Arcachon – 21 novembre 1836 – Le siège de Constantine
Le siège de Constantine, débuté le 21 novembre 1836 fut une tentative française de prendre la ville aux mains du bey de Constantine, dernier dignitaire de la régence d’Alger. Elle était conduite par le maréchal Clauzel. Mal préparée, elle se solda par une catastrophe pour les Français. Trois jours plus tard, la retraite est chaotique sous l’effet de la météo rude et du manque de discipline des soldats.
L’année suivante Louis-Philippe, roi des Français, cherche à obtenir un meilleur résultat aux élections en offrant au pays un peu de gloire militaire et en vengeant l’échec de l’expédition de 1836.
Placée sous les ordres du général de Damrémont, gouverneur général des possessions françaises de l’Afrique du Nord, l’armée française partie de Bône, lance le 13 octobre 1837, l’assaut de Constantine. Le général de Damrémont est emporté par un boulet, et son successeur, le général Valée obtient la victoire. Lors de sa messe funéraire du général de Damrémont aux Invalides, est joué pour la première fois le Requiem de Berlioz
Son petit-fils, le comte Charles Denys de Damrémont, né en 1855 est maire d’Arcachon de 1892 à 1897, date à laquelle survient son décès à Arcachon, villa Constantine. Le comte avait fait construire cette villa remarquable du Front de mer en 1888, par l’entrepreneur Anatole de Malartic et l’architecte Nadeaud de Nouher, qui la dota d’étonnantes souches de cheminées qui, selon la tradition représentent six des canons des Invalides.
Ce maire, conseiller d’arrondissement de 1895 à 1897, président du Yachting- Club d’Arcachon, président de la Société de secours mutuel des marins, est aussi président du Syndicat ostréicole, consacrant une part importante de sa fortune à l’amélioration de la situation des parqueurs. C’est lui qui obtient le transfert de l’administration de la Marine de La Teste-de-Buch à Arcachon le 1er mai 1895.