RAPPORT DE LA COMMISSION COMPOSÉE de MM. Brannens, Busquet, E. Simon, Semiac, Hameau, rapporteur.
Messieurs, Vous nous avez chargés de vous présenter un projet de dénomination des voies publiques tant de la ville basse où des rues nouvelles ont été ouvertes, que de la ville haute où n’existe actuellement aucune désignation qui permette aux étrangers de se guider dans ce dédale de plus en plus compliqué.
II nous a paru utile de reprendre, l’une après l’autre, toutes les rues dé la ville et de leur appliquer des limites définitives ; car bon nombre sont mal déterminées et quelques autres ont un parcours irrégulier dans lequel on doit pratiquer des coupures.
Nous avons conservé le titre de Boulevard, Avenue, Cours, Rue, aux voies qui sont déjà ainsi désignées : nous vous proposons de donner ou de conserver le titre d’avenues aux principales voies qui donnent accès dans la forêt ; mais nous vous proposons de donner le titre Allées à toutes les voies intérieures de la ville d’hiver. Ce nom convient mieux que celui de rues, pensons-nous, à des chemins qui circulent capricieusement à travers les chalets et les jardins répandus dans ce grand parc qu’on a appelé improprement ville d’hiver et qui serait mieux dit les Villas d’Hiver. Il aura de plus l’avantage de signifier désormais, par lui-même, que le chemin ainsi dénomme se trouve dans cette partie de la ville et non dans une autre.
Pour les nouveaux noms à donner aux voies de toute nature, nous nous sommes inspirés, Messieurs, des sentiments patriotiques, du respect des traditions et de l’histoire locale, aussi bien que de la reconnaissance que la municipalité tiendra à exprimer à l’égard de ceux qui furent diversement les initiateurs, les patrons ou les bienfaiteurs de notre jeune et florissante cité.
C’est ainsi que nous avons été amenés à vous proposer les noms suivants :
Boulevard Chanzy. — (Ancien boulevard St-Honoré). — Nous n’avons pas à rappeler quel patriote fut le général Chanzy. Après avoir donné le nom de Thiers à la principale place de la ville, le nom de Gambetta à une rue importante, le Conseil a déjà décidé que le nom de Chanzy serait inscrit sur l’une de nos grandes voies. Nous ne pouvions pas trouver mieux que cette prolongation du boulevard de la plage jusqu’à l’extrémité orientale du territoire de la commune.
Avenue Ferdinand Donnet. — (Ancienne avenue St-Ferdinand). — Vous savez que le cardinal Donnet figure dans les vitraux de l’église Notre-Dame d’Arcachon comme ayant mis la dernière main à l’édifice commencé par le moine Thomas lllyricus. C’est une tradition historique qu’il est bon de conserver à côté de la légende ; mais n’oublions pas non plus que l’éminent archevêque donna, pendant 45 ans, dans le Diocèse de Bordeaux, l’exemple du libéralisme, de la tolérance, de la charité et qu’il a contribué puissamment par sa parole et par ses actes, à la fondation et au développement d’Arcachon. Il fut des premiers à y construire une maison dans laquelle il installa des religieuses chargées, en même temps (à la mode Macron) que de recevoir des élèves ayant besoin d’un bon air ou des bains de mer, de se consacrer aux soins et la veillée des malades.
Rue Nathaniel Johnston. — (Ancienne rue Molière). — Le nom de Molière est dans toutes les mémoires comme dans toutes les bibliothèques. Pas n’est besoin d’insister pour faire comprendre qu’il n’y a aucun inconvénient à lui substituer, pour désigner une rue d’Arcachon, un nom qui appartienent plus en propre à notre histoire locale. Nathaniel Johnston qui forma (1838), avec les Mestrézat, Pereyra, Hovy, Galos, Lopès-Diaz, la première compagnie du chemin de fer de Bordeaux à La Teste, fut des premiers aussi à construire (1845) l’un de ces beaux chalets dont le type diversifié donne à notre plage un aspect si pittoresque. N. Johnston fut élu en 1856 par les propriétaires d’Arcachon pour former avec MM. le général Tartas, Cèlérier, Couve, Dasté, John Durand, de Montferrier, Mèrillon, Baron Portal, Thomas Lussan, la Commission syndicale appelée à se prononcer dans l’enquête ouverte sur l’utilité de l’érection d’Arcachon en commune. La commune d’Arcachon constituée en 1857, N. Johnston fit partie du Conseil municipal et contribua pendant de nombreuses années à l’organisation et au développement de la ville naissante.
Rue Duchenne. — Rue nouvelle ouverte entre le boulevard Mestrézat et le boulevard de l’Aiguillon. M. Duchenne était commissaire de l’Inscription maritime au quartier de La Teste, lorsque fut édictée, en 1860, la réglementation sur les concessions des dépôts permanents d’huîtres, c’est-à-dire la prise de possession par l’industrie ostréicole des fonds émergents du Bassin d’Arcachon. Coste avait été le grand promoteur de cette mesure décisive pour l’avenir de notre contrée. M. Duchenne, comme agent de la Marine, contribua pour une large part, à la mise en pratique du règlement et son nom est resté, après celui de Coste, attaché au souvenir de cette précieuse conquête.
Rue Méran. — M. Méran, juge de paix du canton de La Teste, a donné le terrain pour l’ouverture de la rue qui continue l’ancienne rue Saint-Arnaud, jusqu’à la grille du parc Péreire à l’extrémité du boulevard de l’Océan. Son nom fut, dès l’origine, donné à cette partie de la rue. Nous ne voyons aucune raison pour dénommer autrement l’autre partie qui fait suite directement. Nous vous proposons donc de décider que la rue Méran s’étendra du boulevard de l’Océan, près du parc Pereire, jusqu’à la route de Moulleau.
Nous avons pensé qu’il serait bien de conserver autant que possible, le souvenir des anciens noms locaux tels que ceux du Mouëng, d’Eyrac, de Peymaou.
Le Mouëng était cette région comprise entre la pointe de l’Aiguillon et Eyrac. Nous ne saurions trop vous en donner l’étymologie non plus que celle d’Eyrac qui comprenait les points où furent établis, en 1823 l’Hôtel Legallais et, plus tard le débarcadère. Mais nous dirons que le mot Peymaou signifie pic-majeur, pic-culminant. Le Peymaou, en effet (aujourd’hui Mont des Rossignols), est la dune la plus élevée de la forêt d’Arcachon. Elle abrite de sa large base une grande partie des villas de ce grand Sanatorium qui constitue notre station hivernale.
Nous vous proposons’ de donner à la voie qui circule autour du Jardin du Casino, le nom de Pourtour du Casino ; à la voie qui pénètre dans les pins au haut de l’avenue Gambetta, le nom Avenue de la Forêt ; à la voie a qui conduit de l’église Notre-Dame au Moulleau, le nom de Route de Moulleau.
Nous avons réservé, pour désigner les principales allées de la ville d’hiver, les noms des personnages qui ont le plus contribué à la création ou à la renommée de notre station hivernale :
Allée Émile Pereire. — Il était juste de donner le nom d’Émile Pereire à une allée qui traverse, du Casino au Parc, toute la longueur du domaine de la famille Rhôné-Pereire.
Vous savez tous ce qu’Émile Pereire a fait pour Arcachon, soit comme président du Conseil d’administration de la Compagnie du Midi, soit comme propriétaire. Il suffira de rappeler que E. Pereira a fait bâtir, par Compagnie du Midi, le Casino et le Grand-Hôtel ; qu’il a constitué la Société Immobilière d’Arcachon dont les nombreux chalets ont formé, en moins de deux ans, avec ceux de la famille Pereire, le noyau de cette cité originale et élégante qui pousse sous les pins sans entamer la forêt et qui donne aux valétudinaires tout le confort de la ville avec tout le charme des jardins fleuris et des aspects sauvages de nos dunes boisées.
Allée Docteur Pereyra. — Le nom de Pereyra appartient doublement à l’histoire locale. Des trois frères, Aristide, Félix, Emile, les deux premiers furent les actifs administrateurs du chemin de fer de Bordeaux à La Teste, et les prôneurs convaincus de la plage d’Arcachon ; le troisième, Docteur Émile Pereyra, fut nommé inspecteur des bains de mer d’Arcachon après la mort du premier titulaire, le Docteur Jean Hameau (1851). Émile Pereyra ne tarda pas à reconnaître que la partie de forêt domaniale située derrière les premières dunes était admirablement disposée pour une station médicale d’hiver. Il n’épargna dès lors aucun soin, aucune démarche pour réaliser son idée. C’est à lui que l’on doit principalement d’avoir décidé la famille Pereire à créer les villas d’hiver et choisir l’emplacement sur lequel elles ont été assises.
Allée Sarraméa. — Le Docteur Sarraméa (Isidore), de Bordeaux, fut en quelque sorte le précurseur de Pereyra. Son projet d’un établissement médical dans la forêt d’Arcachon pour les enfants malades est antérieur de quelques années à la venue de Pereyra. Malheureusement il ne lui fut donné aucune suite et c’est seulement aujourd’hui que l’assistance publique parait décidée à établir près du Mouleau, le Sanatorium infantile. Sarraméa fut, à tous égards, un ami et l’un des plus zélés promoteurs de notre station médicale.
Allée Corrigan. — Le Docteur Corrigan, président du Collège royal des médecins d’Irlande, prononça, en 1853, son discours d’ouverture sur le Climat médical d’Arcachon et ce fut pour notre station, une véritable bonne fortune, car elle était absolument inconnue alors et le Docteur Corrigan était le premier médecin d’Irlande, si bien le premier que ses confrères lui érigèrent une statue, de son vivant. Le Docteur Corrigan avait été tellement surpris de la guèrison d’un pulmonique après six mois de séjour dans notre forêt, qu’il fit exprès le voyage d’Arcachon, étudia les particularité de la station et composa son discours célèbre. Le nom de Corrigan représente à nos yeux la plus haute expression du corps médical étranger auquel nous avons voulu rendre hommage.
Allée Bouillaud. — Nos hommages au corps médical français se portent naturellement sur le docteur Bouillaud. Le Docteur Bouillaud, l’un des plus illustres professeurs de la Faculté de Paris, a visité Arcachon pour la première fois en 1865. Il présidait le congrès médical dont les premières assises se tenaient à Bordeaux. Le Congrès invité par M. Pereire et transporté gracieusement dans un train spécial par la Compagnie du Midi, inaugura la grande salle Mauresque du Casino par un banquet resté légendaire dans nos annales arcachonnaises. Au milieu du féerique enchantement qui avait saisi tous ces savants médecins réunis au nombre de deux cents, sous la double coupole de notre Alhambra, Bouillaud prononça avec son ardente éloquence des paroles prophétiques en faveur de la station médicale dans la forêt de pins. Jusqu’à sa mort, Bouillaud a été un puissant patron d’Arcachon.
Allées Alphonse XII. – Marie Christine. — Deux chalets de la ville d’hiver, Monaco et Bellegarde ont été illustrés par l’entrevue du roi d Espagne et de sa fiancée l’archiduchesse Marie-Christine d’Autriche. Cet événement historique a été pour Arcachon un événement heureux et le Conseil voudra le consacrer par les dénominations qui lui sont proposées.
Allée Isabelle. — Dans le même ordre d’idées nous vous proposons de donner le nom d’Isabelle à l’Allée où se trouve la villa Carmen, habitée pendant une saison par l’ex-reine d’Espagne, Isabelle II.
Allée Rhôné. — Le nom de Rhôné est inséparable du nom de Pereire. Charles Rhôné fut le bras droit de son beau-père, M. Émile Pereire, dans tout ce qui a été accompli d’important à Arcachon par cette famille puissante. Il représenta le canton de La Teste au Conseil général de la Gironde pendant plusieurs années et servit activement les intérêts de notre commune.
Allée Hennon. — M. Hennon, propriétaire de plusieurs villas importantes dans le haut et dans le bas d’Arcachon, a ouvert une voie circulaire qui s’étend de l’avenue Rapp à avenue de Mentque. Il l’a donnée à la ville aprés avoir fait tous les frais de mise en état.
En conséquence de ces diverses considérations, nous proposons au Conseil d’arrêter les limites et les dénominations des voies publiques d’Arcachon ainsi qu’il suit :
Boulevard Mestrezat. — Des limites de la commune d’Arcachon, sur la route départementale, à 1’origine du boulevard de la Plage.
Boulevard de l’Aiguillon. — Du boulevard Mestrezat près du poste d’octroi, au boulevard Chanzy près de la pointe de l’Aiguillon.
Boulevard Chanzy. — De la pointe de l’Aiguillon à la jonction du boulevard Mestrezat avec le boulevard de la Plage.
Boulevard de la Plage. — De la jonction des boulevards Chanzy et Mestrezat avec la rue des Pêcheries, jusqu’à l’allée de la Chapelle.
Boulevard de l’Océan. — De l’allée de la Chapelle à la grille du parc Pereire, près du Bassin.
Boulevard d’Haussez. — De l’avenue Gambetta à l’origine du boulevard Ferdinand Donnet devant la gare des marchandises.
Boulevard Ferdinand Donnet. — De l’extrémité du boulevard d’Haussez au boulevard de la Plage par l’école du Centre et les écoles Saint-Ferdinand.
Avenue de la Gare. — Du boulevard de la Plage, en face du château, jusqu’à la gare.
Avenue Gambetta. — De la place Thiers au haut de la dune des Musiciens à la jonction de l’avenue de la Forêt.
Avenue Sainte-Marie. — De la place de l’Eglise Notre-Dame à la rue de Joigny, par les chalets Tartas, Fantaisie, Queille, Oliviers et Joigny.
Cours Desbiey. — Du cours Tartas, au pied de la dune de Montretout, jusqu’au boulevard de M. Deganne, par le pied de la dune de Montretout et de la dune du Casino, la Synagogue, l’usine à gaz et le passage à niveau.
Cours Tartas. — De l’avenue Gambetta, en face du boulevard d’Haussez jusqu’à la rue Baleste-Guilhem au pied de la dune de Bellevue par Epaulard, Raoul, Saint-Pierre, les Ecoles, Dubouè.
Cours Lamarque-de-Plaisancc. — De l’allée de la Chapelle à l’avenue de la Gare, par la place de la Mairie.
Allée de la Chapelle. — Du Bassin d’Arcachon au pied de 1’escalier de l’Eglise Notre-Dame, par les villas Alma, Thêrèze, Little, Bonbon.
Rue de la Pêcherie. — De la jonction des trois boulevards Mestrezat, Chanzy, de la Plage, jusqu’au bassin, par la Pêcherie.
Rue Célérier. — Du boulevard de la Plage au bassin, en face de la maison St-Ferdinand et à l’extrémité de la cité Cèlèrier.
Rue des Marins. — Du boulevard de la Plage, au bassin, par les maisons des pécheurs.
Rue Hovy. — Du boulevard de la Plage au bassin, entre la Grande-Villa et les anciennes maisons Hovy.
Rue d Eyrac. — Du boulevard de la Plage au bassin, entre l’hôtel Legallais et le chalet Basse Coplaud.
Rue du Débarcadère. — Du boulevard de la la Plage au débarcadère d’Eyrac, entre le Château et le Musée-Aquarium.
Rue Grenier. — Du boulevard de la Plage au bassin, entre l’hôtel de France et la villa Chaboulon.
Rue Coste. — Du boulevard de l’Aiguillon au bassin par les maisons Lupiac.
Rue Alfred Déjcan. — Du boulevard de la Plage, au boulevard Ferdinand Donnet, par le marché.
Rue Pontac. — Du boulevard de la Plage au boulevard de M. Deganne, par la dune Pontac, la cité Carnus, les Peupliers.
Rue de la Mairie. — De la plage, en face des petits bains chauds jusqu’au cours Desbiey, par la place de la Mairie.
Rue du Casino. — De la plage au pied de la dune du Casino par le Grand-Hotel.
Rue François-Legallais. — De la plage au cours Desbiey, par l’enclos Lestout et les écoles N.-Dame.
Rue Marpon. — De la plage au cours Desbiez, par les maisons Rapin, Texeira, Devoire Chesnaud.
Rue Baleste-Guilhem. — De la plage au cours Desbiey, par le chalet des Flots et Martha.
Rue François-d’Assises. — De la plage au cours Lamarque-de-Plaisance, par villa Maïa et Poisson, Duvigneaud et Danty.
Rue de Joigny. — De la plage au pied de la dune du parc Pereire, et par les chalets Servantie, de Joigny, Myosotis.
Rue du Mouëng. — Du boulevard de l’Aiguillon, à la rue du Collège.
Rue Duchenne. — Du boulevard de l’Aiguillon au boulevard Mestrezat.
Rue du Collège. — De l’église St-Ferdinand au Collège St-Elme.
Rue Durègne. — De la rue Pontac au boulevard Ferdinand Donnet, par les chalets Durègne, Maupetit.
Rue de Lamartine. — De l’avenue de la gare à la rue de la mairie, par le Skating et Ormières, Lucien et Fouchè.
Rue Nathaniel Johnston. — Du boulevard d’Haussez à la rue de Lamartine, en face de la rue du Temple.
Rue du Temple. — Du boulevard de la plage, en face de la villa Pepa, jusqu’à la rue de Lamartine.
Rue Jéhenne. — De la rue de la Mairie à la rue François-Legallais, par Fos, Jampy, la pêcherie Couillaud et Colombier.
Rue de Sourdis. — De la rue François-Legallais à la rue Baleste-Guilhem.
Rue Thomas-Illyricus. — De la rue Baleste-Guilhem à l’allée de la Chapelle.
Rue des Trois-Bornes. — Du cours Lamarque-de-Plaisance au cours Desbiey, par Couach.
Rue Lalesque. — Du boulevard de la plage au cours Lamarque-de-Plaisance, par Rossini et Argilas.
Rue Mèran. — De la route de Moulleau au boulevard de l’Océan, près la grille du parc Pereire, par le chalet Tartas et les jardins Gaffet.
Rue Lafont. — Du cours Tartas au cours Desbiey, par l’ancien gymnase.
Rue des Pilotes. — Du cours Desbiey à la rue de la Mairie, par Cètran et Edouard Simon.
Rue Sébastopol. — De la rue de la Mairie à l’avenue Régnauld.
Rue des Écoles. — De la rue François-Legallais à la rue de Marpon par l’école des filles jusqu’à l’école projetée des garçons.
Route de Moulleau. — De la place de l’église N.-Dame à Moulleau, par Mogador, Helvetia, Riquet, le parc Pereire, les Abatilles.
Avenue Régnauld. — De l’avenue Gambetta au cours Desbiey en montant au guichet du Casino et redescendant jusqu’au cours Desbiey à sa jonction avec la rue François- Legallais.
Avenue de Mentque. — De la place de l’Eglise N.-Dame jusqu’au carrefour de la Sève de Pin, par le Presbytère, Coralyne, les Palmiers, Bellevue et Villenave.
Avenue Rapp. — De la place de l’Eglise N.-Dame jusqu’à l’allée Émile Pereire, par Eurêka, Geny, Delphine, Garcia.
Avenue de la Forêt. — Du cours Desbiey, en face de l’usine à Gaz jusqu’au pourtour du Casino, par l’extrémité de l’avenue Gambetta, Humboldt, Papin, Ducos, Turenne et Tibur.
Pourtour du Casino. — Toute la voie circulaire qui entoure le jardin du Casino.
Allée Émile Pereire. — Du pourtour du Casino, au bas du Moulin-Rouge, jusqu’au chemin de Moulleau, en face de la grille du parc Pereire, par Mireille, Newton, Condê, Montesquieu, Turgot, Beethoven, Riquet et Helvètia.
Allée Beethoven. — De l’allée Émile Pereire à l’allée Fénelon, par Turgot et Beethoven.
Allée Fénelon. — De la place Brémontier à la route de Moulleau, par Tuinguy. Fénelon et le haut de la cote jusqu’au parc Pereire.
Allée Alphonse XII. — De l’allée Émile Pereire jusqu’à la place Brémontier, par Meyerbeer, Noémi, Monaco, Graciosa, Necker.
Allée Marguerite. — De la route de Moulleau à l’avenue Rapp, par Helvètia, Montdèsir, Delphine et Garcia.
Allée Rhôné. — De l’avenue Rapp au carrefour de la Sève de Pin, par Brixton, St-Georges et Méhul.
Allée Montretout. — Du carrefour de la Sève de Pin à l’allée Emile Pereire, par Palissy, Montretout, Daniel-Émile et Bougainville.
Allée de Peymaou. — Du carrefour de la Sève de Pin à 1’allée Brémontier par le bas de Bacon, Sully et Newton, par le tour du mont de Peymaou et Condè, Graciosa, Sylvabelle, Villafranca.
Allée Sully. — De la villa Valérie à l’allée Brémontier par Velleda, Mozart, Milton, Bacon, Odette, Marguerite et Brémontier.
Allée Brémontier. — Du pourtour du Casino à la place Brémontier, par Faust, Antonina, Bellegarde, Marguerite, Brémontier, Villafranca et Peyronnet.
Allée Cœcilia. — De l’allée Docteur Pereyra à l’allée du Soleil, par Livingstone, Cœcilia, Desbiey.
Allée du Soleil. —De la place Brémontier à l’allée Corrigan, par la laitereie Richard, Lympia, Ste-Cèline, Pibrac.
Allée Docteur Pereyra. — De l’allée Brémontier à l’allée Isabelle, par Livingstone, Peyronnet Georges Sand, Souvenir, Diane et Calypso.
Allée Velpeau. — Du pourtour du Casino à l’allée Brémontier par Buffon, Léonie, Jasmin, Richelieu, Gretry, Glenstrae et Peyronnet.
Allée Marie-Christine. — De l’allée Brèmontier entre Berquin et Bellegarde et du pourtour du Casino entre Sèvilla et Léonie jusqu’à l’allée Velpeau, par Germaine, Marie et Grètry.
Allée Anglicane. — De l’allée Velpeau à l’allée du Soleil, par Richelieu, le Temple Anglican, Georges Sand, Lympia.
Allée Bouillaud. — Du pourtour du Casino à l’avenue du Soleil, par Hennon, Minerve, Estherazy, Caprice.
Allée Isabelle. — Du pourtour du Casino à l’allée Corrigan, par Malvirade, Frivolité, Carmen, Trianon, Lutèce, Bianca.
Allée Calypso. — De l’allée Isabelle à l’allée du Soleil par Augustine, Calypso et la villa Soleil.
Allée Corrigan. — Du pourtour du Casino, à la grande dune, par Paul Imbert Ledin, Watteau, hôtel de la Forêt, Tauride.
Allée Sarraméa. — De l’avenue de la Forêt à l’allée du Soleil par Stora et Marie-Adèle.
Allée des Réservoirs. — De l’allée Corrigan aux Réservoirs, par Tauride en face de l’hôtel de la Forêt.
Allée Stella. — De l’avenue de la Forêt entre Stella et Humboldt jusqu’à la même avenue entre Shakespeare et Papin, par Hortensia
Allée Hennon. — De l’avenue de Mentque à l’avenue Rapp par Pervenche, Paola, Conti.
Place de la Mairie. — Entre la Mairie et 1es habitations Lapachet, Bonnal, Fillioux et la rue de la Mairie.
Place Thiers. — Entre la plage et le boulevard de la Plage, en face de l’avenue Gambetta.
Place Brémontier. — Entre les villas Sylvabelle, Vauban, Tinguy, Desbiey, et Troënes.
Place Notre-Dame. — La place qui entoure l’église Notre-Dame, entre les chalets Notre-Dame, Tartas, Marie-Antoinette, Presbytère.
Place St-Ferdinand. — La place qui entoure l’église St-Ferdinand.
Toutes les voies de la ville étant dénommées nous demandons au Conseil de vouloir bien décider :
1° Qu’il est urgent de placer les potaux indicateurs dans tous les points où ils sont utiles ;
2° Qu’il n’a pas lieu de numéroter les enclos et les habitations de la forêt ;
3° Qu’il est indispensable de procéder à un complet et régulier numérotage des maisons et des terrains situés dans la Ville d’Été.
L’Avenir d’Arcachon du 20 septembre 1883https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5430067z/f2.image.r=Christine?rk=64378;0
Voir plans d’Arcachon
Plan de la ville d’Arcachon, lithographie G. Chariol, Bordeaux 1860
https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_DEL_CARTON_38_5/v0001.simple.selectedTab=record.hidesidebar
Arcachon. – Plan général d’Arcachon Éditeur : imp. de Juliot (Tours)
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53029709m.r=plan%20d%27arcachon?rk=21459;2
Plan général d’Arcachon. / dressé… par L. Héteau, …Date d’édition : 1870
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53060579w.r=plan%20d%27arcachon?rk=450646;0
Arcachon. – (Quatre plans de parties d’Arcachon) impr. de Erhard (Paris) 1908
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53006833w.r=plan%20d%27arcachon?rk=42918;4
Plan général d’Arcachon de Moulleau et de La Teste / par Alfred Pichou… 1908
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53062199w.r=plan%20d%27arcachon?rk=515024;0
Plan général d’Arcachon, de Moulleau et de La Teste (Deuxième édition, mise à jour et complétée par André Rebsomen, ,…) / dressé en 1908 par Alfred Pichou, 1926
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530649019.r=plan%20d%27arcachon?rk=386268;0
Plan général d’Arcachon, de Moulleau et de La Teste (3e édition mise à jour et complétée… par André Rebsomen, …) / dressé en 1908 par Alfred Pichou, … Date d’édition : 1935-1936
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53066821f.r=plan%20d%27arcachon?rk=472105;2
Plans de Montauban, Tours, Royan, Calais, Orléans, Angoulême, Saintes, Poitiers, Angers, La Rochelle, Arcachon, Bordeaux, pour les jeunes / Joanne 1916
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530646104.r=plan%20d%27arcachon?rk=772536;0
Arcachon / d’après le plan dressé par M. Pascaud Agent-Voyer, Guides Joanne, 1920
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53064495x/f1.item.r=plan%20d’arcachon
Arcachon. Plan-guide de la ville d’hiver / dressé par Marcel Ormières, Éditeur : G. Pujibet (Arcachon) Date d’édition : 193.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53121332q.r=plan%20d%27arcachon?rk=214593;2