Dortignac Geneviève et de Laubier Guillaume
Titre du livre : L’art de vivre sur le Bassin d’Arcachon
Editeur : Flammarion
Date de parution : 2003
Nombre de pages : 168
Très très beau livre sur de magnifiques intérieurs de cabanes ou de villas cossues avec interview de leurs habitants. On y parle d’architecture mais surtout d’art de vivre et l’on passe du modeste (mais oh combien charmant) au plus luxueux. Tout cela est plutôt agréable à regarder ; de plus on peut y pêcher des tas d’idées de déco !
17 03 2005 par Nadia Giraud
Titre du livre : Procès et condamnation de l’abbé Junqua pour outrage à la morale publique et religieuse, aux bonnes mœurs, à une religion reconnue par l’Etat. – Excitation à la haine et au mépris des citoyens les uns envers les autres.
Editeur : Imprimerie Duverdier & Cie
Date de parution : 1872
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 76
L’effondrement du Second Empire, en privant le curé Mouls de nombre des appuis sur lesquels il comptait pour lui assurer une promotion épiscopale, le maintenait dans un poste subalterne à la cathédrale de Bordeaux quand au début de l’année 1872, le journal bordelais la Tribune publiait en feuilleton le roman d’un auteur anonyme intitulé Les mystères d’un évêché.
Cette publication faisait scandale et était vite interrompue par l’autorité judiciaire.
Dès le mois de juin suivant, l’affaire se plaidait devant la cour d’assises de Bordeaux, c’était la règle à l’époque.
Les prévenus étaient trois.
Le premier, à l’évidence le meneur, François-Xavier Mouls ancien curé d’Arcachon, avait jugé plus prudent de mettre une frontière entre les rigueurs de la loi et lui, en se réfugiant à Bruxelles. Son comparse tout comme lui prêtre, François Junqua, était défendu par Maître Mie et le dernier, Jean Peychez, qui était là pour être le gérant du journal, par Maître Le Chevalier.
Cette plaquette est en quelque sorte la sténographie des débats. Encore que si elle reprend l’intégralité des réquisitoires, elle passe beaucoup plus rapidement sur les plaidoiries de la défense qu’elle élude d’une pirouette. Sans doute avec raison, puisque Albert de Ricaudy écrira en 1930 : « M. Mie parla pendant six heures, beaucoup, semble-t-il pour ne rien dire… Bref, il remplaça la qualité de sa plaidoirie par la quantité et son argumentation par des digressions. »
Bien qu’il s’en défende à plusieurs reprises, la très longue intervention du Procureur Général tient souvent plus du sermon que du réquisitoire : la soutane du prêtre n’était-elle pas alors de la même couleur que la robe du magistrat ?
Cette plaquette est sans doute, par son côté juridique, assez fastidieuse à lire. Pourtant elle propose une intéressante étude de texte autour du roman du curé Mouls, mais sans, il est vrai, en révéler les clés.
Ni les prévenus, ni le Ministère Public n’avaient intérêt à leurs divulgations et nous restons sur notre faim.
Le passage (page 55) où le Procureur Général évoque un échange de lettres entre les deux prêtres dans lesquelles ceux-ci, par code, désignent l’évêché et l’évêque respectivement par la librairie et le libraire… est assez savoureux et nous plonge dans un véritable roman d’espionnage.
La lecture de ce document laisse une double impression.
La première, désagréable, d’assister à l’un de ces procès en sorcellerie dans lesquels, deux cent cinquante ans plus tôt, la Justice n’hésitait pas à se fourvoyer ; la seconde plus sympathique, de regarder un film comique, Laurel & Hardy dans les ordres, où l’un court après une ambition démesurée quand l’autre est poursuivi par le démon de midi.
Mais la soutane empêchant de courir vite, le premier n’atteint jamais la mitre qu’il convoite et le second est vite rattrapé par le démon…
La Cour d’assises aura la main un peu lourde. Peychez écopera de 3 mois de prison et 2 000 francs d’amende – et à cette époque, quand on était condamné à une peine de prison, on l’effectuait entièrement – Junqua sera gratifié de 2 ans de prison et de 3 000 francs d’amende. Mouls, quant à lui, sera condamné par défaut à la même peine que son complice Junqua. Ce qui paraît indulgent, d’abord pour être l’auteur des Mystères d’un évêché et ensuite pour ne pas s’être présenté devant la Cour d’assises.
Junqua fera 2 ans ½ de prison parce qu’à sa peine s’en ajoutait une autre de 6 mois pour port illégal de soutane. Après quoi, il défroquera définitivement et s’installera à Paris où il se mariera : le démon avait été le plus fort…
Texte intégral
Mots clefs : Mouls
30 06 2006 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Les albums de dessin: le Bassin d’Arcachon et la Grande Lande
Editeur : CLEM
Date de parution : 1998
Nombre de pages : 151
Tome III des albums de dessin de Léo Drouyn ce livre d’art et d’histoire, a été réalisé sous la direction de Bernard Larrieu. Cet ouvrage est fondamental pour connaître la réalité de notre région il y a 150 ans, puisque les dessins, la plupart inédits,ont été réalisés entre 1849 et 1870.
L’étude des dessins a été confiée à Robert AUFAN (La Teste: 11, Certes: 1, Le Ferret: 10, La forêt d’Arcachon: 20, La Forêt et les hommes: 19, Les débuts d’Arcachon: 21, Arcachon l’époque des grandes villas: 13) Jean René LALANNE (Ychoux en grande lande: 20) et Bernard LARRIEU (un espace onirique: 6).
Cette présentation est précédée d’articles signés Michel Boyé, Robert Aufan, Jean René Lalanne, Jean Tucoo-Chala et Bernard Larrieu.
Préfaciers : Jacques SARGOS
30 04 2005 par Robert Aufan
Titre du livre : Guide pratique de l’étranger à Arcachon
Editeur : Imprimerie Gounouilhou
Date de parution : 1864
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 108
Très intéressant guide pratique et touristique d’Arcachon qui s’inscrit en importance juste après l’Arcachon et ses environs d’Oscar Dejean.
Dans son introduction l’auteur, après avoir ironisé sur le nombre déjà important des ouvrages historiques consacrés à cette région, poursuit : « On cherche alors vainement, à travers les lignes charmantes de ces conteurs maroquinés, un bout de répertoire simple, commode et précis. Ce manuel facile et bref, Arcachon ne l’avait pas. Nous avons songé à le lui donner. Ces quelques feuilles volantes n’ont qu’un but : être utiles. Cet indicateur modeste qu’un désir : être exact. »
La page de titre précise : « Ouvrage illustré de vingt gravures sur bois d’après les photographies d’Alphonse Terpereau et de la carte générale d’Arcachon et de ses environs tirées de l’Arcachon illustré du même auteur.
Ces gravures en pleine page constituent une très riche base d’illustrations de l’époque que l’on retrouvera dans nombre de supports. Il s’agit de :
Gare d’Arcachon;
Villa Montretout;
Villa Faust;
Villa Brémontier;
Villa Cœcilia;
Villa du Moulin-Rouge;
Observatoire Sainte-Cécile;
Gymnase & Manège;
Casino;
Théâtre San-Carlino;
Villa Victoria (Maison de famille);
Villa Isabelle (Maison de famille);
Villa Napoléon;
Buffet chinois;
Notre-Dame d’Arcachon;
Eglise Saint-Ferdinand;
Eglise de Notre-Dame des Passes;
Rond-point de Notre-Dame des Passes;
La grotte de Gizelle;
Cippe Brémontier.
La page de titre fait donc référence à un Arcachon illustré du même auteur.
L’Album Universel des eaux Minérales, des Bains de Mer et des Stations d’Hiver de J. Bernis publié la même année que ce Guide pratique de l’étranger à Arcachon disait lui-aussi s’appuyer sur un extrait de ce même Arcachon illustré.
Lequel reste un mystère parce qu’inconnu à la Bibliothèque Nationale qui ne mentionne pour ce même auteur et sur le même sujet que Les Villes nouvelles. Arcachon, la plage, la forêt et la ville d’hiver de 43 pages publié à Bordeaux à l’imprimerie d’A. Bord en 1863.
25 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Le chalet des Pervenches
Editeur : Plon-Nourrit & Cie
Date de parution : 1920
Ville de parution : Paris
Nombre de pages : 246
Publié in La France, sous le titre « Le Secret de la Cadichonne », du mercredi 5 octobre au vendredi 9 décembre 1887.
Première édition sous le titre « Le Chalet des Pervenches » chez Plon en 1888.
L’intrigue de ce roman policier, genre dont l’auteur est à la fois un précurseur et un prolifique spécialiste, se déroule en grande partie à Arcachon, et plus particulièrement autour de ce chalet des Pervenches qui ressemble beaucoup à la villa Molière aujourd’hui devenue La Bretagne :
« Elle était construite sur le modèle du chalet Pereire, le plus vaste et le plus beau de tous ceux qui bordent la plage ; une maison de bois et de briques, agrémentée de balcons ouvragés, entourés de galeries extérieures et percée d’une multitude de portes et fenêtres. »
La maison est louée par le Marquis de Briouze dont la seconde épouse, née Dolorès de Barancos, riche andalouse au tempérament de feu collectionne les amants. Elle en attire un, nuitamment, dans un guet-apens devant sa villa pour le tuer parce qu’elle n’en a plus l’usage, faisant de cette paisible villa une véritable tour de Nesle.
Le héros, Aurélien Biscaros, est pressenti par cette redoutable Messaline pour occuper la charge ainsi libérée.
Mais celui-ci décline l’offre à plusieurs reprises étant secrètement amoureux de Nicole de Briouze, belle-fille de la Marquise. S’en suit une série de péripéties mettant en relief la noirceur d’âme de la Marquise aidée dans ses projets morbides par l’un de ses anciens amants ayant survécu à sa disgrâce, Fernand de Saint-Osvin.
Pour faire place nette autour d’elle, la redoutable Marquise traite sa belle-fille à l’arsenic et oblige son barbon de mari à des devoirs conjugaux répétés qui épuisent petit à petit sa santé.
Mais la soubrette de Nicole de Briouze, Bernadette dite La Cadichonne, (l’auteur précise que la cadichonne est la grisette de Bordeaux) veille et fait échouer tous ces complots obligeant même la Marquise au suicide.
Le roman se termine sur un duel épique et truqué, au fusil, dans le brouillard d’un petit matin d’automne, entre Aurélien Biscaros et Fernand de Saint Osvin, sur les crassats de l’Ile aux Oiseaux que la marée a découvert.
Comme dans un véritable western, ce que l’auteur ne manque pas de signaler.
Malgré toute la rouerie de l’amant délaissé et sa tricherie, la providence protège le héros en précipitant le méchant dans un trou de vase où bientôt il s’engloutit tout entier.
Le climat d’Arcachon bien que réputé ne sera cependant pas suffisant pour guérir de son épuisement le Marquis à nouveau veuf, ce qui permettra à Nicole d’épouser Aurélien malgré sa roture.
La connaissance tant de la région que des mœurs et du langage des autochtones laisse penser que Fortuné du Boisgobey a séjourné longuement à Arcachon, et de nombreux détails qu’il y était descendu au Grand Hôtel.
Ce roman est bien écrit par quelqu’un d’expérience mais l’ambiance qui s’en dégage faite de longueurs donne l’impression que plus que des ressorts de l’intrigue ou du caractère des personnages, l’auteur se préoccupe avant tout… du nombre de lignes produites.
On trouvera dans ses papiers que ce roman faisait 14 124 lignes qui lui avaient été payées 4 943,40 francs par le journal La France.
12 07 2005 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Constance et la Ville d’Hiver
Editeur : Presses de la Cité
Date de parution : 2007
Nombre de pages : 386
Après 13 années passées dans les colonies, le médecin-capitaine Rémi Darrast rentre à Arcachon, dans la villa familiale de la Ville d’Hiver allée Bouillaud. Il y retrouve sa fille, Constance, une adolescente de 15 ans qui n’a de fait jamais connu ses parents : sa mère est emportée par la maladie peu après sa naissance et son père part alors qu’elle n’a que 2 ans. Elle est élevé par la « famille » : grands-parents, oncles, tantes, cousins etc., mais nul ne saura lui apporter l’authentique affection d’un père et d’une mère.
Rémi se trouve confronté à une sauvageonne fantasque et rebelle, qui se ferme littéralement comme une huître chaque fois qu’il cherche à tisser ces liens de complicité naturels qui unissent une fille à son père. Mais il ne s’agit pas de simples foucades d’une adolescente difficile qui reprocherait à son père de l’avoir trop longtemps délaissée.
Constance abrite un secret trop lourd pour elle, mais qu’elle ne peut révéler à ce père qui fait soudain irruption dans sa vie. C’est donc à Rémi qu’il appartiendra de le découvrir pour en délivrer sa fille et lui permettre de l’aimer en retour.
Ce beau roman qui se déroule en 1900 traite avec subtilité de l’absence et de l’amour. Le lecteur (re)découvrira avec bonheur la magie du Bassin et des ses habitants : l’auteur, Alain Dubos, nous fait partager la vie aussi bien des bourgeois et des industriels que des ostréiculteurs et des résiniers.
Ce roman régionaliste – au sens noble du terme – est une vraie réussite. Ecrit dans un style à la fois classique et enlevé, il donne au lecteur, une fois le livre refermé, l’envie de connaître la suite des aventures de Rémi et Constance Darrast. Alain Dubos y-a-t-il songé ?
14 08 2008 par Evelyne & Edgar Weiser
Titre du livre : La cantilène d’Arcachon
Editeur : Librairie Albert Mollat
Date de parution : 1926
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 127
Recueil bien présenté et agréable à regarder grâce aux sympathiques compositions de l’architecte Raoul Jourde qui égayent 24 poèmes écrits un jour où Calliope était loin d’Arcachon…
« La Ville d’Hiver.
Dans la Ville d’Hiver les villas sont blotties
pareilles à des nids au milieu des grands pins.
…
Autour d’elles, c’est le silence glacial
drapant chaque maison d’un voile sépulcral.
Des gens y vivent, mais l’on n’aperçoit personne. »
L’édition originale comprend cinquante exemplaires, sur papier de Hollande, numérotés de 1 à 50.
Illustrateurs, Photographes, Graveurs… : Raoul Jourde
16 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : La vie municipale d’Andernos et d’Arès sous la Révolution (1790-1795)
Editeur : Bergeret
Date de parution : 1976
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 132
Les villages d’Andernos et d’Arès, de superficie et de population inversement proportionnées (275 habitants éparpillés sur 2000 hectares à Andernos contre 415 habitants groupés au centre des 4500 hectares d’Arès à la veille de la Révolution) ne formaient qu’une commune correpondant à la vieille paroisse d’Andernos avec St-Éloi pour unique église.
Après une présentation des conditions de vie dans ce pays pauvre et marécageux, plus isolé de Bordeaux que ne l’était La Teste, l’auteur retrace en deux parties (« Sous la Constituante et la Législative », « Sous la Convention ») « la première vie municipale d’Andernos modelée par les événements nationaux dont elle était le lointain mais fidèle écho ».
Préfaciers : Bernard Soulignac agrégé d’Hisoire
17 10 2005 par Marie-Hélène Ricquier
Titre du livre : Jean et Annette, ou les orphelins d’Arcachon
Editeur : Ch. Lahure, imprimeur
Date de parution : 1868
Ville de parution : Paris
Conte enfantin présenté en feuilleton dans la très discrète revue « La semaine des enfants, Magasin d’images et de lectures amusantes et instructives » et signé O. Dupin qui est à l’évidence un pseudonyme.
Derrière lequel se cache peut-être quelqu’un comme Oscar Dejean ?
Jean et Annette, ou les orphelins d’Arcachon.
La semaine des enfants n° 957 du 28 novembre 1868, pages 134-135 : 1) Après la tempête; n° 958 du 2 décembre 1868, pages 143-144 : 2) Le départ des orphelins; n° 959 du 5 décembre 1868, page 147 : 3) Où passeront-ils la nuit ?; n° 960 du 9 décembre 1868, pages 159-160 : 4) Une famille dans les Landes; n° 961 du 12 décembre 1868, page 167; n° 962 du 16 décembre 1868, page 175 : 5) Le boudin et la galette; n° 963 du 19 décembre 1868, page 184; n° 965 du 23 décembre 1868, page 191 : 6) Maître François; n° 965 du 26 décembre 1868, page 199 : 7) Retour de Mme François; n° 966 du 30 décembre 1868, pages 207-208 : 8) Dévouement; n° 967 du 2 janvier 1869, pages 214-216 : 9) Une douce surprise; n° 968 du 6 janvier 1869, pages 222-223 : 10) Une halte dans les Landes.
Titre de la revue : La semaine des enfants
14 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : Le mal des marais
Editeur : Lucien Souny
Date de parution : 2006
Ville de parution : Saint Paul
Nombre de pages : 225
Marie une jeune fille de Lacanau, aux alentours de la Révolution, gardienne d’un troupeau de moutons sur la lande entre son village et les marais du Porge dans le grand pays de Buch lutte contre une force inquiétante qui s’anime en elle.
Espérant s’en libérer, Marie décide de partir pour la ville proche et lointaine tout à la fois pour l’époque, Bordeaux, au grand désespoir de son jeune amoureux, Rémi. En prise aux tourments de la ville, de son port et de ses mauvaises fréquentations elle est envoyée en Martinique par un esclavagiste sans scrupule.
Elle y découvre la vie, l’amour à nouveau, mais rien n’y fait. Elle décide de revenir dans son village natal pour tenter de combattre préjugés et sortilèges et découvrir enfin les raisons de la terrible malédiction qui pése sur la famille.
05 11 2007 par René Magnon
Duporge Bernard et Grèze Cédric
Titre du livre : Histoires peu ordinaires à Lacanau
Editeur : Elytis
Date de parution : 2006
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 127
Tous deux correspondants locaux à Sud-Ouest, Bernard Duporge et Cédric Grèze n’ont pas hésité à entrer dans cette collection « peu ordinaire » pour narrer à leur manière des faits divers survenus dans la station médocaine, comme à Arcachon ou au Cap-Ferret.
Dans ce recueil de nouvelles Bernard Duporge se nourrit d’événements locaux anciens aussi divers que cocasses par exemple : l’annulation du concours de pêche traditionnel au pont du canal , la disparition du chemin de fer des Landes, la mise en place d’une nouvelle cloche en l’église Saint Vincent de Lacanau en 1981, l’hiver glacial et fortement enneigé de 1956.
Cédric, lui, se love dans des faits divers plus récents avec émotion, notamment quand il parle de la noyade d’un enfant et de la confrontation d’un père avec cette mort : « la mort elle est rusée, elle connait les astuces les plus fines quand elle a décidé de vous donner un baiser… »
Il romance avec verve et drôlerie les braquages, par des amateurs, d’une banque et d’un magasin de surf et donne dans d’autres récits une description personnelle et originale des faits et méfaits d’une certaine jeunesse hors norme, de ses histoires d’amour et de sexe.
Ces nouvelles sont d’un genre nouveau. Si parfois elles peuvent dérouter le lecteur elles n’en sont pas moins dénuées de mélancolie pour Bernard et de romantisme pour Cédric.
12 12 2007 par René Magnon
Duprat Sébastien, Goulaze Hervé, Tucoo-Chala Jean
Titre du livre : Fonds Jules Chambrelent (1817 – 1893). Collections de l’Ecomusée de la Grande Lande. Analyses et interprétations.
Editeur : Parc naturel régional des Landes de Gascogne
Date de parution : 2002
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 46
Etudes réalisées à partir du « fonds Chambrelent » acheté en 1994 à Jacques Sargos par le Parc naturel régional des Landes de Gascogne.
Elles comportent :
« Du négoce à l’administration » par Sébastien Duprat;
« L’ingénieur et les incendies : conceptions et actions de Jules Chambrelent concernant la protection de la forêt landaise contre les sinistres du feu » par Hervé Goulaze;
« Un combat permanent » par Sébastien Duprat;
« Le négoce du vin et la viticulture dans l’œuvre de Chambrelent : un aspect des limites de la « réussite » agronomique de l’ingénieur » par Hervé Goulaze.
« Conclusion » par Jean Tucoo-Chala.
La première étude est une biographie de Jules Chambrelent.
Titre de la revue : Travaux et colloques scientifiques – n° 4 du Parc naturel régional des Landes de Gascogne.
09 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : LEGE CAP FERRET
Editeur : Alan Sutton
Date de parution : 2003
Nombre de pages : 127
Comme son titre l’indique, des cartes anciennes dans l’ordre des villages, en descendant vers le sud, de la plus « jeune » commune du Bassin puisqu’elle ne date que de 1976.
Les cartes sont évidemment très antérieures à cette date et racontent l’histoire des premiers colons de ce territoire longtemps resté isolé, faute de route
19 03 2005 par Nadia Giraud
Titre du livre : Autrefois…Le Cap Ferret
Editeur : Confluences
Date de parution : 2004
Nombre de pages : 156
L’auteur partage sa collection privée pour rendre hommage aux pionniers qui ont fondé le Cap Ferret. Dans l’ordre : les marins des liaisons avec Arcachon, ceux des tramways forestiers, les pêcheurs, le phare et le sémaphore, l’église et les commerces…pour finir sur la période militaire de la base d’hydravions.
Pour tous les amoureux du coin
19 03 2005 par Nadia Giraud
Titre du livre : Réplique pour le Sieur Brun, Notaire Royal, & Juge de la Juridiction de Leige en Buch. Contre le Sieur Turpin, Marchand & Revendeur de bled à la Teste
Editeur : Jean Chappuis, Imprimeur de la Cour de Parlement
Date de parution : s. d.
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 62
Ecritures de l’avocat du Sieur Brun, notaire, juge et aussi procureur pris à partie dans une mauvaise querelle autour de la vente de blé avarié.
« L’exposant avoit à fe plaindre de la plus cruelle diffamation que jamais on eût ofé fe permettre. Un vil Monopoleur s’étoit introduit à la Tefte; de-là, il jettoit fur tout le voifinage ces regards avides & dévorans, qui, fixés & irrités par la mifère publique, préfagent la défolation, & portent dans les ames la terreur & le défefpoir… »
Début 1771.
On croit pouvoir dire que le procès fut défavorable au notable :
« Mais j’ose croire que cet arrêt n’a été aussi rigoureux, que parce que la question s’est soulevée dans un temps qu’on accusait le parlement de vouloir mitiger l’autorité du Prince. »
17 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand
Titre du livre : ARCACHON
Editeur : CHABAS
Date de parution : 1935
Ville de parution : HOSSEGOR
Nombre de pages : 56
Ce guide fait partie de la collection peu courante « Villes du Sud-Ouest ». Cette collection a été fondée dans le but de vulgariser l’Histoire locale et d’aider la cause du Régionalisme et du Tourisme. Ce guide est illustré d’un plan d’Arcachon extrait du Guide Michelin 1934, de 2 bois d’Henri Martin, de photos de Mouls et de Léo Neveu et de deux gravures extraites de la collection personnelle de Durègne de Launaguet (établissement Legallais et plage en 1850 et La Gare de La Teste à Bordeaux-Ségur vers 1845 tirée de l’Histoire du Chemin de Fer de La Teste par Bouchon).
Organisé de la manière suivante : situation géographique, aspect général, histoire, la région, les temps anciens, le Moyen-Âge, les Captaux de Buch, Arcachon, la Chapelle d’Arcachon, les utopies agricoles et canaux chimériques, le salut par la forêt résineuse (Brémontier et Chambrelent), les Etablissements de Bains et le Chemin de Fer de La Teste, l’Essor, la Ville d’Arcachon, les Hommes Illustres (le Grand Captal, Thomas Illyricus, Jean Hameau, Lamarque de Plaisance et Deganne), Arcachon médical, Arcachon industriel (résine, pêche, ostréiculture), Arcachon sportif et tourisme.
La conclusion de Durègne de Launaguet : à tous les degrés de l’échelle sociale, Arcachon présente un caractère bien défini : c’est la terre de la plus grande Liberté.
Illustrateurs, Photographes, Graveurs… : Henri Martin, Mouls, Léo Neveu
03 01 2005 par Evelyne & Edgar Weiser
Titre du livre : ARCACHON son histoire son évolution
Editeur : Librairie Générale
Date de parution : 1928
Ville de parution : Arcachon
Nombre de pages : 68
L’auteur a entrepris de résumer l’Histoire d’Arcachon depuis ses origines.
Voici succinctement le contenu : le nom d’Arcachon avec toutes les hypothèses habituelles (Archixon, Arcason, Arcasone, Arcaxona, Archison, Arcaxon, Arcasson au XVII ème siècle), le sol, la population, les temps anciens, le Moyen Âge, la petite Montagne et la Chapelle d’Arcachon, la fixation des dunes (Villers ou Brémontier), les essais industriels et agricoles, le Chemin de Fer, les Bains de mer d’Arcachon (Lesca, Gailhard et Legallais), Arcachon commune en 1857, l’évolution moderne (par rapport à 1928 bien sûr).
Ce livre possède 2 cartes dépliantes intéressantes
1) Plan dressé pour servir au projet d’érection d »Arcachon en commune distincte (document de 1856 par F. Montigaud). Le projet apparaît encadré d’un trapèze.
2) La Petite montagne d’Arcachon dressée par E. Durègne en 1828. Les noms des parcelles de la future ville sont indiqués (Le Bernet, Duprat, Roumegoux, Peymaou, etc…)
On trouve par ailleurs 10 gravures dont l’établissement Gailhard et le Casino en 1850 d’après une lithographie de Leo Drouyn.
Mentionnons également une étonnante photo (Collection Dr Hameau) prise du Grand Hôtel vers 1875 en direction du Château Deganne.
Document très intéressant, bien écrit qui est une bonne synthèse de l’Histoire d’Arcachon.
Illustrateurs, Photographes, Graveurs… : Leo Drouyn
Préfaciers : Docteur A. Hameau
03 09 2005 par Evelyne & Edgar Weiser