Arès – 15 juillet 1822 – Les dromadaires
Le 15 juillet 1822, le Domaine d’Arès est attribué à la barre du tribunal au plus offrant, soit le sieur Antoine de Sauvage qui a quitté Paris pour revenir dans sa région natale. L’acheteur l’emporte pour trente-deux mille cent cinquante francs.
La vaste propriété couvre près de 15 000 hectares. Elle s’étend d’Andernos jusqu’au Temple, représentant plus de deux fois la superficie d’Andernos et Arès, encore réunies à cette époque. Elle se compose de champs, landes, bois, pignadas, marais salants abandonnés, marécages, métairies et terres cultivables, ainsi que du « château » d’Arès, qui n’est en fait qu’une grosse demeure bourgeoise passablement délabrée, sans oublier les deux moulins à eau sur le Cirès.
Sauvage devient maire d’Andernos de 1826 à 1834.
Son imagination vagabonde et son esprit novateur le poussent parfois à des entreprises originales, voire farfelues. En 1827, il achète et importe des dromadaires d’Égypte, dans l’intention de les acclimater dans les landes girondines, selon lui très semblables au désert sablonneux et au climat de leur pays d’origine. Il envisage d’instaurer un mode de transport original de méharis, pour rejoindre Bordeaux avec ces animaux, estimant inutile et trop coûteuse la construction d’une voie ferrée.
La Société d’agriculture du département des Landes avait d’ailleurs, dès 1903, préconisé l’acclimatation du « vaisseau du désert » sur nos terrains sablonneux.
Mais l’originalité, c’est l’emploi qu’en fait Antoine de Sauvage au début d’août 1930, après les Trois Glorieuses. Alors, commandant de la Garde Nationale, il décide de se rendre à Bordeaux à la tête d’un détachement de sa Garde, monté sur les dits dromadaires. Pour quelle raison ? Peut-être veut-il impressionner les républicains ? Quoi qu’il en soit le convoi quitte le château d’Arès le 7 août. Certains de ses membres, l’estomac malade, mettent pied à terre et font la route en tirant leur monture par la corde. L’utilité de ce déplacement à Bordeaux, alors que le nouveau préfet n’est pas encore nommé, reste à démontrer. Ce convoi, un tantinet inhabituel, n’a plus qu’à reprendre le chemin d’Arès le 9 août.
Les dromadaires ne s’acclimatent pas comme attendu ; ils dépérissent peu à peu. À l’exception « d’une chamelle », les derniers sont transférés au château de Lamarque en 1835, quand Antoine de Sauvage revend sa propriété d’Arès.
Effectivement, ne voyant pas le succès poindre au bout de ses entreprises, Sauvage vent son domaine au capitaine de vaisseau Allègre et part faire carrière dans l’administration des finances.
L’idée d’utiliser des dromadaires dans les Landes n’est pas totalement oubliée puisque à l’initiative de l’association Camel’idées, depuis 2021, un turkoman, croisement entre un chameau et un dromadaire, participe à la collecte des déchets sur les plages.
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Arcachon – 15 juillet 1870 – Bref de Pie IX octroyant à la Vierge miraculeuse d’Arcachon la gloire du couronnement couronnement auquel procéda le cardinal Donnet le 16 juillet 1873 : la fresque du sanctuaire, œuvre de Guillaume Alaux, rappelle cette cérémonie.
Arcachon – 15 juillet 1880 – Fermeture de la section « maritime » de l’École Saint-Elme.
Arcachon 15 juillet 1889 – Ouverture de la criée au poisson dans la halle Saint-Ferdinand.
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Arcachon – 15 juillet 1925 – Début des travaux des bâtiments d’exploitation de la source Sainte-Anne des Abatilles.