Famille Garros

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Descendance Garros parmi lesquels des Arcachonnais !

Sans doute le 8 décembre 1593, Jacques Sauvage rachète le domaine d’Yquem, à Messieurs Berthier et Mancecal, originaires de Toulouse. Le domaine est alors constitué d’une maison fortifiée au milieu de terres et de vignes. Jacques Sauvage fait construire le château que l’on connaît, commence à rassembler les différentes parcelles autour du château pour constituer un domaine et achète la charge de trésorier de France en Guyenne ce qui permettra d’anoblir la famille. Son second fils, Raymond, officier d’infanterie, hérite d’Yquem. Dès 1625, sa veuve, Françoise de Saint-Cricq exige que les nouvelles plantations du domaine soit en cépages blancs. La propriété passe ensuite entre les mains de François de Sauvage qui va faire planter des cépages blancs sur l’ensemble de la propriété. Dès cette époque, les soutirages et l’ouillage des fûts avec du vin produit hors du domaine devient systématique.

Le 16 juillet 1711, Léon de Sauvage (1657-?), fils de François, rachète les droits seigneuriaux du fief d’Yquem à la famille de Pontac (château Haut-Brion ; château de Salles) pour la somme de trois mille livres. Le propriétaire suivant est Laurent de Sauvage d’Yquem, époux de Catherine Claire de Saint-Cricq et seigneur de Podensac qui continuera de développer la propriété. Son fils, Laurent de Sauvage d’Yquem (?-1785) héritera du domaine ; à cette époque, la famille Sauvage est devenue une puissante famille possédant plusieurs domaines dans le Sauternais : Yquem, le moulin de Pernaud à Preignac et le domaine de Saint-Cricq à Cérons entre autre.

Le 6 juin 1785, Françoise-Joséphine de Sauvage d’Yquem (1768-1851) épouse Louis-Amédée de Lur-Saluces (1761-1788) et va ainsi faire entrer le domaine dans la famille Lur-Saluces, propriétaire également du château de Fargues depuis le XVe siècle et du château de Malle depuis 1710, et surtout des Forges d’Uza.

La période de la Révolution française est pour le moins mouvementée pour la famille de Lur-Saluces. Joséphine, veuve 3 ans après son mariage (son mari est décédé après une chute de cheval), va continuer de diriger le domaine et sera emprisonnée deux fois vers 1793-1794 par le Tribunal de la Raison, mais réussira à empêcher la saisie des différents domaines de la famille comme bien national : Yquem, mais aussi les châteaux de Fargues, de Malle et d’autres propriétés de moindre importance. Elle devra payer la somme de 200000 livres de taxes durant la terreur pour conserver ses propriétés et sa liberté. Quelques temps plus tard, elle permettra à son fils de rallier le camp de Napoléon ce qui lui permettra de recouvrir la fortune familiale.

Le 12 septembre 1807, son fils Antoine (1786-1823) épouse Marie Françoise Joséphine Geneviève de Filhot (1790-1807) seule héritière du domaine de Filhot et du château Coutet racheté en 1788 par son père (guillotiné en 1794).

Joséphine de Lur-Saluces va continuer d’administrer le domaine après la mort de son fils par la fièvre jaune en Espagne en 1823 avec l’aide de Jean Garros (1747-1809), intendant du domaine.

En 1809, Jean-Léonard Garros (1783-1865) succède à son père au poste d’intendant du domaine.

https://www.abcduvin.com/index.php/term/6,1675.xhtml

 

Jean “Léonard” GARROS, Propriétaire, Négociant, né le 12 juillet 1783 à Bordeaux, et décédé le 7 novembre 1866 dans la même localité, 9 et 11 Rue des Faussets.

Il se marie avec Jeanne Jenny VIGOUROUX (1797‑1870) le 15 mai 1821 à Bordeaux.

D’où :

1 – Pierre Paul GARROS né le 2 mai 1822 à Bordeaux, et décédé en 1895.

Il se marie avec Louise EMERY. D’où :

1 – 1 Marie GARROS 1855-1945.

1 – 2 Alice GARROS 1857-1925, mariée avec Pierre BÉCHEAU (1856‑1937) le 24 novembre 1879 à Saint-Sulpice-et-Cameyrac.

 

2 – Michel Félix GARROS né le 2 mars 1824 à Bordeaux, et décédé le 17 septembre 1871 Château Coutet à Barsac, Fondé de pouvoir du Marquis de LUR-SALUCE (Yquem),

Il se marie avec Irène Victoire BOISSEAU le 19 avril 1853 à Paris 18e.

Michel Félix prend une part active à la révolution de 1848 à Paris et continue, après son père, le négoce des vins et spiritueux et la gestion des domaines.

De cette union naissent huit enfants, dont trois meurent en bas âge.

2 – 1 Émile GARROS, né le 5 mai 1854, 38 rue Saint Sulpice à Paris. Fondé de pouvoir au Château Yquem à la suite de son père. Marié avec Marie-Louise BOIREAU dont :

2 – 1 – 1 Michel GARROS

2 – 2 Jean-Adolphe GARROS né en 1856 rue de Grenelle à Saint-Germain

2 – 3 Élisabeth GARROS en 1858 rue de Grenelle à Saint-Germain.

Michel quitte Paris pour rejoindre Bordeaux et séjourner quelques mois chez ses parents, avant de louer une belle demeure, « le lieu de la Beloze » à Eysines. C’est dans cette propriété que naissent deux enfants :

2 – 4 Lucien GARROS, le 3 septembre 1859

2 – 5 Georges (Paul) GARROS le 20 mai 1861.

Ils quittent « la Beloze » pour s’installer dans le quartier Saint-Seurin où Irène met au monde deux autres enfants :

2 – 6 Édouard GARROS le 23 janvier 1865

2 – 7 Louis GARROS le 19 juillet 1867.

En 1866, Michel vend le « Clos du Roc » acheté en 1827 par son père à Gravas, pour s’installer non loin de là après la naissance de Louis, au « château Coutet » appartenant aux LUR-SALUCES.

C’est là que naît la dernière de ses enfants

2 – 8 Irène, le 23 février 1870.

Nombreuse descendance de cette lignée…

 

3) Pierre Gabriel GARROS, 1825-1825.

 

4) Marie Guillemette Thérèze GARROS née le 20 octobre 1826.

      

5) Michel Oscar GARROS, Marchand, né le 27 avril 1828 à Bordeaux, et décédé en 1913.

Il se marie avec Françoise Noelly MARSISSEAU (1835‑1923) le 28 septembre 1853 à Bordeaux. D’où :

5 – 1 Jeanne GARROS née le 28 août 1854 à Bordeaux, 22 rue des Allamandiers, et décédée le 29 mai 1941. Elle se marie avec Jean Léonard Marie “André” GARROS (1863‑1949) (fils de Pierre Paul “Henri”  GARROS 1831‑1903 et de Mathilde Marie Anne Élisabeth JAQUEMET 1835‑1877) le 2 septembre 1890 à Beychac-et-Caillau (Gironde). Jean Léonard Marie “André” et Jeanne sont cousins germains (via Jean “Léonard” GARROS (1783-1866).

5 – 2 Marthe GARROS mariée à Pierre GARROS (fils de Pierre Paul “Henri”  GARROS (1831‑1903) et de Mathilde Marie Anne Élisabeth JAQUEMET (1835‑1877))

5 – 3 Emmanuel GARROS marié à Édith KNIGHTS

5 – 4 Joseph GARROS marié à Berthe DURAND

5 – 5  Lucie Marie Thérèze GARROS 

 

6)  Jean Garros 1829-1829

 

7) Pierre Paul “Henri”  GARROS (1831-1903), auteur de la BRANCHE AINÉE qui suivra.

 

 8) Michel “Louis” GARROS (1833-1911), auteur de la BRANCHE CADETTE qui suivra.

 

 9) Marie Alice GARROS (1836-1837).

        

 10) Anne Marie GARROS (1837-1850).

      

 11) Marie Guillemette Laure Élisabeth GARROS, Sœur de la Charité, née le 25 juin 1839 à Gravats Barsac (Gironde), et décédée le 16 décembre 1909.

       

BRANCHE AINÉE

7)  Pierre Paul “Henri”  GARROS, Négociant, né le 17 novembre 1831 à Bordeaux, 16 Rue de la Merci, et décédé le 24 avril 1903 à Bordeaux, 22  quai des Chartrons.

Il se marie avec Mathilde Marie Anne Élisabeth JAQUEMET (1835‑1877) le 16 juillet 1860 à Bordeaux.

            D’où :

7 – 1 Jean Léonard Marie “André” GARROS né le 17 mai 1863 à Bordeaux, 11 rue des Faussets, et décédé le 17 mai 1949 à Paris 7e.

Il se marie avec sa cousine Jeanne GARROS (1854‑1941) (fille de Michel Oscar GARROS (1828‑1913) et de Françoise Noelly MARSISSEAU (1835‑1923) le 2 septembre 1890 à Beychac-et-Caillau (Gironde).

D’où

7 – 1 – 1 Madeleine GARROS

7 – 1 – 2 Marguerite-Marie GARROS

 

7 – 1 – 2 Pierre Marie Gabriel GARROS, né le 3 avril 1865 à Bordeaux, et décédé le 28 juin 1946 dans la même localité.

Marié le 12 juillet 1890, Beychac-et-Caillau, 33750, Gironde, Aquitaine, France, avec Marie Marthe GARROS 1861-

Dont une fille ? GARROS

      

7 – 1 – 3 Marie Augustine “Élisabeth” GARROS (1867-1947) mariée en 1889 avec Marcel COURAU 1863-1934, qui suit en III.

 

7 – 1 – 4 Marie Jeanne Madeleine GARROS née le 3 mai 1870 à Bordeaux, 11 rue des Faussets, et décédée le 24 juin 1955 dans la même localité.

Elle se marie avec Auguste Antoine Adolphe Marie Joseph GUÉRIN (1865‑1934) le 8 avril 1896 à Bordeaux.

 

Au Moulleau, le « chalet norvégien » en bois, livré en pièces détachées et monté sur un socle, au nord de l’impasse de Montaut (au n° 6), fut racheté et agrandi par le docteur Auguste Guérin qui le rebaptisa « Sylva ».

Ce beau chalet est original à Arcachon parce qu’il est le seul représentant d’une influence norvégienne. Les chalets suisses étaient plus à l’honneur fin XIXe siècle.

Ce chalet est construit essentiellement en bois avec un sous-sol en briques ainsi qu’à chaque étage ; la brique brute donne l’aspect rustique d’un chalet de montagne. Bois découpés stylisé en décoration. Belle cheminée d’angle.

http://www.ville-arcachon.fr/wp-content/uploads/2017/10/7_CharteArchitecturale_4344.pdf

D’où :

7 – 1 – 4 – 1 Pierre GUÉRIN né le 3 février 1897 à Bordeaux, 22 quai des Chartrons.

Il se marie avec Marie Josèphe Céline Jeanne CLAVIÈRES le 20 mai 1922 à Bordeaux.

7 – 1 – 4  – 2 Robert GUÉRIN né le 12 janvier 1898 à Bordeaux, 22 quai des Chartrons, et décédé le 24 juillet 1977 dans la même localité.

Il se marie avec Jacqueline Marie Gabrielle Catherine ROGIER le 13 mars 1926 à Bordeaux.

7 – 1 – 4  – 3 Jean Marie Joseph GUÉRIN né le 27 février 1899 à Bordeaux, 22 quai des Chartrons, et décédé le 28 février 1976 à Lormont (Gironde), à l’âge de 77 ans.

7 – 1 – 4  – 4 Élisabeth Anne Marie Jeanne “Babeth” GUÉRIN née le 31 juillet 1900 à Bordeaux, 22 quai des Chartrons. Elle se marie avec Pierre CLAVEL (1897‑1985) le 7 novembre 1922 à Bordeaux.

7 – 1 – 4  – 5 Marguerite Marie Josèphe Antoinette “Margot” GUÉRIN née le 3 mars 1902 à Bordeaux, 22 quai des Chartrons, et décédée le 14 novembre 1991 au Haillan (Gironde). Elle se marie avec Pierre DELMAS (1901‑) le 4 février 1925 à Bordeaux.

7 – 1 – 4  – 6 Gérard Marie Joseph GUÉRIN, Directeur de rhumerie, né le 19 août 1905 à Bordeaux, et décédé le 17 octobre 1986 dans la même localité. Il se marie avec Anne BERGEOT le 23 mai 1928 à Bordeaux.

 

 

III –

7 – 1 – 3 Marie Augustine “Élisabeth” GARROS née le 15 septembre 1867 à Bordeaux, 11 rue de Faussets. Elle se marie avec Jean Marie “Marcel” COURAU (1863‑) le 23 septembre 1889 à Bordeaux.

D’où :

      7 – 1 – 3  –1 Henri COURAU, Notaire, né en 1893 à Libourne (Gironde). Il se marie avec Marguerite PICQ.

 

      7 – 1 – 3  –2 Cécile COURAU née le 12 mai 1896 à Libourne (Gironde). Elle se marie avec Marcel de LIGNY (1881‑) le 14 septembre 1922 à Libourne (Gironde).

 

      7 – 1 – 3 – 3 Joseph COURAU, né le 12 mars 1902 à Bordeaux. Il se marie avec Germaine MORTIER (1877‑). D’où :

7 – 1 – 3 – 3 – 1 Marie-Thérèse COURAU.

7 – 1 – 3 – 3 – 2 Pierre COURAU.

7 – 1 – 3 – 3 – Bernard COURAU.

      

      7 – 1 – 3 – 4 Pierre COURAU, Ingénieur du Génie Maritime, né le 22 février 1905 à Libourne (Gironde), et décédé le 27 juin 1993 à Toulon (Var).              Il se marie avec Anne de PENFENTENYO de KERVEROGEN (1906‑) le 11 mai 1929 à Toulon (Var).

 

BRANCHE CADETTE

Fondateur de la maison de négoce éponyme, Jean-Léonard Garros aurait aimé que son fils Michel Louis oriente sa vie professionnelle dans le commerce. Au lieu de quoi, il choisit l’architecture… en inscrivant une grande partie de son œuvre en lien avec le vin et sa culture.

8 – Michel “Louis” GARROS, Architecte diplômé de l’École impériale des Beaux-Arts de Paris ; élève de l’École des Beaux-arts de Paris et de Constant Dufeux, travaille sous la direction d’Eugène Lacroix aux projets de restauration de l’Elysée.

L’activité de l’agence Garros couvre près d’un siècle et demi de production architecturale ininterrompue dans le sud-ouest de la France. Elle débute avec la fondation de l’agence d’architecture en 1861 par Michel Louis Garros et se poursuit jusqu’à la fermeture de celle-ci en 1993, par Michel Garros, dernier membre de la dynastie.

L’agence, véritable phalanstère au cœur de Bordeaux, a prospéré et accru sa clientèle au fil des années tant en Aquitaine qu’en Languedoc. Dans la continuité de l’activité de cette dynastie, c’est l’esprit de la démarche qui doit être considéré comme un héritage. La règle édictée par Michel Louis Garros fut capitale : « Il faut garder le sens de la mesure et ainsi éviter l’art de la provocation ». Inscrits dans la mémoire collective des familles de commanditaires mais aujourd’hui oubliés du grand public, les Garros ont essayé de marier tradition et modernité à chaque génération. Michel Louis Garros a ouvert ainsi la voie d’une longue tradition familiale et marqué la mémoire et la culture de ce clan respecté et prolifique.

En 1860, il s’établit à Bordeaux et construit ou restaure de nombreux châteaux, maisons d’habitations et chapelles, en Gironde et dans les départements limitrophes ; son œuvre est récompensé par le grand prix de la Société des architectes de France

Né le 18 septembre 1833 à Gravats, Barsac (Gironde), et décédé 14 rue Lecocq à Bordeaux le 7 (ou 8) mai 1911, Michel “Louis” GARROS se marie avec Augustine Victorine Marie Jeanne JAQUEMET (1839‑) le 22 novembre 1860 à Bordeaux.

Aménagée grâce à l’aide de la belle-famille de Michel Louis, l’agence Garros démarre lentement dans le site de leur ancienne manufacture de draps et de tapis Jaquemet-Laroque de l’îlot de la rue Lecocq à Bordeaux

Lorsque, dans les années 1860, Louis Garros dessina le plan de Moulleau, il acheta la parcelle sud de l’impasse de Montaud débouchant sur le Bassin d’Arcachon, et s’y fit construire une villa magnifique comme en témoigne la photo présentée. 

qu’il dénomma « Sainte Catherine de Sienne » (rasée dans la seconde moitié du XXe siècle et reconstruite dans un style tout différent sous le nom de « Kyma »).

Il la vendit assez rapidement à Monsieur Papin

 

et acheta, avec son frère Henri, la parcelle mitoyenne plus au sud où il fit bâtir une autre villa, le « chalet Garros » (1870).

Bertrand Garros n’a pas trouvé d’éléments expliquant la vente de cette première villa et la construction du Chalet Garros. Au demeurant, Michel-Louis finira par ne plus venir au Moulleau et cédera ses parts à son frère Henri. Il existait une troisième villa mitoyenne au sud du Chalet Garros, construite par Michel-Louis pour son oncle Hyppolite Jaquemet, ingénieur des Ponts-et-Chaussées. Elle figure sur le plan plus récent avec son nom « Rivedoux ». Cette villa a été rachetée ensuite aux héritiers d’Hyppolite par Alexandre, l’arrière grand-père de Bertrand, qui l’a surélevée et rebaptisée « Les Bignones ».

Cette villa et le Chalet Garros n’appartiennent plus à des membres de la famille Garros.

On note sur le plan de 1865 qu’il existait déjà une allée Louis Garros, existant toujours aujourd’hui.

https://www.bassindarcachon.com/histoire_locale.aspx?id=117

Autre source : Bertrand Garros

Étonnante église de style Byzantin, édifiée au sommet d’une dune, l’église Notre-Dame des Passes fut construite pour les dominicains en 1864 sur les plans de Louis Garros. Louis Garros conçut le couvent, dirigea les travaux en seulement huit mois et fit don de ses honoraires.

https://www.arcachon-guide.fr/ville/moulleau.html

http://www.association-sauvegarde-moulleau.fr/offres/gestion/actus_721_21817-1602/histoire-du-moulleau-chapitre-1.html

1872, la façade de l’école Saint-Elme est l’œuvre de Louis Garros et se rapproche du style Arcachonnais notamment dans le travail de la brique.

https://ducoteduteich.com/category/lieu/arcachon/page/4/

 

D’où :

8 – 1 Marie Louis “Jean” GARROS, Architecte Expert, né le 18 septembre 1861 à Talence (Gironde), Domaine de La Rouqueyre.

      

8 – 2 Marguerite GARROS, Peintre, née le 20 août 1864 à Talence (Gironde). Elle se marie avec Étienne CHOUMEILS de SAINT-GERMAIN (1855‑1936), Avoué à la cour d’appel de Bordeaux le 18 juin 1885 à Bordeaux. D’où :

8 – 2 – 1 Roger CHOUMEILS de SAINT-GERMAIN né en 1886, et décédé en 1924. Il se marie avec Louise Marie INGRAIN (1894‑1941).

8 – 2 – 2 Geneviève Augustine Charlotte CHOUMEILS de SAINT-GERMAIN née le 27 octobre 1888 à Bordeaux, et décédée le 31 juillet 1920 à Paris 14e (Paris). Elle se marie avec Jean DUVAL (1881‑1942), Architecte le 4 juillet 1912 à Bordeaux.

 

8 – 3 Marie Guillaume “Alexandre”  GARROS, qui suit en IV.

 

8 – 4 Louise GARROS (1870-1950) se marie avec Charles PLESENT (1871-1919), Professeur à Paris. D’où :

8 – 4 – 1 Jacques PLESENT (1904-?), Architecte expert.

8 – 4 – 2 Germaine PLESENT se marie avec N BETBEZÉ courtier à Bordeaux.

 

* * *

 

IV

8 – 3  Marie Guillaume “Alexandre”  GARROS, Architecte diplômé de l’École des Beaux-arts de Paris où il suit l’enseignement de Gérald et Redon. Il succède à son père dans le bureau familial de la rue Lecocq et réalise de nombreuses constructions et restaurations dans le Languedoc. Alexandre agrandit l’église du Moulleau en 1928, qui est alors décorée.

Né le 16 juin 1867 à Bordeaux, 14 rue Lecocq, et décédé le 22 septembre 1953 dans la même localité, Alexandre se marie le 27 novembre 1894, Blanquefort (33), avec Marie Thérèse Joséphine “Marguerite” PAULY 1876-1954.

http://dossiers-inventaire.aquitaine.fr/recherche/globale?texte=Garros+Alexandre

 

D’où :

8 – 3 – 1 Louis GARROS, né le 20 septembre 1895 à Bordeaux, et décédé le 12 juin 1956 à Bordeaux, il fréquente l’École des Beaux-arts de Paris où il est élève de Redon et de Tournaire.

Architecte, il réalise avec son frère Marcel (1898-1956), d’importantes constructions principalement à Bordeaux et en Gironde. Peintre paysagiste et aquarelliste, il est membre de la société l’Atelier et expose à Paris et Bordeaux ; réalise la villa Myrtil, 30 allée Gabriel-d’Annunzio à Arcachon.

Né le 20 septembre 1895, et décédé le 12 juin 1956, Louis se marie avec Marie-Louise, dite Louisette JAQUEMET (1895‑) le 14 octobre 1920 à Paris (Seine).

 8 – 3 – 2 Marie Bernard « Marcel » GARROS, Architecte, né le 29 juillet 1898 à Bordeaux, et décédé le 27 juillet 1956 dans la même ville ; marié le 13 juillet 1922, Bordeaux, avec Marie Thérèse Mélanie Jeanne Rebsomen (1900-) fille d’André Rebsomen, historien local bien connu à Arcachon où il a vécu Villa Marie-Adèle en Ville d’Hiver.

D’où

8 – 3 – 1 – 1 Michel Garros (1923-2017), admis à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, puis rejoint l’agence d’architecture fondée par son arrière-grand-père Michel-Louis. Il réalise de nombreuses constructions à caractère social, culturel et religieux. À partir de 1971, il est associé à Jean-Louis Canouet.

Marié à Marthe Cos, née en 1921, d’où

8 – 3 – 1 – 1  – 1 Bertrand Garros, né le 29 mai 1949

8 – 3 – 1 – 1  – 2 Didier Garros né le 8 septembre 1953

8 – 3 – 1 – 1  – 3  Christine Garros née le 3 juin 1956

8 – 3 – 3 Robert GARROS, Notaire, né le 19 janvier 1907, et décédé le 22 août 1998 à Raillac à Latresne (Gironde) ; domicile à Bordeaux, 14, rue Lecocq.

Il se marie avec Denise DAUREL (1907‑)[1], fille de Georges DAUREL (1880‑1951) et de Clémence ARNOZAN (1884‑1969) le 15 juin 1929 à Bordeaux ; son arrière grand-oncle paternel, Toussaint-Yves CATROS, a participé à l’ensemencement des dunes de La Teste avec Brémontier, et Xavier ARNOZAN est son grand-oncle maternel.

D’où :

8–3–3–1 Geneviève GARROS, Enseignante, née le 9 avril 1930.

8–3–3–2 Monique GARROS, qui suit en V.

8–3–3–3 Jacques GARROS, Psychomotricien, Prêtre, né le 4 avril 1935. Ordination le 29 juin 1958 à Bordeaux ; il reçoit la tonsure en la cathédrale Saint André.

 

8 – 3 – 3 – 4 Françoise GARROS, Enseignante, née le 27 février 1938, se marie religieusement avec Louis MAURIN (1935‑)[8], Professeur d’ Histoire (Université) et archéologue, le 13 septembre 1958 à Latresne (Gironde). D’où :

8 – 3 – 3 – 4 – 1 David MAURIN[9], Ingénieur Télécom, né le 12 mars 1966. Il se marie avec Laurence CLOUTIER, Ingénieur Télécom. D’où :

8 – 3 – 3 – 4 – 1 – 1 Charlotte MAURIN née le 16 novembre 1995.

8 – 3 – 3 – 4 – 1 – 2 Juliette MAURIN née le 12 juillet 1998.

8 – 3 – 3 – 4 – 2 Emmanuel MAURIN[10], Ingénieur, né le 24 avril 1968.

8 – 3 – 3 – 5 Cécile GARROS, Artiste, née le 8 mai 1939, se marie religieusement avec Paul LATREILLE (1934‑)[11], Ingénieur le 31 décembre 1962 à Latresne.

D’où :

8 – 3 – 3 – 5 – 1 Pierre LATREILLE né le 23 octobre 1963. D’où :

  1. a) Arnaud LATREILLE.
  2. b) Julien LATREILLE.

8 – 3 – 3 – 5 – 2 Emmanuel LATREILLE né le 15 juillet 1965, se marie religieusement avec Laurence STEPHANY le 27 février 1988 à Lyon (Rhône). D’où :

  1. a) Camille LATREILLE.
  2. b) Yves LATREILLE.

8 – 3 – 3 – 5 – 3 Jean LATREILLE né le 14 mars 1967, se marie avec Céline N. D’où :

  1. a) Jorge LATREILLE.
  2. b) Nina LATREILLE.

8 – 3 – 3 – 5 – 4 Daniel LATREILLE né le 15 septembre 1969.

8 – 3 – 3 –  6 Bernadette GARROS, Enseignante (Professeur stagiaire de 9° & 10° à Ste Claire de Cenon en 1962) née le 19 mars 1942. Elle se marie religieusement avec Michel GOLOUBKOFF (1941‑)[12], Ingénieur CNET le 6 juillet 1964 à Latresne. D’où :

8 – 3 – 3 –  6 – 1 Marina GOLOUBKOFF née le 17 avril 1966, se marie avec Pablo DIAZ ALVARADO. D’où :

  1. a) Iago DIAZ ALVARADO né le 9 août 1995.

8 – 3 – 3 –  6  – 2 Anne GOLOUBKOFF née le 16 août 1970, se marie avec Guillaume DUPONCHET. D’où :

  1. a) Hélena DUPONCHET.

8 – 3 – 3 –  6 – 3 Hélena GOLOUBKOFF née le 12 mars 1974.

8 – 3 – 3 – 7 Odile GARROS, Documentaliste chez Alcatel-Space, née le 23 octobre 1945, et décédée avant le 30 juin 2003 à Saint-Lys (Haute-Garonne), 1.467 route de la Souliguières. Elle se marie religieusement avec Tariq ISMAIL (1946‑), Accompagnateur de voyages, Enseignant d’université le 9 août 1975.

« Macabre découverte au hameau de Souliguières », Jean-Pierre Roland, mercredi 2 juillet 2003, La Depêche.

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La quiétude du paisible hameau de la Souliguières – 28 avenue des Pyrénées – à quelques kilomètres du cœur de Saint-Lys a été bouleversée, lundi dans la soirée par les allers-et-venues de voitures de gendarmes et de sapeurs-pompiers. Hier matin les premières informations filtraient à peine parmi le voisinage encore incrédule au vu du drame qui venait de se jouer au domicile de la famille Ismail, au 1.467 route de la Souliguières.

La veille peu après 19h, les gendarmes de Saint-Lys venaient de retrouver, au rez-de chaussée de la maison d’habitation, le corps sans vie de l’épouse de Tarik Ismail, Odile, née Garros, âgée de 58 ans. Pour les enquêteurs arrivés sur les lieux, il ne faisait aucun doute sur les origines du décès ; la victime portait plusieurs blessures à l’arme blanche, son corps gisait sur le sol, derrière une porte, emballé dans des draps. Crime crapuleux ou drame familial ? Les gendarmes de la brigade des recherches de la compagnie de Muret, assistés de leurs collègues de la SR de Toulouse et de la brigade de Saint-Lys pencheraient plutôt pour la seconde hypothèse mais en l’état de leurs investigations, ils n’écartent aucune piste. Tarik Ismail, l’époux d’Odile Garros, enseignant d’université à Toulouse et accompagnateur de séjours touristiques à l’étranger a appris le drame des États-Unis où il se trouvait. Il devait rentrer hier dans la journée. Si hier après-midi, le drame ne s’était pas encore ébruité dans la bastide du Savès, il a néanmoins causé beaucoup d’émoi et de troubles dans ce hameau résidentiel de la périphérie saint-lysienne, proche du célèbre village de Minjesebes, chère à la Catinou. Le quartier de la Souliguières étale entre Lamasquère et Saint-Lys ses étendues de cultures céréalières et son habitat diffus, fait de lotissements modernes serrés les uns contre les autres ou de grosses maisons traditionnelles, noyées de verdures, construites dans les années 70. C’est notamment le cas de la villa de la famille Ismail, bâtie sur deux niveaux au fond d’une allée de gravier et de terre, dans un parc arboré. Tarik et Odile Ismail, parents de deux garçons dont l’un au comportement parfois agité vivait au domicile familial depuis plusieurs mois, goûtaient au bonheur de ce havre de paix, loin de l’agitation professionnelle toulousaine. Depuis quelques temps, l’épouse avait d’ailleurs décidé de quitter ses fonctions de documentaliste à Alcatel Space, avant l’heure officielle de la retraite. « On ne lui connaissait aucune activité dans la vie associative locale » précise Patrick Lasseube le maire. Jacques Troyes l’ancien maire se souvient de ce couple honorable, sans histoire. « J’avais pris M. Ismail sur ma liste en 1983 » dit-il Alors que s’est-il passé ces derniers jours au domicile familial ? Les enquêteurs cherchent à connaître avec précision la date du meurtre. Ils partent sur une certitude. Jeudi dernier, Odile Ismail était encore vivante. Elle avait téléphoné à son frère, à Plaisance-du-Touch, berceau de la famille Garros. C’est d’ailleurs ce dernier qui s’inquiétant de ne pas avoir de nouvelles de sa sœur ce week-end alerta les gendarmes de Saint-Lys. Lundi en fin de journée, il les accompagna rue de la Souliguières. Or personne ne répondait ni aux appels ni aux coups frappés à la porte verrouillée. À l’étage une fenêtre était ouverte. Après avoir escaladé la façade, les gendarmes inspectèrent les lieux et au rez-de-chaussée, firent la macabre découverte, sous les yeux horrifiés de M. Garros. Le corps lardé de coups de couteau ou de poignards gisait enveloppé dans les draps du lit de la victime. Quelques temps après, les gendarmes du TIC (techniciens d’investigations criminelles) du groupement passaient au crible toute la maison. Ils poursuivaient d’ailleurs leurs recherches hier matin. L’autopsie du cadavre pratiquée hier après-midi devrait donner à l’enquête placée sous la direction du capitaine Parrat de nouveaux éléments permettant de situer avec exactitude le jour du décès, de faire apparaître d’éventuelles traces de lutte et d’en savoir un peu plus sur les mobiles de ce drame. Hier soir, les gendarmes souhaitaient entendre tous les proches de ce couple et notamment le fils qui a quitté le domicile ces jours-ci.

 « Meurtre de Saint-Lys : le fils aîné recherché par les gendarmes », La Dépêche du 3 juillet 2003

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Vingt-quatre heures après la découverte du corps lardé de coups de couteau d’Odile Ismail, 58 ans, les enquêteurs privilégient la piste du drame familial. Ils recherchent d’ailleurs le fils aîné de la victime, un garçon de 25 ans, souffrant de troubles du comportement, considéré dans cette affaire comme un témoin capital, à défaut pour l’heure d’être le principal suspect. Depuis la fin de semaine dernière, le jeune homme a quitté la maison de la rue de la Souliguières et n’a plus donné aucun signe de vie. Il est vraisemblablement la dernière personne à avoir vu sa mère vivante. C’est pourquoi les gendarmes de la brigade des recherches de la compagnie de Muret et leurs collègues de Saint-Lys souhaitent l’entendre au plus vite. Il a quitté Saint-Lys pour une destination inconnue à bord de la voiture de sa mère.

Les troubles psychotiques de l’aîné des deux garçons du couple Ismail ne défrayaient pas la chronique des faits divers mais ils se caractérisaient néanmoins par des accès de violence dans son entourage proche. Au hameau de la Souliguières, chez les voisins on évoque avec beaucoup de pudeur ces troubles du comportement. “Ils sont le signe d’une schizophrénie caractérisée” avance un retraité qui préfère garder l’anonymat. M. et Mme Ismail, travaillant tous les deux à Toulouse, se confiaient peu à leur voisinage et vivaient plutôt en famille dans leur grande propriété dont l’arrière s’ouvre sur des étendues de cultures céréalières.

« Ils sont inconnus dans la vie socioculturelle saint-lysienne. C’était un couple sans histoire » rappelle Patrick Lasseube, le maire de Saint-Lys.

Et puis en début d’année 2003, Odile Ismail quitta son travail de documentaliste à Alactel Space, deux ans avant la date prévue pour prendre la retraite. C’est à ce moment-là que le fils aîné quitta le Nord de la France pour s’installer au domicile de ses parents à Saint-Lys. La relation mère fils s’est-elle dégradée à ce moment-là ? Crise de démence ? Y a-t-il eu une altercation plus violente que d’habitude en l’absence du père en voyage aux États-Unis à la fin de la semaine dernière ? Elle aurait dégénéré en crise de démence ? Autant d’hypothèses qui étayent la conviction des enquêteurs, aujourd’hui assurés que le mobile du meurtre est bien d’origine familiale.

L’autopsie a démontré l’acharnement du meurtrier qui a lacéré le corps à l’arme blanche, comme s’il cédait à des pulsions démentes. « Les investigations poussées confortent cette thèse » dit un proche de l’enquête. Un certain nombre d’indices relevés dans la maison prouvent que le meurtre a été commis par un familier. D’ailleurs aucune effraction de portes et fenêtres, aucune empreinte suspecte ou encore aucune traces de pneus de véhicules dans le parc ne peuvent laisser penser à un crime crapuleux où la victime aurait été surprise dans son sommeil ou torturée à mort. Il semble que rien n’ait disparu dans la bâtisse à deux niveaux construite dans les années 70, dans ce hameau aux charmes bucoliques, à l’époque peu urbanisé.

Toutefois les enquêteurs ne négligent aucune piste tant qu’ils n’ont pas entendu le fils aîné. Où se trouve-t-il ? Dans la région Sud-ouest, dans le Nord où il aurait gardé des attaches ? Se sent-il traqué ? Est-il lucide ? Autant de questions que se posent ses proches… mais aussi les gendarmes.

Depuis la fin de semaine, moment vraisemblable du décès de sa mère, il a eu le temps de s’éloigner de Saint-Lys et de prendre conscience de la tragédie qui endeuille toute sa famille.

« Meurtre de Saint-Lys : le fils aîné suspect numéro un »,

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Les gendarmes de la brigade des recherches de la compagnie de Muret ont pratiquement terminé leurs investigations sur les lieux du drame de la Souliguières à Saint-Lys. Ils ont désormais acquis la certitude que l’assassinat d’Odile Ismail, 58 ans, est d’origine familial. Son fils aîné, âgé de 25 ans, connu pour ses troubles du comportement proche de la schizophrénie aurait de toute évidence signé son acte meurtrier en disparaissant en fin de semaine dernière à bord du véhicule de sa mère ; vraisemblablement entre jeudi où M. Garros de Plaisance-du-Touch assure avoir eu sa sœur Odile au téléphone et samedi 28 juin.

Hier soir il n’avait toujours pas donné signe de vie… ce qui conforte les enquêteurs à en faire le suspect n°1. Ils ont relevé de nombreux indices qui confirment la thèse d’une violente altercation entre la mère et le fils. L’autopsie a par ailleurs révélé un certain acharnement du meurtrier à l’arme blanche, comme s’il était saisi d’une crise de démence. Certes il manque un élément d’importance. L’arme du crime n’a toujours pas été retrouvée. C’est pourquoi un petit groupe d’enquêteurs fouillaient encore hier matin les abords de la propriété de la Souliguières. Leurs collègues rassemblent méticuleusement tous les éléments pouvant confondre le meurtrier présumé… à condition qu’il soit retrouvé ou qu’il se rende à la justice.

Un avis de recherche a été lancé sur l’ensemble du territoire.

Le fils aîné qui ne peut bénéficier d’aucune complicité dans la famille ne dispose d’aucun réseau d’amis, qui ne connaissant pas sa situation d’homme traqué pourraient l’héberger quelques jours.

Depuis quelques mois, il était revenu vivre au domicile familial où les voisins le voyaient rarement sortir. Il est dépeint comme un garçon plutôt solitaire.

« Saint-Lys : le fils meurtrier sous les verrous », La Dépêche du 9 septembre 2003.

https://www.ladepeche.fr/article/2003/09/09/189220-saint-lys-le-fils-meurtrier-sous-les-verrous.html

Le meurtre d’Odile Ismail dont le corps avait été retrouvé lardé de coups de couteaux, gisant sur le sol de sa chambre à coucher de son domicile de Saint-Lys, le 30 juin dernier, a connu son épilogue ce week-end avec l’incarcération à Seysses de son fils aîné, Raphaël, âgé de 25 ans.

Activement recherché comme témoin privilégié puis comme suspect numéro un depuis la découverte de cet horrible drame, le jeune homme aurait reconnu avoir frappé à mort sa mère sous l’emprise «de forces telluriques»; une folie meurtrière attestant d’un état psychique très perturbé au moment des faits.

Néanmoins la démence n’a pas été reconnue par le juge d’instruction qui l’a mis en examen pour meurtre sur ascendant légitime avant de décider de l’écrouer.

Son père étant à ce moment-là en voyage aux États-Unis, il aurait prémédité cette issue tragique, prétextant que c’était la seule qui pourrait libérer sa conscience, « encombrée » par un conflit existentiel latent avec sa mère. L’acharnement du jeune homme traduit sans conteste un trouble du comportement mais ne le rend pas irresponsable pour autant. D’ailleurs, il a très vite mesuré la gravité de ses actes. Durant deux jours, il est resté au domicile familial, répondant au téléphone à des proches qui s’inquiétaient du silence de Mme Ismail. Le 28 juin, il quitta Saint-Lys à bord de la voiture de sa mère, prenant soin d’emporter sa carte bancaire et quelques liquidités. Direction la région de Barcelone… bien que n’y ayant aucune attache particulière. Dans les premiers jours, il logea dans des hôtels de la Costa Brava, se fondant à la population des touristes. Fin août, en manque d’argent, il téléphona à son père à Saint-Lys… « comme si de rien n’était ». Il s’inquiéta de la santé des uns et des autres. « Un événement grave est arrivé. Ta mère n’est plus», répondit Tarik Ismail. « Je rentre » rétorqua Raphaël. Or le véhicule à bord duquel il avait pris la fuite donna des signes de fatigue et tomba en panne avant de franchir la frontière. C’est donc par le train que le jeune homme arriva dernièrement à Toulouse. Il se rendit à Saint-Lys où il avait conservé une clé de la maison familiale, vide de tout occupant puisque son père Tarik et son frère cadet, âgé de 20 ans, avaient déménagé. Il y passa quelques jours avant d’être reconnu dans la rue de la bastide par un gendarme de la brigade, en repos. Il alerta ses collègues qui montèrent une souricière. Surpris, Raphaël se laissa arrêter sans opposer la moindre résistance. Dans un premier temps, il nia les faits mais face aux nombreux indices et constatations relevées sur les lieux du drame que lui opposaient les enquêteurs, il avoua le meurtre. Il aurait d’ailleurs reconnu s’être enfui en Espagne pour brouiller les pistes, pensant être à l’abri de toutes recherches durant la période estivale. « Nous le suivions à la trace », laisse entendre un gendarme du groupe de recherches qui cette semaine avait programmé de se rendre en Catalogne.

D’où :

8 – 3 – 3 – 7 – 1 Raphaël ISMAIL né le 22 juin 1978.

8 – 3 – 3 – 7  – 2 Benjamin ISMAIL né le 7 mars 1982.

     

8 – 3 – 3 – 8 Bernard GARROS[2], Agriculteur, né le 24 avril 1949. Il se marie religieusement avec Geneviève SICRE (1951‑) le 7 avril 1973. D’où :

8 – 3 – 3 – 8 – 1 Vincent GARROS né le 18 mai 1977.

8 – 3 – 3 – 8  – 2 Mathieu GARROS, né le 28 mai 1978.

8 – 3 – 3 – 8 – 3 Violaine GARROS née le 16 octobre 1981.

      

* * *

 

V –

8 – 3 – 3 – 2 Monique GARROS née le 30 septembre 1931, se marie avec Raymond LURTON (1927‑)[3], Amiral le 3 juillet 1954 à Bordeaux, Église St Bruno[4]. D’où :

8 – 3 – 3 – 2 – 1 Xavier LURTON né le 17 août 1955. Il se marie religieusement avec Françoise BOUDOT le 24 juillet 1982. D’où :

  1. a) Thibault LURTON né le 19 mars 1983.
  2. b) Jean-Baptiste LURTONest né le 31 décembre 1985.
  3. c) Berenice LURTON née le 22 février 1988.
  4. d) Gauthier LURTON né le 18 janvier 1998.

      

8 – 3 – 3 – 2 – 2 Luc LURTON[5], Assistant Université Œnologie, né le 5 décembre 1956. Il se marie religieusement avec Brigitte HAOUR (1955‑), Docteur ès Sciences le 9 août 1980 à Rémoulins (Gard). D’où :

  1. a) Guillaume LURTON né le 4 décembre 1981.
  2. b) Grégoire LURTON né le 19 mai 1984.

      

8 – 3 – 3 – 2 – 3 Benoît LURTON[6], Instituteur, né le 3 mai 1962, se marie religieusement avec Brigitte TANGUY le 28 août 1986 à Brest (Finistère). D’où :

  1. a) Mathieu LURTON né le 7 juillet 1987.
  2. b) Jean-Baptiste LURTON.
  3. c) Thibaut LURTON.
  4. d) Yann LURTON.

 

8 – 3 – 3 – 2 – 4 Dominique LURTON[7], Médecin, né le 8 août 1963.

 

Lire L’œuvre des Garros en Occitanie (1860-1930) Le rayonnement d’une agence d’architectes bordelais 

chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/file:///C:/Users/rapha/Downloads/Duo_Garros_2021_12.pdf

 

[1] – 33360 Latresne ; Raillac Côte Rouge

[2] – 31830 Plaisance du Touch 51 chemin du Méhout

[3] – 33190 La Réole Tartas Pondaurat

[4] – Consentement reçu par l’abbé Lurton, aumônier de la Marine, oncle de l’époux. St Sacrifice célébré par l’abbé Alain Daurel, oncle de la mariée.

[5] – 84000 Avignon

[6] – 29243 Guilers Ecole Marcel Pagnol Route de Milizac

[7] – 33000 Bordeaux 36b rue Poquelin Molière

[8] – 33360 Latresne ; Côte Rouge

[9] – Canada H2V4B4 Montréal 5425 Rue Huchison

[10] – 75020 Paris 5 rue Tolain

[11] – 69260 Charbonière les Bains; 6 place des Hautinières

[12] – 22670 Pleumeur Bodou ; Penvem

Images liées:

Raphaël

Un commentaire

  1. Michel Garros, dernier architecte de la lignée, n’était pas le fils de Louis mais de Marcel. Par ailleurs, son père avait pour épouse Thérèse Mélanie Jeanne Rebsomen et non Bebioneau. Elle était la fille d’André Rebsomen, historien local bien connu à Arcachon où il a vécu de nombreuses années Villa Marie-Adèle en Ville d’Hiver.

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