Éphéméride HTBA – 28 décembre

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Bassin d’Arcachon – 28 décembre 1891 – Les secrets des passes

Goulet de 3 km de large et 9 km de long, l’embouchure du Bassin d’Arcachon est une zone sableuse à la géographie très variable, en évolution permanente.

Les chenaux reliant le Bassin à l’Océan sont appelés

  • la « Passe Sud » qui se situe entre le Banc d’Arguin et la Dune du Pilat
  • et la « Passe Nord » qui se situe entre le Banc d’Arguin et le Banc du toulinget, la seule praticable depuis plusieurs années,

Ces chenaux permettent aux navires de rentrer et de sortir du Bassin, Pas sans mal !! ils seraient les zones de navigation les plus dangereuses d’Europe.

En période d’hiver, les passes sont souvent impraticables, les navires professionnels ne s’y aventurent pas et vont débarquer leurs pêches dans d’autres ports. Ensuite le poisson est rapatrié à la criée d’Arcachon par transport routier.

En mars 1836, un drame terrifiant que l’on appellera le grand malheur, en patois local « lou gran malur ». Ce fût la plus grande catastrophe maritime jamais enregistrée localement avec 78 victimes.

Le lundi 28 décembre 1891 vers midi, lors de son entrée dans les eaux du Bassin d’Arcachon L’Albatros navire de pêche à vapeur affrété par la société des pêcheries de l’océan chavire. Une lame le met de travers et très vite un second coup de mer le fait chavirer, projetant sept hommes à la mer, les cinq autres tentent de s’agripper à la quille, une nouvelle lame les emporte. Un seul des douze hommes d’équipage sauvera sa peau ce jour-là.

Au fil des années les bateaux vont s’améliorer et se moderniser, les prévisions météorologiques vont être plus fiables et il y aura plus de matériels de sécurité à bord des bateaux, ce qui limitera les naufrages et les pertes humaines. Mais les passes du Bassin d’Arcachon restent et resteront meurtrières.

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Aimé

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