Titre du livre : Lacanau Océan a cent ans 1906-2006
Editeur : Ville de Lacanau
Date de parution : 2006
Ville de parution : Lacanau
Nombre de pages : 304
Ce livre rend compte et raconte tout à la fois comment des élus d’une commune rurale et forestière, des notables bordelais argentés, ingénieurs, architecte, entrepreneurs de travaux publics et de chemins de fer avec l’aide de pionniers, ouvriers, artisans et commerçants vont à partir de 1905-1906 ériger une cité balnéaire dans le Médoc, sur les dunes de la commune de Lacanau, canton de Castelnau de Médoc.
Une riche iconographie puisée dans les archives publiques et privées illustre les différents chapitres.
Illustrateurs, Photographes, Graveurs… : 600
Préfaciers : Jean Michel David, maire de Lacanau
Mots clefs : Tourisme Station balnéaire Côte Aquitaine Médoc
05 11 2007 par René Magnon
Titre du livre : La carte postale, une œuvre. Ethnographie d’une collection.
Editeur : L’Harmattan
Date de parution : 2003
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 254
Etude universitaire autour de la carte postale et de la cartophilie.
« L’auteur analyse plus particulièrement la construction sociohistorique du paysage balnéaire en prenant pour exemple la ville d’Arcachon exposée dans les albums de cartes postales de la collection Christian Delord. »
En fait, fastidieuse énumération de lieux communs noyés dans un galimatias où l’abscons le dispute à l’amphigourique.
11 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : La collection de Christian Delord. L’invention du Bassin d’Arcachon à travers la carte postale
Date de parution : 2003
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 8
Article extrait d’une thèse de docteur de l’université.
« La question de l’image photographique de carte postale, construite ici comme « vue » par Christian Delord, nous ramène à une analyse de la photographie en tant qu’image indicielle, trace d’un enregistrement. L’image photographique de carte postale permet en effet au discours du collectionneur de s’énoncer et de rendre visible le lieu par le jeu des figures, un lieu construit de manière rhétorique comme fragment de territoire.
Mais au-delà d’une attente de vérité métaphysique de cette image, c’est-à-dire transcendentale, une autre attente est également à l’oeuvre : l' »attente de vérité correspondantiste » de l’image… », etc, etc….
Titre de la revue : Le Festin, n° 46
11 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Guide illustré d’Arcachon
Editeur : Imprimerie Centrale A. de Lanefranque
Date de parution : 1872
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 184 pages + 96 pages publicités locales
Un guide intéressant et ancien d’Arcachon réalisé par un pharmacien d’Arcachon (H. Massicault, 280 boulevard de la Plage) : études et appréciations médicales (station maritime, Ville d’Hiver, solidarité des 2 villes, Arcachon au point de vue hygiénique et médical, la ville des bains de mer, bains de mer pour les enfants, conseils généraux aux baigneurs, station d’hiver, la Vallée, la climatologie, citations médicales, Congrès médical, sève de pin maritime) par différents médecins : Dr Rollet, Dr Donné, Dr J. Venot, Dr Brochad, Dr Ed. Durand, Dr Ch. N. Fadhuilhe, Dr Hameau, Dr Le Bret, Dr Lefort, Dr Durand-Fornel, Dr Corrigan, Dr Mess, Dr Salles-Girons, Dr Sebastian, Dr Da Cruz Texeira, Dr Amédée Kérédan).
Très nombreux renseignements généraux sur la commune (locations, Poste, tarifs voiture etc..). Articles sur le Buffet Chinois, le Château Deganne, le Musée aquarium, le Casino d’Arcachon, la Passerelle Saint-Paul, la Villa Péreire, les églises, le Bassin, la gare et les horaires des trains en 1872, le prix des billets, les excursions (Moulleau, Caz(e)aux, Truc de la Truque, le Cippe Brémontier, l’Ile des Oiseaux, les Parcs à Huîtres, le Pilat, le Phare du Cap Ferret, la Pointe du Sud, l’Océan, Arès).
Les renseignements locaux sur Arcachon sont nombreux : le conseil municipal de Monsieur Mauriac, le personnel de mairie, les cultes, l’instruction publique et gratuite (avant Jules Ferry), la Gendarmerie, la Marine, les Douanes, les statistiques.
Les arrêtés municipaux de Monsieur Mauriac, Maire d’Arcachon, sont présents (attention pas question de se baigner en tenue légère, les femmes doivent être revêtues d’une robe prennant jusqu’au cou et descendant aux talons ou robe courte mais avec un pantalon ).
Viennent ansuite les noms et adresses par ordre alphabétique des propriétaires et industriels d’Arcachon, puis la liste par rues et numéros de maison de ces habitants.
On trouve ainsi en 1872 les personnages familiers d’Arcachon à l’époque où ils vivaient encore : Péreire, Mouls, Regnault, la Maréchale de Saint-Arnaud, le Pasteur Radcliff, Dignac, Durègne et bien d’autres.
La liste des villas de la Ville d’Hiver et leurs propriétaires ainsi que la liste des Villas du Moulleau sont présentées.
Horaires des marées de 1872, un guide en anglais écrit par le Réverend Radcliff.
On trouve également les publicités locales détaillées des commerçants et hôteliers d’Arcachon.
Les Villas ou Chalets à louer sont décrits de manière très précise.
Une mine de renseignements à ne pas manquer……
10 07 2005 par Evelyne & Edgar Weiser
Titre du livre : Carnets du littoral – Bassin d’Arcachon
Editeur : Gallimard
Date de parution : 1999
Ce livre est fait par le Conservatoire du Littoral, établissement public d’état, et se compose d’une succession d’esquisses des sites naturels : La Leyre, le parc ornithologique, Certes…etc. De très beaux dessins sur la faune, la flore, les écluses, mais aussi les bateaux et les cabanes
Très beau !
19 03 2005 par Nadia Giraud
Titre du livre : La Mer
Editeur : Librairie de L. Hachette et Cie
Date de parution : 1861
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 428
Un ouvrage qui n’a peut-être pas sa place dans une bibliographie consacrée au seul Bassin d’Arcachon.
Et pourtant.
Michelet né en 1798, marié en 1824, veuf en 1839, se remarie en 1850, il a 52 ans, avec Athanaïs une jeunette de 22 ans qui lui apporte l’amour.
Justement en 1858, il publie « L’Amour » et en 1859, « La Femme ».
La même année, il s’installe pour un long séjour à Saint-Georges de Didonne, pas très loin du Bassin d’Arcachon.
« C’est le petit port de Saint-Georges, près Royan, à l’entrée de la Gironde. Je venais d’y passer cinq mois en grande tranquillité, me recueillant, interrogeant mon cœur, y cherchant de quoi répondre au sujet que j’ai traité en 1859, sujet si délicat, si grave. Le lieu, le livre, se mêlent agréablement dans mes souvenirs. Aurais-je pu l’écrire ailleurs ? je ne sais. Ce qui est sûr, c’est que le parfum sauvage du pays, sa douceur sévère, les senteurs d’amertume vivifiante dont ses bruyères sont charmées, la flore des landes, la flore des dunes, ont fait beaucoup pour ce livre et s’y retrouveront toujours. »
En 1861 ce livre, écrit donc sur les bords de la Gironde, et où il y a sans doute un peu de la main d’Athanaïs, alors collaboratrice discrète mais partout présente, fait découvrir la mer aux Français. Les Français, pour quelques-uns d’entre eux, connaissaient déjà le chemin de la mer avant lui, mais Jules Michelet prend le train en marche, accompagne le mouvement et l’amplifie.
Un train qui aujourd’hui ne s’est toujours pas arrêté.
La Mer, « mélange confus d’idées étranges et d’étranges vérités (1) » fait comprendre que le monde est profondément coupé en deux : ceux qui vivent au bord de la mer et les autres…
Si Arcachon n’est certes pas oublié dans cet ouvrage, force est de reconnaître qu’il est réduit à la portion congrue.
Ce livre fera l’objet de nombreuses rééditions.
Jules Michelet a dit quelque part que dans la troisième, il ne manquerait pas d’ajouter le nom du docteur Sarraméa auquel il vouait une profonde admiration. Sans qu’il soit sûr que cela ait été fait.
« Maître Pierre » d’Edmond About pour la lande, « La Mer » de Jules Michelet pour la plage et « Arcachon et ses environs » d’Oscar Dejean pour la ville constituent ensemble un formidable guide touristique de l’Arcachon naissant.
(1)Antonin Buttura, « L’hiver à Cannes et au Cannet. Les bains de mer de la méditerranée, les bains de sable », Librairie J.-B. Baillière et Fils, Paris-1883, p. 96.
13 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
MILLET Laurent, MERGNAC Marie-Odile, RATEAU Michel, BELSER Christophe
Titre du livre : Les noms de famille en Gironde
Editeur : Archives & Culture
Date de parution : 2006
Nombre de pages : 303
Quel est l’intérêt d’un ouvrage qui énumère des noms ?
Le lecteur, après avoir retrouvé – éventuellement – le sien et ceux de son entourage, va parcourir les listes, par curiosité.
Or ce livre n’est pas qu’une énumération plus ou moins statistique.
Les 1000 premiers noms sont classés dans une liste par ordre de fréquence en Gironde. Celle-ci est suivie, par ordre alphabétique cette fois, d’un article détaillé pour les 300 plus importants : origine du nom, biographie succincte de certains porteurs, anecdotes diverses et variées.
Attention ! Il ne s’agit pas d’un dictionnaire des noms d’origine girondine, mais des noms portés les plus fréquents du département. Logiquement donc Martin arrive en tête, étant le nom de famille le plus répandu en France. Sans surprise on y trouvera aussi dans les 50 premiers les Dupont et Durand.
Accessoirement une partie des 700 noms restants font l’objet d’un très bref encart parsemant les marges du dictionnaire.
Cet ouvrage possède un autre intérêt : des articles généraux sur l’origine des noms (prénoms, métiers, lieux, sobriquets…), sur la généalogie, les noms disparus de Gironde, l’orthographe des noms, et même les patronymes du personnel politique girondin.
Dans ce livre il y a donc toujours quelque chose à apprendre.
22 08 2010 par Pierre Dano
Titre du livre : Le Bassin d’Arcachon à la Belle Epoque. Images de toujours
Editeur : Editions Eric Lacroix
Date de parution : 1992
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 95
Bien qu’exactement contemporaine de l' »Arcachon » d’Eliane Keller et de « La presqu’île Lège Cap-Ferret, évocation historique » de Jacques Ragot et Max Baumann, cette plaquette, au contraire des deux précitées, reste dans le genre du livre d’histoire par les cartes postales en proposant seulement 5 pages de texte sur les 95 qu’elle compte en tout.
20 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Les Esteys m’ont dit. Paroles et légendes du Bassin d’Arcachon
Editeur : Le Poisson Noir, imprimerie Monar
Date de parution : 2007
Ville de parution : Arcachon
Nombre de pages : 39
De succulentes histoires telles qu’on se les racontait le soir dans les cabanes. On y rencontre des figures telles que celle effrayante d’un moine anglican qui se prend pour une huître. Ou celle de Jean Cassepignot (ou Jeannot Cassepigne, c’est selon), grand pêcheur d’anguilles devant l’Éternel et connu pour cela dans le pays sous le chaffre « Masacrayre ». Ou le père Armand Thonière, iconoclaste curé d’Arès, séducteur de dames de sa paroisse. Parmi les textes, se trouve même un inédit de Jules César…
Le tout ne manque ni d’humour ni de poésie et restitue dans un style plaisant l’esprit Bassin.
Préfaciers : Stéphane-Étienne Le Dantec du Puch
30 01 2008 par Marie-Hélène Ricquier
Titre du livre : NOTRE BELLE PATRIE
Editeur : Librairie Hachette Et Compagnie
Date de parution : 1889
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 318
Ce livre évoque les: Sites pittoresques de la France. Commençant par Bordeaux et poursuivant par Arcachon avant de descendre sur Bayonne.
06 11 2005 par dome
Titre du livre : Les Mystères d’un évêché, scènes du jésuitisme et de la rénovation chrétienne
Editeur : Librairie Socialiste Universelle
Date de parution : 1872
Ville de parution : Bruxelles
Nombre de pages : 374 + 341
On ne présente pas Jean-Françoix-Xavier Mouls, entreprenant et dynamique premier curé d’Arcachon, fondateur de la Société Scientifique de cette ville et même héros d’un site Internet : http://www.gallican.org/mouls.htm.
En 1870, il n’accepte pas la proclamation faite à Rome du dogme de l’infaillibilité pontificale qu’il considère comme l’abdication de l’épiscopat devant l’omnipotence du pape.
Il publie alors en 1872 ce roman, plutôt ce sévère pamphlet, dans les colonnes de « La Tribune de Bordeaux » ce qui lui vaudra condamnation et exil en Belgique.
Le héros du roman est l’abbé Freslon (il n’est pas difficile de deviner que dans Freslon il y a Félon) qui deviendra évêque et qui bien sûr n’est autre que le Cardinal Ferdinand Donnet.
Ce roman dont la publication sous forme de feuilleton avait débuté dans le numéro du 1er janvier 1872 de « La Tribune de Bordeaux » et s’était poursuivie de façon érratique jusqu’au 10 mars suivant avant d’être interrompue par voie judiciaire se présente sous la forme de quatre petits opuscules de couverture bleu et respectivement sous-titrés première, deuxième, troisième et quatrième partie. En fait, les deux premiers constituent le premier tome et les deux derniers le second. Seuls les opuscules 1 et 3 comportent une page de titre. L’ensemble est rarissime pour avoir sans doute circulé sous le manteau.
Sur les couvertures l’auteur mentionné est le « Chanoine X. Mouls, Chevalier de la Légion d’honneur, etc. » sans allusion à l’abbé Pierre-François Junqua qui aurait pu participer à la rédaction et qui partagera l’exil de l’auteur en titre.
La première partie est précédée de l’avis de l’éditeur suivant :
« Quel bruit européen autour de ces « Mystères », qui, dès leur apparition dans le journal « La Tribune de Bordeaux », ont été arrêtés, poursuivis et enfin condamnés au mois de mai dernier par la cour d’assises de la Gironde !
Au point de vue religieux et social ils sont une des œuvres capitales de l’époque et l’un des grands signes du temps.
Nous les publions tels qu’ils sont sortis des mains de son auteur, qui est, comme on le sait, un écrivain distingué.
Quel est cet ouvrage qu’on nous demande de toutes parts et qu’on attend avec impatience ? – Un roman ou une histoire ?
Mgr. Freslon, héros de ces mystères, est-il, comme on le pense à Bordeaux et comme les poursuites l’ont donné à comprendre, un personnage vivant et très connu dans le haut clergé ? Aucun prélat n’y est ouvertement désigné. L’auteur a pris un type, un être imaginaire, une espèce de « bouc émissaire », résumant toutes les « imperfections » de l’épiscopat en général.
Ces « Mystères » ont un double but : 1° la chute du romanisme ou jésuitisme dont l’épiscopat est la haute représentation. – 2° Le triomphe d’une rénovation religieuse en harmonie avec les temps modernes.
Comme l’auteur du « Maudit », l’auteur de ces « Mystères », pour mieux atteindre son but et vulgariser ses doctrines, a pris la forme du roman : roman tout palpitant d’intérêt et d’actualité, roman des plus dramatiques.
L’amante de Mgr Freslon, après avoir vécu dans l’intimité de l’épiscopat en France et à Rome, désabusée, dégoûtée des vices et des erreurs du jésuitisme, embrasse la rénovation religieuse et meurt empoisonnée par Mgr. Freslon qui lui doit sa haute position.
Tel est, en peu de mots, le résumé de ce roman déjà célèbre, que nous publions pour la première fois et qui doit avoir sa place dans toute bibliothèque de choix. »
En quatrième de couverture, l’éditeur propose à la vente un ensemble d’ouvrages de l’abbé Mouls :
« Conférences par le Chanoine Mouls, à Bruxelles.
1ère série – Le Confessionnal.
2ème série – La Démocratie.
3ème série – Cri d’alarme. – L’Encyclique. Le Syllabus.
4ème série – Les Couvents.
5ème série – Le Jésuitisme.
6ème série – Le Dévouement. – L’Union.
7ème série – Dieu. – Le Dieu de Rome et le Dieu de l’Evangile.
8ème série – La Fraternité. – L’Egalité.
9ème série – La liberté de conscience. – La liberté religieuse.
10ème série – Le Despotisme épiscopal.
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Ma Rupture avec Rome, par le chanoine Mouls.
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En préparation :
Les Héros de la liberté chrétienne.
Les Drames du Couvent.
14 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand