Affluents de la Grande Leyre

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En prenant les communes par ordre alphabétique, voici la liste non exhaustive des affluents de la Grande Leyre.

À Commensacq, les ruisseaux de Cantegrit 8.7 km, de Chouly ou Barade des Houssats 7,7 km, de Laste (de 17,2 km de longueur, ce ruisseau prend sa source dans la commune de Sabres, sous le nom de ruisseau du Séneton, prend le nom de ruisseau de Bordes de Brin puis celui de ruisseau de Laste avant de se jeter en rive droite dans la Grande Leyre), ruisseau de Mougnocq 8 km, du Mourdouat 9.9 km, de Néou ou Barade de Chinan 5,2 km ;

à Liposthey, le ruisseau du Mourcaou 8.7 km ; à Moustey, le ruisseau du Brous 2,8 km ;     

à Pissos, les ruisseaux de Berdoy 2,6 km (vient de « vern », aulne ou vergne), de Calède 4,9 km, de la Crotte 3,9 km, de la Hourille 6,7 km, de Richet (de 11,4 km de long, il a sa source sous le nom de Barade Dous Claous, et se jette en rive droite), ruisseaux du Moulin de Daugnague 4,3 km, du Moulin de la Hille 6,5 km.

Pissos compte cinq moulins à eau : Lescoumes, de La Hille, Nau, de Daugnague, et la Molette. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la Grande Lande vit en quasi autarcie alimentaire. On vient faire moudre au moulin du quartier le froment ou le seigle qui servent à préparer les miches de la semaine que l’on fait cuire dans le four familial installé sur chaque airial. Au début du XXe siècle, les mœurs évoluent, des boulangers commencent à s’installer ; les moulins sont progressivement désertés, les fours à pain des airiaux sont abandonnés.

https://docplayer.fr/24339820-Les-quartiers-de-pissos.html

À Sabres, le ruisseau de l’Escamat, long de 19.7 km, prend sa source dans la commune de Labrit et se jette en rive droite à Sabres. Au début du XIXe siècle, la commune de Sabres, pour une population de 2 000 habitants environ, ne compte pas moins de huit moulins dont quatre sur l’Escamat. Leur implantation ne peut se faire au hasard. Dans ce terrain sableux, l’amarrage et l’entretien onéreux du barrage sont pour le meunier un souci constant. C’est pourquoi les moulins de la région sont tous situés sur de petits cours d’eau et non sur la Grande Leyre en aval de Sabres, un débit parfois trop puissant et une largeur trop importante risquant de rompre les barrages. On dénombre une soixantaine de moulins à la fin du XVIIIe siècle, dans l’ensemble du bassin versant de l’Eyre (plus tard viendront les scieries). Le métier du meunier consiste exclusivement à prendre le grain et à restituer la mouture. Il travaille principalement le seigle, mais aussi d’autres céréales. Il fait payer son service en usant du droit de pugnère (poignée) : il prélève une part du grain à moudre (de 10 à 20 % ; certains ont la réputation d’avoir la main lourde !) De plus en plus, au XIXe siècle, les frais de mouture sont acquittés en numéraire ; l’administration doit intervenir pour refréner la cupidité des meuniers, accusés de tricher dans l’art des poids et mesures. Le Moulin du Bas[1], situé sur l’Escamat, sur le territoire de l’écomusée de Marquèze, constitue un atout majeur pour cet Écomusée.

http://www.histoiresocialedeslandes.org/fr_tourisme_patrimoine_marqueze_meunier.asp« 

Toujours à Sabres, les ruisseaux de Maouheyt 5,3 km, de Nahouns : 9.1 km,

À Solférino, le Canal du Taston : 9.52 km.

Affluents de la rive gauche de la Grande Leyre

Souvenons-nous qu’au début du Quaternaire, la région landaise n’est qu’un vaste marécage, toujours occupé par les divagations d’un fleuve principal. Elle achève de se combler par les vastes nappes d’alluvions graveleuses qu’alimente l’érosion des Pyrénées et du Massif Central. L’alternance climatique est accompagnée d’oscillations du niveau de la mer et d’une succession d’épisodes de creusement – les fleuves s’encaissent et ont un débit plus important – et de remblaiement du réseau hydrographique, dont témoigne l’étagement des terrasses alluviales le long des fleuves et grandes rivières. La Garonne se déplace vers le nord-est et par suite du relèvement du plan d’eau des étangs obstrués, il a dû se faire, dans les vallées qui en dépendent, un remblayage favorable à l’établissement de captures. À ce sujet, la feuille de Sore de la Carte à 1 : 80 000 et l’extrait de la Carte à 1 : 200 000 sont tout à fait instructifs. Dans le prolongement des principaux affluents de la Grande Leyre s’alignent des étangs, des marécages, allongés E-W dans la direction des tronçons des rivières décapitées. Ainsi, le ruisseau de Canteloup, qui se jette dans l’étang d’Aureilhan, se prolonge à l’est par une zone étroite de dépressions où sont de nombreux marécages, zone qui aboutit entre Labouheyre et Commensacq au ruisseau des Hagnas, affluent du ruisseau de Mougnocq lui-même affluent de la Grande Leyre ; de même, la Moulasse, qui se déverse dans l’étang de Parentis, se relie en ligne droite, par la zone de dépression marécageuse de Liposthey, à divers affluents du ruisseau du Mercaou lui-même affluent de la Grande Leyre. Ainsi le débit de l’Eyre, renforcé aux dépens de ces rivières voisines, a pu maintenir sa communication directe avec l’Atlantique.

« Contribution à l’étude du sol des landes de Gascogne », J. Blayac, Annales de géographie Année 1916 133 pp. 23-46

https://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1916_num_25_133_8850

Principaux affluents de la Grande Leyre / et Eyre

https://www.gesteau.fr/sites/default/files/gesteau/content_files/document/sage_leyre_pagd_reglement_nov2012.pdf

 

Voir page 45 à 47

https://www.gesteau.fr/sites/default/files/sage_leyre_ep2_rapport_environnemental.pdf

[1] – Le moulin sur pilotis que l’on voit aujourd’hui à Marquèze provient de la commune de Geloux. La maison originale de meunier avait elle aussi disparu et à son emplacement a été remontée une maison semblable trouvée sur la commune de Vert.

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Raphaël

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