Andernos-les-Bains – 13 décembre 1897
La ville d’Andernos prend officiellement le nom d’Andernos-les-Bains sous le président de la République Félix Faure, à la demande du futur maire Louis David, par un décret du 13 décembre 1897
L’origine du nom est sans doute EN DERNUS qui signifie « chez Dernus ». Dernus pourrait être le propriétaire de la villa gallo-romaine dont les ruines ont été découvertes en 1903 par Aurélien de Sarrau.
Le site est habité depuis la période préhistorique. Cette occupation est attestée par la présence de nombreux vestiges, aux lieux-dits « La Cassotte », « La Source » et « Le Bétey ».
À l’époque gallo-romaine, la villa d’Andernos, qui fut longtemps considérée comme une basilique, est construite à quelques centaines de mètres du rivage de ce qui est alors l’estuaire de l’Eyre.
À la fin du Moyen Âge, Andernos est un lieu de passage vers Saint-Jacques de Compostelle pour les pèlerins qui, débarqués à Soulac, font une halte à l’église Saint-Éloi pour vénérer sainte Quitterie, patronne de la paroisse.
En 1851 a lieu la séparation entre Arès et Andernos, à l’avantage d’Arès, et Andernos devient l’une des plus petites communes du Bassin d’Arcachon (2 001 hectares).
Au début du XXe siècle, avec le maire Louis David, la ville s’embellit, s’équipe et s’agrandit vers le Bétey.
Pendant la Grande guerre, Andernos-les-Bains accueille Sarah Bernhardt pendant deux ans, ce qui contribue à la renommée de la commune. À partir de 1936, le Casino offre des spectacles de variétés et accueille des vedettes nationales.
L’évolution récente la plus importante est réalisée sous les mandats d’André Lahaye. Les municipalités suivantes poursuivent le développement de la ville en conservant son agréable cadre de vie ; le centre se transforme et la périphérie s’étend, l’urbanisation se poursuit…
C’est maintenant un chef-lieu de canton et sa population d’environ 12 500 habitants en fait la troisième ville du Bassin avec une densité de 620 habitants au km2.