 456 dans un rayon de 30 km.
Origine – C’est le nom du lieu qui a été donné à la famille qui y habitait. Du latin brochus (saillant, pointu) et de son féminin brocca (chose pointue). Du gascon bròc qui désigne un buisson épineux.
Tederic Merger nous signale que ce mot pourrait bien être d’origine celtique. Il nous cite notamment
– le bròc blanc : l’aubépine (Crataegus), pouvant dépasser les 10 m, pouvant vivre plus de 500 ans ; utilisée comme haie défensive (bétail), mais aussi comme porte-greffe. Ses fruits (cenelles) comestibles (excellentes confitures) et plante médicinale connue (cœur, antispasmodique, insomnies…).
– le bròc negre : le prunellier (Prunus spinosa) très utilisé pour former des haies infranchissables pour le bétail. Ses fruits étant appréciés des oiseaux
– des dérivés comme brocar, broquèira, broquèra, correspondent à un « endret plantat de bròc ».
Le 31e nom le plus porté au Porge, le 41e en Pays de Buch. 431 naissances en un siècle en France : Gironde, Gers, Landes… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 93 – 1916 – 1940 : 105 – 1941 – 1965 : 134 – 1966 – 1990 : 99
Zone HTBA – Andernos-les-Bains, Arès, Lège-Cap-Ferret, Lanton, Le Porge, Mios, Lacanau, La Teste-de-Buch…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 540 CAMIN (33, 31, 60…).
Toponymie – Lieu-dit ‘Ducamin’ à Luppé-Violles (32), ‘Passe Ducamin’ au Porge.
16 noms de lieux avec ‘Camin’ : 06, 11, 31, 40, 47, 48, 74, 82, 84 et 33 (Saint-Laurent-Médoc, Saint-Jean-d’Illac, Hourtin).
Viographie – Chemin Ducamin au Porge. Connaissez-vous le pourquoi ? Un propriétaire ?
Geneanet – 4 570 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DUCAMIN dont 2 038 pour la Gironde, 801 pour les Landes, 644 pour le Gers… Les principaux clusters apparaissent à Andernos-les-Bains (572 résultats), Arès (305), Lège-Cap-Ferret (275).
Origine – Camin en gascon, c’est le chemin. DUCAMIN est donc la version locale de DUCHEMIN, celui qui habite sur le chemin, près de chemin. Un chemin remarquable, bien entendu, car les chemins sont nombreux : une importante voie de communication ou le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, cher aux pèlerins (Camin roumieu).
385 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Haute-Garonne avec néanmoins quelques-uns en Gironde (Bordeaux et Talence).
1891 – 1915 : 100 ; 1916 – 1940 : 82 ; 1941 – 1965 : 114 ; 1966 – 1990 : 89
En Pays de Buch, on en a vu passer à Arès et la Teste-de-Buch.
Pendant la même période on trouve les naissances de 36 CHEIN (Médoc)
Toponymie – Pas de toponyme ‘Duchein’, en revanche, nous trouvons la commune de Chein-Dessus (182 habitants) en Haute-Garonne à 20 k à vol d’oisueu de la fontière espagnole. Dans cette commune on a aussi le ‘Ruisseau de Chein d’Amont’. Dans la commune mitoyenne on trouve ‘Chein Débat’ à Montastruc-de-Salles.
Geneanet – 4 589 résultats en effectuant une recherche avec le DUCHEIN dont 2 922 en Haute-Garonne, dont 2 234 dans un rayon de 10 km autour de Chein-Dessus. Avant 1650 on trouve les plus anciens porteurs dans les paroisses de Soueich, Saleich et Arnaud-Guilhem toutes à proximité de Chein-Dessus.
Origine – Ce qui semble acquis : le nom DU CHEIN a été attribué à quelqu’un qui provenait du lieu masculin appelé ainsi. Ce qui est plus compliqué c’est de deviner quelle est l’étymologie de ce nom de lieu. Les dictionnaires de gascon et de vieux français ne m’ont apporté aucune piste ainsi que ma documentation. Le site Cassini EHESS signale que la commune se nommait ‘Chem Dessus’ en 1793 pourtant la carte (voir image) donne bien Chein.
‘Dessus’ indique, en principe, une orientation vers le sud.
Je ne peux rien en dire de plus.
Les Duclos sont nombreux : 12 344 personnes nées en France en 100 ans, dans 99 départements.
Ce qui fait que le nom est classé au 391e rang des noms les plus portés en France.
On constate des « pics » dans la Seine-Maritime, l’Ille-et-Vilaine, à Paris, dans la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées.
Variante : Delclos (66), Duclaud (24, 16, 33).
Origine – Enfin un patronyme qui ne pose pas de problème !
Issu du latin clausum, ce nom désigne une parcelle fermée, à proximité de la maison, et, par extension, une ferme. Donc, il s’agissait de celui qui habitait un lieu-dit Le Clos ou en était originaire.
Amateurs de bordeaux que vous êtes, vous avez goûté forcément beaucoup de « Chateaux » mais vous avez aussi sans doute apprécié de nombreux « Clos ».
En Gascogne, nous avons des Laclau (64, 40). L’origine est sans doute différente. Tederic nous dit dans gascohna.com : « Si « clau » est masculin, c’est un clou, sinon, c’est une clef ».
735 personnes nées en France en un siècle, dans 41 départements : Landes, Gers, Gironde, etc. Plusieurs souches.
L’INSEE a recensé les naissances – 1891 – 1915 : 175 ; 1916 – 1940 : 188 ; 1941 – 1965 : 202 ; 1966 – 1990 : 170.
Pays de Buch – La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Andernos-les-Bains, Arès, Lège-Cap-Ferret, Lanton, Arcachon, Le Teich, Mios, Biganos, Lacanau, Salles, Belin-Béliet.
Toponymie – Pas de lieu-dit ‘Ducom’. 8 toponymes avec ‘com’ dont quatre en Gironde, à Cabanac-et-Villagrains (2), Saucats, Landiras et un dans les Landes à Biscarrosse. On trouve aussi seize toponymes avec ‘Coum’. À La Teste-de-Buch, nous avons, de plus, une rue du Coum.
Viographie – Avenue Éloi-Ducom à Mont-de-Marsan, passage François-Ducom à Bordeaux,
Geneanet – 9 184 résultats en effectuant une recherche avec le nom DUCOM dont 4 331 dans les Landes, 847 dans le Gers, 746 en Gironde… Le noyau dur des porteurs du nom se repère vers Biscarrosse (40) avec 834 résultats pour ce lieu et 2 563 résultats dans un rayon de 30 km.
Les plus anciens DUCOM sont attestés dans la base avant 1650 à Saint-Julien-en-Born, Lévignacq, Tartas, Escource, Arthez-d’Armagnac…
Origine – le lointain ancêtre devait habiter un lieu-dit dont le nom était dérivé de coma qui désignait une combe, une vallée encaissée, un vallon, une dépression ou un marécage
En gascon le mot com désignait aussi un arbre évidé servant à faire traverser une voie de circulation par de l’eau.
Variantes de patronymes de même origine : LASCOUMES, LACOUME, COMET, DUCOMET…
Pas facile…
1891 – 1915 : 21 ; 1916 – 1940 : 24 ; 1941 – 1965 : 29 ; 1966 – 1990 : 28
donc 102 personnes avec ce patronyme sont nées en France en 100 ans, dans 29 départements situés un peu partout dans l’Hexagone.
Le nom est peu porté. Tous les DUCORPS sont-ils parents ? C’est loin d’être certain.
Sur Geneanet les plus anciens porteurs du patronyme sont à Paris, à Verberie (60) et Saint-Piat (28)
Origine – Pas de chance les ononasticiens ne se sont pas intéressés à ce patronyme peu fréquent, mis à par Jean Coste qui lui trouve un rapport avec le corps humain (du latin corpus). On aurait donc affaire selon lui, à un homme qui aurait un corps remarquable… je suis dubitatif.
Je pense que nous avons affaire à un ancêtre qui habitait ou qui venait d’un lieu nommé Corps ou Le Corps.
D’autant plus qu’on trouve un nombre considérable de noms de lieux en France avec le mot corps, dont 8 chefs-lieux de communes. Vous connaissez sans doute Saint-Pierre-des-Corps, célèbre par son nœud ferroviaire, près de Tours.
Mais alors quelle est l’origine de ces noms de lieux ?
Comme on trouve 6 lieux où le mot corps est associé avec le mot saint, est-ce une histoire de reliques ?
Est-ce en rapport avec ces saints dont le corps ne se décompose pas ?
Le site de la commune de Saint-Pierre-des-Corps (dont les habitants ont beaucoup d’entrain) donne une explication : il s’agissait de l’endroit où on enterrait autrefois les corps des défunts, hors de la ville, sans doute à l’époque des grandes épidémies.
Je vous laisse réfléchir là-dessus.
Le deuxième nom le plus porté à Biscarrosse. 1 547 naissances en France en 100 ans, essentiellement dans les Landes et en Gironde à parts égales.
1891 – 1915 : 308 ; 1916 – 1940 : 391 ; 1941 – 1965 : 477 ; 966 – 1990 : 371
Zone HTBA – Biscarrosse, La Teste-de-Buch, Belin-Béliet, Arcachon, Sanguinet, Le Barp, Saint-Magne…
Pendant la même période on relève également les naissances de 1486 DUCOURNAU (40, 64, 32, 33…), 52 COURNEAU (33, 64…), 79 COURNAU (64…).
Toponymie – Deux noms de lieux ‘Ducourneau’ à Escource (40) et Maupas (32). On trouve des lieux-dits avec ‘Courneau’ à Narbonne (11), Mormès (32), Gradignan (33), La Teste-de-Buch (33), Lesparre-Médoc (33), Feugarolles (47), Serres-Sainte-Marie (64), Nueil-les-Aubiers (79). On trouve aussi des lieux-dits avec ‘Cournau’ dans les départements 33 (Louchats, Quinsac, Montussan, Canéjan, Laruscade, Portets, Budos), 40 (Parleboscq), 47 (Bourran), 64 (Serres-Sainte-Marie, Gurs, Ogenne-Camptort, Méritein, Sauvagnon, Auriac, Osse-en-Aspe, Lourdios-Ichère).
On trouve aussi sept toponymes ‘Cournaou’ dans les Landes (Gouts, Clermont, Labatut, Garein, Saint-Aubin, Saint-Martin-de-Seignanx, Beylongue).
Un toponyme ‘Cournalet ‘ à Audenge, un ‘Cournalé’ à Pardièse (64)
Viographie – Rue Sylvie-Ducourneau à Salles (33) (1), rue Raymond-Ducourneau au Bouscat (33), Rue Ducourneau à Agen (47), rue Jean Ducourneau à Urcuit (64), rue Ducourneau à Tonneins, Rue Ducourneau à Saint-André-de-Sangonis (34), place du général-Ducourneau à La Londe-les-Maures (83)…
Monument aux Morts de Biscarrosse – DUCOURNEAU Girons, DUCOURNEAU Jean dit Marcel, DUCOURNEAU Michel, DUCOURNEAU Simon.
Geneanet – 14 946 résultats pour une requête dans le base avec le nom DUCOURNEAU dont 5 356 pour les Landes, 4 181 pour la Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Parentis-en-Born 40 (1 209 résultats et 2 979 résultats dans un rayon de 30 km), Hostens 33 (622), Bordeaux 33 (613), Biscarrosse 40 (494), Escource 40 (239), Caudrot 33 (216). Pas facile de se prononcer, une seule souche ou plusieurs souches ?
Origine – Désigne celui qui est originaire d’un lieu-dit ‘Courneau’, toponyme dérivé de l’occitan corn (coin) et dont on pense qu’il devait évoquer un carrefour ou un quartier selon Palay.
Michel Grosclaude cite Boisgontier qui signale que ce mot a été utilisé au Moyen Âge dans le sens de hameau. Tederic Merger pense que le mot désignait un village de défrichement.
(1) Sylvie Ducourneau, née le 02/03/198 à Mont-de-Marsan (40) était conseillère municipale à Salles. Elle est décédée le 14/12/2001 à l’âge de 21 ans.
C’est le nom d’une famille d’ostréiculteurs au port de La Barbotière à Gujan-Mestras
4 112 naissances en France en 100 ans : Landes, Pyrénées-Atlantiques, Gironde, Gers… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 902 ; 1916 – 1940 : 1 014 ; 1941 – 1965 : 1 222 ; 1966 – 1990 : 974
Zone HTBA – Salles, Belin-Béliet, Biscarrosse, Arcachon, Biganos, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Le Barp…
Pendant la même période, on dénombre aussi les naissances de 2 841 FAU (15, 12, 75, 46…), 2 141 FAUX (33, 59, 09…), 2 214 DUFFAU (65, 32, 47, 33…, 519 DUFAUX (75, 80…), 123 DUFFAUX (39, 33…)…
Toponymie – On recense 19 noms de lieux avec avec ‘Dufau’ en France : Drôme, Haute-Garonne, Gers, Gironde (un à Sigalens), Lot, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques (10 lieux), Hautes-Pyrénées. En outre nous trouvons des monceaux de ‘Fau’, de ‘Faux’ (dont deux en Gironde, Sainte-Radegonde et Loupiac), sept ‘Duffau’ (dont un en Gironde à Donzac), deux ‘Dufaux’…
Viographie – Rues Dufau à Bordeaux, rue et impasse Dufau à Artix (64), avenue Dufau à Pau, place du Docteur-Dufau à Léon (40).
Geneanet – 92 649 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DUFAU dont 23 109 dans les Landes, 17 851 dans les Pyrénées-Atlantiques, 6 205 en Gironde… Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Paris (2 178), Bordeaux (1 487 résultats), Pau (1 171), Bayonne (790), Biarritz (785), Came 64 (674), Bonnut 64 (533) et chez nous à Salles (459). Le couple Jean DUFAU et Simone DUPUY marié à Salles en 1651 se retrouve dans de nombreuses généalogies.
Origine – Lire DU FAU. Il s’agit du lieu d’habitation, vers les XI et XIIe siècles du lointain ancêtre. La famille devait vivre près d’un hêtre remarquable, voire emblématique. Celui-ci peut atteindre une taille de 40 à 50 m, et vivre jusqu’à 500 ans. Du latin fagus et de l’occitan fau (hau en gascon).
Michel Grosclaude dans son Dictionnaire étymologique des noms de familles gascons pense que parfois le nom DUFAU (du hêtre) est assimilé au nom DUFAURE (du forgeron).
C’est le nom le plus porté à Salles et c’est 22e en Pays de Buch. 938 naissances en France en un siècle : Gironde, Corrèze, Haute-Vienne… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 217 ; 1916 – 1940 : 239 ; 1941 – 1965 : 274 ; 1966 – 1990 : 208
Zone HTBA – Salles, Mios, Belin-Béliet, Biganos, La Teste-de-Buch, Arcachon, Le Barp, Audenge, Saint-Magne, Lacanau, Andernos-les-Bains, Arès, Le Teich, Lanton.
Pendant la même période, on dénombre aussi les naissances de 58 097 FAURE (42, 24, 07, 63, 87…29e rang en France).
Toponymie – Aucun nom de lieu ‘Dufaure’ en France. En revanche on trouve de très nombreux lieux-dits avec ‘Faure’ dont 14 en Gironde.
Viographie – Rue Jacques-Dufaure (1) et allée Marie-Dufaure (2) à La Teste-de-Buch, place et impasse Dufaure à Saint-Savin (33)
Monument aux Morts de Salles – DUFAURE Jean, décédé le 22/04/1915 à Carency (62), DUFAURE Jean Alphonse, décédé le 20/07/1916, DUFAURE Jean Henri, décédé le 19/03/1915 à Perthes-lès-Hurlus (51).
Geneanet – 27 688 résultats pour une requête sur la base avec le nom DUFAURE dont 8 015 pour la Corrèze, 4 086 pour la Gironde, 1 269 pour la Haute-Vienne. Les principaux clusters apparaissent à Salles (2 120 résultats), Paris (1 201), Voutezac 19 (880), Bordeaux (423), Argentat 19 (420).
Origine – DU FAURE c’est le fils du faure, c’est-à-dire du forgeron. Du latin faber qui a donné faure dans une partie des régions de langues occitanes et fabre dans une autre. Dans la langue d’oïl, c’est fèvre ou fèbvre.
Quelques noms de même origine à partir de faure : LEFAURE, DELFAURE, AUFAURE, FAUREL, FOUREL, FAURET, FAURISSON, FAURISSOU, FAURILLON, FAURIE, LAFAURIE, FAURY, FAURIAC, FAURIAT, FAURIAUX, … et en Gascogne HAURE, HAURET, HAURON, HAUROU, HAURIOU, HAURAT…
(1) Rue de Cazaux. Jacques Dufaure, né le 6 Avril 1925, à Facture Biganos, passa son enfance à Cazaux où son père travaillait puis fréquenta le collège Condorcet d’Arcachon. A 19 ans, voulant rejoindre les Forces Françaises Libres par l’Afrique du Nord, il fut capturé au passage en Espagne et s’évada pendant son transfert en Allemagne. Il rejoint les Forces Française de l’Intérieur et le 15 Février 1945 s’engage au 1er Régiment de chasseurs parachutistes. Volontaire pour l’Indochine en 1947-49 et 1950-54, il combat à Dien Bien Phu (Médaille militaire, Croix de guerre) ; affecté ensuite à Saint Maixant dont il sort lieutenant en 1956, il sert dans la Légion en Algérie (Croix de la valeur militaire) et meurt à El Madher, sur une mine, le 21 Janvier 1959. Cité à l’ordre de l’armée, il fut Chevalier de la Légion d’Honneur.
(2) Rue de Cazaux. Marie Dufaure, institutrice a enseigné pendant 30 ans à Cazaux où elle est née le 15 Janvier 1884. Veuve de guerre, son époux ayant été tué à Vadelaincourt le 2 Mai 1916, elle avait deux enfants, qui furent déclarés pupilles de la Nation en 1919. Elle serait décédée dans la région parisienne.
(La Teste-de-Buch racontée par ses rues et lieux-dits, Robert Aufan)
Complément – Sur le monument aux Morts de Salles apparaît aussi un FORT Guillaume, décédé le 01/11/1918 à Auve (51). Ce nom de famille existe effectivement à Salles mais de façon limitée, seulement 70 résultats sur Geneanet.
Il se peut que ce soit une erreur d’orthographe. Sinon l’origine est totalement différente : Ce serait alors le fils de Fort. Fort était un nom de baptême popularisé par saint Fort qui a joui au cours des siècles, et jouit toujours d’une grande popularité dans le pays bordelais. On l’a longtemps considéré comme le premier évêque de Bordeaux et il serait mort martyr. Chaque 16 mai depuis le 17ème siècle, se tenait sur l’actuelle place des Martyrs de la Résistance, la foire Saint-Fort.
Le 59e nom le plus porté en France. Le 69e en Pays de Buch. 43 324 naissances en 100 ans dans toute la France avec des pointes dans les départements 59, 62, 75, 02, 71, 76… Les souches sont nombreuses.
1891 – 1915 : 7 730 ; 1916 – 1940 : 9 800 ; 1941 – 1965 : 13 625 ; 1966 – 1990 : 12 169
Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Arès, Belin-Béliet, Biscarrosse, Le Barp, Gujan-Mestras…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1731 FOUR (15, 38, 19, 69…), 1 025 DUFOURG (64, 40, 33…), 1 227 DUFFOUR (32, 74, 47…), 324 DUFFOURG (24, 31…).
Toponymie – On dénombre 46 lieux-dits en France avec ‘Dufour’ dont deux en Gironde (Saint-Laurent-du-Bois, Saint-Hilaire-du-Bois). Les lieux avec ‘Four’ sont très nombreux, on en repère neuf en Gironde dont à Lège-Cap-Ferret.
Le nom DUFOUR apparaît sur les Monuments aux Morts d’Arcachon et de Gujan-Mestras.
Geneanet – 1 681 971 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DUFOUR dont 143 972 pour le Nord, 110 723 pour l’Aisne… 6 770 pour la Gironde.
Origine – DU FOUR est un nom qui avait été affecté il y a un millier d’années, à une famille qui habitait ou qui était originaire d’un lieu où il y avait un four : four à pain, à chaux, à goudron, à plâtre, à tuiles, à briques… Du latin fŭrnus (four).
DUFOUR comme FOURNIER pouvait désignait, de plus, le tenancier d’un four à pain. Sous l’Ancien Régime, les habitants avaient pour obligation d’utiliser les installations seigneuriales pour moudre le grain, cuire le pain ou encore presser le raisin. Cela donnait lieu à un impôt en argent ou en nature appelé « banalité ». Pour le pain, ils devaient utiliser le four seigneurial dit « banal » et payer un droit de « fournage ». C’est-à-dire, remettre une partie de leur production au seigneur, en général, un pain sur vingt ou sur trente.
Statistiques – 1891 – 1915 : 211 ; 1916 – 1940 : 256 ; 1941 – 1965 : 290 ;: 1966 – 1990 : 268
1 025 personnes nées en France en 100 ans, dans 54 départements : Pyrénées-Atlantiques, Landes, Gironde…
Plus 43 324 DUFOUR au 59e rang des noms les plus portés en France. Plus 1227 DUFFOUR, 324 DUFFOURG…
Toponymie – Un seul lieu-dit ‘Dufourg’. Il est dans les Landes à Vielle-Saint-Girons.
Origine – Dufourg a dû désigner le plus souvent le tenancier du four banal. Au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, les habitants avaient pour obligation d’utiliser les installations seigneuriales pour moudre le grain, cuire le pain ou encore puiser l’eau. Cela donnait lieu à un impôt en argent ou en nature appelé « banalité ». Pour le pain, ils devaient utiliser le four seigneurial dit « banal » et payer un droit de « fournage ». C’est-à-dire, remettre une partie de leur production au seigneur, en général, un pain sur vingt ou sur trente.
Mais en Aquitaine fourque, hourque, fourc, hourc, désignent un bois ou plus précisément une chaînée.
Pour commencer, voici les statistiques de naissances
1891 – 1915 : 17 ; 1916 – 1940 : 24 ; 1941 – 1965 : 46 ; 1966 – 1990 : 36
Ce qui fait que 123 DUFRAIX sont nés en France en un siècle, dans un territoire bien circonscrit : la Dordogne.
Considérant ce territoire et le peu de porteurs du nom, on peut affirmer que celui-ci est monophylétique, que tous les porteurs descendent de la même souche et sont tous cousins. A quand une cousinade DUFRAIX ?
Toponymie – En cherchant bien, on trouve 4 noms de lieux en France avec ‘Fraix’ : ‘Champ Fraix’ à Lanas (07) ‘Fraix d’Aval’ à La Chapelle-du-Bard (38), ‘Les Fraix’ aux Champs-Géraux (22) et ‘Le Puy de la Fraix’ à Servières-le-Château (19).
Geneanet – 498 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DUFRAIX. Le plus ancien DUFRAIX de la base vivait à Pertuis (84) et à Marseille (13) en 1544.
Étymologie – Il faut lire DU-FRAIX (du lieu de Fraix). Du latin ‘fraxinus’, le frêne, arbre sans doute remarquable dans le lieu où habitait le lointain ancêtre.
Autres déclinaisons du nom : FRAISSE, FRAYSSE, DUFRAISSE, FRAYSSAC, FRAISSAIS, FRAISSEIX, FREISSEIX, FREYSSEIX, FRESSENGEAS, FREYSSINGE, FRESSINGEAS, FREYSSAINGE, FREYSSINEL, FREISSINAUD, FRESSINAUD, FREYSSINIERFREYSSINET, etc.
Un nom qui pourrait être de partout… Pas du tout… il est de notre région !
215 naissances en 100 ans en France : Landes, Gironde, Dordogne…
1891 – 1915 : 63 ; 1916 – 1940 : 49 ; 1941 – 1965 : 60 ; 1966 – 1990 : 43
Pays de Buch – La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Belin-Béliet.
109 AUGRAND (33, 45…),
Toponymie – On ne trouve qu’un lieu-dit ‘Dugrand’, il se trouve à Mézos dans les Landes. Il s’agit d’un lieu qui n’est pas ou qui n’est plus habité.
Geneanet – 2 014 résultats en effectuant une requête avec le nom DUGRAND dont 462 pour les Landes, 455 pour la Dordogne, 242 pour la Gironde… Deux noyaux durs de porteurs : vers Montazeau (24) avec 538 résultats dans un rayon de 30 km et vers Mimizan / Aureilhan (40) avec 294 résultats dans un rayon de 30 km. Il est probable qu’il y ait deux souches pour ce patronyme.
Origine – Pas beaucoup de mystère, le lointain ancêtre devait avoir une taille remarquable et son fils a hérité du nom DUGRAND – DU marquant la filiation – vers le XIe ou le XIIe siècle. Du latin grandis (grand, avancé en âge).
Voyons les statistiques.
1891 – 1915 : 9 ; 1916 – 1940 : 10 ; 1941 – 1965 : 13 ; 1966 – 1990 : 5
Seulement 37 DUJARIC sont nés en France en 100 ans : Dordogne (Beauregard-de-Terrasson, Saint-Pierre-de-Chignac, Saint-Germain-du-Salembre…) et Gironde (Bordeaux…).
Ils seraient tous issus de la même souche que cela ne m’étonnerait pas (nom monophylétique).
On peut rajouter pendant la même période, les naissances de 81 DUJARRIC (même zone).
Toponymie – Curieusement, pas de lieu-dit à nous mettre sous la dent.
Geneanet – 598 réponses pour une recherche avec le nom DUJARIC. Avant 1650, les plus anciens porteurs du nom vivaient à Mussidan, La Bachellerie, Montignac et Saint-Léon-sur-l’Isle.
Origine – Il s’agit du nom de lieu où vivait le lointain ancêtre. Nous lirons DU-JARIC.
‘Jaric’ est un des mots occitans pour désigner le chêne.
Et les noms ayant la même origine étymologique sont nombreux : GARRIC, GARRIGUE, LAGARRIGUE, GARRIGUET, GARRIGOUX, GARRIGOUT, JARRY, DELJARRY, DELJARRIT, JARRIGE, LAJARRIJE, LAJARIGE, LAJERIGE, DEJARIGE, DESJARRIGES, JARRIGEON… (merci à Yves Lavalade).
Je n’en reviens toujours pas de l’absence de toponymes ‘Jaric’ ou ‘Jarric’. Je pense qu’on doit quand même en trouver sur certains plans cadastraux qui n’ont pas été référencés par l’IGN.
531 naissances en France en 100 ans essentiellement en Gironde et dans une moindre mesure dans les Landes…
1891 – 1915 : 93 ; 1916 – 1940 : 114 ; 1941 – 1965 : 172 ; 1966 – 1990 : 152
En Pays de Buch : Belin-Béliet, Lanton, Audenge, Arcachon, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Andernos-les-Bains, Arès, Lège-Cap-Ferret, Le Teich, Biganos, Le Temple, Mios, Salles.
Pendant la même période on relève aussi les naissances de 137 LAS (01, 50…)
Toponymie – On trouve quatre noms de lieux avec ‘Dulas’ en Gironde (Saint-Genès-de-Lombaud) et dans les Landes (Pujo-le-Plan, Pissos et Callen). On trouve aussi ‘Puy Dulas’ dans le Puy-de-Dôme (Gouttières). On trouve aussi un lieu-dit ‘Le Las’ en Gironde (Saint-Jean-d’Illac). On repère également 9 lieux avec ‘lats’ (18, 64, 65, 69, 86)
Geneanet – 4 758 résultats en effectuant une recherche sur le nom DULAS dont 1 747 en Gironde, 569 dans les Landes.
Le noyau dur des DULAS apparaît du côté de Belin (commune de Belin-Béliet) : 845 résultats, 1 048 dans un rayon de 15 km, 1 420 dans un rayon de 30 km.
Origine – Je pense qu’il faut lire ce nom ainsi : DU LAS, celui qui est originaire du lieu nommé ‘Las’. Comme on ne trouve qu’un celui de Saint–Jean-d’Illac, on peut supposer que l’auteur de la lignée qui vivait aux XIe ou XIIe siècles venait de cet endroit. Mais l’INSEE n’a pas répertorié tous les noms de parcelles qui apparaissent sur les plans cadastraux…
Et quelle est l’origine du nom ‘Las’ ? Jean Tosti nous propose l’occitan lats qui signifie c »ôté, flanc, endroit ».
C’est le 28e nom le plus porté à Belin-Béliet. 182 naissances en 100 ans en France, essentiellement dans les Landes et en Gironde.
1891 – 1915 : 35 ; 1916 – 1940 : 40 ; 1941 – 1965 : 57 ; 1966 – 1990 : 50
Zone HTBA – Belin-Béliet, Lugos, Arcachon, Arès, Lège-Cap-Ferret, Salles…
88 803 LAURENT (10e en France, dans tout de pays), 5 856 LAURENS (12, 31, 81, 34…), 1508 LAURANS (29, 48, 30, 07…), 754 LAURANT (75, 76, 51…), 287 DULAURENT (33, 40, 19, 47…), 110 DULAURENS (33, 75, 65…).
Monuments aux Morts – le nom DULAURANS apparaît sur les monuments d’Arcachon et d’Arès.
Toponymie – Le seul lieu-dit ‘Dulaurans’ se trouve à Saint-Pierre-de-Clairac (47). On repère aussi deux lieux-dits ‘Laurans’ à La Bâtie-Rolland (26) et à Madaillan (47), 55 lieux-dits ‘Laurens’ dont 14 dans les Landes et six ‘Saint-Laurens’ (64, 81, 83), ainsi qu’un grand nombre de lieux-dits ‘Laurent’ et ‘Saint-Laurent’.
Geneanet – 2 047 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DULAURANS, dont 788 pour les Landes, 688 pour la Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Belin-Béliet (389 résultats) et Saugnacq-et-Muret 40 (113 résultats). Dans un rayon de 15 km autour de Belin-Béliet, on obtient 565 résultats. Le plus ancien couple du coin : Jean REYNAUD et Claire DULAURANS de Salles, mariés vers 1656.
On trouve des DULAURANS dans d’autres régions, il existe donc plusieurs souches.
En effectuant une recherche par prénom, on obtient 19 040 résultats avec Laurans.
Origine – À décomposer en DU LAURANS avec
DU qui marque la filiation
LAURANS qui est une variante du nom de baptême Laurent. Du latin Laurentius, dérivé de laurus (laurier). Le laurier était un symbole de victoire.
Dans les ouvrages spécialisés on recense au moins 25 saints Laurent. Le plus connu est le patron des rôtisseurs, saint Laurent de Rome, né entre 220 et 225 à Osca (aujourd’hui Huesca en Espagne). Il est mort martyr sur un gril, en 258 à Rome.
DULON
Statistiques – 1891 – 1915 : 223 ; 1916 – 1940 : 252 ; 1941 – 1965 : 253 ; 1966 – 1990 : 177
905 personnes nées en France en un siècle, dans 44 départements : Landes, Gironde, Haute-Garonne…
DULONG
Statistiques – 1891 – 1915 : 310 ; 1916 – 1940 : 413 ; 1941 – 1965 : 610 ; 1966 – 1990 : 585
1 918 personnes nées en France en un siècle, dans 78 départements Landes, Gironde, Pyrénées-Atlantiques…
Toponymie – 2 lieux-dits avec ‘Dulon’, 6 lieux-dits avec ‘Dulong’.
Geneanet – 6 691 résultats pour Dulon. 23 984 résultats pour Dulong. Avant 1700, les Dulon sont attestés à Tartas, Sore, Herm, Castets, et, avant 1700 les Dulong sont attestés à Tarnos et à Aire-sur-l’Adour dans les Landes.
Origine – Du-lon. Ce n’est pas évident, on peut avoir affaire à un ancêtre
1 – qui habitait près d’un bois de chêne (vieux français disparu)
2 – Qui habitait près d’un orme remarquable (du latin ulmus)
3 – Qui était grand. Exemple : le roi Philippe V le Long (1268-1322) était appelé ainsi à cause de sa grande taille.
C’est le 6e nom le plus porté à Belin-Béliet, le 50e nom le plus porté en Pays de Buch. 2 000 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde et dans les Landes et dans une moindre mesure le Lot-et-Garonne, et les Pyrénées-Atlantiques…
1891 – 1915 : 475 ; 1916 – 1940 : 520 ; 1941 – 1965 : 580 ; 1966 – 1990 : 425
Zone HTBA – Belin-Béliet, Biganos, Salles, Gujan-Mestras, Mios, Le Barp, La Teste-de-Buch, Arcachon, Audenge, Saint-Magne, Le Teich, Lugos, Biscarrosse…
Pendant la même période, on dénombre aussi les naissances de 448 DULUCQ (40, 64…), 3 835 LUC (60, 19, 75 …), 243 LUCQ (59, 40…)
Toponymie – On rencontre les noms de lieux-dits ‘Duluc’ à Roaillan, Saint-Louis-de-Montferrand et Cabanac-et-Villagrains en Gironde, Parentis-en-Born et Lipostey dans les Landes, Coslédaà-Lube-Boast dans les Pyrénées-Atlantiques. On trouve aussi ‘Dulucq’ à Aubous (64) et 18 ‘Lucq’ (05, 40, 59, 64). Les toponymes avec ‘Luc’ sont très nombreux, on en compte 31 en Gironde dont ‘Luc de Giron’ à Mios et ‘Lande de Luc’ à Belin-Béliet, ainsi que 33 dans les Landes. De nombreux autres noms de lieux commencent par ‘Luc’ on n’en compte pas moins de 78 en Gironde, comme par exemple ‘Lucartigue’ à Mios.
Signalons les communes de Lucmau (33) et Luxey (40).
Viographie – Rue Duluc à Bordeaux.
Monuments aux Morts – Dans notre zone le nom de DULUC est inscrit sur les Monuments de Audenge, Belin-Béliet, Gujan-Mestras, Saint-Magne et Salles.
Geneanet – 27 851 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DULUC dont 8 073 pour les Landes, 7 395 pour la Gironde, 1 092 pour le Lot-et-Garonne.
Les principales concentrations de porteurs du nom se repèrent à Lucmau 33 (822 résultats), Belin-Béliet (774 résultats), Captieux 33 (704 résultats), Bordeaux (687 résultats). Dans un rayon de 30 km autour de Captieux, on obtient 5 158 résultats. Il doit exister plusieurs souches.
Origine – DU LUC. On peut voir au moins deux explications pour ce nom bien gascon.
1 – La plus probable est l’origine latine lucus (bois, forêt, bois sacré). Ceci à cause des nombreux noms de lieux existant dans la partie sud de la France. L’ancêtre devait avoir sa maison près d’un bois remarquable.
2 – Ce peut-être aussi en rapport avec le nom de baptême Luc popularisé par l’apôtre évangéliste, dont le nom provient de Lucius, variante latine du grec Loukas. Le nom désignerait alors le fils de Luc.
Nom de lieu ou nom de baptême, à vous de choisir.
Le nom de la commune de Lucmau (33) s’expliquerait par « bois mauvais » ou « bois sombre ».
Laluque (40), Luxey (40), Le Luc (83), Lucq-de-Béarn (64) auraient la même origine. Et ce serait aussi l’une des hypothèses pour expliquer le nom de notre Lugo devenu Lugos au XIXe siècle. Nous en reparlerons.
Complément – Extraits de Mios raconté par ses rues et lieux-dits :
‘Lucartigue’ – À la limite entre Mios et Salles, à 250 mètres au sud de l’Eyre.
La borne de Lucartigue, retrouvée en 1981, est, avec celle de Hobre, une des deux seules encore existantes, marquant la séparation avec la terre de Salles, suite au bornage établi en 1672. Une fontaine, dite « de Luc Artigue », a servi de repère en 1672, lors de l’implantation de la borne qui figure sur le plan cadastral de 1826 et sur la carte du conseil général de 1875. Lucartigue est peut-être un bois défriché : de lucus, petit bois (parfois bois sacré) et du gascon artiga, défrichement (en vue de la mise en culture).
‘Luc de Giron’ – Lieu-dit autrefois habité sur la rive droite du ruisseau de la Surgenne.
En 1775, Luc de Giron est le lieu du décès de Pierre Pédemay, dit « Coulagate ». Ce hameau était encore cité lors du recensement de 1901, il faisait partie de la section de Lillet. Les maisons habitées étaient situées à l’emplacement actuel du hameau « Le Court ». Le toponyme ‘Luc de Giron’ continue à désigner un ensemble de parcelles sur le cadastre actuel.
Giron est un prénom, équivalent local de Jérôme. Luc est peut-être un descendant de Giron.
Le moulin de « Luc de Giron » a pu être tenu par un meunier de ce nom. C’était un des plus importants moulins de la région, avec trois paires de meules. Il n’est plus en activité depuis 1950 environ. Bâtiment et maison d’habitation sont toujours occupés, mais ils ont reçu de légères transformations. Les écluses sont encore en état. Ce moulin fait partie de la liste du 12 mai 1842 des moulins établis sur le ruisseau de la Surgenne, qui ne mentionne cependant que six moulins au lieu de sept. Il manque en effet le moulin de Passedis, son voisin en amont du ruisseau. Simon Courbin, époux de Marie Camins, y est meunier en 1830. Son fils Gabriel, époux de Marie Laville, est encore meunier en 1916. Le petit-fils Jean, époux de Marie Lalande, est boulanger dans le bourg au début du XXe siècle.
‘Luc de Giron’ pourrait aussi venir de lucus (bois, forêt), comme à Lucartigue (rive gauche). N’oublions pas qu’avant les aménagements du XIXe siècle la lande dominait et les zones boisées étaient peu fréquentes et donc bien identifiées. Dans ce cas, un bois appartenant à Giron pourrait être à l’origine de ce toponyme.
Le 73e nom le plus porté en Pays de Buch mais malgré tout peu porté avec 171 naissances en France en un siècle, essentiellement en Gironde. Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 46 ; 1916 – 1940 : 46 ; 1941 – 1965 : 50 ; 1966 – 1990 : 29
Zone HTBA – Salles, Mios, Biganos, Lanton, LeTeich, Belin-Béliet…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 264 DUMESTRE (65…), 196 DUMAÎTRE (19, 87…).
Toponymie – Pas de lieu-dit ‘Dumeste’, en revanche, on relève ‘Meste’ à Azur (40) et à Poyartin (40), ‘Ruine Meste’ à Moustey (40), ‘Meste-Duran’ à Condom (32), ‘Meste Estèbe’ à Xaintrailles (47) et ‘Mesté Ramond’ à Fieux (47). Trois ‘Dumestre’ (32, 65), 67 ‘Mestre’…
Le nom DUMESTE apparaît sur le Monument aux Morts de Salles.
Geneanet – 3 212 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DUMESTE dont 1 460 pour la Gironde, 474 pour les Landes, 216 pour le Lot-et-Garonne… La principale concentration apparaît à Salles (1 191 résultats).
Origine – Cela me fait très plaisir quand notre ami Tederic Merger, un tantinet flagorneur s’adresse à moi en commençant par les mots « Mèste Aimat… ». En gascon « maître » se traduit par mèste. Et tout naturellement DUMESTE est l’équivalent de DUMAÎTRE. Sans doute faut-il y voir une filiation (le fils du maître). Mais de quel maître s’agissait-il à l’époque où on a attribué ce nom de famille ? On pense en premier à un propriétaire rural et puis ensuite à un expert, à celui qui a le savoir-faire à un chef. Et puis était-ce déférent ou ironique ?
Je vous laisse réfléchir là-dessus.
Un nom bien gascon avec 1 079 naissances en 100 ans : Gironde, Landes… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 239 ; 1916 – 1940 : 264 ; 1941 – 1965 : 299 ; 1966 – 1990 : 277
Pays de Buch : C’est le 5e nom le plus porté en Pays de Buch, il est particulièrement porté à Salles et il est présent dans toutes les communes.
Pendant la même période on relève aussi les naissances de 5 197 MORA (40, 33, 64…), 1 581 MOURA (64, 59 33…)
Toponymie – Pas de nom de lieu avec ‘Dumora’. On repère 22 noms de lieux avec ‘Mora’ : 2A (3), 2B (2), 32 (1), 40 (11), 44 (2), 66 (1). Et aussi 71 noms de lieux avec Moura (01, 31, 32, 33, 38, 40, 47, 64, 65, 66).
Viographie – Rue François-Dumora à Arcachon, c’est la rue où j’habite*.
Geneanet – 20 567 en effectuant une recherche sur le nom DUMORA dont 11 536 pour la Gironde, 4 530 pour les Landes… Les concentrations de porteurs les plus importantes sont à Salles (8 863 résultats), Mios (466 résultats) pour la Gironde, Rion-des-Landes (850 résultats) et Soustons (714 résultats) pour les Landes.
Origine – DU MORA : Celui qui habite un lieu appelé ‘Mora’ qui désigne un terrain humide, presque marécageux (du latin mollem)
* Elle perpétue le souvenir de François Dumora (Salles, 20 janvier 1904 – Castillon-La-Bataille, 7 novembre 1943), instituteur “ tué par l’ennemi ”, auquel la Médaille de la Résistance fut attribuée à titre posthume par décret du 29 novembre 1946. Ré-inhumé au carré militaire d’Arcachon le 28 mai 1949.
Directeur d’école à Eynesse (Gironde), révoqué de l’enseignement en 1941 par Vichy, entré dans le réseau Dordogne-sud, François Dumora fut arrêté sur dénonciation en novembre 1943 et assassiné après cinq jours de tortures.
Son épouse Nelly, arrêtée et déportée, fut directrice de l’école Jeanne-d’Arc après la Libération. (Michel Boyé)
Le 5e nom le plus porté à Belin-Béliet. 1659 naissances dans l’Hexagone en 100 ans, essentiellement en Gironde et dans les Landes. Le nom se rencontre aussi dans de nombreux départements situés au nord de l’axe Bayonne-Strasbourg. Plusieurs souches.
1891-1915 : 322 naiss. – 1916-1940 : 398 naiss. – 1941-1965 : 506 naiss. – 1966-1990 : 433 naiss.
Zone HTBA – Belin-Béliet, Salles, Saint-Magne, Le Barp, La Teste-de-Buch, Arès, Lanton, Arcachon, Biganos, Mios, Sanguinet, Audenge…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 3 669 DUPORT (42, 40, 33, 86…).
Toponymie – On trouve les noms de lieux ‘Dupart’ à Aignan (32), ‘La Cour Dupart’ à Lisores (14), ‘Craste de Dupart’ et ‘Pare-feu de Dupart’ à Parentis-en-Born (40), ‘Bois du Jeune Dupart’ à Châtel-Censoir (89).
Viographie – Avenue du Docteur-Dupart à Terrasson-Lavilledieu (24)
Monuments aux Morts de Belin-Béliet – Deux DUPART Jean, DUPART Michel.
Geneanet – 32 757 résultats pour une requête dans la base avec le nom DUPART dont 4 608 pour la Saône-et-Loire, 3 608 pour la Gironde, 2 535 pour les Landes. Les principales concentrations se repère à Gommerville (28), Auxy (71), Le Creusot (71), Antully (71). En Aquitaine, c’est à Belin-Béliet (538 résultats), Balizac 33 (411 résultats), Sabres 40 (349 résultats), Salles (213 résultats). Dans un rayon de 30 km autour de Belin-Béliet, on obtient 2 631 résultats.
Origine – Le nom apparaît en Gascogne mais aussi dans plusieurs autres régions. Je suppose que l’origine est différente selon les zones où le nom apparaît.
Vraisemblablement, le nom doit se lire DU PART, « DU » était l’article défini contracté qui marque, soit l’origine géographique, soit la filiation.
Après ce préambule, faisons quelques hypothèses sur le segment « PART », masculin.
1 – Dans la zone de 30 km autour de Belin-Béliet, les noms DUPART et DUPORT cohabitent. Le nom DUPART – que l’on peine à expliquer – ne serait-il pas une variante de DUPORT, que l’on explique mieux ? Ce nom désigne le lointain ancêtre qui était originaire d’un lieu-dit ‘Le Port’, toponyme ayant le sens de passage (col, en montagne). Du latin portus. Dans les départements de la Gironde et des Landes on recense de nombreux toponymes avec ‘Port’.
2 – On peut aussi envisager une variante du nom DUPARC, nom présent dans la zone de Belin-Béliet : celui qui habitait près d’un parc ou bien en un lieu appelé ‘Le Parc’. Du bas latin parricus (enclos).
3 – Et puis aussi, proposée par Jean Tosti, une variante du nom DUPRAT, très présent dans la zone. Du latin pratum, du gascon prat qui désigne le pré. Le lointain ancêtre devait avoir un pré remarquable à proximité de son lieu d’habitation. Ce serait alors une métathèse : déplacement de son à l’intérieur d’un mot.
4 – Si on fait une recherche dans la base Geneanet des prénoms commençant par Part- on obtient plus de 44 000 résultats avec des prénoms aujourd’hui disparus. Part serait-il le diminutif par apocope (chute des dernières syllabes) de l’un de ces noms de baptêmes comme Parthem, Partial, Parthe, Partion, Partiste…
5 – Il faut enfin noter, dans le dictionnaire d’ancien français de Godefroy, que le nom masculin part désignait l’enfantement, l’accouchement, d’où les mots de parturiente, ovipare, primipare, etc.
Conclusion : DUPART garde encore son mystère.
5 888 naissances en 100 ans en France : Nord, Loire-Atlantique, Pas-de-Calais, Paris, Gironde, et dans les départements au nord d’une ligne Bordeaux-Nancy. Nombreuses souches.
891 – 1915 : 1 027 ; 1916 – 1940 : 1 363 ; 1941 – 1965 : 1 834 ; 1966 – 1990 : 1 664
Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Arès
Toponymie – On trouve ‘Chez Dupas’ à Tugéras-Saint-Maurice (17), ‘La Cour Dupas’ à Saint-Nicolas-d’Attez (27), ‘La Dupas’ à Renage (38) et ‘Bois Dupas à Lhommaizé (86). Les noms de lieux contenant le mot ‘Pas’ sont très nombreux, on en compte plus d’une centaine en Gironde. J’ai noté le ‘Le Pas Bougès’ à Saint-Jean-d’Illac, ‘Le Pas du Tchan’ au Teich, ‘Le Pas du Bros’ à Andernos-les-Bains, ‘Le Pas du Bouc’ au Porge, ‘Le Pas de Charles’ à Lugos, ‘Le Pas de l’Âne’ à Mios… A Bordeaux, on connaît la rue du Pas-Saint-Georges.
‘Le Pas’ est une commune de la Mayenne (549 habitants). Le pas de Calais est le détroit entre Calais et Douvres.
Viographie – Avenue du Général-Dupas à Évian-les-Bains (74), Rue jean-Dupas à Floirac (33), Rues François-Dupas à Nort-sur-Erdre (44) et Douai (59), rue Guy-Dupas à Ligny-le-Châtel (89), impasse Martin-Dupas à Saint-Mars-du-Désert (44)…
Geneanet – 159 317 résultats en effectuant une requête dans la base avec le nom DUPAS dont 37 096 pour le Nord, 30 923 pour la Loire-Atlantique… 2 197 pour la Gironde. C’est autour de Féchain (59) que la concentration de porteurs est la plus importante (27 581 résultats dans un rayon de 30 km).
Origine – Il s’agit probablement d’un nom de lieu qui a été attribué à la famille qui y habitait. Les lieux-dits ’Le Pas’ sont très nombreux. Du latin passum (passage), le mot désigne un passage étroit ou une passe difficile dans une vallée, dans une montagne… Ce peut être aussi l’empreinte, la marque que laisse le pied d’une personne ou d’un animal.
Le 21e nom de plus porté en Pays de Buch. 633 naissances en France en un siècle, essentiellement en Gironde.
1891 – 1915 : 139 ; 1916 – 1940 : 135 ; 1941 – 1965 : 179 ; 1966 – 1990 : 180
Zone HTBA – Salles, Mios, Le Barp, Belin-Béliet, Biganos, Arcachon, Sanguinet, Saint-Magne, Audenge, La Teste-de-Buch, Arès…
Pendant la même période on relève aussi les naissances de 1 426 DUFILS (76, 70…), 262 DUFIL (35…), 45 DUFILH (33…).
Toponymie – Pas de nom de lieu avec ‘Duphil’ ; rien d’intéressant dans ce domaine.
Viographie – Impasse Adrien-Duphil à Villenave-d’Ornon.
Geneanet – 10 973 résultats en effectuent une recherche dans la base avec le nom DUPHIL dont 7 651 pour la Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom se repèrent à Salles (4 897 résultats), Mios (620), Le Barp (314), Belin-Béliet (307). À noter qu’une communauté de DUPHIL s’était installée à Fouka (Algérie) au XIXe siècle. Je pense que ce nom est monophylétique, avec une seule souche et tous les porteurs parents.
Origine – En occitan filh désigne le fils, en gascon c’est hilh mais on sait que le F et le H sont interchangeables. DUPHIL serait une variante de DUFILH, que l’on peut traduire sans coup férir et sans vergogne par DUFILS.
Celui qui a donné le nom à la lignée entre le XIe et le XIIe siècles était donc l’enfant du fils. Mais pourquoi ce fils était-il remarquable au point de s’en servir pour nommer son enfant ? On peut faire plusieurs hypothèses mais une qui me plaît bien : le seul garçon survivant masculin d’une fratrie.
9 967 naissances en France en 100 ans : partout en France mais surtout dans les Landes et en Gironde. Avec de nombreuses souches.
C’est le 12e nom le plus porté en Pays de Buch.
1891 – 1915 : 1 986 ; 1916 – 1940 : 2 357 ; 1941 – 1965 : 3 048 ; 1966 – 1990 : 2 576
Zone HTBA : Belin-Béliet, Sanguinet, Mios, Le Barp, Lugos, Lanton, La Teste-de-buch, Gujan-Mestras, Le Teich, Biscarrosse, Biganos, Audenge…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 5 286 PIN (01, 69, 06, 48…)
Toponymie – 25 noms de lieux en France avec ‘Dupin’ dont un en Gironde (Haux) et cinq dans les Landes (Onesse-et-Laharie, Villenave, Mimbaste, Rion-des-Landes, Gourbera).
Des myriades de toponymes avec ‘Pin’ dont 61 en Gironde et 46 dans les Landes.
Viographie – Chemin de Dupin à Biganos, chemin desservant l’exploitation de Jean Dupin, située entre Lamothe et Facture, voisine de celles de Labache et Téchoueyres, exploitations formant alors le quartier de « Lagneau ».
Geneanet – 268 869 résultats pour une recherche avec le nom DUPIN dont 14 695 pour les Landes et 13 813 pour la Gironde. Les plus fortes concentrations de porteurs sont à Paris (6 483 rés.), Salles 33 (6 090 rés.), Mont-Saint-Jean 21 (2 745 rés.), Pouzioux 86 (2 366 rés), Sabres 40 (2 017 rés.), Bordeaux 33 (1 659 rés.). Guilhem DUPIN et Marie LARIVIÈRE se mariaient à Salles le 15 février 1627.
Origine – Incontestablement, il s’agit du lieu où habitait le lointain ancêtre. Ce lieu avait été caractérisé par la présence d’un pin remarquable. Du latin pinus.
Total des naissances pour le patronyme:
1891 – 1915 : 758 ; 1916 – 1940 : 837 ; 1941 – 1965 : 1 112 ; 1966 – 1990 : 962
3 669 personnes sont donc nées en France en 100 ans, dans 90 départements : Loire, Landes, Gironde, Vienne, Oise, etc.
Origine – Ce nom désigne le lointain ancêtre qui était originaire d’un lieu-dit Le Port, toponyme ayant le sens de passage (col, en montagne).
Effectivement, dans rien que dans le département des Landes d’où est originaire Rose-Marie, on trouve 25 toponymes avec ‘Port’.
Le 24e nom le plus porté en Pays de Buch. 7 769 naissances en France en 100 ans : Landes, Gironde, Gers, Hautes-Pyrénées, Lot-et-Garonne… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 1 760 ; 1916 – 1940 : 1 926 ; 941 – 1965 : 2 275 ; 1966 – 1990 : 1 806
Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Belin-Béliet, Salles, Arcachon, Gujan-Mestras, Le Barp, Saint-Magne, Audenge, Lanton, Biganos, Arès…
Pendant la même période on dénombre aussi les naissances de 1 728 DELPRAT (81, 24, 15…), 11 431 PRAT (64, 29, 22, 15…), 15 647 DUPRÉ (75, 45, 76, 07…) …
Toponymie – On dénombre 16 noms de lieux avec ‘Duprat’ : 31 (3), 32 (3), 33 (La Réole, Saint-Loubès), 40 (Soorts-Hossegor, Parentis-en-Born, Pontenx-les-Forges, Saubrigues), 47 (2), 65 (1). Des monceaux de noms de lieux avec ‘Prat’ dont 16 en Gironde, 22 dans les Landes…
Geneanet – 133 815 résultats en effectuant une requête sur le nom DUPRAT dont 23 677 dans les Landes, 15 792 en Gironde, 6 022 dans le Gers… Les plus fortes concentrations apparaissent à Paris (3 483 résultats), Meilhan 40 (2 584 résultats), Tartas 40 (2 206 résultats). En Gironde c’est à Bordeaux (2 336 résultats), à Noaillan (728 résultats). Pour notre zone, c’est à La Teste-de-Buch (468 résultats), Belin-Béliet (463 résultats).
Origine – Du latin pratum, du gascon prat qui désigne le pré. Le lointain ancêtre devait avoir un pré remarquable à proximité de son lieu d’habitation.
Quelques autres noms avec la même origine : PRACH, LEPRAT, DEPRAT, DUPRAS, DESPRATS, PRADE, LAPRADE, PRADEL, PRADELLE, DESPRADELLES, PRADÈRE, PRADEAU, PRADAUX, PRADEAUX, PRADAUD, PRADALET, PRADALEIX, PRADIER, PRADAYROL, PRADEYROL, je m’arrête ici, mais il en existe de nombreux autres.
Eliette DUPOUY était une attachante conteuse de Belin-Béliet.
Le 27e nom le plus porté en Pays de Buch. 7 555 naissances en France en un siècle : Landes, Gironde, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne…
1891 – 1915 : 1 782 ; 1916 – 1940 : 1 912 ; 1941 – 1965 : 2 184 ; 1966 – 1990 : 1 677
Zone HTBA – Salles, Belin-Béliet, Biscarrosse, Arcachon, La Teste-de-Buch, Sanguinet, Gujan-Mestras, Arès, Mios, Lacanau…
Toponymie – 12 noms de lieux avec ‘Dupouy’ (32, 33, 40, 64, 95). Communes de Pouy (65), Pouy-de-Touges (31), Saint-Orens-Pouy-Petit (32), Pouy-Loubrin (32), Poydraguin (32), Clermont-Pouyguillès (32), Pouylebon (32), >Poy-Roquelaure (32), Pouydesseaux (40) et Pouyastruc (65). Nombreux autres noms de lieux avec ‘Pouy’ dont 85 dans les Landes, 55 dans le Gers, 10 dans le Lot-et-Garonne, cinq dans les Pyrénées-Atlantiques, quatre en Gironde…
Le nom DUPOUY apparaît sur les Monuments aux Morts d’Arcachon, Lège-Cap-Ferret et La Teste-de-Buch.
Geneanet – 110 468 résultats pour une recherche dans la base avec le nom DUPOUY dont 68 767 pour les Landes, 6 611 pour la Gironde, 5 865, pour les Pyrénées-Atlantiques, 3 722 pour le Gers… Les principales concentrations apparaissent à Ygos-Saint-Saturnin 40 (3 093 résultats), Mont-de-Marsan 40 (2 458 résultats), Tartas 40 (1 906 résultats), Bordeaux (1 860 résultats). Autour d’Ygos-Saint-Saturnin, on obtient 11 890 résultats dans un rayon de 15 km et 33 285 résultats dans un rayon de 30 km. Cette commune comptait 1 329 habitants en 2018 !
Dans notre zone les meilleurs scores sont pour Salles (175 résultats), Belin-Béliet (171 résultats), Biscarrosse (134 résultats).
Origine – C’est l’équivalent gascon du nom DUPUY. Un pouy (du latin podium), c’est une colline, un monticule, une élévation de terrain. C’est le nom du lieu qui a été donné à la famille qui y habitait vers les XIe et XIIe siècles.
Le 7e nom le plus porté en Pays de Buch. 974 naissances en 100 ans, essentiellement en Gironde et dans les Landes.
1891 – 1915 : 269 ; 1916 – 1940 : 257 ; 1941 – 1965 : 259 ; 1966 – 1990 : 189
Zone HTBA – Salles, Belin-Béliet, Mios, Lanton, Le Barp, Sanguinet, Arès, La Teste-de-Buch, Audenge et dans les autres communes.
Pendant la même période, on relève également les naissances de 166 PUCH (47, 24, 33…), 8 010 PUECH (12, 81, 30, 34, 15…).
Toponymie – Un seul nom de lieu ‘Dupuch’, il est à Saint-Loubès en Gironde. Communes du Puch (09), du Puch-d’Agenais (47), de Saint-Germain-du-Puch (33) ainsi que 33 autres lieux avec Puch dont pas moins de 20 en Gironde dont ‘Le Puch’ à Belin-Béliet, ‘Puch d’Espinoux’ à Lanton et ‘Lède du Crohot du Puch’ à Lège-Cap-Ferret.
Viographie – Rue Antoine Dupuch à Bordeaux, avenue Jean-François-Dupuch à Tresses, impasse Dupuch à Bègles et Mérignac
Monuments aux Morts – On lit le nom DUPUCH sur les Monuments de Belin-Béliet, Biganos, Biscarrosse, Gujan-Mestras, Lège-Cap-Ferret, Lugos, Mios, Le Porge, Salles et La Teste-de-Buch,
Geneanet – 25 670 résultats en effectuant une requête dans la base avec le nom DUPUCH dont 12 003 en Gironde, 7 745 dans les Landes. Les principales concentrations apparaissent à Salles (1 934 résultats), Belhade 40 (1 618 résultats), Pissos 40 (1 182 résultats), Bordeaux (1 034 résultats), Mios (918 résultats), Belin-Béliet (875 résultats).
Dans un rayon de 30 km autour de Salles, on obtient 10 798 résultats.
Plusieurs souches.
Origine – DU PUCH ; il s’agit du lieu où habitait le lointain ancêtre. Comme de nombreux autres toponymes, ‘Puch’ vient du latin podium, du gascon pei, poei, poi, pui. qui désignent une colline, une élévation de terrain. Comme DUPUY, DUPUIS, DUPOUY, DELPUEH, DELPECH, DELPEUCH et une palanquée d’autres.
Un bémol néanmoins : le Dictionnaire du patois de La Teste de Pierre Moureau (1868) traduit puch par « puits »… alors qu’en gascon le puits c’est putz ou potz.
Le médiatique Joël Dupuch est ostréiculteur aux Jacquets (les Parcs de l’Impératrice)
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Voici un nom qui est très porté, examinons les statistiques de l’INSEE
1891 – 1915 : 6 637 ; 1916 – 1940 : 7 432 ; 1941 – 1965 : 9 143 ; 1966 – 1990 : 7 727
Au total, 30 939 DUPUY sont nés en France en un siècle partout en France. Au top 10 des départements où on en compte le plus, dans l’ordre : Gironde, Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne, Haute-Garonne, Gers, Paris, Ariège, Loire, Charente.
DUPUY est classé 103e rang des noms les plus portés en France. C‘est le 8e en Pays de Buch.
Toponymie – On dénombre 28 noms de lieux en France avec ‘Dupuy’ (aucun en Gironde). C’est surtout les noms de lieux avec le mot ’Puy’ qui vont nous intéresser, ils sont une multitude. Rien qu’en Gironde on en compte 41 (dont la commune du Puy, près de Monségur).
Et puis on remarque aussi pas mal de noms de lieux qui commencent par Puy- comme Puyblanc, Puybarban, Puymorin, Puynormand, etc.
En Pays de Buch, il n’y a pas beaucoup de ‘Puy’, je n’en ai même repéré qu’un : ‘Puy Bacot’, dans la commune du Temple
Et nous avions la paroisse Sainte-Marie de Puy-Paulin à Bordeaux où se tenait le château de nos Grailly, captaux de Buch. Voir gravure jointe.
Geneanet – Pas moins de 595 996 résultats en effectuant une recherche sur le nom DUPUY dont 24 470 résultats pour la Gironde.
Origine – Il faut lire « DU PUY ». Comme 50 % de nos noms de famille, le nom DUPUY est en rapport avec le lieu où habitait le lointain ancêtre auteur de la lignée. Il désignait donc celui qui habitait sur une colline, une hauteur (puy, du latin podium).
La variante landaise est évidemment DUPOUY (7 550 naissances en 100 ans dans les départements 40, 33, 32, 64, etc.)
Ce nom est classé au 7e rang des noms les plus portés dans l’Hexagone après MARTIN, BERNARD, THOMAS, PETIT, ROBERT et RICHARD ; tout le monde en a dans sa généalogie.
Un nom beaucoup porté mais savez-vous vraiment quelle est son origine ?
Statistiques – 1891 – 1915 : 19 231 ; 1916 – 1940 : 23 214 ; 1941 – 1965 : 30 553 ; 1966 – 1990 : 26 616.
Donc pas moins de 99 614 DURAND qui sont nés en France en 100 ans, dans tous les départements, avec au top 5, Paris, Isère, Loire-Atlantique, Hérault et Tarn.
On peut noter, pendant la même période, les naissances de 2 648 DURANT (Nord, Pas-de-Calais…) et de 2 467 DURAN (Ariège, Gironde…)
Toponymie – Communes de Lésiniac-Durand (16) et Le Mesnil-Durand (14). De très nombreux autres noms de lieux avec ‘Durand’ dont 7 en Gironde.
Geneanet – La recherche avec le nom DURAND nous donne 2 750 207 résultats. Si nous faisons la recherche avec le prénom Durand on obtient 105 910 résultats. Tiens ! Tiens ! On trouve même 1 011 résultats avec le prénom Durande.
Origine – Évidemment plus personne ne se prénomme Durand. Pourtant, les lointains ancêtres auteurs des nombreuses lignées de DURAND, l’avaient pour nom de baptême, celui-ci ayant perduré jusqu’à nos jours. Il est vraisemblablement d’origine germanique, mais très tôt latinisé en Durandus, considéré comme un dérivé du verbe durare (durer), avec le sens de endurant.
Quelques diminutifs : Duranton, Duranthon, Durantau, Duranteau, Durantet, Durantin.
Un rapport avec le Pays de Buch ?
Roland, neveu de Charmemagne, dont les compagnons seraient enterrés sur le site de l’église de Mons à Belin-Béliet (image) avait une épée appelée « Durandal ». Cette épée était, paraît-il, très solide et très résistante…
611 naissances en 100 ans en France, essentiellement dans le département de l’Yonne. Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 83 ; 1916 – 1940 : 142 ; 1941 – 1965 : 184 ; 1966 – 1990 : 202
Zone HTBA – La Teste-de-Buch
Toponymie – On repère ‘La Croix à Durville’ à Saint-Cyr-les-Colons dans l’Yonne. De plus on relève plusieurs lieux-dits ‘Urville’ dont cinq chefs-lieux de communes (Aube, Calvados, deux dans la Manche, Vosges).
Viographie – Rue Durville à Pierrelatte (26)
Geneanet – 21 473 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DURVILLE dont 11 152 pour l’Yonne, 1 227 pour Paris, 673 pour l’Aisne, 630 pour la Manche… Les principales concentrations apparaissent dans les communes de Pourrain 89 (3 447 résultats), Beauvoir 89 (1 330 résultats), Paris (1 065 résultats), Thury 89 (987 résultats).
On obtient 10 806 résultats dans un rayon de 30 km autour de Pourrain (89)
Nous remarquons avec curiosité 687 résultats à Groningen (Pays-Bas)
Origine – Comprendre D’URVILLE, dans le sens de qui est originaire d’Urville, sans doute la commune qui porte ce nom dans le département voisin de l’Aube (Urville est à 100 km à vol de mouette de Pourrain). Signification du toponyme : le domaine ou le village d’Uro, nom de personne germanique et de l’ancien français vile dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Urville_(Aube)
Statistiques INSEE des naissances sur 100 ans :
1891 – 1915 : 26 ; 1916 – 1940 : 31 ; 1941 – 1965 : 41 ; 1966 – 1990 : 46
Au total sont nés 144 DUSSILOL essentiellement dans les départements du Lot et Garonne et de la Gironde. C’est un nom bien d’ici !
Ce nom est peu porté, il n’est pas impossible qu’il soit monophylétique (avec une seule souche et tous les porteurs parents).
Toponymie – On trouve en France trois lieux-dits avec ‘Sillol’ : ‘Le Bois du Sillol à La Fajolle dans l’Aude (carte IGN jointe), ‘Le Sillol’ à Issirac dans le Gard et ‘Sillol’ à La Chapelle-d’Alagnon dans le Cantal
Généanet – 787 résultats et effectuant ne recherche dans la base avec le nom DUSSILLOL. Les plus anciens porteurs habitaient avant 1680 dans ce qui est devenu la Gironde : Cudos, Bernos-Beaulac, Lucmau.
Étymologie – Je pense qu’il faut comprendre le nom de cette façon : DU(S)-SILLOL. L’ancêtre premier porteur du nom devant habiter un lieu appelé ‘Sillol’.
Mais quelle est l’origine de ce nom de lieu ? J’ai épluché les dictionnaires et je n’ai rien trouvé d’évident. Même le « Lexique du gascon parlé dans le Bazadais » de Bernard Vignaud) reste muet. On ne peut pas gagner à tous les coups !
Peut-être une piste, sans garantie : en ancien français un seillon (sellon, seiglon, saillon, sillon, cillon, soillon) est une mesure de terre d’environ 20 perches, le cinquantième d’un arpent.
Comme d’habitude, commençons par examiner les statistiques
1891 – 1915 : 90 ; 1916 – 1940 : 96 ; 1941 – 1965 : 117 ; 1966 – 1990 : 107
Soit 410 DUSSUTOUR qui sont nés en France en un siècle, essentiellement en Dordogne.
Il est possible qu’ils soient tous parents (nom monophylétique).
On va tout de suite leur rajouter 143 naissances SUTOUR dans la même zone.
Toponymie – Pas de lieu-dit à se mettre sous la dent.
Geneanet – 3 630 résultats avec une recherche sur le nom DUSSUTOUR. Les plus anciens, vers 1600, vivaient à Saint-Jean-de-Côle, aujourd’hui en Dordogne.
Étymologie – Lire DU(S)-SUTOUR. Nous sommes en présence de la profession du père du lointain ancêtre auteur de la lignée. Il s’agissait d’un cordonnier, d’un savetier. En occitan ‘sudor’, du latin’sutor’ et du verbe ‘suere ‘, coudre, arranger (de même que le mot suture !).
D’autres noms de famille ont la même origine : SUTOUR, SUDOUR, SUDRE, SUDRET, SUDROT, SUDRAUD, SUDREAU, SUDRIAU, SUDRON, SUDRIE, LASSUDRIE, SUDRY, SOUDRIE, SOUDRYE, SUDRAT…
Duvernoy est un nom porté essentiellement dans la Nièvre (Arleuf, Château-Chinon,…), la Haute-Saône, le Doubs…
Duvernois se rencontre dans la Saône-et-Loire, la Nièvre, le Jura…
Duvernay se repère dans la Haute-Savoie, le Rhône, la Saône-et-Loire…
Signification : Originaire d’un lieu-dit Le Vernoy (du gaulois verno = bois d’aulnes). Avec d’autres terminaisons, on trouve les formes Duverneil, Duverneilh, Duverneix, Duverneuil, Duverneuilh, Duvernet, Duverney, etc.
Voici une famille de noms de familles bien fournie dans toutes les régions de France. Dans le sud nous rencontrons de nombreux noms de lieu ayant entraîné des noms de personnes à commencer par les gascons Dubern et Dubernet et autres Bernède nombreux en Gironde et dans les Landes, mais aussi les Vergnoux, Vernerie, Lavergne, Desvergnes, Vergnenègre, Vergnac, Vergnol, Vergnaud, Vernières.
On pense aussi au patronyme Verne porté par un célèbre Jules.
On repère 32 toponyme avec « Vernoy » en France, essentiellement dans le 71 (Saône-et-Loire, 7 lieux), le 58 (Nièvre, 6 lieux)) mais aussi dans le 01, le 18, le 21, le 25, le 39, le 52, le 70, le 77 et le 89.
Une commune de l’Yonne se nomme Vernoy et une autre se nomme Le Vernoy dans le Doubs.
859 naissances en France en un siècle : Dordogne, Haute-Vienne, Gard, Charente. Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 173 ; 1916 – 1940 : 220 ; 1941 – 1965 : 262 ; 1966 – 1990 : 204
Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Arcachon, Biganos.
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1 397 VERNEUIL (18, 03, 24, 17, 87…)
Toponymie – Aucun nom de lieu ’Duverneuil’, en revanche 88 noms de lieux avec ‘Verneuil’ en France dont pas moins de 19 chefs-lieux de communes.
Geneanet – 15 377 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DUVERNEUIL dont 7 538 pour la Dordogne, 2 022 pour la Haute-Vienne, 1 172 pour le Cher… 239 pour la Gironde.
Il est intéressant de constater que la plus forte concentration de porteurs du nom est à La Gonterie-Boulouneix, commune rattachée maintenant à Brantôme-en-Périgord (24). Nous obtenons le score considérable de 1 466 résultats alors que cette commune ne comptait que 249 habitants en 2016. On obtient 3 755 résultats dans un rayon de 15 km autour de ladite commune.
Origine – Il s’agit du nom du lieu où habitait ou bien était originaire le lointain ancêtre (DU VERNEUIL). Du gaulois verno (« aulne »), de l’occitan vèrnhe, mots qui désignaient le vergne (verne) ou aulne, arbres poussant sur les sols humides.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aulne
Le 12e nom le plus porté à Lanton. 920 naissances en 100 ans en France : Landes, Gironde, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 189 ; 1916 – 1940 : 227 ; 1941 – 1965 : 274 ; 1966 – 1990 : 230
Zone HTBA – Lanton, Audenge, Biscarrosse, Salles, Biganos, Mios, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Andernos-les-Bains, Le Teich, Le Temple, Lacanau…
Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 906 DUVIGNAU (40, 64, 33…), 232 DUVIGNAUD (71…), 1 812 VIGNAU (64, 65, 09…), 3 047 VIGNEAU (33, 64, 47…), 5 778 VIGNAUD (16, 86, 17…), 1 197 VIGNAUX (32, 31, 65…), 392 VIGNEAUX (31, 32…)…
Toponymie – Deux noms de lieux ‘Duvigneau’ à Laluque (40) et à Gravelines (59). Un ‘Duvignau’ à Aire-sur-l’Adour (40). Beaucoup de ‘Vigneau’ et de ‘Vignaud’ avec ‘Vigneau’ à Biganos, ‘Le Vigneau’ à Belin-Béliet, ‘Ruisseau de Vigneau’ à Audenge, 87 ‘Vignau’, 80 ‘Vignaux’, 76 ‘Vigneaux’, etc.
Viographie – Square des Frères-Duvigneau à Audenge (voir illustration)
Geneanet – 15 787 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom DUVIGNEAU dont 2 627 pour les Landes, 2 602 pour la Gironde… Les principales concentrations apparaissent à Bordeaux (483 résultats), Sougé 41 (294 résultats), Lanton (210 résultats). Il est curieux de trouver aussi une concentration relativement conséquente dans la ville de Zutphen aux Pays-Bas (191 résultats).
Origine – DU VIGNEAU. Le lointain ancêtre habitait ou bien était originaire d’un lieu-dit ‘le Vigneau’ qui correspond à un lieu planté en vigne.
Formes voisines : DUVIGNAC, DUVIGNACQ, DUVIGNÈRE, DUVIGNÈRES, DUVIGNON, DUVIGNET…