Éphéméride HTBA – 1er septembre

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La Teste-de-Buch – 1er septembre 1915 – Base de Cazaux

Lors de la Première Guerre mondiale, l’usage des aéronefs militaires est encore cantonné à l’observation aérienne des mouvements des troupes opérant au sol.

Les premières rencontres en vol – souvent fortuites – par des appareils d’observation appartenant à des camps ennemis donnent lieu aux premiers échanges de tir visant à chasser ou à éliminer l’intrus. Rapidement, des appareils isolés ou en formation sont affectés à “la Chasse”.

En août 1915, le capitaine pilote Ferdinand Marzac reçoit  l’ordre de créer l’école des mitrailleurs aériens. Sous son commandement, l’école ouvre le 1er septembre 1915. Elle porte alors le nom d’École de tir aérien de Cazaux. Les activités d’instruction débutent en octobre 1915.

La base sert alors au perfectionnement des premiers pilotes militaires dans le combat aérien.

Le 2 septembre 1916, une unité chargée de l’entraînement à la défense contre avion (DCA) s’installe sur le site, suivie en 1917, par une autre, chargée de la formation à la chasse contre les sous-marins.

Durant le 2e conflit mondial, en mai 1940, l’école devient École de perfectionnement de tir et de bombardement.

C’est en 1962 que le site est baptisé base aérienne BA 120. La guerre froide est alors une réalité et la base est un élément d’une éventuelle riposte. Elle accueille les Mirage IV porteurs de l’arme nucléaire ainsi que le Centre d’études et d’instruction des armes nucléaires, biologiques et chimiques. Elle organise des campagnes de tir aérien où les aviateurs s’exercent avec des munitions réelles. Plus tard, s’ajouteront les escadres de chasse avec leurs Alpha Jet, un escadron d’hélicoptères et l’unité des forces aériennes singapouriennes.

La base forme également les futurs pompiers de l’air grâce à une aire d’entrainement modernisée et aussi des maitres-chiens.

La base aérienne 120 de Cazaux, dédiée à la formation des pilotes de chasse français et étrangers, est l’une des plus anciennes bases aériennes en activité sur le territoire métropolitain.

Aimé

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