Noms de familles – EA à GZ

ÉLIES

Le 2e nom le plus porté au Porge. Le 5e à Lanton, 872 naissances en France en un siècle : Finistère, Gironde, Dordogne. Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 170 ; 1916 – 1940 : 241 ; 1941 – 1965 : 308 ; 1966 – 1990 : 253

Zone HTBA – Lanton, Andernos-les-Bains, Le Porge, Lège-Cap-Ferret, Arès, Saumos, Le Temple, Audenge, Lacanau, Salles, Biganos…

Pendant la même période on relève aussi les naissances de 5 433 ÉLIE (76, 33, 14…), 2 397 HÉLIAS (29, 87, 24…), 1 891 HÉLIE (50, 14, 76…), 1 306 ÉLIAS (59, 75, 57…).

Toponymie – Six noms de lieux avec ‘Les Élies’ : Charente-Maritime, Saône-et-Loire, Haute-Vienne. ‘Le Pont d’Élias’ à Saint-Ciers-sur-Gironde (33). 20 lieux-dits avec ‘Élie’, deux avec ‘Hélie’.

Viographie – Rue Antoine-Élies à Andernos-les-Bains. Il est plutôt rare qu’une commune donne à une de ses rues le nom de son « percepteur » ! C’était pourtant la fonction à laquelle Antoine Elies fut élu début 1793 sous la municipalité d’Henri Sescousse. Il faut savoir qu’il était également cabaretier, ce qui lui valut peut être cette notoriété. (Andernos-les-Bains raconté par ses rues et lieux-dits)

Monument aux Morts du Porge – Léonce Élies est décédé pendant la première Guerre mondiale, Eugène Élies est décédé lors de la Seconde Guerre mondiale.

Monument aux Morts de Lanton – Laurent Anselme Élies, décédé pendant la première Guerre mondiale

Geneanet – 18 470 résultats en effectuant une recherche avec le nom ÉLIES, dont 7 155 pour le Finistère, 2 576 pour la Gironde. C’est à Ploudalmézeau (Finistère qu’on trouve le plus (1 303 résultats). Pour la Gironde c’est Lanton (383), Bordeaux (244), Gradignan (186), Andernos-les-Bains (154), Le Porge (148), Blanquefort (91). Le plus vieux couple du Porge trouvé dans la base est Pierre ÉLIES, laboureur, et Françoise CAMIN mariés vers 1700.

Le plus vieux couple de Lanton est Pierre BALAN, vacher, et Catherine ÉLIES mariés à Lanton en 1741

Si on effectue une recherche sur Genanet par prénom, on obtient 8 821 résultats pour Èlies (dont 1 732 en Gironde), 1 804 740 résultat pour Élie, 1 245 473 résultats pour Élias, 218 736 résultats pour Hélie, 8 392 résultats pour Hélias.

Origine – Pas l’ombre d’un doute, il s’agit d’un nom de baptême qui a perduré comme nom de famille jusqu’à nos jours. C’est un nom de baptême qui renvoie au prophète Élie (de l’hébreu Eliyah (mon dieu est Iahvé). Prophète d’Israël du IXe siècle av. J.-C., son ministère a lieu dans le royaume d’Israël après la mort de Salomon.


EPELDÉ

Ce nom est bien connu à Arcachon notamment par le club de Plage « Les Dauphins » devenu « Les Marsouins » tenu par la famille EPELDÉ.

29 naissances en 100 ans en France

1891 – 1915 : 1 (Cambo-les-Bains 64)

1916 – 1940 : 2 (Salles)

1941 – 1965 : 12 (Arcachon, Bordeaux, Garris 64)

1966 – 1990 : 14 (Arcachon, Créteil 94, Maison-Alfort 94, Melun 77)

Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Salles,

Toponymie – Pas de lieu-dit ‘Epeldé’ en France, en revanche on repère ‘Epele’ à Musculdy (64), et ‘Epelea’ à Irouléguy (64).

Geneanet –   1 591 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom EPELDÉ 10 74 pour l’Espagne, 29 pour les Pyrénées-Atlantiques, dont 19 pour la Gironde.

Au Pays Basque, les provinces concernées sont Guipuzcoa (805 résultats), Vizcaya (161 résultats), Álava (10 résultats), Navarra (8 résultats). Azkoitia (11 627 habitants), Guipuzkoa arrive en premier avec 376 résultats pour la ville et 886 résultats dans un rayon de 30 km. Le nom est sans doute monophylétique (une seule souche)

Origine – Il s’agit d’un nom basque. On peut le décomposer en EPEL qui signifie chaud ou tempéré, et DE qui indique le lieu. C’est donc le nom du lieu qui a été affecté à la famille qui y habitait, un lieu où il faisait bon vivre.

Le nom est attesté à Azkoitia en 1484 et on trouve deux maisons appelées ‘Epelde’ dans la même ville.

Pour les noms basques, je fais appel à un site Internet spécialisé. Vous pouvez vous rendre à la rubrique concernée à cette adresse, vous y trouverez même la description des armoiries.

http://www.buber.net/Basque/Surname/E/epelde.php


ESTERRE

Statistiques 1891 – 1915 : 3 ; 1916 – 1940 : 5 ; 1941 – 1965 : 10 ; 1966 – 1990 : 8

Le nom est très peu porté : 26 personnes nées en France en un siècle, dans 8 départements, dont la Gironde (Arcachon et Budos) et la Loire-Atlantique (Saint-Nazaire).

Sur Geneanet (1215 résultats), le nom est attesté avant 1700 à Bègles (Gironde actuelle) et Le Fousseret (Haute-Garonne actuelle).

Toponymie : Chef-lieu de commune dans les Hautes-Pyrénées près de Luz-Saint-Sauveur. Un ruisseau de l’Esterre dans la Haute-Garonne (Saint-Mamet). Trois toponymes Estère (32) et un toponyme L’Estéré (65). 24 toponymes avec ‘Esterel’ dans le Sud-Est.

Origine – À rapprocher sans doute de l’Esterel, massif montagneux bien connu. Au moins deux hypothèses qui tiennent la route :

– du pré-latin ester (rocher escarpé, gorge) à rapprocher du village basque Esterenzubi et de la Montagne d’Ester en Bavière ;

– du latin sterilis, à cause de la pauvreté des sols.

Le nom Esterre devait être en rapport direct avec l’habitat du lointain ancêtre Daniel et de Thierry.

Nota : le couturier Jacques Esterel (1917-1974) se nommait en réalité Charles-Henri Martin.


ETCHARREN
Statistiques INSEE des naissances
1891 – 1915 : 17 (Irouléguy, Uhart-Cize, anhaux, Saint-Etienne-de-Baïgorry, Urepel, 64) ; 1916 – 1940 : 28 ; 1941 – 1965 : 13 ; 1966 – 1990 : 14
72 personnes nées en France depuis 1890, dans 3 départements
On peut sans doute leur rajouter 68 ETCHEBARREN (Urepel, Aldudes, Saint-Etienne-de-Baïgorry) voire 49 ETCHEBAR (Barcus, Mauléon-Licharre, Chéraute, Ordiarpe).
On rencontre aussi les graphies ECHARREN et ETXARREN
Toponymie : rien à signaler en ce qui concerne des lieux-dits de ce nom.
Geneanet – 777 résultats. Avant 1700 le nom ETCHARREN est attesté à Uhart-Cize, Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint-Jean-le-Vieux, Ossès, Anhaux et Espagne
Origine – Il a fallu parcourir quelques dictionnaires basques en ligne sur le site lexilogos.com
ETCHE : pas de doute, c’est la maison ;
ARREN, serait une contraction de AURREN et l’équivalent de BARREN. Selon les références on aurait comme significations,
– Soit ce qui est en avant,
– Soit ce qui est en bas ou à l’intérieur.


EVANNO

Statistiques – 1 546 EVANNO sont nés en France en 100 ans, dans 49 départements essentiellement dans le Morbihan.

Détails – 1891 – 1915 : 229 ; 1916 – 1940 : 384 ; 1941 – 1965 : 478 ; 1966 – 1990 : 455

Pendant la même période, on dénombre aussi les naissances de 1 487 EVANO, toujours essentiellement dans le Morbihan.

Toponymie – Aucun nom de lieu ‘Evanno’ ou ‘Evano’ à nous mettre sous la dent.

Geneanet – On obtient 26 214 résultats en effectuant une recherche avec le nom EVANNO dont 20 638 dans le Morbihan. On rencontre les plus anciens dans les paroisses de Lorient, Vannes, Keryado, Auray, Ploërdut, Caudan, Parts, Laneeter avant 1400.

On obtient 430 999 résultats avec le prénom Evan, 30 232 avec le prénom Elvin, 3 177 avec le prénom Evin, 1 677 avec le prénom Elven, 736 avec le prénom Elvan.

Origine – Nous avons sans doute affaire à un diminutif du prénom Evan donc Evanno pourrait désigner le fils d’Evan, le lointain ancêtre. Le prénom Evan est près porté dans les pays anglo-saxons mais revient à la mode en France à partir des années 1990. Il est sans doute d’origine celtique.

Certains auteurs pensent qu’il s’agit d’une variante du prénom Yves et d’autres pensent qu’il pourrait être rapproché du prénom Jean.

Le nom EVIN a sans doute la même origine…


EYMERI

164 naissances en 100 ans en France : Dordogne, Drôme, Corrèze, Gironde, Haute-Vienne… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 52 ; 1916 – 1940 : 30 ; 1941 – 1965 : 51 ; 1966 – 1990 : 31

Zone HTBA – Andernos-les-Bains.

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1 300 EYMERY (38, 24, 33…), 284 AYMERIC (11, 81, 10…), 2 892 MERIC (82, 31, 34, 33…), 4 741 MERY (36, 37, 75…)…

Toponymie – En France, un seul lieu-dit ‘Eymeri’, il est à Crest dans la Drôme. On trouve 97 toponymes avec ‘Méry’, 55 avec Méric, cinq avec ‘Méri’, un avec Émeric.

Et aussi ‘L’Eymerie’ à Montbazens (12), ‘Les Eymeries’ à Lamothe-Montravel (24), à Beaumont-lès-Valence (26), à Ligueux (33), à Margueron (33), ‘Champs des Eymeris’, ‘Ruisseau des Eymeris’ et ‘Les Eymerits’ à Saint-Denis-de-Pile (33).

On a la rue des Mérics à Arcachon mais aussi à Ludon-Médoc.

Geneanet – 4 042 résultats en effectuant une recherche avec le nom EYMERI dont 889 pour les Hautes-Alpes, 575 pour la Dordogne, 521 pour la Drôme, 421 pour l’Isère, 170 pour la Corrèze, 147 pour la Gironde. Les principaux clusters apparaissent à Monteynard 38 (221 résultats), Montmorin 05 (178 résultats), Veynes 05 (147 résultats), Donzenac 19 (105 résultats).

En effectuant une recherche par prénom on obtient 588 résultats avec Eymeri, 750 avec Eymerie, 41 087 avec Émeric, 6 616 avec Eymeric, 77 507 avec Aymeric…

Origine – Il s’agit sans doute du nom de baptême du lointain ancêtre qui devait être une variante d’Aimeric, nom d’origine germanique issu de haim (maison, foyer) et ric (puissant).

Autres noms de même origine : EYMERIT, EMEURY, DESMERY, DÉMERY, AUZÉMERY, MÉRIGUET, MÉRIGAL, MÉRIGALET, MIRGALET (chocolatier à Mestras), MÉRIGAUD, MÉRIGOUT, etc.

Dans la Chanson de la croisade albigeoise du début XIIIe on trouve AIMERIC et AIMERIGUET.


EYQUEM

Vincent EYQUEM est ostréiculteur au Port du Canal à Gujan-Mestras (EARL du Grand Banc).

Il s’agit d’un nom bien de chez nous. 691 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde. Sans doute, plusieurs souches.
1891 – 1915 : 139 ; 1916 – 1940 : 156 ; 1941 – 1965 : 224 ; 1966 – 1990 : 172

Zone HTBA – Biganos, La Teste-de-Buch, Le Temple, Audenge, Lacanau, Gujan-Mestras, Lanton…

Toponymie – Nous rencontrons le lieu-dit ‘Eyquem’ à La Brède, le ‘Château Eyquem’ à Bayon, les lieux-dits ‘Les Eyquems’ à Mérignac et à Tauriac, le ‘Château Yquem’ à Sauternes et enfin, un lieu-dit ‘Yquem’ à Biscarrosse.

Viographie – Rues Marie-Thérèse-Eyquem à Ramonville-Saint-Agne (31), à Nantes (44), à Trignac (44), à Roissy-en-Brie (77), complexe sportif Marie-Thérèse-Eyquem à Talant (21). Et rien à La Teste-de-Buch où est née en 1913 cette grande dame du sport féminin, et où elle repose dans le cimetière depuis 1978.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Th%C3%A9r%C3%A8se_Eyquem

On trouve aussi la rue Émile-Eyquem à Biganos (1)

Monuments aux morts – Le nom EYQUEMapparaît sur les monuments d’Audenge et de Biganos.

Geneanet – Nous obtenons 20 248 résultats en effectuant une recherche sur la base avec le nom EYQUEM dont 13 087 en Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Bordeaux (2 030 résultats), Le Pian-Médoc (1 136 résultats, Lormont (918 résultats), Eysines (787 résultats). Dans un rayon de 30 km autour de Bordeaux, on obtient 9 476 résultats.

On obtient 418 résultats avec Eyquem comme prénom, 2 613 résultats avec le prénom Ayquem.

Origine – Comme pour 30 % des noms de famille, il s’agit du nom de baptême du lointain ancêtre, auteur de la lignée, qui a perduré comme patronyme jusqu’à nos jours. Dans notre cas, nous avons affaire à un nom de personne d’origine germanique expliqué ainsi par les linguistes : Aighelm (latinisé en Aichelmus), formé sur les racines aig (possession) et helm (casque).

Ce qui est étonnant, c’est qu’un nom d’origine germanique soit aussi porté dans notre département éloigné de nos cousins Germains. Il ne faut pas oublier les hordes d’envahisseurs venus de l’Est qui ont occupé l’Aquitaine pendant le premier millénaire.

(1) Pierre-Émile Eyquem, laitier, (Biganos, 1904-1944) entre en résistance contre les nazis dès le début de la Seconde guerre mondiale ; ses actions principales consistent à cacher des armes. Il est abattu par les Allemands dans le virage devant l’église de Biganos le 20 janvier 1944. Un monument est érigé sur l’actuelle place du 11 novembre, à proximité du lieu de la fusillade. Andréa Mano, née Eyquem, la sœur d’Émile, meurt, elle aussi, tuée par un Allemand mais accidentellement d’une balle perdue. (Biganos, Lamothe, Marcheprime racontés par leurs rues et lieux-dits)


EYMARD

3 602 naissances en France en 100 ans : Haute-Loire, Isère, Dordogne, Drôme, Hautes-Alpes… essentiellement de part et d’autre d’une ligne La Rochelle-Nice. Nombreuses souches.

1891 – 1915 : 726 ; 1916 – 1940 : 844 ; 1941 – 1965 : 1 083 ; 1966 – 1990 : 949

Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Lacanau…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 3 704 AYMARD (87, 07, 46…), 731 AIMARD (69, 73, 13…), 722 AIMAR (06, 13, 83…), 416 AYMAR (15, 66, 12…), 235 EYMAR (05, 13…).

Toponyme – On trouve 12 noms de lieux en France avec ‘Eymard’ dont un en Gironde, à Lagorce. On en trouve aussi neuf avec ‘Aymard’.

Geneanet – 95 773 résultats pour une recherche dans la base avec le nom EYMARD dont 22 236 pour l’Isère, 11 422 pour la Haute-Loire, 7 312 pour les Hautes-Alpes… 882 pour la Gironde. Importantes concentrations à Grenoble, Lyon, Briançon.

Pour les AYMARD, on obtient 117 217 résultats dont 9 741 pour l’Ardèche, 8 057 pour la Haute-Vienne, 7 057 pour le Vaucluse.

Si on effectue une recherche avec les prénoms, on obtient 98 279 résultats pour Eymard, 118 439 pour Aymard, 46 126 pour Aymar, 24 383 pour Eymar, 19 787 pour Aimard.

Origine – Nom de baptême très courant autrefois, étant devenu nom de famille, d’origine germanique, Haimhard de haim (maison) et hard (dur).


FABBRI

Didier et Bruno FABBRI sont ostréiculteurs à Grand Piquey.

1 191 naissances en France en 100 ans : Bouches-du-Rhône, Moselle, Meurthe-et-Moselle, Vaucluse… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 81 ; 1916 – 1940 : 234 ; 1941 – 1965 : 451 ; 1966 – 1990 : 425

Zone HTBA – Lège-Cap-Ferret, Arès, Arcachon

Pendant la même période, on relève également les naissances de 557 FABRI (06, 2B, 2A…), 2 211 FABRY (12, 75, 38, 13…), 131 FABRIE (11, 30…), 36 949 FABRE (12, 81, 34, 13, 11… le 83e nom le plus porté en France)

Toponymie – Aucun nom de lieu ‘Fabbri’, en revanche on repère ‘Fabri-Haut’ et ‘Fabri-Bas’ à Saint-Pastour (47), ‘La Remise Fabri’ à Dampierre (10), 26 noms de lieus avec ‘La Fabrie’ ou ‘La Fabrié’ ainsi que de très noms de lieux avec le mot ‘Fabre’.

Geneanet – 8 870 résultats en effectuant une recherche avec le nom FABBRI dont 2 652 pour l’Italie, 212 pour Paris, 132 pour les Alpes-Maritimes, 132 pour les Bouches-du Rhône, 30 pour la Gironde. Pour l’Italie, le nom est surtout porté dans les provinces de Forti-Cesena, Modena, Lucca, Firenze, Bologna…

Origine – C’est un nom italien correspondant au métier de forgeron (fabbro en italien), équivalent des noms français FABRE, FÈVRE, du latin faber. La terminaison en –I marque le pluriel et l’appartenance à la famille dudit forgeron.


FAROUX

846 naissances en France en un siècle : Pas-de-Calais, Oise, Nord, Aisne, Marne…

1891 – 1915 : 173 ; 1916 – 1940 : 179 ; 1941 – 1965 : 233 ; 1966 – 1990 : 261

Zone HTBA – Arcachon

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 156 FAROULT (27, 78, 76…), 284 FAROU (17, 37, 86…), 40 FAROUT (24…), 107 FAROUD (38, 69…)…

Toponymie – On trouve six noms de lieux avec ‘Faroux’ (départements 02, 37, 48, 70 et 86), huit ‘Farou’ (27, 30, 31, 39, 48, 74, 95), un ‘Faroult’ (61), un ‘Faroud’ (01).

Viographie – Rues Charles-Faroux au Mans (72), à Compiègne (60), à Osny (95), rue Raymond-Faroux à Berneuil-sur-Aisne (60), rue de Faroux à Meximieux (01), Rue Faroux-Henold à Attichy (60).

Wikipédia – Bernard Faroux, homme de cinéma et de télévision français, Charles Faroux, ingénieur automobile et journaliste français, Fernand Faroux, footballeur français, Josuah Faroux, trampoliniste français

Geneanet – 39 099 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom FAROUX dont 10 612 pour l’Aisne, 5 537 pour la Somme, 3 525 pour l’Oise… 296 pour les Deux-Sèvres…

La principale concentration de porteurs du nom apparaît à Étréaupont (02) avec 3 302 résultats et 8 336 résultats dans un rayon de 30 km.

Si on effectue une recherche portant sur les prénoms, on s’aperçoit que Farou et ses variantes étaient des noms de baptême.

La famille FAROUX d’Arcachon provient de Thénezay. Chose étonnante, tous les FAROUX des Deux-Sèvres sont concentrés dans cette paroisse/commune. Le couple le plus ancien : Méry FAROUX et Vincende BOURREAU qui vivaient dans la paroisse avant 1622.

https://gw.geneanet.org/josianepineau?lang=fr&iz=7&p=mery&n=faroux

https://gw.geneanet.org/coiraultjc?n=faroux&oc=&p=gaston+louis

https://gw.geneanet.org/ptilu59?n=faroux&oc=&p=louis

Origine – Au moins trois hypothèses.

1 – Marie-Thérèse Morlet et Jean Tosti nous disent qu’il s’agissait d’un nom de personne d’origine germanique, Farawulf de faran (famille, domaine de la famille) et wulf (loup).

2 – Jean Coste nous met sur la piste de l’ancien français far, farre qui désignait l’épeautre, variété de blé appropriée aux terres pauvres, du latin far, farris, mot qui appartient au fond plus ancien de la langue. Conservé dans l’italien farro (espèce de blé). C’est l’origine du mot « farine ».

3 – Le dictionnaire du vieux français de Godefroy nous apprend qu’un farou était sans doute une lanterne. Peut-être la même origine que le mot « Phare », du latin Pharus, du grec ancien Φάρος, Pháros, nom de l’île où se trouvait le Phare d’Alexandrie.


FASSEUR

Pas très porté, ce nom nous emmène chez les Chtis : 244 naissances en 100 ans, départements du Nord, de l’Aisne, de l’Oise, de la Somme…

1891 – 1915 : 36 ; 1916 – 1940 : 60 ; 1941 – 1965 : 90 ; 1966 – 1990 : 58

En Pays de Buch, Marie Louise Fernande FASSEUR, née en Corrèze, décède à Andernos-les-Bains en 1991.

Pendant la même période, on relève les naissances de 28 408 VASSEUR (62, 80, 59, 02…) 1722 VAVASSEUR (27, 75, 51…), 11 147 LEVASSEUR (76, 60…), 3 001 LEVAVASSEUR (50, 14…).

Toponymie – Pas de toponyme ‘Fasseur’, huit toponymes avec ‘Vasseur’, deux toponymes avec ‘Vavasseur’.

Geneanet – 5 296 résultats en effectuant une requête avec le nom FASSEUR, dont 2 079 pour le Nord. Le plus ancien porteur de la base, Antoine FASSEUR se marie à Bel, en Belgique en 1634.

Origine – Selon Jean Tosti et Jean Coste, ce nom qui est en rapport avec la personne, renvoie aux coutumes féodales.

Au départ, nous avions le latin médiéval vassus vassorum. Ce terme désignait celui qui recevait en fief une terre déjà tenue par le vassal d’un suzerain. En français, cela a donné le nom VAVASSEUR.

C’était donc le vassal du vassal. Vasseur est une forme contractée de Vavasseur. Et FASSEUR est une variante de Vasseur qui se comprend aisément car F et V sont deux consonnes labiales qui sont très proches l’une de l’autre.

Autres formes du nom : VASSOR, VASSORD, VASSORT, LEVASSOR…


FAUCHER

On connaît les FAUCHER, ostréiculteurs è Grand Piquey (cabane « Chai Nous »).

9 592 naissances en cent ans en France : Haute-Vienne, Deux-Sèvres, Corrèze, Dordogne…

1891 – 1915 : 2 093 ; 1916 – 1940 : 2 330 ; 1941 – 1965 : 2 877 ; 1966 – 1990 : 2 292

Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Arès, Arcachon, Lège-Cap-Ferret…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1 536 FAUCHÉ (33, 47, 11…), 1 476 FAUCHET (44, 75, 41…), 639 FAUCHIER (24, 26, 13…), 156 FAUCHIÉ (46…).

Toponymie – Commune de La Chapelle-Faucher en Dordogne. 23 autres noms de lieux avec ‘Faucher’ (07, 11, 15, 19, 23, 24, 33, 38, 63, 85, 87, 89). 29 ‘Fauché’, neuf ‘Fauchier’, cinq ‘Fauchet’, un ‘Fauchié’.

Viographie – Rues des Frères-Faucher à La Réole et à Bordeaux. L’ancienne caserne Faucher à Bordeaux portait sans doute leur nom. Lire la triste histoire de ces jumeaux, nés à La Réole, tous deux généraux sous la Révolution et fusillé à Bordeaux en 1815.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8res_Faucher

Geneanet – 240 339 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom FAUCHER dont 41 362 pour la Haute-Vienne, 22 873 pour le Canada, 16 814 pour les Deux-Sèvres, 12 974 pour le Puy-de-Dôme… et 2 077 pour la Gironde. Les principales concentrations apparaissent à Limoges 87 (4862 résultats), Saint-Jean-de-Niost 01 (3 544 résultats), Saint-Hilaire-Bonneval 87 (2 599 résultats, 24 130 dans un rayon de 15 km, 38 129 dans un rayon de 30 km).

Si on effectue des recherches par prénoms, on obtient 943 résultats pour Faucher, 223 pour Fauchier, 895 pour Fauchette… mais aussi 31 127 pour Foucher, 238 953 pour Foulques, 20 791 Foulque, 7 542 Fouquet, 7 243 Fouque…

Origine – J’assistais un jour à des obsèques en l’église d’Aureil près de Limoges. C’est alors que je vois une statuette avec l’inscription « Saint Faucher ». L’affaire était donc limpide : Faucher était un nom de baptême ancien en relation avec le saint en question, nom de baptême ayant perduré comme nom de famille. Mais pas de saint Faucher dans le catalogue des saints !

Dans la base Geneanet on trouve assez peu de porteurs du prénom Faucher, en revanche les porteurs de prénoms à sonorités voisines y pullulent (voir plus haut). Jean Tosti rapproche FOUCHER de FOULQUIER que je vois bien être, tous deux, des diminutifs de FOULQUES, nom de baptême très populaires dans les temps anciens. On trouve effectivement cinq saints Foulques : Foulques, abbé de Fontenelle (+ v. 845), Foulques, évêque de Plaisance en Italie puis de Pavie (+ 1229), Foulques, évêque de Reims (+ 900), Foulques, évêque (+ 1231) et Foulques, prêtre de paroisse à Neuilly-sur-Marne (+ 1202)

Faucher pourrait donc aussi être un diminutif de Foulques, un nom d’origine germanique issu de folc (peuple) ou peut-être de falco (faucon).

Autre piste : un nom de métier désignant un taillandier spécialisé dans la fabrication des faux.


FERRON

4 952 naissances en un siècle en France : Ille-et-Vilaine,  Eure-et-Loir, Vienne, Maine-et-Loire, Loire-Atlantique et plus généralement dans l’Ouest…

1891 – 1915 : 824 – 1916 – 1940 : 1 153 – 1941 – 1965 : 1 538 – 1966 – 1990 : 1 437

Zone HTBA – Le Temple, Lanton, Saumos, Andernos-les-Bains, Arès, Lacanau, Le Porge…

Pendant la même période on dénombre aussi les naissances de 5 515 FERON (76, 50, 62, 80…).

Toponymie – On relève 37 noms de lieu avec ‘Ferron’ en France dont trois en Gironde : ‘Le Ferron’ et ‘Ruisseau du Ferron’ à Saint-Laurent-Médoc et ‘Ferron’ à Donnezac.

Viographie – Rue de Ferron à Bordeaux, avenue de Ferron à Villenave-d’Ornon, avenue du Ferron à Mont-de-Marsan.

Le nom apparaît sur les monuments aux Morts de Lacanau, de Lège-Cap-Ferret et du Temple.

Geneanet – 204 396 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom FERRON dont 32 659 pour l’Ille-et-Vilaine, 19 644 pour la Vienne, 12 936 pour l’Eure-et-Loir…  1 870 pour la Gironde. Dans la zone HTBA c’est au Temple que l’on obtient le plus gros score avec 140 résultats et, pour un rayon de 30 km autour de cette commune, 783 résultats.

Origine – Désigne en ancien français un forgeron ou un marchand de fer. Du latin ferrum (fer). Ce pouvait  être le métier du lointain ancêtre ou bien le nom attribué à la famille qui habitait un lieu où il y avait une forge.

NB – Les noms FERRAN, FERRAND et FERRANT qui ont des graphies voisines, peuvent avoir la même origine mais ils proviendraient principalement de noms de personne d’origine germanique, variantes de Fernand et Ferdinand. De Fridunand, frid (paix) et nand (hardi).


FLOC

C’est le 4e nom le plus porté au Porge. Les FLOC sont-ils de Gascogne ou de Bretagne ? 162 naissances en France en un siècle, essentiellement en Ille-et-Vilaine et dans une moindre mesure en Gironde.

1891 – 1915 : 38 ; 1916 – 1940 : 30 ; 1941 – 1965 : 56 ; 1966 – 1990 : 38

Zone HTBA – Le Porge, Le Temple…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 5 384 FLOCH (29, 75, 76, 22…),  9 630 LE FLOCH (56, 29, 22, 75…), 542 LEFLOCH (75, 44, 22…)

Toponymie – On repère ‘Floc’ au Temple (33), à Pouillon (40), au Mas-d’Agenais (47), à Monein (64) et à Coussa (09) et aussi ‘Canal du Floc’ à Jau-Dignac-et-Loirac’, ‘La Vallée Floc’ à Coglès (35), ‘Téléski du Floc’ à Mont-de-Lans (38)

Viographie – Chemin du Lou-Floc à Cestas (33).

Geneanet – 66 267 résultats en recherchant le nom FOC dans la base dont 35 198 pour le Finistère, 6 525 pour les Côtes-d’Armor, 4 431 pour le Morbihan… 246 pour la Gironde.

Les communes où le nom apparaît le plus sont Melesse (35), Leuhan (29), Qimper (29), Loudéac (22).

Pour la Gironde, il s’agit du Porge (82 résultats) et du Temple (31 résultats). Il est probable que les FLOC du Porge et des communes voisines sont tous issus de la même souche.

Origine –  Je pense que la famille souche de nos FLOC vivait dans un lieu ainsi nommé.

Le Dictionnaire du Patois de La Teste de Moureau nous indique que le floc désigne un bouquet de fleurs ou de feuillage ou bien un nœud de rubans. Sans toute du latin floccus (touffe de laine).

Dans la lande, ce lieu devait être remarquable grâce un bouquet d’arbres.

En ce qui concerne Le Floc-de-Gascogne, c’est Lou Floc de Nouste, (le bouquet de fleurs de chez nous) qui fut l’expression retenue pour le baptiser en 1976, date à laquelle il fût mis sur le marché. https://floc-de-gascogne.fr

Une autre hypothèse, celle d’André Pégorier qui nous rappelle qu’en ancien français, le mot floc désignait une mare, un amas d’eau.

Il faut aussi évoquer les FLOC de Bretagne. Leur nom est une variante de LE FLOCH (ou LEFLOCH), nom breton désignant un écuyer (floc’h), qui pouvait aussi être attribué à un page, un jeune garçon ou un mousse. Un Breton serait-il venu s’installer en Pays de Buch ?

‘Floc’ est sur le cadastre du Temple en 1826. Est-ce le nom de lieu qui a donné le nom de famille ou l’inverse ? Ce lieu n’apparaît pas sur les cartes de Cassini et de Belleyme.


FOULON

Yves FOULON est maire d’Arcachon, président du SIBA (Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon.

10 154 naissances en France en 100 ans : Pas-de-Calais, Nord, Aisne, Paris, Seine-Maritime, Oise, Mayenne… Plusieurs souches.
1891 – 1915 : 1 661 ; 1916 – 1940 : 2 261 ; 1941 – 1965 : 3 166 ; 1966 – 1990 : 3 066

Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras, Le Barp, Salles, Belin-Béliet.

Toponymie – Commune d’Oulches-la-Vallée-Foulon (02), et énormément d’autres noms de lieux avec ‘Foulon’ dont un en Gironde, ‘Le Foulon’ à Castelnau de Médoc.

Geneanet – 268 397 résultats pour une requête avec le nom FOULON dont 43 168 pour le Pas-de-Calais, 18 715 pour le Nord, 14 251 pour l’Aisne… Les plus fortes concentrations de porteurs se repèrent à Lillers (Pas-de-Calais), Paris, Beignon (Morbihan), Concoret (Morbihan), Wizernes (Pas-de-Calais)

Origine – C’est  le nom du métier du lointain ancêtre. Du latin fullo, fullonis (dégraisseur de laine ).

Celui qui foule, qui apprête les draps et autres étoffes de laine.

Il utilisait un moulin fouleur (ou moulin foulon ou moulin à foulon) un mécanisme (mû le plus souvent par un moteur hydraulique) servant à battre ou fouler la laine tissée (drap) dans de l’argile smectique (ou terre à foulon) pour l’assouplir et la dégraisser. Le moulin était exploité par un ouvrier foulon ou foulonnier. Il pouvait aussi servir pour les cuirs et peaux. Un arbre à cames, entraîné par une roue hydraulique, faisait retomber alternativement sur l’étoffe de lourdes piles de bois.

Le nom occitan du moulin à foulon est paradou. Une villa porte ce nom en Ville d’Hiver d’Arcachon.

Il était également possible que ce nom ait été attribué à une famille qui vivait dans un lieu appelé ‘Foulon’, appellation entraînée par la présence d’un moulin à foulon en cet endroit.

Le général Gaston Alphonse FOULON. (1870, Berlaimont, 59 – 1920) est inhumé au cimetière d’Arcachon. Nommé général de Brigade en 1919, il a été Inspecteur Général de la Gendarmerie Ottomane à Constantinople. Il était Commandeur de la Légion d’Honneur.

La célèbre pâtisserie FOULON, sise au 290 boulevard de la Plage à Arcachon était tenue par une famille originaire des Pyrénées-Atlantiques.


FOURÈS

Ce n’est pas gagné !

Statistiques – 1 700 FOURÈS sont nés en France en 100 ans, essentiellement dans le Tarn-et-Garonne et dans une moindre mesure la Haute-Garonne, l’Aude, le Lot, etc.

(1891 – 1915 : 459 ; 1916 – 1940 : 408 ; 1941 – 1965 : 443 ; 1966 – 1990 : 390)

On en rencontre dans le Pays de Buch à Arcachon, Arès, Salles, Lanton, La Teste-de-Buch, Andernos-les-Bains, Le Temple…

Toponymie – On dénombre 26 noms de lieux en France avec ‘Fourès’ en France : 05 (1), 07 (1), 09 (1), 12 (4), 31 (5), 32 (4), 40 (1), 46 (3), 47 (1), 81 (4) et 82 (1).

Geneanet – 41 764 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom FOURÈS dont 8 763 pour le Tarn, 4 624 pour l’Aude, 2 783 pour l’Aveyron, 2 740 pour le Lot, 2 620 pour la Haute-Garonne, 1 164 pour le Lot-et-Garonne, 950 pour le Tarn-et-Garonne, etc.

Origine – A priori, ce nom provient du lieu où habitait le lointain ancêtre. Reste à savoir ce qui caractérisait ledit lieu.

Jean Coste nous donne une piste. Il nous écrit que les noms FORE, FOURE, HORE, HOURE désignent le pin sylvestre. Il ajoute que ces noms viendraient à l’origine des langues nordiques (danois, norvégien allemand, suédois) et que le mot forêt (du latin forestis) dont il provient, désignait à l’origine, une pinède.

Sur l’excellent site gascona.com, Tederic Merger, à propos du nom de lieu ‘Faurès’ cite Simin Palay : « Terrains couverts de bois, fourrés, hallier, pacage dans le bois.»

Tederic évoque la parenté avec les noms L’AOURET, FAOURES, FAURES, LAURES, LAURETS, HAOURES, LAHOURES, HOUREST, HAURETS, HOURES, FAURESSE, HAURESSE, LAFOURESSE…

D’autres origines sont possibles : un lieu où il y avait des forges, ou des lauriers, ou des hêtres.

Hêtre ou pas hêtre, c’est la question.


FOURNIAL

805 naissances en France en 100 ans : Corrèze, Paris, Puy-de-Dôme, Gironde… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 166 ; 1916 – 1940 : 184 ; 1941 – 1965 : 244 ; 1966 – 1990 : 211

Zone HTBA – Le Porge, Lanton, Lège-Cap-Ferret, Lacanau, Arcachon…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 65 758 FOURNIER (19e nom le plus porté en France, dans tous les départements), 614 FOURNIL (31, 76, 11, 81…).

Toponymie – On trouve 13 noms de lieux-dits ‘Fournial’ en France dans les départements 11, 15, 24, 43, 63, 81, 82, 87 auxquels on peut rajouter 28 lieux-dits ‘Fournil’.

Viographie – Avenue du Docteur-Paul-Fournial à Pessac.

Geneanet – 22 763 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom FOURNIAL dont 8 979 pour la Corrèze, 158 pour la Gironde, 7 pour les Landes. Les principales concentrations apparaissent à  Grandrif (63), Castelnau-de-Mandailles (12), Saint-Bonnet-près-Orcival (63), Lestards (19), Ambrugeat (19)… En Gironde, le plus ancien s’était établi à La Réole, il arrivait de Carmaux (81).

Dans les Landes on trouve quelques FOURNIAL à Rion-des-Landes, Ychoux, Saint-Vincent-de-Paul, Soorts-Hossegor, Dax, Mont-de-Marsan, Saint-Geours-de-Maremne.

Origine – Il s’agit du lieu où habitait le lointain ancêtre. En ce lieu, il y avait un fournil, hornilh en gascon, fornial ou forniau dans d’autres régions de parler occitan. De l’ancien français forn (four). C’était le lieu où était le four ou éventuellement une pièce contigüe au four où l’on pétrissait la pâte.

Il n’est pas exclu de penser que FOURNIAL, comme FOURNIER était la profession de celui qui était chargé de cuire le pain dans un four collectif (ou four banal, appartenant au seigneur) sous l’Ancien Régime.


FRAICHE

Le 14e nom le plus porté à Lanton. 296 naissances en France en 100 ans : Aude, Pyrénées-Orientales, Gironde… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 80 ; 1916 – 1940 : 71 ; 1941 – 1965 : 84 ; 1966 – 1990 : 61

Zone HTBA – Lanton, Gujan-Mestras, Le Teich, Salles, Arès…

Pendant la même période, on relève également les naissances de 155 DUFRAICHE (56…).

Toponymie – On trouve des lieux-dits ‘Fraiche’ féminins dans les départements 04, 25, 33 (à Saint-Pey-d’Armens), 39, 56, 60, 73 et des lieux-dits ‘Fraiche’ masculins dans les départements 09, 11, 22, 44, 50.

Geneanet – 6 813 résultats en effectuant  une recherche dans la base avec le nom FRAICHE dont 1 631 pour l’Aude, 787 pour les Pyrénées-Orientales, 351 pour la Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Valmigère 11 (268 résultats), Cabestany 66 (256 résultats), Alet-les-Bains 11 (223 résultats), Pauligne 11 (181 résultats). En Gironde, c’est Lanton avec 83 résultats.

Origine – Il s’agit de l’arbre qui était caractéristique du lieu où habitait le lointain ancêtre : un frêne, du latin fraxinus, de l’occitan fraisse.

Quelques autres noms de familles dérivés du frêne : FRAISSE, FRAYSSE, DUFRAISSE, FRAISSAIS, FRAISSAIX, FREYSSEIX, FRESSANGEAS, FRESSENGEAS, FREYSSINGE, FREYSSINET, FRESSINAUD, DUFRAIX, DUFRÈCHE, DUFRÉCHOU, FRÉCHÈDE, FRÈCHE, FRÉCHOU, RÈCHE, RÉCHOU, RACHOU, etc.


FULON

Un nom peu porté qui n’a fait l’objet d’aucune étude. 72 naissances en France en 100 ans : Gironde, Indre, Allier, Cher…

1891 – 1915 : 15 : 1916 – 1940 : 16 ; 1941 – 1965 : 24 ; 1966 – 1990 : 17

Zone HTBA – La Teste-de-Buch, Arcachon, Gujan-Mestras, Lanton, Lège-Cap-Ferret.

Pendant la même période, on relève les naissances de 10 154 FOULON (59, 62, 02, 76…).

Toponymie – Aucun nom de lieu avec ‘Fulon’, en revanche on trouve en France de très nombreux noms de lieux avec ‘Foulon’.

Geneanet – 1 982 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom FULON dont 615 pour l’Allier, 614 pour le Cher, 203 pour l’Indre… 16 pour la Gironde. Il semble que les FULON (qu’on trouve parfois avec la graphie FULLON) du Sud-Bassin soient originaires d’une autre région.

La base n’a malheureusement été enrichie d’aucune contribution de généalogiste. Il va donc falloir, pour progresser, relever consciencieusement les renseignements des actes de naissances, de mariages et de décès locaux concernant ce nom. Le mariage de Simon FULLON à Cazaux le 15 février 1877 est intéressant. Celui-ci était enfant naturel, né à Pontenx-les-Forges (40). À creuser.

Origine – Les FULON et les FULLON du Bassin sont peu nombreux. Je fais l’hypothèse que ces noms sont des variantes de FOULON. Ce serait alors le nom du métier du lointain ancêtre. Du latin fullo, fullonis (dégraisseur de laine).

Celui qui foule, qui apprête les draps et autres étoffes de laine.

Il utilisait un moulin fouleur (ou moulin foulon ou moulin à foulon) un mécanisme (mû le plus souvent par un moteur hydraulique) servant à battre ou fouler la laine tissée (drap) dans de l’argile smectique (ou terre à foulon) pour l’assouplir et la dégraisser. Le moulin était exploité par un ouvrier foulon ou foulonnier. Il pouvait aussi servir pour les cuirs et peaux. Un arbre à cames, entraîné par une roue hydraulique, faisait retomber alternativement sur l’étoffe de lourdes piles de bois.

Il était également possible que ce nom ait été attribué à une famille qui vivait dans un lieu appelé ‘Foulon’, appellation entraînée par la présence d’un moulin à foulon en cet endroit.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Foulon_(moulin)


GABARRA

Naissances pour le patronyme :
1891 – 1915 : 35 ; 1916 – 1940 : 49 ; 1941 – 1965 : 70 ; 1966 – 1990 : 62

216 GABARRA sont donc nés en France en 100 ans dans 22 départements dont essentiellement les Pyrénées-Atlantiques et l’Hérault.

Variantes : Gabarre, Gabarres, Gabarrat, Gabarret, Gabarrez, Gabarros, Gabarrot, Gabarrou, Gabarrus.

Sur Geneanet on trouve les plus anciens porteurs du nom dans les Landes (Tartas, Pomarez, Estibeaux) et puis une famille de la région de Valladolid (Espagne).

Origine – Le lointain ancêtre de Stéphane devait habiter un lieu dont le nom évoquait l’ajonc épineux, en gascon gavarra. Jean Tosti pense que, de façon plus générale, le toponyme désigne une lande où poussent des arbustes épineux, des ronciers (gascon “gabar”, à rapprocher du basque “khaparr”).

Gasconha.com nous dit  de “prononcer entre gabarre, gaouarre, gabarro, gaouarro…”.

Et puis le nom de la gabare (ou gabarre), bateau qui naviguait sur nos cours d’eau viendrait de l’occitan gabarra selon Wikipédia. Quel serait le rapport avec l’arbuste épineux ? Je ne sais.

Et puis sachez qu’en Espagne gabarra désigne une péniche, une barge ou un chaland !

En France, on trouve 8 toponymes avec Gabarra : 2 dans le Gers, 3 dans les Landes, 1 en Lot-et-Garonne, 2 dans les Pyrénées-Atlantiques.

Le nom du chef-lieu de la commune de Gabarret, dans les Landes, à sans doute la même origine.


GADY

895 naissances en France en 100 ans en Haute-Vienne, Charente, Dordogne…

1891 – 1915 : 193 ; 1916 – 1940 : 231 ; 1941 – 1965 : 254 ; 1966 – 1990 : 217

En Pays de Buch, on en aperçoit à Lanton, La Teste-de-Buch…

137 GAD (29, 22), 99 GADI (16, 82…), 290 GADIN (37, 75…), 467 GADAUD (24, 87, 23…), 264 GADOT (77…), 572 GADEAU (24, 86…), 75 GADEAUD (24…), 69 GADAULT (51, 58…), 217 GADAUT (88…)…

Toponymie – 3 lieux avec ‘Gady’ : ‘Camp de Gady’ à Meyruels (48), ‘Le Gady’ à Celles-sur-Durolles (63) et ‘Le Moulin Gady’ sur la Vienne à Saint-Junien (87). Nous avons trois ‘Gad’ (22, 29, 56), sept ‘Gadin’ (03, 33, 40, 41, 57, 79), deux ‘Gadaud’ (16, 24), six ‘Gadot’ (01, 03, 60, 70), six ‘Gadeau’ (16, 28, 33, 39, 72).

Geneanet – 11 925 résultats avec une requête sur le nom GADY dont 2 487 en Haute-Vienne, 2 000 en Charente, 1 144, en Meuse, 533 en Dordogne. A noter qu’on en trouve 3 945 dans un rayon de 30 km autour de Rochechouart.

En effectuant une recherche par prénoms on relève 5114 Gad, 240 Gady, 212 Gadi, 65 Gadin, etc.

 

Origine – D’après Jean Tosti et Yves Lavalade, GADY semble être un diminutif d’un nom de personne d’origine germanique, Wadwald avec wad (gageà et wald (gouverner).

Ensuite on peut réfléchir avec le dictionnaire d’ancien français de Godefroy où l’on trouve que les mots gade, gadde désignent la chèvre (Godefroy) et sur des parlers régionaux dans lesquels gade désigne un caillou ou de la boue (Jean Coste).


GAILLARD

40 816 GAILLARD sont nés en France en un siècle, partout en France.

Le nom est au 68e rang des noms les plus portés dans l’Hexagone.

Statistiques – 1891 – 1915 : 7 878 ; 1916 – 1940 : 9 764 ; 1941 – 1965 : 12 346 ; 1966 – 1990 : 10 828

En Pays de Buch on en croise à Belin-Béliet (814), Lacanau (128), Mios (59), Arcachon (56), Audenge (47), Biganos (31), Saumos (22) et dans toutes les communes (entre parenthèses le nombre de résultats sur Geneanet).

Toponymie – Nombreux lieux-dits en France avec ‘Gaillard’ dont 12 en Gironde : Beychac-et-Cailleau, Listrac-de-Durèze, Saint-Ciers-d’Abzac, Saint-Hyppolyte, Saint-Léon, Ruch, Saint-Brice, Saint-Pierre-d’Aurillac, Sainte-Hélène, Les Églisottes-et-Chalaures, Les Artigues-de-Lussac et Roaillan.

En outre on relève 59 noms de lieux avec ‘Gaillards’ dont un en Gironde, ‘Les Gaillards’ à Biganos, 74 noms avec ‘Gaillarde’ dont trois ‘La Gaillarde’ en Gironde à Teuillac, Cestas et Nérigean et dix lieux avec ‘Gaillardes’ dont aucun en Gironde.

Viographie – Entre autres, une rue de l’Abbé-Gaillard à Belin-Béliet –  L’abbé Gaillard (1866-1919) a été curé de Béliet trois ans puis de Belin pendant treize ans. Originaire de Saugnac-et-Muret et ancien professeur, il s’est intéressé à l’histoire locale et a écrit plusieurs ouvrages.

Geneanet – 1 125 777 résultats en effectuant une recherche avec le nom GAILLARD dont 8 808 en Gironde.

26 494 résultats pour une recherche dans la base avec le prénom Gaillard, 31 234 avec Gaillarde.

Origine – Au moins deux hypothèses :

– le nom pouvait désigner une personne vigoureuse, vaillante, courageuse. Nom gallo-romain d’origine celtique galia (force, solidité). Le mot “gaillard” apparaît déjà avec ce sens dans la Chanson de Roland.

– il a aussi été largement utilisé comme nom de baptême, depuis la péninsule Ibérique jusqu’à l’Italie.

Je pense que la plupart des lieux-dits ‘Gaillard’ ont été nommés ainsi par rapport à la famille qui y habitait et dont le chef de famille se prénommait ou se nommait GAILLARD.

Quand ce lieu fait l’objet d’une fortification ou d’une défense particulière, c’est ce caractère qui a dû être à l’origine du nom. Exemples : Château-Gaillard (01) Boinville-le-Gaillard (78), Brive-la-Gaillarde (19), Saint-Germain-le-Gaillard (28 et 50), etc.


GAJAC

302 naissances en France en 100 ans : Lot-et-Garonne, Gironde…

1891 – 1915 : 57 ; 1916 – 1940 : 67 ; 1941 – 1965 : 98 ; 1966 – 1990 : 80

Zone HTBA – Arcachon

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 913 GAILLAC (12…), 253 GAILHAC (34…), 277 GAJAN (31, 33…), 109 GAUJAC (69, 33…), 100 GALHAC (34, 30…)…

Toponymie – On trouve la commune de Gajac (en Gironde, dans le Bazadais, 371 habitants), ‘Gajac’ et ‘La Croix de Gajac’ à Sébazac-Concourès (12), ‘Serre de Gajac’ à Saint-Ambroix (30), ‘Gajac’, le ‘château de Gajac’ et ‘l’ancien Moulin de Gajac’ à Saint-Médard-en-Jalles (33), ‘Gajac’ à Gontaud-de-Nogaret, Argenton et Villeneuve-sur-Lot (47), ‘Gajac’ et ‘le Ruisseau de Gajac’ à Montbartier (82).

On repère aussi les communes de Gageac-et-Rouillac et La Roque-Gageac en Dordogne.

Et puis aussi la commune de Gaujac (en Lot-et-Garonne, dans le Marmandais, 242 habitants)

Et aussi 23 autres ‘Gaujac’, 29 ‘Gajan’, 26 ‘Gaillac’, 5 ‘Gayac’, 3 ‘Galhac’…

Geneanet – 4 612 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom GAJAC, dont

2 760 pour le Lot-et-Garonne, 486 pour la Gironde, 362 pour l’Hérault… La principale concentration de porteurs du nom apparaît à Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne, dans le Marmandais, 368 habitants) avec 1866 résultats (2 648 résultats dans un rayon de 15 km).

Les généalogistes font remonter l’ascendance des GAJAC d’Arcachon à Gaujac (47). Étonnant, non ?

Origine – Il s’agit du nom du lieu où habitait le lointain ancêtre qui vivait au XIe ou au XIIe siècle. Ce nom a été attribué à la famille qui habitait à cet endroit. C’était le nom du domaine d’un homme ancien suivi du suffixe –AC, abréviation du suffixe d’appartenance –acum. Comment s’appelait cet homme ? Sans doute Gaïus, nom de personne répandu dans l’Empire romain.


GALICE
475 naissances en France en 100 ans : Pas-de-Calais, Saône-et-loire, Guadeloupe, Nièvre… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 113 ; 1916 – 1940 : 106 ; 1941 – 1965 : 146 ; 1966 – 1990 : 110

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1 113 GALLICE (95, 73, 13…), 349 GALLIS (50, 06…), 272 GALLIX (9D, 38…), 155 GALIS (50…), 37 GALIX (38…), 27 GALISSE (64…).

Toponymie – Neuf toponymes : ‘Galice’ à Le Cabanial (31), Sepmes (37), Esclottes (47), Saint-Sernin (47), Ger (64), Grimaud (83) et Villars (84), ‘La Galice’ à Céreste (04) et Cheminon (51).

Trois ‘Gallice’ (06, 13), neuf ‘Galis’ (09, 16, 24, 27, 31, 32, 51, 81), trois ‘Galisse’ (09, 19), dix ‘Gallis’ (14, 22, 31, 50, 69, 79), deux ‘Gallisse’ (09), deux ‘Gallix’ (38), deux ‘Galix’ (31, 32).

La Galice (Galicia ou Galiza en galicien, Galicia en castillan) est une communauté autonome espagnole située à l’extrémité nord-ouest de l’Espagne avec pour capitale Saint-Jacques-de-Compostelle.

Viographie – Rue Galice à Lusignan (86).

Geneanet – 16 084 résultats pour une recherche dans la base avec le nom GALICE dont 1534 pour la Saône-et-Loire, 1513 pour la Nièvre, 900 pour la Marne, 512 pour le Gard,425 pour la Savoie…72 pour la Gironde… Les principales concentrations apparaissent à Arleuf (58), Bergère-lès-Vertus (51), Saint-Prix (71), Vallabrègues (30), Saint-Jean-de-la-Poste (73)… Essentiellement dans la moitié est de la France

En Gironde, on les trouve en majorité à Bordeaux.

Si on effectue une recherche par prénom, on obtient 1 953 résultats pour Galice, 279 pour Gallice, 160 Gallis, 93 Galis, 65 Galisse,  60 Galix,

Origine – On n’est pas sorti de l’auberge ! Plusieurs hypothèses sont à envisager selon la région où a pris naissance une souche de GALICE.

1 – Un nom de baptême qui a perduré jusqu’à nos jours. Peut-être un diminutif de Gal ou Gall, (latin Gallus) popularisé par saint Gall, fondateur de l’abbaye de Luxeuil (c’est aussi le nom d’un évêque de Clermont).

Il existe d’autres saints dont le nom commence par Gal-, notamment saint Gallican, évêque d’Embrun (VIe siècle). Il fut le 5e évêque métropolitain d’Embrun dans les Hautes Alpes et participa à plusieurs conciles dont celui d’Orléans en 541.

2 – Un surnom attribué à celui qui est originaire de Galice ou qui est allé en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle.

3 – Un surnom en rapport avec le comportement du lointain ancêtre, par exemple du latin gallus (le coq), ou de l’ancien français gale, galle (plaisir, réjouissance, amusement).

4 – En ancien français, le mot gal désignait  le caillou, le gallet, cela pourrait expliquer certains noms de lieux en rapport avec le nom de famille : endroit caillouteux. On aurait attribué à la famille le nom du lieu où elle habitait.

Conclusion : on ne sait pas grand-chose de ce nom…


GALLAIS

Quelques statistiques pour commencer – 1891 – 1915 : 966 ; 1916 – 1940 : 1 352 ; 1941 – 1965 : 1 809 ; 1966 – 1990 : 1 739

5 866 GALLAIS sont donc nés en France en 100 ans, dans 84 départements : Seine-Maritime, Ille-et-Vilaine, Côtes-d’Armor, Vendée, Loire-Atlantique… Essentiellement dans l’ouest de la France.

Au 1055e rang des noms les plus portés en France

On peut éventuellement leur associer 13120 GALLET, 2411 GALLE, 1597 GALAIS, 1204 GALET, 664 LEGALLAIS, 459 LE GALLAIS

Toponymie – En France, 28 toponymes Gallais, 10 Galais, 64 Gallet, 61 Galet, 25 Galle ou Gallé.

On trouve aussi 3 toponymes Saint-Gall en France : 15, 21, 67.

Généanet – Le nom Gallais est attesté avant 1500 en Bretagne et en Angleterre.

François Legallais, né à Granville (Manche) en 1785 fonda en 1823 le premier établissement de bains sur la côte de ce qui allait devenir Arcachon. Il est inhumé au cimetière d’Arcachon.

Origine – Les avis sont partagés. Sans doute, plusieurs origines selon les régions.

– Un diminutif (ou hypocoristique) du nom de baptême Gall ; de Gallus, un Irlandais compagnon de saint Colomban de Luxeuil ; Gallus est mort à Saint-Gall en 646. Sant-Gall est maintenant la 8e ville de Suisse ; de la même veine, à Bordeaux on connaît Pierre Galin (1786-1821), professeur de musique, une rue et une piscine portent son nom ; j’ai aussi des Galou dans ma famille.

– A. Dauzat y voyait celui qui est originaire du Pays de Galles.

– Deshayes (Dictionnaire des noms de famille bretons) pense qu’il s’agit d’une variante de Galès, surnom donné à un homme de grande taille.

– M.T. Morlet rapproche Galais de Galois, surnom donné à un bon vivant (sens de l’adjectif galois en ancien français). Galler, galer, c’est se réjouir, faire la fête.

– Un diminutif de gall (= coq) désignant un personnage prétentieux.

– Et les noms Le Gall et Le Gal : Jean Tosti considère qu’ils désignent en général les Français, ou du moins les francophones, par opposition à ceux qui parlent breton.


GARBAY
Statistiques INSEE des naissances  – 1891 – 1915 : 371 ; 1916 – 1940 : 395 ; 1941 – 1965 : 473 ; 1966 – 1990 : 356
soit 1 595 personnes nées en France en 100 ans dans 47 départements : Landes, Gironde, Gers, Lot-et-Garonne…
Au 5189e rang des noms les plus portés en France
On doit pouvoir leur associer pendant la même période, 263 GARBAYE (Gironde), 236 GARBAGE (Landes)
Toponymie – 17 lieux-dits ‘Garbay’ : 3 dans le Gers, 2 en Gironde, 12 dans les Landes. 5 lieux-dits ‘Garbaye’ : 2 en Gironde, 2 dans les Landes, 1 en Lot-et-Garonne. 1 lieu-dit ‘Garbage’ dans les Landes.
Geneanet – 8574 résultats. Le nom y est attesté en 1600 à Cirès, aujourd’hui en Haute-Garonne.
Origine – Vraisemblablement nous avons affaire à un nom de lieu qui a entraîné le nom de la personne qui habitait en ce lieu vers les XIe ou XIIe siècles. Reste à connaître l’origine du nom des noms de lieux cités plus haut. Les spécialistes ne donnent pas vraiment d’explication. En gascon garba c’est une gerbe. Garbalh correspond à des aiguilles de pin sur le sol. Les mots grepin, et aussi bluhon, ont le même sens. Dans ce pays de landes, il n’y avait autrefois des résineux que dans des endroits bien particuliers avant la généralisation des pins dans la seconde moitié du XIXe siècle. On peut faire l’hypothèse d’une métonymie : qui dit « tapis d’aiguilles de pins » dit « forêt de pins ». Je ne vois pas trop d’autre explication.
Métonymie : figure de style par laquelle on remplace un mot, par exemple « l’épée », par un autre mot avec lequel il a un lien logique, comme « le fer ».


GARCIA

Le 40e nom le plus porté en Pays de Buch, le 40e nom le plus porté en France avec 52 739 naissances en un siècle : Pyrénées-Atlantiques, Hérault, Paris, Bouches-du-Rhône, Gironde et toute la France.

1891 – 1915 : 672 ; 1916 – 1940 : 7 203 ; 1941 – 1965 : 17 625 ; 1966 – 1990 : 27 239

Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Arès, Andernos-les-Bains, Biganos, Belin-Béliet, Gujan-Mestras…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 511 GASSION (14, 33…) 333 GASSIOT (64, 33…), 293 GASSIES (33, 64…), 263 GASSIE (64, 40, 33…), 219 GASSIAN (33…), 71 GASSAN (65…)…

Toponymie – Trois noms de lieux avec ‘En Garcia’ (Ariège, Pyrénées-Orientales).

Geneanet – 2 682 919 résultats en effectuant un recherche avec le nom GARCIA dont 1 822 452 pour l’Espagne, 227 829 pour les USA, 89 657 pour la France dont 7 035 pour Pars, 5 687 pour l’Hérault, 4 800 pour les Bouches-du-Rhône et 4 319 pour la Gironde.

En Espagne, les provinces où on trouve le plus de GARCIA sont Valladolid, Albacete, Navarra,, Murcia, Granada…

Si on effectue une recherche par prénom on obtient 200 338 résultats pour  le prénom Garcia dont 71 315 en Espagne

Origine – Rien d’évident, je me contente de citer jean Tosti : « Ancien nom de baptême castillan, dont l’étymologie demeure obscure. D’origine préromane, il serait basque ou ibère. Son énorme succès en Espagne est un peu une énigme. Il est mentionné pour la première fois dans les textes au Xe siècle (Garsea, 913). Si l’on admet l’origine basque, la forme primitive pourrait avoir été Harcia, à rattacher éventuellement à hartz (ours). Cette dernière idée ne manque pas de charme, surtout si l’on pense à Lope (le loup), autre nom de baptême castillan très répandu. Autrement dit, pour leur force et leur fierté, ces deux animaux sauvages, le loup et l’ours, auraient concurrencé devant les fonts baptismaux tous les autres noms d’origine chrétienne ou germanique. »

Pour les noms GASSIE et ses dérivés cités plus haut,  Michel Grosclaude nous précise que Gassie est un ancien nom de nom de baptême gascon qui serait l’équivalent de Garcia en Espagne.


GARDÈRE

Voici un patronyme bien gascon. Les GARDERE se rencontrent essentiellement dans le 33, le 32  et le 47. Les GARDÈRES sont pluriels mais moins nombreux, on les trouve dans le 64, le 33 et le 65. Les LAGARDERE quant à eux, pullulent dans le 33, le 40, le 47 et le 32.

GARDE, LAGARDE, LAGOUARDE, GARDELLE, GARDETTE sont aussi de la même origine.

Ces noms de familles désignaient ceux qui était originaires d’un lieu-dit la Gardère, toponyme fréquent désignant une tour de guet, une petite fortification.

L’étymologie : vient de garder, du francisque *wardan, “être sur ses gardes”.

On peut repérer les communes de Gardères dans les Hautes-Pyrénées et de Lagardère dans le Gers.

Des toponymes “Gardère” sont présents dans les départements 04, 05, 15, 32, 33, 40, 47, 64. Les toponymes “Gardères” se rencontrent dans le 33, le 40, le 47 dont un dans la communes de Moncrabeau, célèbres par ses menteurs et par notre nouvel arrivant, ainsi que le 65

Quant aux lieux appelés “Lagardère” on ne s’étonnera pas d’en trouver dans le 32, le 33, le 40, le 47 et le 65.


GARDÈRES

Statistiques – 1891 – 1915 : 63 ; 1916 – 1940 : 77 ; 1941 – 1965 : 104  1966 – 1990 : 115

359 personnes nées en France en 100 ans, dans 33 départements : Pyrénées-Atlantiques, Gironde, Hautes-Pyrénées

Plus 588 GARDERE, 2084 LAGARDERE, 16 197 LAGARDE (275e rang des noms les plus portés), etc.

Toponymie – 9 lieux-dits ‘Gardères’ en France dont un chef-lieu de commune près de Tarbes (65) et deux en Gironde : Salles et Le Tuzan. 13 ‘Gardere’ dont un en Gironde (Léognan). 12 ‘Lagardère’ dont un chef-lieu de commune du Gers près de Condom et deux en Gironde : Bazas et Cours-les-Bains.

Geneanet – 2013 résultats. Le nom est attesté avant 1600 à Benais, Bourgueil, aujourd’hui en Indre-et-Loire.

Origine – Désigne celui qui est originaire d’un lieu-dit désignant une tour de guet, une petite fortification sur un point haut.


GARNUNG

Le 2e nom le plus porté à Mios, 14e nom le plus porté en Pays de Buch, 430 naissances en France en 100 ans, essentiellement en Gironde.

1891 – 1915 : 119 ; 1916 – 1940 : 96 ; 1941 – 1965 : 119 ; 1966 – 1990 : 96

Zone HTBA – Mios, Salles, Sanguinet, Biganos, Lanton, Le Barp, Le Teich, La teste-de-Buch, Audenge, Belin-Béliet, Gujan-mestras, Arcachon, Lacanau, Arès…

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 56 244 GARNIER (35e en France, 75, 35, 53, 43, 21…), 1 462 GARNAUD (16, 79, 86…), 483 GARNAULT (86, 58, 79…), 56 GARNAUX (52, 71…), 152 GARNEAU (41, 86…), 66 LAGARNAUDIE (24, 87…)…

Toponymie – Aucun toponyme ‘Garnung’ mais beaucoup de ‘Garnier’, 34 ‘Garnaud’, un ‘Garnault’, deux ‘Garnaux’, trois ‘La Garnaudie’. En Gironde, on repère ‘Garnaud’ à Lesparre-Médoc, ‘Haut Garnaud’ à Saint-Germain-d’Esteuil et ‘Garnier’ à Générac’.

Viographie – Rue Martial-Garnung au Teich. Ce dernier, né au Teich le 8 septembre 1850 fut le maire de 1878 à 1913. Avec ses usines de bois et de résine, il faisait vivre une partie de la commune.

Monument aux Morts de Mios – GARNUNG Bernard , GARNUNG Henri Jean , GARNUNG Jean , GARNUNG Jean Basile Ismaël , GARNUNG Jean Louis , GARNUNG Marcel , GARNUNG Martin , GARNUNG Pierre Alban , GARNUNG Pierre Albert , GARNUNG Pierre Laurent , GARNUNG Pierre Léandre , GARNUNG Pierre Raymond , GARNUNG Rémy.

Geneanet – 9 022 résultats pour une requête avec le nom GARNUNG dont 6 945 pour la Gironde. Les plus fortes concentrations de porteur s sont relevées à Mios (4 327 résultats), Salles (825 résultats), Sanguinet (237 résultats), Biganos (221 résultats), Lanton (161 résultats)… Il est probable que ce nom soit monophylétique (une seule souche et tous les porteurs du nom seraient parents) mais l’ancêtre commun vivait avant l’apparition des sources écrites…

Sur Geneanet, on obtient 138 010 résultats en effectuant une requête sur les prénoms commençant par « Garn- »

Origine – Il s’agit sans doute d’une variante gasconne

– de Garnaud ou d’un de ses dérivés, noms de baptême d’origine germanique, Warinwald avec warin (protection) et wald (gouvernement, qui gouverne)

– ou bien de Garnier, autre nom de personne d’origine germanique, Warinhari  avec warin (protection) et hari (armée).

Avec un ouvrage de l’ami Jean-louis Charlot :

https://www.lulu.com/fr/fr/shop/jean-louis-charlot/les-garnung-de-mios/paperback/product-20974273.html?page=1&pageSize=4


GASC

3 033 naissances en France en un siècle : Tarn, Aveyron, Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne, Hérault… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 685 ; 1916 – 1940 : 739 ; 1941 – 1965 : 921 ; 1966 – 1990 : 688

Pays de Buch – Lacanau

1 113 GASCON (07, 28…), 266 GASCOU (24, 47…)

Toponymie – 19 noms de lieus avec ‘Gasc’ : 06, 11, 12, 30, 31, 46, 66, 81 (Les Cabannes, Magrin, Labruguière, Saint-Gauzens)), 82. 26 noms de lieux avec ‘Gascon : 02, 03, 04, 05, 06, 08, 09, 13, 17, 21, 30, 32, 33 (Loupiac, Léognan), 40, 45, 47, 51, 54, 55, 60, 83, 88. 33 noms de lieux avec ‘Gascou’ : 07, 09, 11, 12, 24, 31, 34, 43, 46, 47, 66, 81, 82.

Viographie – Rue Joseph-Gasc à Muret (31), rue de la Fontaine-de-Gasc à L’Isle-en-Dodon (31), rue Émile-Gasc à Villefranche-de-Rouergue (12), place Paul-Gasc à Requista (12)…

Geneanet – 63 603 résultats avec une recherche sur le nom GASC dont 13 813 pour le Tarn, 7 388 pour l’Aveyron, 5 709 pour la Haute-Garonne, 5 269 pour le Tarn-et-Garonne… Les concentrations, pour une zone de 15 km de rayon : Labruguière (81 – 4 466 résultats), Saissac (11 – 2 909 résultats), Montauban (82 – 2 433 résultats), Toulouse (31 – 1 967 résultats) …

Origine – Celui qui est originaire du Pays Basque ou de Gascogne. Les mots « gascon » et « basque » ont la même origine étymologique. Le mot « gascon » est une adaptation romane du mot « vascon » attribué parfois à une prononciation germanique.

Autres variantes : GASQ, GASQUE, GASQUET, GASQUETON, GASCOIN, GASCO, GUASCH…


GASSIAN

C’est le 18e nom le plus porté à Lacanau, le 29e nom le plus porté à Mios, selon l’INSEE qui relève 219 naissances en 100 ans en France, essentiellement en Gironde.

1891 – 1915 : 40 ; 1916 – 1940 : 42 : 1941 – 1965 : 65 : 1966 – 1990 : 72

Zone HTBA – Mios, Lège-Cap-Ferret, Lanton, Audenge, Biganos, Arès, La Teste-de-Buch, Andernos-les-Bains, Le Porge, Salles, Le Teich, Lacanau, Saumos, etc.

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 511 GASSION (14, 33…) 333 GASSIOT (64, 33…), 293 GASSIES (33, 64…), 263 GASSIE (64, 40, 33…), 71 GASSAN (65…)…

Toponymie – On ne trouve que trois toponymes en France : ‘Gassian’ et ‘La Péguillère de Gassian’ à Mios, ‘Gassian à Langon. 14 ‘Gassion’ dont Marions et Saint-Morillon en Gironde, 19 ‘Gassiot’ dont Saint-Brice, Castres-Gironde, Saint-Ciers-de-Canesse, Saint-Quentin-de-Baron, Arbis et Captieux en Gironde, 9 ‘Gassies’ dont Saint-pierre-de-Mons, Latresne, Lignan-de-Bordeaux, Bruges et Cabanac-et-Villagrains en Gironde,  6 ‘Gassie’ dont Nérigean en Gironde, 4 ‘Gassan’…

Geneanet – 2 491 résultats pour une requête avec le nom GASSIAN dont 1 772 pour la Gironde. Les plus fortes concentrations sont à Mios (716 résultats), Lège-Cap-Ferret (176 résultats), Lanton (144 résultats).

Le couple Lafleur GASSIAN et Marie CAZES qui vivait à Mios avant 1700 est présent dans plusieurs généalogies.

Sur Geneanet on s’aperçoit qu’il existait autrefois en Gascogne une famille de SAINT-GASSIAN.

Origine – Les spécialistes, dont Michel Grosclaude, semblent d’accord, nous avons affaire une des formes de Gassie, ancien nom de nom de baptême gascon qui serait l’équivalent de Garcia en Espagne.

Logiquement, c’est donc le lieu qui a pris le nom de la famille qui y habitait.

À propos de GARCIA, l’origine n’a rien d’évident, je me contente de citer jean Tosti  : « Ancien nom de baptême castillan, dont l’étymologie demeure obscure. D’origine préromane, il serait basque ou ibère. Son énorme succès en Espagne est un peu une énigme. Il est mentionné pour la première fois dans les textes au Xe siècle (Garsea, 913). Si l’on admet l’origine basque, la forme primitive pourrait avoir été Harcia, à rattacher éventuellement à hartz (ours). Cette dernière idée ne manque pas de charme, surtout si l’on pense à Lope (le loup), autre nom de baptême castillan très répandu. Autrement dit, pour leur force et leur fierté, ces deux animaux sauvages, le loup et l’ours, auraient concurrencé devant les fonts baptismaux tous les autres noms d’origine chrétienne ou germanique. »

J’avais participé à l’ouvrage Mios raconté par ses rues et lieux-dits où le patronyme GASSIAN est souvent cité et où il avait été écrit pour le lieu-dit :

« GASSIAN – Lieu-dit à 700 m au nord-ouest de Curchade, présent sur la carte de Cassini.

Dès 1730, sur les registres paroissiaux et en 1763 sur le rôle de l’impôt du Vingtième, Gassian apparaît comme un quartier de Mios. De Luc Gassian, en 1715, à Paul Gassian, en 1930, on trouve sur Mios 220 Gassian cités dans des actes, certains ayant eu des responsabilités paroissiales ou municipales.

Gassian vient d’un nom de baptême masculin gascon Gassan, aussi Gassie, Gassia, dérivé du vascon Garsia, Garcia, nom porté jusqu’à l’an mil par des ducs de Gascogne.»


GATUING

Un nom qui n’est plus beaucoup porté. 87 naissances en 100 ans en France

1891 – 1915 : 27 ; 1916 – 1940 : 21 ; 1941 – 1965 : 23 ; 1966 – 1990 : 16

Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Lège-Cap-Ferret.

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 282 GATUINGT (40, 33…).

Toponymie – On ne trouve pas de lieu-dit ‘Gatuing’ en France, en revanche on repère ‘Gatuingt’ à Misson dans les Landes. Ce lieu n’apparaît pas sur la carte de Cassini. On peut en déduire que cette appellation est récente et qu’on a baptisé de lieu en raison de la famille qui habitait là.

En revanche, le lieu est bien indiqué sur le cadastre en ligne de 1829 et il est orthographié ‘Gatuing’ et le maire se nommait Étienne … GATUING !

Geneanet – 1 225 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom GATUING, dont 892 dans les Landes, 55 en Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Misson 40 (301 résultats) et Pouillon 40 (158 résultats). On obtient 862 résultats dans un rayon de 30 km autour de Misson.

Les GATUINGT se retrouvent dans la même zone avec une concentration à Pouillon 40 (315 résultats) et les communes voisines dont Misson.

Il semble bien que les GATUING et les GATUINGT sont de la même famille avec, à mon avis, une seule souche (nom monophylétique).

Origine – Et c’est ici que les difficultés commencent.

1 – Un nom de baptême devenu nom de famille, par exemple une variante locale de Gatien, prénom très courant autrefois (111 269 résultats sur Geneanet). D’origine latine (Gatianus), il fut popularisé par saint Gatien, qui aurait fait partie des sept missionnaires envoyés de Rome en Gaule, avant de devenir le premier évêque de Tours.

2 – La terminaison –UING pourrait être un diminutif de gat qui désigne le chat en gascon. Ce serait alors un surnom attribué au lointain ancêtre. Le chaton se dit gaton en gascon.

On sait aussi que gât désigne parfois un ruisseau (cf lagunes du Gât Mort sur Saint-Magne).


GAULTIER

1891 – 1915 : 1 196 ; 1916 – 1940 : 1 538 ; 1941 – 1965 : 2 101 ; 1966 – 1990 : 1 906

6 741 Gaultier sont nés en France en 100 ans selon les statistiques INSEE.

De ce fait, Gaultier est classé au 879e rang des noms les plus portés en France.

Les départements où l’on risque d’en croiser le plus : Indre, Maine-et-Loire, Indre-et-Loire, Côtes-d’Armor, Paris, Ille-et-Vilaine, Vienne, Mayenne, etc.

Variantes : GAUTHIER (53 168 naissances), GAUTIER (48 304 naissances), GAUTIÉ (365 naissances).

Toponymie – On rencontre les communes de Saint-Gaultier (36), Saint-Georges-le-Gaultier (72), Saint-Paul-le-Gaultier (72). On trouve 28 autres toponymes, tous dans la zone où le patronyme est essentiellement porté.

Geneanet – 528 238 résultats pour une recherche avec le nom GAULTIER. Et, évidemment, 25 167 résultats pour une recherche avec le prénom Gaultier

Enfin – c’est rigolo – 307 résultats concernant des individus qui s’appelaient Gaultier GAULTIER.

Origine – Pas de mystère. Il s’agit du nom de baptême du lointain ancêtre. Ce nom est d’origine germanique, ‘Waldhari’ (‘wald’, qui gouverne et ‘hari’, armée), pour lequel les linguistes précisent que le d s’est assourdi en t.


GAUME

Louis GAUME (1888-1962) est le fondateur d’une célèbre entreprise de bâtiment sise à Arcachon, à Pyla-sur-Mer, à Grand Piquey. C’est lui qui a popularisé le style néo-basque (ou basco-landais) autour du Bassin d’Arcachon.

2 154 naissances en France en 100 ans : Allier, Doubs, Puy-de-Dôme, Paris… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 422 ; 1916 – 1940 : 495 ; 1941 – 1965 : 661 ; 1966 – 1990 : 576

Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch

Pendant la même période, on relève également les naissances de 890 GAUMET (23, 75, 63…), 308 GAUMY (03, 63, 16…).

Toponymie – On trouve ‘Gaume’ à Villécloye (55), ‘Gaumé’ à Eauze (32) et à Ramouzens (32), ‘Fond de Gaume’ aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil (24), ‘Pré Gaume’ à Poisson (71), ‘Ru de Gaumé’ à Autouillet (78), ‘En Gaumès’ à Folcarde (31), ‘Les Gaumes’ à Église-Neuve-d’Issac (24), Vertus (51, lieu de naissance d’Adalbert Deganne), Saint-Angel (63) et Buxières-sous-Montaigut (63).

Viographie – Avenue Louis-Gaume à Pyla-sur-Mer, rue Louis-Gaume au Bourg de La Teste-de-Buch, rue Louis-Gaume à Lège-Cap-Ferret (Grand Piquey), école élémentaire Jacques-Gaume à Pyla-sur-Mer.

Geneanet – 59 079 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom GAUME dont 17 207 pour l’Allier, 14 902 pour le Doubs, 2 350 pour l’Indre-et-Loire, 2 169 pour le Puy-de-Dôme… La principale concentration de porteurs du nom apparaît au Bélieu dans le Doubs avec 3 430 résultats et 13 128 dans un rayon de 30 km.

Louis GAUME est né le 21 septembre 1888 à Franchesse (03) et sa généalogie remonte à Gilbert GAUME, charron, et Jeanne JAMET qui vivaient vers Cérilly et Le Brethon (aujourd’hui dans l’Allier).

Origine – Les spécialistes nous assurent que GAUME était un nom de Baptême, héritier de très anciennes substitutions graphiques, variante régionale de Jacques ; de l’hébreu, puis du latin Jacobus, du bas-latin Jacomus / Jacme / Jaume, avec le sens « que Dieu protège ». C’est ainsi que nous avons eu de nombreux avatars qui, selon les régions, ont donné des noms de familles très variés : GAUMAT, GAUMIN, GAULMY, GOMICHON, GAUMIOT, GOMONET, GOMY, GOUMY, GOULMY, GOUMET, GOUMARD, GOUMILLOU, JAUME, JOUMET, JAUMIN, JOMIN, JEAUMARD…

– et aussi JAMET, JAMMET, JAMAY, JAMMOT… ce qui fait que les ancêtres GAUME-JAMET cité plus haut ont des noms de même origine, étonnant, non ?

– et aussi JAMMES comme le nom de notre grand poète.


GAUMERAIS

Statistiques – 1891 – 1915 : 18 ; 1916 – 1940 : 35 ; 1941 – 1965 : 46 ; 1966 – 1990 : 27

Au total, seulement 126 GAUMERAIS sont nés en France en un siècle en Ille-et-Vilaine, Mayenne, Manche…

Peu de porteurs dans une zone relativement restreinte : les GAUMERAIS sont peut-être tous parents (nom monophylétique).

Toponymie – Lors de nos promenades, nous sommes susceptibles de rencontrer deux lieux-dits ‘La Gaumerais’, l’un à Heussé, l’autre à Fontenay, deux communes voisines dans la Manche. Si nos promenades nous mènent en Ille-et-Vilaine, c’est à Saint-M’Hervé, que nous pourrons faire une halte à ‘La Gaumeraie’

Geneanet – 4 198 résultats en effectuant une recherche avec le nom GAUMERAIS dont 2 540 en Ille-et-Vilaine. Le plus ancien GAUMERAIS de la base vivait en 1550 à Etrelles dans le département actuel de l’Ille-et-Vilaine. Tant que j’y étais, je me suis intéressé à rechercher les résultats pour le prénom Gaume : 1 234. Gaume était donc bien un nom de baptême !

Origine – À décomposer en GAUME-RAIS. On vient de le voir, Gaume était un ancien nom de baptême. C’était une des variantes du prénom Jacques, utilisée dans certaines régions. Étymologie hébraïque : ‘aqeb’, talon.

Pour être complet sur l’origine de Gaume, je signale que certains auteurs évoquent une possibilité d’origine germanique de ‘gum’, homme et ‘hard’, fort. Il faut dire que la Gaume est une région historico-géographique, c’est la partie romane de la Lorraine belge.

-AIS est un suffixe qui sert souvent à désigner les habitants d’un endroit.

GAUMERAIS viendrait donc d’un nom de lieu où habitait une personne appelée GAUME.

Louis GAUME, premier d’une famille de bâtisseurs bien connue sous nos latitudes était né à Franchesse dans l’Allier en 1888. Le nom GAUME (2 154 naissances en un siècle) est surtout porté dans les départements de l’Allier et du Doubs.


GAUTHERON

Diminutif de Gauthier (voir ce nom) porté en Bourgogne et en Franche-Comté (71, 39 notamment). Forme contractée : Gauthron. On trouve dans le même secteur géographique la forme Gautherot.

Gauthier, Gautier, Gautié

Nom très fréquent dans toute la France. Il s’agit d’un nom de personne d’origine germanique, Waldhari (wald = qui gouverne + hari = armée), dans lequel le d s’est assourdi en t.


GAYOT

1 271 naissances en France en un siècle essentiellement en Haute-Vienne mais aussi dans le Pas-de-Calais, le Nord, la Marne…

1891 – 1915 : 229 ; 1916 – 1940 : 285 ; 1941 – 1965 : 418 ; 1966 – 1990 : 339

Pendant la même période, sans doute avec la même origine, on relève les naissances de 21 284 GAY (74, 42, 13, 75, 69…), 6 586 LEGAY (62, 63, 76…), 847 DUGAY (63, 33…), 391 GAYOU (24,11…), 450 GAYOUT (87, 24…), 79 GAYOUX (87, 24…), 824 GAYON (40, 03…), 235 GAYAN (40…), 3 758 GAYET (03, 69, 38…)…

Toponymie – 12 noms de lieux avec ‘Gayot’ : départements 01, 03, 08, 10, 27, 33 (Saint-Aubin-de-Blaye), 35, 47, 51, 58, 82).

Geneanet – 37 248 résultats pour une requête avec le nom GAYOT dont 3 805 en Haute-Vienne, 2 449 en Haute-Marne, 2 127 dans la Loire, 2 046 en Saône-et-Loire. De tote évidence, il existe plusieurs souches. En 1398, le nom est attesté à Angers. Pour la Haute-Vienne, le nom est centré sur la commune de Flavignac (1 926 résultats avec un rayon de 10 km autour).

Origine – GAYOT est l’un des diminutifs de GAY. Les spécialistes voient au moins deux origines possibles :

Gay était assez courant comme prénom au Moyen Âge (voir sur la base Geneanet). Jean Tosti évoque une transcription du nom de personne latin Caius, transformé en Gaius.

Ce peut être aussi un surnom désignant une personne toujours de bonne humeur. L’adjectif “gai” vient de l’ancien occitan employé par les troubadours, gai, jai (pétulent, vif), issu du vieux haut allemand gāhi (soudain, rapide, impétueux).

Pour les noms de lieux avec ‘Gayot’ (12 en France), il me semble qu’ils sont récents et qu’ils sont issus du nom de famille des personnes qui habitaient là.


GEFFRAY

Ce nom m’intéresse car dans l’ascendance bretonne de mes petits-enfants, on trouve des GEFFRAY de Marsac-sur-Don (44).

1860 naissances en France en un siècle selon l’INSEE, essentiellement en Bretagne : Loire-Atlantique, Côtes-d’Armor, Morbihan, Ille-et-Vilaine… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 294 ; 1916 – 1940 : 418 ; 1941 – 1965 : 599 ; 1966 – 1990 : 549

Zone HTBA – Mios, Marcheprime.

Pendant la même période, on relève aussi, autre autres, les naissances de 11 796 GEOFFROY (75, 71, 54, 52…), 7 838 GEFFROY (22, 75, 29, 35…), 675 GEOFFRE (87, 23, 19…), 2 605 JOFFRE (07, 23, 24…)…

Toponymie – 13 noms de lieux avec ‘Geffray’, tous en Bretagne (22, 35, 44, 56).

Viographie – Impasse Pierre-Geffray à Josselin (56), place Geffray à Salaberry-de-Valleyfield, QC, Canada (voir image).

Geneanet – 55 858 résultats en effectuant une requête sur la base avec le nom GEFFRAY dont  15 785 en Loire-Atlantique, 8 466 dans le Morbihan, 8 328 en Ille-et-Vilaine, 6 672 dans les Côtes-d’Armor… Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Nivillac (56), Marsac-sur-Don (44), Pierric (44), Conquereuil (44). Dans un cercle de 30 km autour de Marsac-sur-Don (44), on n’obtient pas moins de 17 685 résultats !

Si on effectue une recherche par prénom on obtient 780 résultats avec le prénom Geffray.

Origine – C’est le nom de baptême de l’auteur de la lignée qui a perduré jusqu’à nos jours comme noms de famille. Il s’agit d’une variante de Geoffroy, nom de personne d’origine germanique, Gotfrid de got (du peuple goth) ou god (dieu) et frid (paix).

Autres variantes : GEFFRÉ, GEFREY, GEOFFRAY, GEOFFREY, GEOFFROI, GEOFFROID, GEOFFROIS…


GÉLIS (de)

75 personnes avec le patronyme de Gélis sont nées en France en 100 ans, dans 18 départements dont le Loir-et-Cher et le Tarn.

En revanche, 1 515 personnes avec le patronyme Gélis sont nées en France pendant la même période, dans 66 départements dont l’Aude, la Haute-Graronne, le Tarn, le Lot, les Pyrénées-Orientales, etc.

Origine –  Il s’agit d’un nom de baptême, l’équivalent de Gilles. Jean Tosti précise que l’orgine de Gilles est incertaine et controversée. Une version propose un nom de personne latin, Eggidius, dérivé de Eggius, mais une autre hypothèse propose Aegidius, du grec aigis, (aigidos = peau de chèvre, égide).

On trouve 32 toponymes avec ‘Gelis’ en France, dont 13 dans le Tarn, 6 dans la Haute-Garonne, 5 dans l’aude et 3 dans l’Aveyron.

Il suffit de regarder sur Geneanet et sur Roglo pour s’apercevoir que la famille d’Élisabeth est orginaire de ce qui est devenu aujourd’hu le Tarn.


GEY

Il n’est pas aisé d’émettre des hypothèses pour des noms à trois lettres.

Parcourons tout d’abord les statistiques
1891 – 1915 : 252 ; 1916 – 1940 : 286 ; 1941 – 1965 : 390 ; 1966 – 1990 : 339

Donc, 1 267 GEY sont nés en France en un siècle.

Départements-pilotes : Saône-et-Loire, Côte-d’Or, Paris, Pyrénées-Atlantiques, Rhône, Hautes-Pyrénées, etc.

On doit pouvoir leur rattacher les naissances de 133 LEGEY (Jura, Marne …).

Jean Tosti pense que l’on trouve aussi ce nom sur la forme GEX (369 naissances/siècle, Savoie, Haute-Savoie, Paris, Rhône …).Sachant que le x final, ne servait autrefois qu’à marquer l’accent tonique et ne devrait pas être prononcé.

Dans la même région on trouve le nom très porté JAY (4 022 naissance/siècle, Isère, Savoie, Loire, Puy de Dôme…). Y a-t-il un lien entre les GEY et les JAY ?

Toponymie – On dénombre en France 18 toponymes avec le mot ’Gey’ : dix dans le Doubs (abstiens-toi !), deux dans l’Isère, un dans le Lot-et-Garonne, Quatre dans les Pyrénées-Atlantiques et un en Saône-et-Loire.

Pour mémoire on trouve en France 39 lieux avec ‘Jay’

Geneanet – 26 988 résultats avec une requête dans la base avec le nom GEY. Nous obtenons 774 résultats en effectuant une recherche avec le prénom Gey.

Origine – Jean Tosti pense qu’il peut s’agir d’un nom de personne correspondant au latin ‘Caius’, ‘Gaius’, ‘Gajus’ (c’est ce que confirme notre recherche sur la base Geneanet). Néanmoins, pas de saint à nous mettre sous la dent.

C’est aussi un toponyme souvent associé à des lieux boisés, voire à une épaisse forêt. Du bas latin ‘gaium’.

Le rapport avec le geai (oiseau) semble improbable.

Nom de baptême du lointain ancêtre ou nom du lieu où il habitait ? Autre hypothèse ? Faites votre choix.


GEYRE

173 naissances en 100 ans en France : Landes ? Pyrénées-Atlantiques, Gironde…

1891 – 1915 : 42 ; 1916 – 1940 : 47 ; 1941 – 1965 : 50 ; 1966 – 1990 : 34

Zone HTBA – Andernos-les-Bains, La Teste-de-Buch

67 GEYRES (64, 33, 40…), 434 LAGEYRE (40, 63, 64…), 407 LAGIÈRE (40, 64, 33…)…

Toponymie – un lieu-dit ‘Geyre’ à Lacq (64), des lieux-dits ‘La Geyre’ à Plaisance-du-Touch (31), Sainte-Bazeille (47), Cuq (47), Grayssas (47), Lagor (64), un ‘Le Geyré’ à Illats (33), des ‘Lageyre’ à Ossages (40), Montfort (64), Ossenx (64), Sus (64), Bonnut (64), Biron (64), Barraute-Carnu (64).

Geneanet – 1 291 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom GEYRE dont 459 pour les Pyrénées-Atlantiques, 312 pour les Landes, 98 pour la Gironde. On repère une concentration sur une zone à cheval entre les Pyrénées-Atlantiques et les Landes, autour de la commune de Bonnut (64) où on a relevé justement un des lieux-dits ‘Lageyre’. On obtient 438 résultats dans un rayon de 30 km autour de Bonnut (64). Il est néanmoins difficile d’affirmer l’existence d’une ou de plusieurs souches.

Origine – En gascon gèira est un nom féminin qui désigne le lierre. Du latin hedera (lierre), devenu edre (au Xe siècle), ierre, hyerre (au XIIIe siècle) en ancien français, puis « lierre » par agglutination de l’article défini élidé.

On a toutes les raisons de penser que le lointain ancêtre habitait une maison remarquable par le lierre qui recouvrait sa façade.


GHYSELS

112 porteurs du patronyme Ghysels sont nés en France en 100 ans, dans 15 départements.

Le nom est essentiellement porté dans le département du Nord et plus particulièrement dans les communes de Lille, Roubaix, Wasquehal, Madeleine, Mons-en-Barœul, etc.

Il est beaucoup porté en Belgique ainsi que sa variante Gysels. Sur Geneanet, on le voit apparaître avant 1334 (Belsele, Sint-Niklaas).  À Saint-Nicolas, justement, j’ai vu sur Google Maps qu’on peut déambuler sur la Gyselstraat.

Origine – Ce serait, comme Gisèle, un nom de baptême masculin ou féminin d’origine germanique (gisel = jeune).


GIGNAC

Comme d’habitude, examinons les statistiques des naissances
1891 – 1915 : 64 ; 1916 – 1940 : 69 ; 1941 – 1965 : 86 ; 1966 – 1990 : 63

Un total de 282 GIGNAC nés en France en cent ans, dans 26 départements dont essentiellement la Haute-Loire et dans une moindre mesure la Lozère, les Bouches-du-Rhône, La Charente…

Toponymie – Pas moins de 4 communes portent le nom de ‘Gignac’ (dépts 13, 34, 46 et 84) et 16 autres noms de lieux contiennent le mot ’Gignac’.

Geneanet – 27 554 résultats en effectuant une recherche avec le nom GIGNAC.

Étymologie – Le lointain ancêtre a pris le nom du lieu où il habitait. Le nom de ce lieu est formé d’un nom d’homme ancien, sans doute propriétaire des lieux. Il existe des dictionnaires de noms d’hommes anciens, je n’en ai consulté aucun puisque Jean Tosti l’a fait pour moi. Cet homme se serait nommé Gennius. Il n’y en avait évidemment pas qu’un seul qui portait ce nom, c’est ce qui a donné cette vingtaine de noms de lieux dispersés sur le territoire.

Signification de GIGNAC : le domaine (suffixe -acum) de Gennius, nom de l’homme ancien.


GIRON

Statistiques – 1891 – 1915 : 655 ; 1916 – 1940 : 785 ; 1941 – 1965 : 1 046 ; 1966 – 1990 : 899

3 385 personnes nées en France en un siècle, dans 97 départements : Paris, Loire, Puy-de-Dôme, Meuse, Gironde (Arès, Bordeaux, La Teste-de-Buch…)…

Toponymie – 65 noms de lieux dans toute la France avec ‘Giron’ dont neuf en Gironde : Ruch, Latresne, Mios, Haux, Saumos, Pugnac, Pessac-sur-Dordogne, Saint-Vivien-de-Blaye,

Origine – Sans doute une variante d’un nom de baptême qui a perduré jusqu’à nos jours.

C’est un possible diminutif de Gire, Giri, variante du prénom Gilles portée notamment dans la Haute-Loire.

À envisager aussi une variante de Géron, cas régime du nom de personne germanique Gero (racine ger = lance)

ou encore de Girons, nom d’un saint vénéré de l’Auvergne au Sud-Ouest (latin Gerontius).

Variantes : Girond, Giront.

Diminutifs : Gironet, Gironnet, Gironneau, Girondeau, Girondeaud, Girondel, Girondon, Girondot, et peut-être aussi Girondin.


GLÉMET

411 naissances en 100 ans en France : Gironde, Charente, Charente-Maritime… Sans doute plusieurs souches.

1891 – 1915 : 64 ; 1916 – 1940 : 81 ; 1941 – 1965 : 147 ; 1966 – 1990 : 119

Pays de Buch – Lège-Cap-Ferret, Andernos-les-Bains, Arcachon, Le Porge, Belin-Béliet.

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 206 GLÉMÉE (35…).

Toponymie – On retrouve ‘Glémet’ dans deux noms de lieux, ‘Chez Glemet’ à Saint-Dizant-du-Gua (17) et ‘Le Mené Glémet’ à Laurenan (22). On a aussi ‘Les Glemets’ à Donnezac (33) et ‘La Glémerie’ à Bourgneuf-en-Retz (44).

Viographie – Passage Glemet à Pons (17)

Geneanet – 5 116 résultats en effectuant une requête sur le nom GLÉMET dont 2 200 en Gironde, 797 en Charente, 582 en Charente-Maritime. On observe les plus fortes concentrations de porteurs à Générac 33 (748 résultats), Reignac 33 (272 résultats) mais aussi Plumieux 22 (180 résultats). Dans un rayon de 30 km autour de Générac, nous n’obtenons pas moins de 2 363 résultats.

Origine – Ce devrait être, selon Jean Tosti, une contraction de Guillemet, diminutifs du nom de baptême Guillaume ; de même que Guillemain, Guillemin, Guillemau, Guillemet, Guillemot qui ont, eux aussi entraîné des contractions ayant donné les noms de familles GLÉMIN, GLÉMEIN, GLÉMEN, GLÉMAU, GLÉMAUD, GLÉMEAU, GLÉMEAUX, GLÉMO, GLÉMOT, GLOMEAU, GLOMEAUD, GLOMMEAU, GLOMOT, GLOMERT, GLOMON, GLOMOND, GLOMONT, GLOMERON …

Guillaume est un nom d’origine germanique, Willhelm, avec  will (volonté) et helm (casque).

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GLEYZE

Total des naissances GLEYZE – 1891 – 1915 : 261 ; 1916 – 1940 : 299 ; 1941 – 1965 : 338 (baby-boom) ; 1966 – 1990 : 252

1150 Gleyze sont nés en France en un siècle, dans 60 départements : 40, 07, 30, 84, 26, 48…

8 toponymes en France. En Pays de Buch, on trouve au Porge, sur la route de l’Océan, la maison forestière de Gleyze-Vieille.

Variantes : Gleizes (84, 26, 48), Gleyzes (81, 31, 34), Gleise (13, 84), Gleises (11, 66), Gleyse (30, 26, 07), Gleyses (31, 66, 84), Gleysse (30)…

Origine – C’est un toponyme désignant en occitan une église, et donc celui qui habite près d’une église ou dans un lieu-dit appelé Gleize(s). Au XIe et XIIe siècles, le premier porteur du patronyme y résidait.


GLOTIN

891 naissances en France en un siècle, essentiellement en Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine.
1891 – 1915 : 116 ; 1916 – 1940 : 213 ; 1941 – 1965 : 290 ; 1966 – 1990 : 272

En Pays de Buch, on en croise à Lège-Cap-Ferret.

Pendant la même période on dénombre les naissances de 149 GLOT (22, 72, 44…).

Toponymie – Aucun nom de lieu ‘Glotin’ mais 26 noms de lieux en France avec ‘Glot’ ou commençant par ‘Glot-’ qui pourraient  avoir un lien : 22, 37, 44 (‘La Glotinière’ à Casson), 49, 53, 54, 55, 58, 61, 72, 78 et 86.

Geneanet – 26 169 résultats pour une requête avec le nom GLOTIN dont 16 352 en Loire-Atlantique et 2 149 en Ille-et-Vilaine. Sur la base on note que les plus anciens porteurs du nom vivaient dans les paroisses de Saint-Gildas-des-Bois et Guenrouet, aujourd’hui en Loire-Atlantique.

Le noyau dur est à Campbon (44) commune où l’on obtient 5 998 résultats (14 152 résultats dans un rayon de 15 km, 15 729 résultats dans un rayon de 30 km). Il est probable que ce nom soit monophylétique (une seule souche et tous les porteurs seraient parents)

Origine – Jean Coste nous explique ce que confirme le dictionnaire d’ancien français de Godefroy. Le nom vient du latin glutto dérivé du verbe gluttire que l’on retrouve dans le mot déglutir. En vieux français glot, glout, glut signifiaient glouton, gourmand, avide. Il s’agit sans doute d’un sobriquet attribué au lointain ancêtre auteur de la lignée.

Autres noms dérivés : GLOTON, GLOUT, GLOUTON, GLOUX, GLOUTIN, GLOUTERON.

Une rue Yves-Glotin à Bordeaux, une rue Hyacinthe-Antoine-Glotin et une place Louis-Glotin à Lorient.


GOASDUFF

Statistiques INSEE des naissances – 1891 – 1915 : 37 ; 1916 – 1940 : 74 ; 1941 – 1965 : 88 ; 1966 – 1990 : 114

Donc 313 GOASDUFF sont nés en France en 100 ans, dans 17 départements, surtout dans le Finistère (Plabennec, Plouguerneau, Kersaint-Plabennec, Lambézellec, Plouvien, Saint-Derrien, etc.)

On peut sur adjoindre pendant la même période, les naissances de 216 LE GOASDUFF, 9 GOASDUF, 4 GOASDU…

Ce nom peu porté est surement monophylétique, c’est à dire qu’il n’existerait qu’une seule souche et que tous les porteurs seraient parents.

Toponymie – Aucun lieu-dit de ce nom en France.

Geneanet – 8699 résultats en effectuant une recherche sur la base. Les plus anciens GOASDUFF sont attestés avant 1620 dans la paroisse de Plouvien.

Origine – Jean Tosti signale que la traduction bretonne mot à mot est “l’homme noir”. Il s’agit d’un surnom probable pour celui qui a les cheveux ou le teint brun.

Nota : le breton gwaz (= homme) a eu d’abord le sens de serviteur, vassal, mais il ne semble pas que ce soit ici le cas.


GOGUET

Le 50e nom le plus porté à Lanton. 1 835 naissances en France en 100 ans : Charente-Maritime, Vendée, Paris, Gironde, Deux-Sèvres…

1891 – 1915 : 276 ; 1916 – 1940 : 401 ; 1941 – 1965 : 603 ; 1966 – 1990 : 555

Zone HTBA – Gujan-Mestras, Lanton, Arcachon, La Teste-de-Buch, Lacanau.

Pendant la même période on relève aussi les naissances de 226 GOGUE (92, 75…), 199 GOGUEL (25, 75…).

Toponymie – On repère ‘Goguet’ à Clérac (17), ‘Le Goguet’ à Chéniers (23), Bruille-lez-Marchiennes (59) et Saint-Didier-sur-Arroux (71), ‘Cros Goguet’ à Seillonnaz (01), ‘Chez Goguet’ à Bignay (17), ‘Ruelle Goguet’ à Orchies (59), ’Le Moulin à Goguet’ à Damvix (85), ‘Le Buisson Goguet’ à Coulours (89), ‘Le Goguet près Brouy’ à Brouy (91).

Viographie –Rues du Général-Goguet à La Flotte (17), Saint-Martin-de-Ré (17) et Peyrestortes (66)*, rues Goguet à Saint-Maixent-l’École (79) et Saint-Alnoult (76).

Geneanet – 69 675 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom GOGUET dont 12 013 pour la Charente-Maritime, 8 640 pour le Québec, 6 814 pour la Vendée, 4 026 pour l’Oise, 1 963 pour les Deux-Sèvres, 415 pour la Gironde… Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Montréal, Québec (4 189 résultats), La Couarde-sur-Mer, Île de Ré 17 (2 045 résultats), Roberval 60 (1524 résultats), Charzais 85 (1 151 résultats). Geneanet donne 4 186 résultats dans un rayon de 30 km autour de La Couarde-sur-Mer (17).Dans notre zone, c’est à Gujan-Mestras qu’on en trouve le plus (132 résultats).0

Il existe plusieurs souches. Néanmoins, les GOGUET de notre zone semblent être tous parents. Il semblement tous issus du couple Jacques GOGUET, né à Saintes, marié avec Suzanne MEYNARD à Vensac (33) en 1742.

Origine – Les onomasticiens sont d’accord : il s’agit certainement d’un surnom donné à celui qui aime bien plaisanter. De l’ancien français gogue (plaisanterie, moquerie, amusement), qui est à l’origine des mots « goguenard » et « goguette ».

* Jacques Gilles Henri Goguet, né le 11 mars 1767 à La Flotte (17) et mort assassiné le 21 avril 1794 à Bray (02) est un général de la Révolution française.


GOISNARD

341 naissances en cent ans en France en 1891 et 1990 essentiellement dans le Maine-et-Loire mais aussi

1891 – 1915 : 61 ; 1916 – 1940 : 64 ; 1941 – 1965 : 98 ; 1966 – 1990 : 118

Zone HTBA – Belin-Béliet.

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 152 GOINARD (44…), 377 GOISLARD (49…).

Toponymie – On ne trouve pas de lieu-dit ‘Goisnard’, en revanche on repère un ‘Goinard’ en Gironde (Le Fieu). On trouve aussi ‘La Goisnerie’ dans la commune du Louroux-Béconnais (49) : logiquement, ce doit être l’endroit où habite une famille GOISNARD.

Viographie – Square de l’Abbé-Goisnard à Turquant (49).

Monuments aux Morts – On trouve le nom de onze soldats appelés GOISNARD sur les monuments français dont sept dans le Maine-et-Loire  (Brissac-Loire-Aubance, Les Ponts-de-Cé, Gennes-Val-de-Loire, Mazé-Million, Rougemont, Blaison-Saint-Sulpice).

Geneanet – 13 944 résultats en recherchant de nom GOISNARD dans la base dont 6 097 pour le Maine-et-Loire, 3 604 pour l’Indre-et-Loire, 737 pour la Sarthe… 7 pour la Gironde.

La plus forte concentration se situe autour de Saumur (37) avec 8  320 résultats dans un rayon de 30 km. La zone est à cheval entre le Maine-et-Loire et l’Indre-et-Loire, tout en sachant que c’est à Benais (37) que l’on rencontre le plus grand nombre de porteurs du nom (2469 résultats, 917 habitants en 2020).

Origine – Nous allons nous appuyer sur l’analyse effectuée par Jean Coste sur le nom GOISLARD nom aussi porté essentiellement dans le Maine-et-Loire et dont on peut penser que l’un est une variante de l’autre. Ce serait donc un nom d’origine germanique, de god- (dieu) et –hard (fort).


GOMBAULT

695 naissances en France en 100 ans : Aube, Paris, Loiret, Yvelines… Plusieurs souches

1891 – 1915 : 132 ; 1916 – 1940 : 170 ; 1941 – 1965 : 211 ; 1966 – 1990 : 182

844 GOMBAUD (33, 56, 17…), 251 GOMBAULD (9A), 362 GOMBEAU (33, 17…), 247 GOMBEAUD (33, 17…).

Toponymie – On repère quatre noms de lieux : ‘Gombault’ à Romorantin-Lanthenay (41), ‘Le Hameau Gombault’ à Le Tanu (50), ‘Fontaine des Prés Gombault’ à Conchy-les-Pots (60), ‘Prés Gombault’ à Biermont (60). On a aussi quatre ‘Gombau’, 13 ‘Gombaud’, trois ‘Gombeau’, neuf ‘Gombaudière’, un ‘Gombeaudière’, un ‘Gombauderie’…

Viographie – Rue du Sergent-Gombault à Dinan (22), place Gombault à Saint-Pierre-en-Auge (14), place Raymond-Gombault à Ormoy (91)

Geneanet – 63 936 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom GONBAULT dont 17 585 pour le Loiret, 7 400 pour l’Eure-et-Loir, 7 130 pour l’Aube, 679 pour la Gironde. Les principales concentrations de porteurs du nom apparaissent à Bazoches-les-Gallerandes 45, Paris, Orléans, Trouan-le-Grand 10, Terminiers 28, Baigneaux 28…

En Gironde les GOMBAUD donnent 4 179 résultats (Gaillan-en-Médoc, Vendays-Montalivet, Vertheuil, Anglade, Margaux…)

Si l’on effectue une recherche par prénoms on obtient 3 015 résultats pour Gombaud,

Origine – C’est le nom de baptême que portait le lointain ancêtre qui a perduré comme nom de familles jusqu’à nos jours. GOMBAULT et ses variantes sont d’origine germanique : Gundbald de gund (combat) et bald (audacieux). On trouve deux saints Gombert dans le catalogue, tous deux évêques.


GONNEVILLE (de)

M. Philippe de GONNEVILLE est le maire de Lège-Cap-Ferret.

Son nom complet est LE HARIVEL de GONNEVILLE.

La généalogie de sa famille est sur Geneanet et sur la base Roglo (http://roglo.eu/roglo?lang=fr). Elle est originaire du département actuel du Calvados

Le nom d’origine était LE HARIVEL. Le plus ancien ancêtre référencé de la lignée était Colin LE HARIVEL, né vers 1250, écuyer. L’extension de GONNEVILLE apparaît avec Félix LE HARIVEL de GONNEVILLE (1788-1852), capitaine au corps royal d’état-major.

L’INSEE relève 82 naissances en France en un siècle :

1891 – 1915 : 10 (dép. 54, 88, 37)
1916 – 1940 : 20 (dép. 75, 88, 54, 67, 37, 22, 24, 45, 51)
1941 – 1965 : 28
1966 – 1990 : 24

Zone HTBA – Lège-Cap-Ferret.

La base INSEE répertorie aussi les naissances de 118 GONNEVILLE (Manche, Réunion, Finistère…) et une seule de GONNEVILLE (54).

Notons également les naissances de 1197 HARIVEL (50, 14, 22…)…

1891 – 1915 : 10 ; 1916 – 1940 : 14 ; 1941 – 1965 : 47 ; 1966 – 1990 : 47

Toponymie – On recense 17 noms de lieux avec ‘Gonneville’ en France dont six chefs-lieux de communes normandes : Gonneville-sur-Mer (14), Gonneville-sur-Honfleur (14), Gonneville-en-Auge (14), Gonneville-Le Theil (50), Gonneville-la-Mallet (76), Gonneville-sur-Scie (76). Les autres noms de lieux sont sis dans les mêmes départements.

Au total, on compte 84 noms de lieux qui commencent par ‘Gonne-‘.

On repère trois toponymes avec ‘Harivel’ (14, 61) et un ‘La Harivellerie’ (50).

Geneanet – 2 224 résultats en effectuant une recherche sur le nom LE HARIVEL de GONNEVILLE dont 417 pour la Meurthe-et-Moselle, dont 258 à Nancy.

Origine –

1 – Pour HARIVEL, Jean Tosti écrit que le terme d’ancien français le plus proche est harevale (tapage, vacarme). Il cite aussi un autre auteur – Lorédan Larchey – qui signale un mot normand harivelier avec le sens de marchand de bestiaux, qui pourrait être la bonne solution.

2 – Pour GONNEVILLE, il s’agit dun toponyme normand signifiant « la ferme de Gonne / Gunnulf / Gunnulv / Gunnuld », nom de personne norrois, attesté dans Geneanet.

Le deuxième élément vient de l’ancien français vile dans son sens originel de domaine rural, issu du latin villa rustica, (domaine rural).


GONZALEZ

C’est un nom en pleine expansion. 18 927 naissances en France en 100 ans : Pyrénées-Atlantiques, Paris, Gironde, Seine-Saint-Denis, Hérault, etc.

Le nom est à la 210e place des noms les plus portées en France.

En Pays de Buch, il est au 52e rang : Arès, Andernos-les-Bains, Lège-Cap-Ferret, Lanton, Audenge, Arcachon, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Biganos, Mios, Marcheprime, Lacanau, Salles.
1891 – 1915 : 182 ; 1916 – 1940 : 2 325 ; 1941 – 1965 : 6 076 ; 1966 – 1990 : 10 344

Pendant la même période on dénombre aussi les naissances de 4 401 GONZALES (64, 06, 33..), 12 446 GONÇALVES (75, 33, 54…)…

Toponymie – Pas grand-chose à nous mettre sous la dent mise à part ‘La Barraque Gonzalès’ à Meyrueis en Lozère.

Geneanet – 1 635 583 résultats avec une recherche sur le nom GONZALEZ dont évidemment 1 136 959 pour l’Espagne et 1432 pour la Gironde (520 pour Bordeaux).

97 153 résultats en effectuant une recherche sur le prénom Gonzalo

Origine – Il s’agit d’un nom castillan, formé sur le nom de baptême Gonzalo, avec adjonction du suffixe de filiation -ez. Gonzalez étant le fils de Gonzalo. C’est le troisième ensemble de patronymes le plus fréquent en Espagne, le sixième au Portugal.

Jean Tosti nous précise que Gonzalo (en catalan Gonçal) correspond à la forme médiévale Gundisalvus, nom de personne germanique, qui donne aussi le nom portugais GONÇALVES et les noms castillans GONZALES, GONZALVEZ, GONZALVES.

Il poursuit en ajoutant que si la première moitié du mot ne pose guère de problème : gund (combat), la seconde est plus incertaine, sans doute alb (elfe).

Dans le catalogue des saints on trouve un saint Gonzague, un saint Louis de Gonzague et quatre saints Gonzalve.


GORRY

Le 4e nom le plus porté à Lège-Cap-Ferret, 722 naissances en France en 100 ans : Gironde, Deux-Sèvres, Aude… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 138 ; 1916 – 1940 : 185 ; 1941 – 1965 : 226 ; 1966 – 1990 : 173

Zone HTBA – Lège-Cap-Ferret, Andernos-les-Bains, Arès, Lanton, Audenge, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Le Porge, Lacanau, Belin-Béliet…

Pendant la même période on relève aussi les naissances de 1 188 GORY (43, 26, 30…), 728 GORI (13, 06…), 1 378 GOURY (08, 75, 58…)…

Toponymie – ‘Gorry’ à Camarade (09) et à Saint-Vincent-de-Pertignas (33), ‘Grand Gorry’ à Bazas (33), ‘Le Moulin de Gorry’ à Grateloup-Saint-Gayrand (47), ‘Champ du Gorry’ à Lauzun (47), ‘Champ de Gorry’ à Saint-Priest-sous-Aixe (87).

Et aussi 10 ‘Gory’ (12, 16, 22, 30, 33 Saint-Magne-de-Castillon, 35, 43, 47).

Enfin, signalons la commune de Saint-Gor (40)

Viographie – Avenue Jean-Jacques-Gorry à Lège-Cap-Ferret.

Monument aux Morts de Lège  – GORRY Arthur, décédé pendant la Grande Guerre.

Geneanet – 19 434 résultats avec une recherche sur le nom GORRY dont 3 395 dans les Deux-Sèvres, 2 508 au Royaume-Uni, 1 643 en Gironde… Le principal cluster est à Peel dans l’Île de Man (534 résultats) et le cluster suivant est à Castillon-la-Bataille (520 résultats). Pour Lège-Cap-Ferret, on obtient 359 résultats. Le plus ancien couple de Lège était Arnaud GORRY et Jeanne LAGUIRAUDE mariés avant 1716.

En effectuant une recherche par prénoms on obtient 213 résultats avec Gorry, 637 avec Gory, 833 avec Gori, 90 232 pour Goran… et 1 269 627 résultats pour tous les prénoms commençant par Gor-

Origine – Il existe sans doute plusieurs origines du nom en fonction des régions.

1 – Évidemment dans notre région, on pense au mot basque gorry/gorri qui signifie rouge. Sur Geneanet on voit quelques GORRY en Pays Basque, notamment vers Saint-Étienne-de-Baïgorry. Dans ce cas on peut penser à un sobriquet attribué à un homme qui avait les cheveux roux ou bien à un lieu d’habitation ou la terre était rouge. Plusieurs toponymes basques commencent par ‘Gorri-‘

Mais il ne s’agit que d’une toute petite minorité de porteurs du nom.

2 – Nom de baptême, variante de Goran ou d’un autre saint (cf la commune landaise de Saint-Gor).

Saint Goran (ou Gwerir, Guier, Goronus, Guron, Woranus), était prêtre et ermite à Bodmin en Cornouailles où plusieurs églises lui sont dédiées, au VIe ou au IXe siécle suivant les sources.

Il est aussi possible que ce nom soit un diminutif du nom de baptême Grégori ou Grégory (Grégoire, nom de baptême issu du grec Gregorios (celui qui veille).

3 – Gorra est un des mots occitans qui désignent la truie. Sobriquet peu flatteur ou profession, on ne le saura jamais. D’autres noms de familles en proviennent : GOURIN, GORIN, GOURICHON, GOURINEL, GOURINAL, GOURINAT…


GOUBELET

C’est le 9e nom le plus porté à Lanton, le 38e nom le plus porté à Biganos. Seulement 95 naissances recensées par l’INSEE en France en un siècle, essentiellement en Gironde. Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 30 ; 1916 – 1940 : 25 ; 1941 – 1965 : 23 ; 1966 – 1990 : 17

Zone HTBA – Lanton, Mios, Audenge, Saumos, Biganos, Arès, Lugos…

Pendant la même période, on relève également les naissances de quelques 109 GOBELET (La Réunion, 62, 59…), 2 900 GOUBERT (76, 50, 27…), 7 138 GOBERT (59, 62, 54, 51…), 7 882 GAUBERT (12, 31, 04, 22…), 2 970 GOUBET (59, 62, 38, 02…), 685 GOUBÉ (59, 91, 62…), 1 412 GOUBIN (22, 56, 14…), 1 550 GOBLET (59, 75, 80…).

Toponymie – On trouve ‘Goubelet’ à Montesquiou (32), ‘Le Goubelet’ à Chamborigaud (30) et ‘Les Goubelets’ au Beausset (83). 22 noms de lieux avec ‘Gobelet’ (01, 02, 08, 13, 16, 17, 19, 21, 24, 26, 33 – Cours-de-Monségur, 51, 55, 69, 74, 87).

Geneanet – 4 443 résultats en effectuant  une recherche dans la base avec le nom GOUBELET dont  1 563 pour la Corrèze, 748 pour la Gironde. Les principaux clusters apparaissent à Tarnac 19 (1 474 résultats), Charmes-Saint-Valbert (292 résultats), Lanton (266 résultats), Mouhers 36 (94 résultats), Mios (77 résultats). Pour la zone HTBA, le nom est attesté à Saumos en 1667.

Si on fait une recherche par prénoms on obtient 52 599 résultats pour Gobert, 10 510 pour Gaubert.

Origine – Il s’agit vraisemblablement d’un hypocoristique, c’est-à-dire d’un diminutif affectueux, attribué au fils d’un nommé Gobert ou Gaubert. Il s’agit de noms de baptême d’origine germanique dont l’étymologie est incertaine, par exemple  Godeberht de god (dieu) et berht (brillant) ou Gautberht de gaut (goth) et berht (brillant, illustre) ou Waliberht de walah (étranger).

Dans le catalogue des saints, on repère saint Gobert d’Aspremont, moine cistercien. La paroisse puis la commune de Saint-Gobert (02) lui doit son nom.


GOURSOLLE
304 naissances en 100 ans en France, essentiellement en Dordogne.

1891 – 1915 : 47 ; 1916 – 1940 : 59 ; 1941 – 1965 : 107 ; 1966 – 1990 : 91

Pays de Buch : Arès, La Teste-de-Buch.

Pendant la même période on relève les naissances de 1 518 GOURSAUD (87, 16…), 246 GOURSOLAS (19, 87…), 53 GOURSEAU (17, 33…), 121 GOURSEAUD (87…), 67 GOURSAU (65…)…

Toponymie – Nous trouvons deux noms de lieux ‘La Goursolle’ en Corrèze (Rosiers-d’Egletons) et en Creuse (Faux-mazurat), deux ‘La Goursole’ en Creuse (Saint-Aignan-près-Crocq et Dontreix), un ‘Goursollas’ en Dordogne (Firbeix), un ‘Goursolas’ en Dordogne (Saint-Jory-de-Chalais).

Geneanet – 2 772 résultats en effectuant une recherche avec le nom GOURSOLLE dont 1257 en Dordogne, 523 en Corrèze… Les plus anciens porteurs du nom vivaient dans les paroisses de Coulaures, Mayac, La Douze, aujourd’hui dans le département de la Dordogne. La souche semble provenir de Coulaures et Mayac puisque nous obtenons 1 178 résultats dans un rayon de 30 km autour de Mayac et 688 dans un rayon de 15 km.

Origine – Il s’agit du lieu où habitait l’ancêtre moyenâgeux. De l’occitan gòrces (haies vives) hérité du celtique gortia (haie d’épines). GOURSOLLE est un diminutif francisé.

Autres noms de même origine : GORCE, GORSE, LAGORCE, LAGORSE, DEGORCE, DESGORCES, GORSAS, GORCEIX, LASGORCEIX, LAGORCEIX, DESGORCEIX, GOURSAT, LAGOURSOLLAS, LAGOURSAULAS, GORCIC, GOURCEAU, GOURCEROL, GOURCEYRAUD, GOURSERAUD, etc.


GRACIAN

Le 7e nom le plus porté à Lacanau. Peu porté avec 89 naissances en France en un siècle, essentiellement en Gironde et dans les Pyrénées-Atlantiques.

1891 – 1915 : 12 ; 1916 – 1940 : 21 ; 1941 – 1965 : 31 ; 1966 – 1990 : 25

Zone HTBA – Lacanau, Le Porge, Lège-Cap-Ferret, Arès.

Pendant la même période on relève aussi les naissances de 202 GRATIAN (32, 33…), 33 GRASSIAN (33, 47…), 1 176 GRATIEN (35, 86, 53…), 2 383 GRACIA (64, 34, 11…)

Toponymie – On recense des lieux-dits ‘Gracian’ à Mézos, Orx, Cagnotte, Vielle-Saint-Girons et Sabres (40) ainsi qu’à Pompogne (47), ‘Font Gracian’ à Isola (06), ‘Barade de Gracian’ à Sore (40).

On repère aussi des ‘Gratian’ à Cénac (33), Bois-de-la-Pierre (31) et Parignargues (30), ‘Les Vignes de Gratian’ à Bérat (31) et ‘Le Moulin de Gratian’ à Trets (13).

Viographie – Rue Gratian à Angoumé (40). Passage Grassian à Arcachon (origine inconnue).

Geneanet – 2 814 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom GRACIA dont 1 033 en Espagne (431 en Navarre), 290 dans les Pyrénées-Atlantiques, 118 en Gironde.

Les plus fortes concentrations apparaissent à Azagra et Uztarroz en Navarre. En France, c’est à Saint-Pé-sur-Nivelle et Saint-Jean-de-Luz. En Gironde, c’est à Lacanau et à Carcans. Plusieurs souches.

En effectuant une recherche par prénom, on obtient 10 175 résultats pour Gracian, 23 212 pour Gratianne, 3 810 pour Graciane, 25 623 pour Gratian, 7 043 pour Gratiane, 62 849 pour Gratianne, 6 314 pour Gratien, etc.

Origine – C’est sans doute le nom de baptême du lointain ancêtre qui a perduré jusqu’à nos jours comme nom de famille. Mais à quel saint se vouer ? Au moins deux pistes :

– Gratien est un nom de baptême qui vient du latin Gratianus, dérivé de gratia (grâce) popularisé par Saint Gratien d’Amiens (+ 303). D’après la tradition populaire, il était jeune berger dans son village qui, d’ailleurs, prit son nom. C’est là qu’il fut arrêté et décapité pour avoir refusé d’adorer les idoles païennes.

– Plus près de nous, en Gascogne, nous avons saint Grat d’Oloron, évêque (+ v. 506). Premier évêque d’Oloron, il participa au concile d’Agde en 506. Gracian pourrait être un diminutif.


GRAVAUD

Un nom bien connu à Arès. 212 naissances en France en un siècle : Loire-Atlantique, Charente-Maritime, Gironde, Charente…

1891 – 1915 : 46 ; 1916 – 1940 : 43 ; 941 – 1965 : 74 ; 1966 – 1990 : 49

Zone HTBA –  Arès, Audenge, La Teste-de-Buch.

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 88 GRAVEAU (17…), 48 GRAVEAUD (1 7, 33…), 472 GRAVOT (35, 29…).

Toponymie – Un seul lieu-dit ‘Gravaud’ à Carentoir (Morbihan). Six lieux-dits ‘Le Graveau’ (16, 17, 44), ‘Le Bois de Graveau’ (24), ‘Le Moulin de Graveau’ (44), ‘Borne à Gravaude’ (17), ‘Les Gravauds’ (24), ‘La Gravaudière’ (42 et 44), ‘Les Gravaudières’ (49), ‘La Gravaudrie’ (49), ‘Les Gravaudes’ (71).

Viographie – Rue Madame-Louise-Gravaud à Nantes (44)

Geneanet – 5 956 résultats en effectuant une recherche dans la base avec le nom GRAVAUD dont 2 113 pour la Loire-Atlantique, 2 049 pour la Charente-Maritime, 100 pour la Gironde, 99 pour la Charente. Les principales concentrations apparaissent à Sucé-sur-Erdre 44 (1 132 résultats), Casson 44 (206 résultats), Varzay 17 (197 résultats), Carquefou 44 (192 résultats), Floirac 17 (129 résultats). Dans un rayon de 15 km autour de Sucé-sur-Erdre (44), on obtient 1 909 résultats. Dans un rayon de 30 km autour de Varzay (17), on obtient 1750 résultats. Je pense qu’il existe deux souches. Il est à noter que les graphies GRAVAUD et GRAVEAU se chevauchent parfois. Exemple : dans un rayon de 30 km autour de Varzay (17) on obtient 995 résultats pour GRAVEAU.

Dans notre zone c’est à Arès qu’on en rencontre le plus. Le couple à l’origine : Augustin GRAVAUD, Douanier au Ferret, né en 1843 à Floirac (17) marié en 1872 à Jeanne Honorine BOS née en 1850 à Arès.

Origine – C’est sans doute la famille qui s’est vue attribuer aux XIe-XIIe siècles, le nom du lieu où elle vivait. Du bas latin grava (grève, gravier), peut-être d’origine gauloise. A l’origine, ce lieu avait été nommé ainsi à cause d’un dépôt de galets roulés, de graviers ou de sable. La terminaison –EAU marque un diminutif.


GRAVEY

Un nom à la fois girondin et normand. Voyons cela.
Statistiques – 1891 – 1915 : 97 ; 1916 – 1940 : 127 ; 1941 – 1965 : 189 ; 1966 – 1990 : 151

Donc 564 GRAVEY sont nés en France en 100 ans dans deux zones géographiques distinctes et éloignées : Gironde (Sainte-Hélène, Eysines, Saint-Aubin-de-Médoc, Saint-Médard-en-Jalles, Bordeaux, Castelnau-de-Médoc, Mérignac, Arsac…) et Manche/Seine-Maritime/Calvados.

Toponymie – Nous trouvons quatre lieux-dits en France : ‘Gravey’ à Adam-lès-Passavant (25), ‘Gravey’ à Cadaujac (33), ‘Le Gravey’ à Loupes (33) et enfin ‘Herbage Gravey’ à Daméraucourt (60). Plusieurs fois, avec HTBA, nous avons fait le tour du domaine de Graveyron à Audenge…

Geneanet – 8 936 résultats en effectuant une recherche avec le nom GRAVEY dont 1 123 en Gironde et 3 103 dans la Manche. Sur la base, on voit que les plus anciens GRAVEY de la Gironde vivaient à Saint-Aubin-de-Médoc vers 1650.

Origine – Il semble bien que le nom désignait le lieu où habitait le lointain ancêtre. Mais voilà, nous nous trouvons face à quatre hypothèses possibles selon les régions :

1 – Un lieu sableux, graveleux, caillouteux. De ‘grave’, ‘grève’, venant du latin populaire ‘grava’, gravier, d’origine gauloise. Connaissant les terrains de la zone où les GRAVEY prolifèrent en Gironde, je penche pour cette hypothèse et ne veut pas aller chercher plus loin. Pour ailleurs, voyons la suite.

2 – Un charme, arbre remarquable. De ‘grabe’ ou ‘garbe’ issus de l’indo-européen ‘grob(h)os’ ou greb(h)os’.

3 – Un bois ou une forêt. De ‘grave’ ou ‘graye’, provenant du latin médiéval ‘grava’ ou ‘gravea’, d’origine inconnue.

4 – Une friche. De ‘garbe’ venant peut-être du gaulois ‘garuos’ de même sens.

Nota – Quant à l’acteur Fernand Gravey, il était belge et s’appelait en réalité Mertens.


GROLLEAU

Ce nom est au 1 697e rang des noms portés en France avec 4 035 naissances en un siècle : Vendée, Deux-Sèvres, Maine-et-Loire, Charente-Maritime, Vienne, Loire-Atlantique… Plusieurs souches.

1891 – 1915 : 641 ; 1916 – 1940 : 836 ; 1941 – 1965 : 1 281 ; 1966 – 1990 : 1 277

Zone HTBA – Arès, Saumos, Lège-Cap-Ferret, Arcachon, Gujan-Mestras, le Teich.

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 1035 GROLEAU (33, 44, 79…), 1 282 GROLIER 85, 44, 48…), 1 669 GROLLIER (85, 44, 86…), 165, GRAULIER (19, 16…)…

Toponymie – On dénombre 27 noms de lieux en France avec ‘Grolleau’ (16, 17, 37, 49, 79, 85). Nous nous apercevons qu’il existe un nombre considérable de noms de lieux commencent par ‘Grol-‘ ou ‘Graul-‘. En Gironde, nous avons ‘Grollet’ (Salles), ‘Passage de Graulin’ (Le Teich), Groleau (Le Fieu, Mombrier), ‘Le Chemin de Groleau’ (Les Peintures), ‘Baigne Grole’ (Anglade), ‘Le Pin Graulet’ (Sainte-Croix-du-Mont), ‘Les Champs de la Grolle’ (Lalande-de-Pomerol), ‘Groliot’ (Payet), ‘La Grolière (Puissegin), ‘Le Nid de la Grolle’ (Laruscade), ‘La Grolle’ (Gauriac, Reignac), ‘Bois de Grolat’ (Saint-Denis-de-Pile), ‘La Graula’ (Belvès-de-Castillon, Landerrouat), ‘Graulet’ (Plassac), ‘La Graulet’ (Saint-Ciers-de-Canesse), ‘La Graule’ (Pessac-sur-Dordogne).

Viographie – Rue Jean-Grolleau à Bournezeau (85), passage Camille-Grolleau à La Roche-sur-Yon (85), Rue Julien-Grolleau à Nantes (44)…

Geneanet – 87 989 résultats en effectuant une recherche sur le nom GROLLEAU dont 27 130 pour la Vendée, 13 493 pour le Maine-et-Loire, 12 883 pour les Deux-Sèvres, 4 179 pour la Vienne, 3 276 pour la Charente-Maritime, 161 pour la Gironde. La commune où il en apparaît le plus est La Verrie en Vendée (4 873 résultats)

Origine – C’est délicat. Nous avons deux explications plausibles.

– Du bas latin graula, du latin gracula (femelle du choucas), féminin de graculus (choucas). Du vieux français grole, grolle (corbeau). C’est l’hypothèse que je préfère étant donné le nombre considérable de lieux-dits en France qui commencent par ‘Grol-‘ ou ‘Graul-’. Ce nom de famille correspondrait donc au lieu d’habitation du lointain ancêtre où les corbeaux pullulaient, ou bien, dans une moindre mesure à un sobriquet qui lui avait été attribué (apparence physique, comportement…).

– De l’ancien français grole, groule (savate, vieux soulier pantoufle), grolier (savetier). Cette hypothèse n’est pas à écarter. Le nom correspondrait alors à la profession du lointain ancêtre.

Autres variantes : GROLAU, GROLAUD, GROLAULT, GROLEAUD, GROLLAU, GROLLAUD, GROLLEAUD, GROLAUX, GROLET, GROLEZ, GROLLET, GROLLIN


GUELIN

Statistiques – 1891 – 1915 : 61 ; 1916 – 1940 : 65 ; 1941 – 1965 : 88 ; 1966 – 1990 : 75

289 personnes sont nées en France en 100 ans, dans 46 départements, essentiellement dans l’Allier, la Gironde, la Charente. En Gironde, nous les rencontrons à Audenge, Lanton, Saint-Michel-de-Fronsac et Biganos. Dominique Condom précise que les Guelin d’Audenge sont arrivés avec les marais salants.

Geneanet – 10 080 résultats. Les plus anciens Guelin sont attestés avant 1560, en Seine-Maritime, Indre-et-Loire, Saône-et-Loire, Deux-Sèvres, Vendée.

Toponymie – On trouve en France 9 lieux-dits avec ‘Guelin’ : 01, 28, 31, 44, 56, 71, 73 et 89. On trouve aussi ‘La Gueline’ en Dordogne (La Roche-Chalais). On repère aussi 16 ‘Gelin’ dont 3 Saint-Gelin’.

Origine – Je pense que nous avons à faire un ancien nom de baptême qui présente plusieurs variantes selon les régions. Jean Tosti évoque un nom de personne d’origine germanique, formé sur Gisalo (gisal = otage). Il daterait évidemment de l’époque des grandes invasions (Wisigoths, Ostrogoths…). Les toponymes Saint-Gélin confirment cette hypothèse. Je n’ai pourtant trouvé aucune information sur ce saint auquel on pourrait se vouer ! Il aurait donné les patronymes Guelin mais aussi Gelin, gélin, Geslain, Gislain, Ghislain.

Diminutifs (hypocoristiques) – Gélinaud, Gélineaud (17), Gélineau (49), Gélinet (57, 86, 76), Gélinon (23), Gélinot (83).

Autres hypothèses glanées çà et là. M.T. Morlet rattache Guelin à l’ancien français guel (= basané). Au moins dans le Nord, peut être un diminutif du prénom Gilles.

Gélin, au moyen âge désignait un poulet (du latin gallinus et gallina.

Jean Coste signaler qu’une guelle est un ruisseau en Auvergne.

Il peut s’agir d’un sobriquet donné à un personnage craintif. On peut aussi lui voir un sens métonymique (éleveur de volailles).

Pour information, Guéline serait un matronyme formé sur Guélin (03, 59) : une dame serait alors à l’origine de la lignée.


GUERRIC

Total des naissances pour le patronyme: – 1891 – 1915 : 9 ; 1916 – 1940 : 8 ; 1941 – 1965 : 11 ; 1966 – 1990 : 10

Ce nom est très peu porté, puisque seulement 38 GUERRIC sont donc nés en France en 100 ans, dans 12 départements : Lot, Aveyron, Dordogne, Loire-Atlantique, etc. Ce nom est sans doute à associer avec un nom plus courant. Mais lequel ?

Quelques GUERIC dans le Morbihan, quelques GUERI dans le Nord et les Deux-Sèvres.

Beaucoup de GUERY dans les Vosges, la Haute-Vienne, la Vendée, le Nord, la Seine-Maritime, etc.

Beaucoup de GUERIN dans la Loire-Atlantique, l’Ille-et-Vilaine, les Deux-Sèvres, La Vendée, etc.

Si on regarde sur geneanet.org, on constate que les GUERRIC du Sud-Ouest viennent du Lot (paroisse de Labathude). On en trouve aussi qui viennent de Bretagne.

Origine – Je pense que nous avons affaire à un nom de baptême d’origine germanique, par exemple Warino, formé sur la racine war (= protecteur), de même que Guérin et Gérin. À moins qu’il ne provienne de Gerwald (ger = lance + wald = gouverner) comme Guiraud et Giraud.
Jean Tosti pense que le nom breton a pour origine un diminutif du breton “ker” = hameau, village, comme Quéric.

En bref, rien n’est certain…

Pas de nom de lieu avec ‘Guerric’ en France mais on trouve huit toponymes avec ‘Gueric’ en Bretagne.


GUIGNARD

9 215 naissances en un siècle en France : Deux-Sèvres, Vendée, Indre, Paris, Vienne, Cher… Nombreuses souches.

1891 – 1915 : 1 650 ; 1916 – 1940 : 2 079 ; 1941 – 1965 : 2 870 ; 1990 : 2 616

Zone HTBA – Arcachon, La Teste-de-Buch, Arès, Lège-Cap-Ferret, Audenge, Gujan-Mestras,

Toponymie – En France, on rencontre 27 noms de lieux avec ‘Guignard’ dans les départements 03, 05, 10, 17, 21, 28, 39, 41, 42, 44, 45, 47, 71, 81, 85, 91, 95.

Geneanet – 295 541 résultats en effectuant une recherche avec le nom GUIGNARD dont 24 876 pour la Vienne, 18 678 pour l’Indre, 18 341 pour le Cher, 14 636 pour la Vendée. Les plus fortes concentrations de porteurs se remarquent  à Vierzon (Cher), Mont-sous-Vaudrey (Jura), Paris, Vineuil (Loir-et-Cher). Les autres graphies rencontrées sont nombreuses : GUIGNART, GUINAR, GUINARD, GUINART, GUINIA, GUINIARD, GUINNARD, GUYGNARD, GUYNAR, GUYNARD, GUYNART, QUEIGNARD, QUIGNAR, QUIGNARD, QUIGNART, QUIGNIAR, QUIGNIARD, QUINARD, QUINART, QUINIARD, QUINIART, QUINNIARD.

Origine – Les spécialistes pensent généralement que GUIGNARD est issu d’un nom de personne d’origine germanique : Winhard  qui se décompose en win (ami) et hard (dur).

Jean Tosti pense qu’il est possible d’envisager une autre origine issue de l’ancien français guignart (celui qui cligne de l’œil) et guinier (faire signe de l’œil).

On aussi envisager l’ancien français guisne (malchanche, poisse).

Et pourquoi pas le guignier, Prunus avium var. juliana (L.), arbre donnant des guignes, cerises douces à chair molle, entrant dans la composition du kirsch, du guignolet et du clafoutis.

Quelques diminutifs : GUIGNARDAT, GUIGNARDEAU, GUIGNARDAT.

Conclusion : peut-être plusieurs origines selon les régions.


GUILBAUD

Statistiques – 1891 – 1915 : 1 244 ; 1916 – 1940 : 1 788 ; 1941 – 1965 : 2 619 ; 1966 – 1990 : 2 379

8 030 personnes nées en France en 100 ans, dans 92 départements : Vendée, Loire-Alantique…

Plus 489 GUILBEAU, 1 346 GUILBOT

Toponymie – Un lieu-dit en Vendée

Geneanet – 113 553 résultats. Le nom est attesté en 1500 à Saint-Lumine-de-Coutais, aujourd’hui en Loire-Atlantique.

Origine – Nom de personne d’origine germanique, qui semble formé des racines gil = ardent (ou will = volonté) et bald = audacieux.

Variantes : Guilbau (44, 60), Guilbauld (61, 37), Guilbault (49, 79, 86, 80), Guilbaut (59, 62, 80), Guilbaux (59, 60, 02), Guilbeau, Guilbeaud (17, 79, 85), Guilbeault (49, 86), Guilbeaux (59), Guilbot (79, 85, 17). Diminutif : Guilbaudeau (44).


GUILHEM / GUILLEM

Avec ces deux graphies associées, c’est le 28e nom le plus porté en Pays de Buch.

2 950 naissances GUILHEM en France en 100 ans : Aude, Gironde, Dordogne, Haute-Garonne, Hérault…

1891 – 1915 : 691 ; 1916 – 1940 : 724 ; 1941 – 1965 : 826 ; 1966 – 1990 : 709

On dénombre pendant  la même période 863 naissances GUILLEM : Gironde, Pyrénées-Orientales…

1891 – 1915 : 63 ; 1916 – 1940 : 130 ; 1941 – 1965 : 252 ; 1966 – 1990 : 418

On dénombre aussi 602 DEGUILHEM (31, 24, 33…).

Zone HTBA – Pour les GUILHEM, Biscarrosse, La Teste-de-Buch, Audenge, Sanguinet, Arcachon, Le Teich, Biganos, Le Temple… Pour les GUILLEM, >Le Temple, Sanguinet, Gujan-Mestras, Audenge, Mios…

Toponymie – On compte 99 noms de lieux avec ‘Guilhem’ dont 13 en Gironde (avec ‘Pont Guilhem’ au Porge) et 10 dans les Landes. On compte aussi 34 noms de lieux avec ‘Guillem’ dont cinq en Gironde (avec ‘Guillem Bideau’ à Belin-Béliet) et deux dans les Landes.

Viographie – Allée Pierre-Guilem à La Teste-de-Buch (Cazaux) ; 1923-1944. Il avait été tué lors du bombardement, en Allemagne, du camp où il se serait trouvé, dit-on, au titre du Service du travail obligatoire (Robert Aufan).

Rue Baleste-Guilhem à Arcachon ; Cette voie perpétue le souvenir d’une ancienne famille bourgeoise de La Teste, éteinte au XVIIIe siècle, issue du marchand Guilhem de Baleste (1653-1716), époux de Marie Darmailhac (1649-1719). Cette famille compta deux fabriqueurs de la chapelle Notre-Dame d’Arcachon (A. Rebsomen, M. Boyé).

Geneanet – 96 932 résultats pour une recherche avec GUILHEM dont 4 310 pour la Gironde, 1 150 pour les Landes. C’est dans l’Aude que l’on rencontre les principales concentrations, notamment à Villasavary, Bram… Dans la zone HTBA c’est à Biscarrosse avec surtout des D’ARNAUD GUILHEM.

23 419 résultats pour une recherche avec GUILLEM dont 1 495 pour la Gironde, 211 pour les Landes. On en trouve beaucoup en Espagne, Algérie, Royaume-Uni, Aude…

Si l’on effectue une recherche par prénoms, obtient 162 731 résultats pour Guilhem et 107 824 résultats pour Guillem.

Origine – Ce sont des équivalents du nom de baptême « Guillaume ». Ce dernier est un nom de personne d’origine germanique, Willhelm  de will (volonté) et helm (casque). Ce fut, écrit Jean Tosti, et de loin, l’un des noms les plus répandus aux alentours de l’an mil en pays catalan et occitan.

On les trouve aussi dans plusieurs noms composés avec un autre prénom Comme ARNAUD GUILHEM à Biscarrosse et autrefois BALESTE-GUILHEM à La Teste-de-Buch.


GUILLOT

30 471 GUILLOT sont nés en France en un siècle : Paris, Isère, Rhône, Loire et un peu partout en France.

1891 – 1915 : 5 789 ; 1916 – 1940 : 7 060 ; 1941 – 1965 : 9 244 ; 1966 – 1990 : 8 378

GUILLOT est au 104e rang des noms les plus portés en France

Pendant la même période, on dénombre les naissances de 19 028 GUILLOU (56…), 538 GUILLOUT (24, 87…), 7 095 GUILLOUX (56, 35…), 468 GUILLON (86, 75…), 217 GUILLAUT 4 039 (45…),  GUILLAUD (38…),  26 949 GUYOT (75, 56…),  1 151 GUYET (85…), 17 867 GUILLET (44, 85…), etc.

En Pays de Buch on en rencontre à Lanton, Biganos, Le Teich, Audenge, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch, Andernos-les-Bains et Arcachon.

Toponymie – Beaucoup de noms de lieux en France avec ‘Guillot’ dont 9 en Gironde.

Geneanet – 766 786 résultats en efectuant une recherche avec le nom GUILLOT et 9 250 résultats en effectaunt une recherche sur le prénom Guillot.

Origine – C’est un diminitif de Guillaume (ou Guillem) qu’on appelle, en langage savant, hypocoristique. C’est un nom de baptême d’origine germanique, Willhelm de will (volonté)  et helm (casque) très populaire au Moyen Âge.

Il faut comprendre qui Guillot est l’enfant de Guillaume (ou de Guillem).


GUIRAL

1564 naissances en un siècle en France : Aveyron, Lot, Tarn-et-Garonne, Tarn…

1891 – 1915 : 312 ; 1916 – 1940 : 360 ; 1941 – 1965 : 511 ; 1966 – 1990 : 381

En Pays de Buch, on en croise à Gujan-Mestras.

1 084 GIRAL (48, 66…), 8 231 GUIRAUD (34, 81, 11…), 41 518 GIRAUD (13, 83, 69, 42…), 4 074 GERAUD (09, 24…), 12 681 GIRAULT (86, 18…), 5 447 GIROUD (38, 69, 01…)…

Toponymie – On  trouve en France 21 noms de lieux avec ‘Guiral’ : Aveyron (six dont deux ‘Saint-Guiral’, Gard (le rocher de Saint-Guiral, situé dans les communes d’Alzon et Dourbies, y est un lieu de pèlerinage pour la Pentecôte.), Haute-Garonne (un), Lot (neuf), Lot–et-Garonne (quatre).

On trouve aussi 11 noms de lieux avec ‘Giral’ (07, 19, 24, 46, 48)

Geneanet – 34 069 résultats en effectuant une recherche avec le nom GUIRAL dont  11 736 pour l’Aveyron, 3 788 pour le Tarn-et-Garonne, 2 458 pour le Tarn, 2 164 pour le Lot… Il existe sans doute plusieurs souches dans ces départements vers Crespin (Aveyron), Saint-Nicolas-de-la-Grave (Tarn-et-Garonne), Concots (Lot), Lassouts (Aveyron)

Si on effectue une recherche avec le prénom Guiral on obtient 3 663 résultats (dont 1249 pour l’Aveyron).

Origine – Il s’agit du nom de baptême du lointain ancêtre des XIe ou XIIe siècles qui a perduré jusqu’à nos jours comme nom de famille. Il semble que ce soit saint Géraut d’Aurillac (ou saint Guiral), fondateur de l’abbaye d’Aurillac (+ 909) qui est à l’origine de ce nom de baptême devenu très populaire dans les Cévennes, les Causses et le Rouergue notamment grâce à une légende locale.

L’origine étymologique de ce nom est germanique : Gerwald, ger (lance) et wald (gouverner).


GUITTARD

En 100 ans, 3 720 Guittard nées en France, dans 96 départements : Puy-de-Dôme, Tarn, Creuse, Orne, Cantal, Haute-Garonne, etc.

Ce nom est au 1 878e rang des noms les plus portés en France.

Variantes : Guitard, Guitaud, etc.

Origine – Il s’agit dun ancien nom de baptême d’origine germanique, Widhard (wid = bois + hard = dur).

On trouve 8 toponymes avec ‘Guittard’ en France.


GUYONNET

3 577 naissances en France en 100 ans : Loire, Saône-et-Loire, Vienne, Vendée, Paris, Creuse…. Les souches doivent être nombreuses.
1891 – 1915 : 697 ; 1916 – 1940 : 833 ; 1941 – 1965 : 1 115 ; 1966 – 1990 : 932

Pendant la même période, on relève aussi les naissances de 26 949 GUYOT (75, 56, 58, 70, 69…), 13 259 GUYON (39, 29, 75…), 12 522 GUY (75, 34, 39…)…

Toponymie – On compte en France neuf toponymes avec ‘Guyonnet’ : trois en Charente, quatre en Gironde (Tizac-de-Lapouyade, Bonnetant, Cursan, Cavignac), un dans la Loire, un dans le Puy-de-Dôme. Des voies baptisées Guyonnet à Sainte-Eulalie (33) et Cursan (33), Argenteuil, La Roche-sur-Yon, Villeneuve-Saint-Georges, Saint-Denis-d’Oléron.

Geneanet – 77 607 résultats avec une requête sur le nom GUYONNET. On obtient 2 279 résultats avec le prénom Guyonnet, 100 782 avec le prénom Guyon, 37 872 avec le prénom Guyot.

Origine – Il s’agit d’un double diminutif (ou double hypocoristique) du nom de baptême Guy, également écrit Gui, qui correspond phonétiquement, au nom de personne germanique Wido : (wid  qui signifie bois, forêt).

Nous aurions Guy, puis son fils Guyon ou Guyot, puis son petit-fils Guyonnet, qui a perduré comme nom de famille.

On trouve huit saints Guy au catalogue. Le saint Guy (ou saint Vite, ou saint Guido) le plus connu correspond en fait au latin Vitus, sans doute dérivé de vita (vie), martyr dans le sud de l’Italie (+ 303).

C’est à ce saint thaumaturge  qu’est liée la danse de saint Guy (chorée de Sydenham), qu’il était censé guérir.

De nombreux autres diminutifs : GUYOUX, GUIONIE, LAGUIONIE, GUIONNEAU, GUYONDET, GUYONIC, GUYONNARD, GUYONNAUD, GUYONNEAU, GUYONNOT…

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Aimé

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